LES MAÎTRES DE L'IMAGINAIRE |
BIOGRAPHIE DE JOHAN TAHON Johan Tahon est né à Menen (Belgique) en 1965. Il vit et travaille en Belgique et en Suisse. Il a étudié la sculpture à l’Académie royale des beaux-arts de Gand. Depuis 1994, Johan Tahon expose régulièrement son travail en Belgique et ailleurs. En 1996, il a retenu l’attention du curateur et directeur de musée influent Jan Hoet, qui lui a donné l’opportunité d’interagir avec des artistes de niveau international comme Luc Tuymans, Vito Acconci et Sam Taylor Wood dans le cadre de l’exposition De Rode Poort au Musée d’art contemporain de Gand. Depuis-là, Tahon expose régulièrement dans nombre de galeries et musées de renom, dans le cadre d’expositions monographiques ou en compagnie d’artistes comme Ilya Kabakov, Günther Förg, Tony Cragg ou Stephan Balkenhol. Il a ainsi pris part à des expositions dans des lieux importants comme Beaufort (Ostende, Belgique), Lustwarande (Tillburg, Pays-Bas), la maison Gerhard Marcks (Brême, Allemagne), l’Academia Belgica de Rome (Italie), la cour du palais du Topkapi (Istanbul, Turquie), le Kennedy Centre for the Perfoming Arts (Washington DC) ou la Biennale d’Istanbul (Turquie). Les œuvres de Tahon font partie d’importantes collections privées et publiques, en Belgique et dans le monde. | Le Musée Ariana est fier de présenter Johan Tahon. REFUGE/SILENCE, en collaboration avec la galerie Kunstforum à Soleure, du 28 septembre 2019 au 5 avril 2020 dans l’espace dédié à la création contemporaine. Johan Tahon, artiste belge de renommée internationale, présente un travail fort et engagé qui révèle son attachement profond au matériau céramique. Dans l’espace dévolu à la création contemporaine, le-la visiteur-euse est convoqué-e dans un univers mystique habité de moines hiératiques, qui amènent à une seconde salle présentant, outre des figures, des vases de pharmacie ou albarelli. Référence directe à l’histoire de la faïence, les onguents, poudres et médecines contenus dans ces récipients étaient censés soigner le corps et l’âme. Une œuvre sensible en miroir de la condition humaine L’œuvre de Johan Tahon se développe de manière originale et personnelle. Bien loin de la vaisselle utilitaire, son travail s’inscrit dans la figure céramique, humaine ou animale, qui est à l’origine des plus anciennes terres cuites. La sculpture céramique de Tahon est puissante et expressive. Ses figures visent à l’essentiel, elles ne cherchent pas à séduire ni à tromper ; elles expriment la densité et la complexité de la condition humaine. Les stigmates non ébarbées du moulage, les trous qui induisent une perméabilité entre l’intérieur et l’extérieur, le badigeon presque cicatrisant d’émail blanc immaculé sont autant de marques d’identité d’une œuvre qui oscille entre rusticité et raffinement, murmure et silence. Ses personnages expriment tant les émotions de l’artiste qu’ils reflètent la complexité du monde. Ils nous attirent et nous dérangent, ils sont torturés et silencieux, bruts et sensibles, ils nous dominent par leur taille monumentale tout en restant nos frères et sœurs de terre. Un ancrage dans l’art du passé La pratique contemporaine assumée de Tahon se double d’un goût prononcé pour l’art du passé. Sculpture sur bois médiévale, céramique ottomane d’Iznik, peinture flamande ou, plus proche de nous, sculpture d’Auguste Rodin (1840-1917) ou de Wilhelm Lehmbruck (1881-1919) : plus que des sources d’inspiration directes, ces références ancrent et nourrissent l’artiste et sa créativité. Passionné de majolique italienne et de faïence hispano-mauresque, collectionneur lui-même, Johan Tahon s’immisce jusque dans les vitrines de faïence ancienne du Musée Ariana, dans un riche dialogue entre histoire et art contemporain. Un double commissariat et une publication Cette exposition est initiée par Anne-Claire Schumacher, commissaire et conservatrice en chef au Musée Ariana, en partenariat avec le galeriste Hanspeter Dähler de Kunstforum Solothurn. Une publication Johan Tahon. REFUGE / SILENCE, rédigée en français et anglais, retrace le parcours passionnant de l’artiste et présente ses œuvres les plus récentes. Anthony Girardi, Anne-Claire Schumacher et Marie-Émilie Fourneaux ont collaboré à cet ouvrage. Publication Anthony Girardi, Anne-Claire Schumacher, Bernard Bachelier, Marie-Émilie Fourneaux Johan Tahon. REFUGE / SILENCE, français / anglais, 2019, CHF 28.- |
SILENCES
Rath, Musée d’Art et d’Histoire de Genève
Du 14 juin au 27 octobre 2019

En effet, c’est une grande exposition d’été qu’il vous sera donné de voir cette année, avec un des sujets les plus originaux qui soit, et tout à fait inédit : Le Silence dans l’Art. Telle une « poésie muette » l’expression qui, de l’Antiquité à nos jours, est employée pour désigner la peinture.
