C O M E T O M A H M A H !L'ÉTÉ AU MAH Durant la saison estivale, profitez d'une multitude d'activités au musée : concerts de musique classique en plein air, soirées tango ou électro dans la cour, séances de sport ou de méditation précédées par la découverte d'une œuvre, et bien plus encore. Ne manquez pas la célébration de la fête nationale suisse le 1er août, en partenariat avec le Festival Electron. Alors, n’hésitez plus, cet été, c’est au musée que ça se passe ! PROGRAMME Exposition ARCHÉOLOGIE DES FLUIDES À l'aube du XXe siècle, des études sur la psychologie paranormale et les états modifiés de conscience ont émergé à Genève, abordant des questions explorées par Waldemar Deonna, directeur du Musée d’art et d’histoire de 1922 à 1951. Le MAH, inspiré par la pensée de Deonna, présente Archéologie des fluides, une exposition explorant le pouvoir des œuvres à travers les époques.
ELLA MAILLART |
Cette exposition consacrée à la gravure en clair-obscur, appelée aussi camaïeu ou chiaroscuro, présente jusqu'au 29 mai 2023 une technique de gravure sur bois en couleurs, qui ainsi module la lumière sur un fond d'ombre, en créant des contrastes propres à suggérer le relief et la profondeur. C'est du grand Art ! |
LES MAÎTRES DE L'IMAGINAIRE
Au MAH à Genève jusqu'au 9 janvier 2023
De 11h à 18h du mardi au dimanche et de 12h à 21h le jeudi
Depuis l’automne, les quatre cabinets dédiés aux œuvres sur papier présentent la collection de la Fondation Les Maîtres de l’Imaginaire, réservées au Cabinet d’arts graphiques en 2021. Cette belle collection compte plusieurs centaines de dessins originaux d’illustres artistes, connus pour leurs illustrations de livres pour enfants, en Europe et aux États-Unis, parmi eux, citons Étienne Delessert, Roberto Innoncenti, Gary Kelley, Jörg Müller, Eleonore Schmid. Vous y découvrirez notamment une belle sélection de dessins, collages, pastels ou photographies qui convient les visiteurs à un voyage dans des univers oniriques à souhait. Ces illustrations de contes d’Andersen ou des frères Grimm, de romans du XIXe siècle ainsi que celles de contemporains révèlent toute la richesse artistique de cette littérature dévolue à la jeunesse. Courrez-y vite pour les admirer!
Colette de Lucia
Colette de Lucia
FEUILLES D'ÉVENTAILS, ENTRE EUROPE ET JAPON
une incursion dans l'art de l'élégance et de la beauté s'est tenue au Musée d’art et d’histoire
Cette belle exposition "Feuilles d'éventails, entre Europe et Japon" ayant trait à l'éventail, ce bel accessoire de mode, à la fois support artistique et sujet à de nombreuses représentations, qui a débuté le 1e octobre 2021 s'est achevée le 30 janvier 2022.
De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais. Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais. Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
Eventails du 1e Cabinet - Droits réservés MAH
Cette belle exposition a voulu mettre en évidence les influences croisées de l'art de l'éventail entre Europe et Asie, art qui connut son apogée au XIXe siècle avant de tomber dans l'oubli. En effet, il y a eu tout un engouement européen pour cet accessoire, dont les formes les plus répandues (brisé et plié) proviennent d’Extrême-Orient.
Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Eventails - Photos : Colette de Lucia
D'évidence, ces splendides éventails sont de merveilleux objets d'apparat, des compléments vestimentaires indispensables pour se montrer. Ce bel accessoire de mode que les belles dames affectionnaient et affichaient ostensiblement étaient de formes variées - brisé, plié, ballon, plein vol...- et confectionnés avec des matériaux nobles variant au gré des tendances et des modes et au fil des siècles, tels les plumes, dentelle, parchemin...
Colette de Lucia
Colette de Lucia
Musée d’art et d’histoire
2, rue Charles-Galland - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre
Site Internet :
mahmah.ch Blog : mahmah.ch/blog
Collection en ligne : mahmah.ch/collection
Facebook : facebook.com/mahgeneve
Twitter : @mahgeneve
Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia
2, rue Charles-Galland - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre
Site Internet :
mahmah.ch Blog : mahmah.ch/blog
Collection en ligne : mahmah.ch/collection
Facebook : facebook.com/mahgeneve
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Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia
Coup de vieux :
l’arbre des papillons vieillit de 100 millions d’années !