Au cœur de cet art évoquant le silence sous toutes ses formes, de la fin du XVe siècle à aujourd’hui, vous aurez le plaisir de contempler des œuvres majeures des plus grands noms de l’art européen et des artistes plus confidentiels (Barraud, Bruegel, Burnat-Provins, Corot, Courbet, Dürer, Fantin-Latour, Hammershøi, Hodler, Liotard, Morandi, Mušič, Rembrandt, Vallotton, Woog), ainsi que de l’art actuel (Collishaw, Huber, Marclay, Turell...).

Forcément, avec ce thème du silence dans les Arts, on aborde obligatoirement la contemplation. On en fait une lecture philosophique et poétique à la fois. Car le silence, si on le trouve dans les natures mortes, par excellence, il l'est aussi dans les auto-portraits, certains portraits, empreints de mélancolie, représentant des personnages « concentrés sur une tâche quotidienne ou sur une lecture ; la vision du couple emprisonné par son incapacité à communiquer ; le fidèle saisi face à la manifestation du sacré ; les scènes d’intérieur dénuées de toute présence ; l’autoportrait ou le portrait teinté de mélancolie ; le paysage, avec une nature à l’état brut, ou encore les espaces abstraits… »
Nous devons cette merveilleuse exposition à la commissaire Lada Umstätter, conservatrice en chef des Beaux-arts; aux collaboratrices scientifiques du MAH Sylvie Aballea, Ingrid Comina, Bénédicte De Donker, Mayte Garcia, Caroline Guignard, Elisa de Halleux, Brigitte Monti, Christian Rümelin; et à l’atelier oï, La Neuveville pour la scénographie.
Colette de Lucia
EXPOSITION-EVENEMENT
AU MUSEE D'ETHNOGRAPHIE DE GENEVE
A M A Z O N I E
Le Chamane et la pensée de la forêt
15 juin 2019 > 19 janvier 2020
Cette partie, au cœur de l’exposition, est introduite par une section consacrée à l’histoire précolombienne de l’Amazonie, des origines à la conquête, ainsi qu’à celle des collections qui lui font écho, jusqu’à l’époque actuelle. Les témoignages des populations amazoniennes permettent d’aborder les questions de leur sauvegarde et de la disparition de la forêt.
Cette exposition propose une expérience immersive grâce à la richesse visuelle de ses collections ainsi qu’aux installations sonores qui recréent l’ambiance de la forêt amazonienne. Des films et des photographies viennent compléter le parcours.
Un catalogue, des visites guidées, des animations pour les plus jeunes seront proposés. Exposition traduite en anglais.
MUR | MURS
Jacques Kaufmann, architectures céramiques
Au Musée Ariana, du 17 mai au 10 novembre 2019

Le plasticien et céramiste de renommée internationale Jacques Kaufmann (France/Suisse, 1954) développe depuis plus de vingt-cinq ans, à travers le monde, des installations architecturales et monumentales fortes dont le point de départ est la brique. À partir de ce module à l’échelle de la main humaine, il inscrit ses projets dans le paysage du parc de l’Ariana, introduisant des cheminements inédits, un mur éphémère entre le musée et l’ONU, une maison de terre et même une passerelle qui franchit symboliquement l’architecture du musée.
Après le parc, l’artiste-bâtisseur développera et élargira, à l’intérieur du musée, un propos essentiel qui traverse toute l’histoire de la céramique jusqu’à la création contemporaine. Il présentera principalement des œuvres récentes montrant ainsi la diversité de ces recherches autour de la brique.
Le thème du mur est universel, polysémique et contradictoire : permanent ou éphémère, infranchissable ou perméable, tangible ou symbolique, le mur est toujours édifié pour, paradoxalement, rassembler et exclure. Au cœur de la Genève internationale, dans une actualité politique brûlante, le Musée Ariana se penche sur cette riche thématique qui suscitera sans nul doute réactions, interrogations et échanges.
Nouvelle exposition au MEG
La fabrique des contes
Du 17 mai 2019 au 5 janvier 2020
Scénographie: Holzer Kobler Architekturen
Au Musée d'ethnographie de Genève, Bd Carl-Vogt 65-67, 1205 Genève
Il était une fois… Chacun de nous connaît des histoires commençant par ces quatre mots. De la Finlande à la Grèce, de l’Espagne aux Alpes, les contes font partie de notre patrimoine commun. C’est cet univers à la fois très familier et complètement fantasmatique que le MEG explore dans sa nouvelle exposition. En franchissant le seuil, le public se retrouve projeté dans une atmosphère surprenante, où les récits se vivent comme une expérience sensorielle.
Huit contes, peu ou pas connus du grand public, sont mis en scène dans des «théâtres de l’imaginaire». Lanterne magique, diorama, miroirs, illusions d’optique et changements d’échelle permettent de s’immerger véritablement dans l’histoire et de s’affranchir des règles du monde réel. Fabrice Melquiot, directeur du théâtre Am Stram Gram, a réécrit pour le MEG des versions contemporaines de ces récits souvent ancestraux. Mais leurs enjeux restent d’actualité : la difficulté de trouver un conjoint, le rapport à la nature et à la mort, ou encore la soif insatiable de pouvoir. Quatre illustrateurs livrent leur vision des contes à travers des dessins, peintures et papiers découpés. Des objets tirés des collections européennes du Musée permettent de leur donner vie.
Prédations
Une nouvelle exposition à dévorer
Au Muséum de Genève
Jusqu'au 19 janvier 2020
La prédation demeure l’un des moteurs de l’évolution des espèces: mieux attraper, mieux capturer d’un côté et mieux se protéger, mieux fuir de l’autre. Ce grand jeu du «attrape-moi si tu peux» perturbe les idées reçues, les prédateurs ne sont pas toujours ceux que l’on croit et se trouver «au sommet de la chaîne alimentaire» ne rend pas pour autant la vie moins difficile ou dangereuse.

Et l’être humain dans tout ça? Serait-il le pire des prédateurs, un Homo predator? Une question d’autant plus pertinente que notre régime carné provoque de nombreux problèmes, notamment environnementaux, mais également moraux, et pour certain-e-s dogmatiques. La viande résultant de la chasse et de la pêche a souvent fait partie du régime alimentaire de notre espèce, clairement omnivore, comme l’étaient nombre de nos ancêtres. Reste qu’aujourd’hui nous en mangeons souvent trop. Deviendrons-nous la première espèce animale de l’histoire à adapter notre régime alimentaire non par besoin mais par choix?
Toujours au nom de cette définition, la vache qui broute en est exclue. Pourtant, certains se demandent si elle ne mériterait pas d’être considérée comme un prédateur au motif qu’elle est un organisme vivant qui en mange un autre, l’herbe. Sauf que les scientifiques du Muséum ont préféré souligner que l’herbe ne meurt pas toujours après avoir été broutée s’il reste des racines en terre. En outre, l’argument selon lequel l’herbe n’est pas un animal l’a emporté...
Apprivoiser la lumière
Claude Lorrain et la perception du paysage
CABINET D’ARTS GRAPHIQUES DU MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE, GENEVE
22 MARS – 16 JUIN 2019

Artiste majeur du Grand siècle français qui fit carrière à Rome, Claude Gellée, dit le Lorrain, est entré dans l’histoire grâce à ses paysages arcadiens qui ont fait son succès. Il a en effet bouleversé la tradition en traitant la nature et sa description exacte avec la même exigence qu’un épisode historique ou un sujet biblique. Habitué à sillonner la campagne romaine, le crayon à la main, Claude développe une nouvelle approche du paysage à force d’observation. Quoique marginale par rapport à la peinture, la maîtrise de l’estampe demeure l’un de ses défis, et ce dès le début des années 1630.
Immersion
dans la colonie d’Arles fondée par Jules César
JUSQU'AU 26 MAI 2019
AU MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE DE GENEVE

La Saison antique au Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) s'est ouverte le 8 février dernier au Musée d'art et d'histoire de Genève avec l’exposition « César et le Rhône. Chefs-d’œuvre antiques d’Arles ».