Accès à l’article scientifique
L’origine des papillons (Lepidoptera), ordre d’insectes qui compte à ce jour 160'000 espèces décrites, est beaucoup plus ancienne qu’on ne le pensait jusqu’ici. C’est ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheuses et chercheurs internationale comprenant un entomologiste du Muséum d’histoire naturelle de Genève et venant de paraître dans la prestigieuse revue PNAS.
Cette étude, fondée sur une approche moléculaire, a permis de reconstituer l’arbre évolutif le plus complet et le plus robuste jamais établi à ce jour pour ce groupe d’insectes. Une des grandes surprises des analyses publiées ce jour est de révéler que les papillons sont apparus il y a environ 300 millions d’années (Carbonifère), soit 100 millions d’années (!) plus tôt que ne le pensaient jusqu’ici les entomologistes. Cette étude suggère que les Lépidoptères se sont diversifiés en même temps que les plantes à fleurs (Angiospermes). Les premiers papillons se nourrissaient probablement de plantes non vasculaires telles que les mousses (Bryophytes) avant de pouvoir se nourrir de nectar et leurs chenilles des feuilles de plantes à fleurs dès le Trias. Les résultats de ces travaux confirment que les papillons de jours sont en réalité des papillons de nuit ayant évolué vers un mode de vie diurne leur permettant de se nourrir du nectar des plantes à fleurs plus accessible le jour que la nuit.
Nouvelle exposition du Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève
Au Musée d'histoire des sciences, Parc de la Perle du Lac 128, rue de Lausanne
Le théâtre des expériences
Du 27 novembre 2019 au 21 février 2020
En avant-première du bicentenaire du Muséum d’histoire naturelle de la Ville de Genève en 2020, le Musée d’histoire des sciences nous propose de remonter le temps de deux siècles avec sa nouvelle exposition Le théâtre des expériences, présentée du 27 novembre 2019 au 21 février 2021.
De manière interactive et ludique, l’exposition rend hommage au grand savant genevois Marc-Auguste Pictet (1752 – 1825), plus particulièrement à ses talents hors norme en matière d’enseignement des sciences. Pour ce savant et forte personnalité, c’est par la démonstration et l’expérience que doit s’enseigner la physique et ce n’est pas uniquement auprès des étudiants de l’Académie mais aussi auprès de chacun-e qu’elle demande à être enseignée.
Plus de 130 objets, instruments ou dispositifs de démonstration précieusement conservés dans les collections du Musée et ayant tenu un rôle dans les cours et démonstrations de Physique expérimentale dispensé durant 40 ans par Marc-Auguste Pictet sont présentés. Un grand nombre d’entre eux reprennent vie au moyen de répliques et dispositifs interactifs spécialement conçus pour l’exposition.
Des cycles de conférences, des présentations d’expériences en direct pour les groupes ou les classes sont également proposés, ceci toujours dans l’esprit du savant. La physique de démonstration telle que prônée par l’illustre genevois ne proposait pas uniquement des démonstrations scientifiques spectaculaires, mais aussi et surtout des moments de vie intense à partager de manière collective.
Plus de 130 objets, instruments ou dispositifs de démonstration précieusement conservés dans les collections du Musée et ayant tenu un rôle dans les cours et démonstrations de Physique expérimentale dispensé durant 40 ans par Marc-Auguste Pictet sont présentés. Un grand nombre d’entre eux reprennent vie au moyen de répliques et dispositifs interactifs spécialement conçus pour l’exposition.
Des cycles de conférences, des présentations d’expériences en direct pour les groupes ou les classes sont également proposés, ceci toujours dans l’esprit du savant. La physique de démonstration telle que prônée par l’illustre genevois ne proposait pas uniquement des démonstrations scientifiques spectaculaires, mais aussi et surtout des moments de vie intense à partager de manière collective.
Un dimanche pas comme les autres
à la Bibliothèque de la Cité à Genève
Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autres. Découvrez ce qu'il y a à faire et à découvrir le dimanche 10 novembre.
Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autreset de prendre tout son temps pour profiter d’espaces accueillants où s’installer confortablement et lire, découvrir, se rencontrer ou simplement passer un moment convivial en famille. Le tout en profitant des mêmes prestations (accueil, conseils, inscriptions, prêt, etc.) que durant les autres jours d’ouverture de la semaine.
Informations pratiques
Coordonnées
Bibliothèque de la Cité
Place des Trois-Perdrix 5
1204 Genève
Tram: 12,14 (arrêt Bel-Air)
Bus: 2, 10, D, 4, 5, 7, 19, 36
Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autreset de prendre tout son temps pour profiter d’espaces accueillants où s’installer confortablement et lire, découvrir, se rencontrer ou simplement passer un moment convivial en famille. Le tout en profitant des mêmes prestations (accueil, conseils, inscriptions, prêt, etc.) que durant les autres jours d’ouverture de la semaine.
Informations pratiques
- En partenariat avec le Geneva International Film Festival (GIFF)
- 14h. Durée environ 2heures.
- Familles dès 8 ans.
- Sur inscription sur le site de l'agenda de la bibliothèque de la Cité
Coordonnées
Bibliothèque de la Cité
Place des Trois-Perdrix 5
1204 Genève
Tram: 12,14 (arrêt Bel-Air)
Bus: 2, 10, D, 4, 5, 7, 19, 36
Paul Eliasberg
Paysages de l’âme
AU CABINET D’ARTS GRAPHIQUES DU
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE, GENÈVE
DU 1ER NOVEMBRE 2019 AU 2 FÉVRIER 2020
Trois ans après le don exceptionnel d’œuvres sur papier de Paul Eliasberg (1907-1983), le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire rend hommage à l’artiste d’origine allemande à travers une sélection de ses plus belles feuilles. Figure marginale de l’art européen du XXe siècle, Eliasberg a pour sujet de prédilection les paysages et l’architecture qu’il traite de manière singulière, entre figuration et abstraction.
En 2016, le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire recevait un ensemble de quatre- cent-cinquante-et-une œuvres sur papier de Paul Eliasberg, par le biais de la fille de l’artiste, Danielle. Constitué d’aquarelles, de dessins à l’encre et d’estampes, ce généreux don est venu combler une lacune dans les collections du Musée d’art et d’histoire ; jusque-là, Hans Hartung était le seul représentant des artistes d’origine allemande installés en France.
«La fabrique des contes» c’est une nouvelle exposition de grande envergure, à la scénographie immersive, faisant recours tant à l’image qu’au son.
Celle-ci va vous procurer une expérience forte et inoubliable. Riche de plusieurs centaines d’objets issus des collections du musée ou de prêts, elle est également généreuse en créations contemporaines : trois illustrateurs et une illustratrice, une costumière et un dramaturge y ont contribué. «La fabrique des contes», c’est aussi une programmation comme toujours intense avec des activités variées destinées à un large public: une panoplie de types de visites, des rencontres, des ateliers et des spectacles.
Celle-ci va vous procurer une expérience forte et inoubliable. Riche de plusieurs centaines d’objets issus des collections du musée ou de prêts, elle est également généreuse en créations contemporaines : trois illustrateurs et une illustratrice, une costumière et un dramaturge y ont contribué. «La fabrique des contes», c’est aussi une programmation comme toujours intense avec des activités variées destinées à un large public: une panoplie de types de visites, des rencontres, des ateliers et des spectacles.
En effet, cette sixième exposition temporaire de grande envergure depuis la réouverture du MEG en novembre 2014, «La fabrique des contes» vient clore un premier cycle qui vous a invité à voyager d’un continent à l’autre au travers les siècles, explorant religion et politique dans la société précolombienne Mochica (2014-2015), abordant la richesse du japonisme bouddhique à la fin du 19e siècle (2015), pour plonger finalement dans la fascination du chamanisme amazonien (2016) et se pencher, ensuite, sur l’histoire des arts aborigènes et des insulaires du détroit de Torrès aux 20e et 21e siècles (2017). Et où, finalement, en 2018, vous avez été entraîné-e-s dans le monde des religions de l’extase en Afrique.
Il existe des contes partout dans le monde, on le sait, mais sur le Vieux Continent, leur histoire est tout à fait particulière, puisqu’à l’heure de la naissance de l’ethnographie européenne, ils ont été collectés comme un exemple incontournable de ce que nous appellerions aujourd’hui notre « patrimoine immatériel».
Bien d’autres institutions, notamment les bibliothèques, se sont déjà attelées avec succès à l’exercice de produire une exposition sur les contes. Ainsi, il nous a paru évident que si l’on voulait regarder le conte avec les yeux de l’ethnologue, on devait l’observer sous toutes ses coutures, et pas seulement lorsqu’il est paré des «habits» chatoyants que confère une belle édition, une forme que pourtant il endossa très tôt.