Cette nouvelle exposition réunit un ensemble d’objets remarquables, exceptionnellement prêtés par le Musée départemental Arles antique (MDAA) et le musée du Louvre ainsi que par plusieurs autres institutions. C'est une véritable immersion dans la colonie fondée en 46 av. J.-C. par Jules César que le public genevois ou d'ailleurs peut contempler à loisir. A noter: parmi les pièces phares présentées figurent de nombreuses trouvailles faites dans le Rhône, dont le buste présumé du célèbre dictateur mis au jour en 2007.
Des pièces exceptionnelles et inédites
Pour la première fois en Suisse, César et le Rhône est l’occasion d’admirer des pièces exceptionnelles comme le buste présumé de Jules César et une statue en bronze d’un captif, prêtées par le MDAA, ou encore la Vénus et le faune d’Arles du musée du Louvre. Elle présente également des trouvailles récentes et inédites comme une roue de char ou encore un coffret en bois ainsi que les collections arlésiennes du MAH, constituées au XIXe siècle et dont les objets n’avaient jamais été étudiés jusqu’ici.
LA PEINTURE ANGLAISE
De Turner à Whistler
Jusqu'au 2 juin 2019 à la Fondation de l'Hermitage

En effet, le projet mené par William Hauptmann illustre à merveille l'admirable et la grande originalité de l’art anglais du XIXe siècle. Les profonds bouleversements induits par la révolution industrielle inspirent des scènes de genre saisissantes qui montrent les diverses facettes de la vie moderne durant l’âge d’or de l’Empire britannique : l’essor des villes et des transports en commun, la naissance de la classe moyenne, le travail à domicile. En contrepoint, de nombreux artistes se tournent vers la peinture de paysage, alors que d’autres embrassent des thèmes historiques ou littéraires pour affirmer leur idéal de beauté.
De Turner à Whistler, en passant par les préraphaélites
C'est ainsi que vous pourrez voyager en remontant le temps, en admirant - sur trois générations - les œuvres des peintres émérites de l’ère victorienne, allant de J. M. W. Turner (1775-1851), l’un des plus célèbres paysagistes britanniques de son temps, dont l’œuvre magistrale annonce l’impressionnisme, à Whistler, tout en faisant la part belle à la confrérie préraphaélite, fondée en 1848 par des étudiants de la Royal Academy de Londres, dont John Everett Millais (1829-1896) et Dante Gabriel Rossetti (1828-1882).
Cette confrérie entendait s’affranchir des conventions académiques, s'attachant à sublimer la beauté de la nature, notamment en s'inspirant des maîtres italiens primitifs et en étant fidèles aux préceptes du critique d’art John Ruskin (1819-1900).
Aux abords de l'année 1860, une seconde génération d’artistes, entraînés par Edward Burne-Jones (1833-1898) – baptisé d’Aesthetic Movement – est née. Elle se nourrit de légendes médiévales, de littérature, de poésie et de théâtre britannique ou sous l’Antiquité. Elle est notamment au cœur de la pratique de Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), qui a connu un formidable succès de son vivant, grâce surtout à son style d’une précision extrême.
Et le clou de cette exposition fantastique, ce sont des figures singulières de la période victorienne mises à l’honneur, comme celles de James Abbott McNeill Whistler (1834-1903) ou encore John Singer Sargent (1856-1925), deux artistes d’origine américaine, qui se sont fait connaître dans le monde entier. A voir absolument!
Colette de Lucia
« Parlez-vous MEG ? »
Un parcours ludique au Musée pour apprendre le français
L’objectif de cette démarche est de proposer une approche ludique de l’exposition permanente du MEG à des publics non francophones. Ce projet vise à favoriser l'apprentissage de la langue française et le dialogue entre des publics très diversifiés, l'’intégration des nouveaux habitant-e-s dans leur lieu de vie et la découverte d'une des facettes de l’offre culturelle de la Ville de Genève.
Force est de constater qu’une partie de la population ne fréquente pas ou peu les institutions muséales. En effet, de nombreuses personnes n'osent pas entrer dans un musée. D'autres n'ont simplement pas l'idée d'inclure dans leurs loisirs la visite d'une exposition.