Il existe des contes partout dans le monde, on le sait, mais sur le Vieux Continent, leur histoire est tout à fait particulière, puisqu’à l’heure de la naissance de l’ethnographie européenne, ils ont été collectés comme un exemple incontournable de ce que nous appellerions aujourd’hui notre « patrimoine immatériel».
Bien d’autres institutions, notamment les bibliothèques, se sont déjà attelées avec succès à l’exercice de produire une exposition sur les contes. Ainsi, il nous a paru évident que si l’on voulait regarder le conte avec les yeux de l’ethnologue, on devait l’observer sous toutes ses coutures, et pas seulement lorsqu’il est paré des «habits» chatoyants que confère une belle édition, une forme que pourtant il endossa très tôt.
SALON DE CARTIGNY
À l'heure néoclassique
18 octobre 2019
Au Musée d’art et d’histoire
À la faveur de cette Saison antique, l’occasion s’offre de déployer au coeur du salon de Cartigny, conçu en 1805 par l’architecte Jean Jaquet (1754-1839), quelques perles de goût néoclassique puisées dans les collections du musée. Orfèvrerie à motifs gréco-romains, guitare-lyre, mobilier d’inspiration pompéienne y côtoient ainsi bijoux en micro-mosaïque ou robe « à la grecque ».
Cet éventail de pièces témoigne d’un répertoire ornemental et formel nouveau, dérivant pour partie des découvertes archéologiques faites à Herculanum (1738) et à Pompéi (1748). Il révèle l’influence profonde de l’anticomanie sur les arts décoratifs et, corollairement, sur l’art de vivre au quotidien à la fin du XVIIIe siècle. Enfin, il rencontre un écho particulier dans cet écrin de bois sculpté, quintessence d’un décor intérieur genevois de style néoclassique.
Entrée libre
En collaboration avec la Fondation Auer Ory, la Maison Tavel vous propose une exposition inédite qui retrace les débuts de la photographie. Avec plus de 200 originaux, ce voyage dans le temps vous fera découvrir la Suisse romande des années 1840 à 1860. Des paysages et panoramas familiers côtoient des séries de portraits d'époque. Autant de points de vue qui permettront à chacun de percevoir le changement esthétique provoqué par l'arrivée de ces premières empreintes du réel.
Dès son invention en 1839, la photographie suscite l’engouement et la Suisse romande n’échappe pas à la règle. À Genève et Lausanne, des entrepreneurs audacieux ouvrent des magasins de matériel photographique et les premiers ateliers. En revenant aux fondamentaux de cet épisode culturel sans précédent, cette exposition propose un voyage dans les années 1840 à 1860 grâce à une sélection d’œuvres de la Fondation Auer Ory. Le public pourra ainsi comprendre les polémiques liées à une invention considérée à ses débuts comme un simple procédé mécanique et redécouvrir la Suisse romande dans son ancienne topographie urbaine : rues sans voitures, paysages lacustres inhabituels ou encore portraits de toutes natures. Des panoramas familiers des Alpes enneigées aux sites de contrées lointaines, la photographie a aussi nourri l’amour de l’orientalisme, des découvertes archéologiques et de l’étude du passé. Autant de points de vue qui permettront à chacun d’éprouver le changement esthétique et formel que provoque l’arrivée de ces premières empreintes du réel.
Dès son invention en 1839, la photographie suscite l’engouement et la Suisse romande n’échappe pas à la règle. À Genève et Lausanne, des entrepreneurs audacieux ouvrent des magasins de matériel photographique et les premiers ateliers. En revenant aux fondamentaux de cet épisode culturel sans précédent, cette exposition propose un voyage dans les années 1840 à 1860 grâce à une sélection d’œuvres de la Fondation Auer Ory. Le public pourra ainsi comprendre les polémiques liées à une invention considérée à ses débuts comme un simple procédé mécanique et redécouvrir la Suisse romande dans son ancienne topographie urbaine : rues sans voitures, paysages lacustres inhabituels ou encore portraits de toutes natures. Des panoramas familiers des Alpes enneigées aux sites de contrées lointaines, la photographie a aussi nourri l’amour de l’orientalisme, des découvertes archéologiques et de l’étude du passé. Autant de points de vue qui permettront à chacun d’éprouver le changement esthétique et formel que provoque l’arrivée de ces premières empreintes du réel.