Gustave Revilliod (1817-1890)
Un homme ouvert au monde
Musée Ariana, du 2 novembre 2018 au 2 juin 2019
Par Colette de Lucia
Cette splendide exposition Gustave Revilliod (1817-1890) rend un bel hommage à cet homme ouvert au monde. C'est ainsi que le Musée Ariana, Musée suisse de la céramique et du verre, entend saluer le mérite de cet homme à nul autre pareil. Gustave Revilliod, ce collectionneur invétéré, féru de voyages, homme de lettres avisé et philanthrope éclairé, possédait des objets d'art en nombre, des œuvres rares et souvent méconnus du public, des livres étonnants. Pour pouvoir vivre entouré de ces quantités incroyables d'œuvres venant de tous les continents qu'il avait pu explorer, il eut l'idée géniale de faire construire un bel écrin, aussi somptueux que ses trésors, tous réunis. Cette belle demeure à l'architecture d’inspiration italienne, fut baptisé, en mémoire de sa mère, Ariana, et il a souhaité qu'elle soit ouverte à tous. Après son décès au Caire, ce mécène extraordinaire a légué à la Ville de Genève son musée avec toutes ses collections et le vaste domaine de Varembé tout autour. |
Roulez les mécaniques, la loi du moindre effort!
Nouvelle exposition du Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève
JUSQU'AU 15 SEPTEMBRE 2019
Le parcours du Musée d’histoire des sciences propose un voyage dans le monde merveilleux des «machines simples». Pour nos ancêtres, éviter les efforts superflus était une question de survie. Depuis l’Antiquité, voire bien avant, les humains ont ainsi développé une série de dispositifs techniques et d’astuces pour déplacer, soulever ou bloquer des charges importantes. Elles ont eu le pouvoir de nous rendre possible l’impossible, en gagnant par exemple du temps ou en décuplant nos forces! Ce parcours à vivre par le toucher et l’expérimentation permet d’apprendre par le geste et comprend de nombreux jeux qui conviennent aux tous petits.
L’un des clous de l’exposition est de pouvoir feuilleter de manière virtuelle l’ouvrage le «Théâtre des instruments mathématiques et mécaniques» de Jaques Besson publié à Genève en 1578 et constituant l’un des trésors de la Bibliothèque du musée. Cet ouvrage considéré unanimement comme le premier vrai «théâtre de machine» -un genre consistant à présenter des gravures d’instruments et machines nouvellement inventés- met en scène au fil de sa soixantaine de très belles planches, une série d’instruments et de machines mécaniques, pour la plupart inventées par son auteur. Elles sont accompagnées d’informations sur leurs modes de fabrication et d’emploi.
Après « Roulez les mécaniques, la loi du moindre effort! » vous ne regarderez plus de la même manière vos vélo, batteur ou tire-bouchon!
AFRIQUE, RELIGIONS de L'EXTASE
Au Musée d’ethnographie de Genève
Exposition temporaire s'est achevée le 6 janvier 2019
Ce ne sont pas moins de 300 pièces inédites, toutes issues des collections du MEG, auxquelles se sont ajoutés de fascinantes images de cinq photographes contemporains de renommée internationale, agrémentées d'une série de courts témoignages filmés présentant le point de vue des adeptes eux-mêmes qui ont été proposées aux visiteurs. Avec, en point d'orgue: des installations vidéo d’un artiste vidéaste, révélant la notion du sacré dans les religions autochtones africaines.
L’exposition a eu pour fil conducteur l’extase religieuse, qui n'est autre qu'une communion intense avec les forces divines. La personne vivant l'extase se trouve comme projetée hors de son corps et hors du monde réel.
En effet, dans «Afrique. Les religions de l’extase», la religion constitue un ensemble de rituels qui relient les vivants entre eux, face aux puissances de l’invisible : dieu unique, divinités multiples, esprits des ancêtres ou de la nature.
Cette exposition a levé le voile sur les religions monothéistes (islam, christianisme et judaïsme), les religions africaines autochtones, les cultes de possession et les univers à la fois magique et religieux. Car, là, l’Afrique n'est pas réduite à un espace géographique, mais à un vaste espace culturel. Car l'on retrouve ces pratiques religieuses jusque dans les Amériques et l’Europe, suite à une formidable diaspora.
Durant l’exposition, le MEG l'a prolongée par de multiples activités en lien avec « Afrique. Les religions de l’extase » telles que spectacles, conférences, cinéma, ateliers, visites guidées ou décalées, ainsi que de nombreuses animations dédiées aux familles et aux scolaires.
Colette de Lucia
Georges Adéagebo
Genève, Suisse d'hier et d’aujourd’hui
MAISON TAVEL, GENEVE 3 MAI – 8 JUILLET 2018
PALAIS DES NATIONS (ONU), GENEVE 3 MAI – 18 MAI 2018
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