A f r i q u e
300'000 ans de diversité humaine au Muséum
Exposition entrée libre
Après l’Université de Genève, l’exposition «Afrique: 300'000 ans de diversité humaine» est présentée au Muséum du 21 septembre 2019 au 19 janvier 2020. On y rappelle notamment que tous les humains actuels descendent de populations ayant vécu pendant 200'000 ans sur le continent africain, soit les deux tiers du temps d’existence de notre espèce, avant qu’Homo sapiens peuple l’ensemble de la planète. Une installation artistique contemporaine intitulée Humanæ et conçue par l’artiste Angélica Dass complète l’exposition au Muséum et révèle l’infinie diversité des couleurs de peau et des traits du visage, soulignant l’unité commune des bientôt 8 milliards d’humains qui peuplent notre planète.
Conçue et réalisée par les chercheuses et chercheurs (généticien-ne-s et préhistorien-ne-s) de l’Unité d’anthropologie de l’Université de Genève, l’exposition raconte l’histoire humaine sur le continent africain à la lumière des découvertes les plus récentes.
L’annonce en 2017 de datations de fossiles humains découverts au Maroc vieux de plus de 300'000 ans a fait reculer la date d’apparition de notre espèce, Homo sapiens de près de 100'000 ans! L’exposition se fait l’écho de la longue histoire d’Homo sapiens et de l’importance du continent africain dans notre évolution. Les recherches génétiques comme linguistiques les plus modernes montrent notamment que les êtres humains se sont dispersés et ont développé, dès 300'000 ans jusqu’à aujourd’hui, un nombre de cultures d’une extrême richesse sur l’ensemble du continent africain. Ainsi, les étendues démesurées et les environnements parfois extrêmes de l’Afrique ont été le principal théâtre de notre évolution humaine longue, complexe et dont nous sommes aujourd’hui toutes et tous les héritier-e-s.
L’annonce en 2017 de datations de fossiles humains découverts au Maroc vieux de plus de 300'000 ans a fait reculer la date d’apparition de notre espèce, Homo sapiens de près de 100'000 ans! L’exposition se fait l’écho de la longue histoire d’Homo sapiens et de l’importance du continent africain dans notre évolution. Les recherches génétiques comme linguistiques les plus modernes montrent notamment que les êtres humains se sont dispersés et ont développé, dès 300'000 ans jusqu’à aujourd’hui, un nombre de cultures d’une extrême richesse sur l’ensemble du continent africain. Ainsi, les étendues démesurées et les environnements parfois extrêmes de l’Afrique ont été le principal théâtre de notre évolution humaine longue, complexe et dont nous sommes aujourd’hui toutes et tous les héritier-e-s.
Johan Tahon
REFUGE/SILENCE
Musée Ariana, du 28 septembre 2019 au 5 avril 2020
BIOGRAPHIE DE JOHAN TAHON Johan Tahon est né à Menen (Belgique) en 1965. Il vit et travaille en Belgique et en Suisse. Il a étudié la sculpture à l’Académie royale des beaux-arts de Gand. Depuis 1994, Johan Tahon expose régulièrement son travail en Belgique et ailleurs. En 1996, il a retenu l’attention du curateur et directeur de musée influent Jan Hoet, qui lui a donné l’opportunité d’interagir avec des artistes de niveau international comme Luc Tuymans, Vito Acconci et Sam Taylor Wood dans le cadre de l’exposition De Rode Poort au Musée d’art contemporain de Gand. Depuis-là, Tahon expose régulièrement dans nombre de galeries et musées de renom, dans le cadre d’expositions monographiques ou en compagnie d’artistes comme Ilya Kabakov, Günther Förg, Tony Cragg ou Stephan Balkenhol. Il a ainsi pris part à des expositions dans des lieux importants comme Beaufort (Ostende, Belgique), Lustwarande (Tillburg, Pays-Bas), la maison Gerhard Marcks (Brême, Allemagne), l’Academia Belgica de Rome (Italie), la cour du palais du Topkapi (Istanbul, Turquie), le Kennedy Centre for the Perfoming Arts (Washington DC) ou la Biennale d’Istanbul (Turquie). Les œuvres de Tahon font partie d’importantes collections privées et publiques, en Belgique et dans le monde. | Le Musée Ariana est fier de présenter Johan Tahon. REFUGE/SILENCE, en collaboration avec la galerie Kunstforum à Soleure, du 28 septembre 2019 au 5 avril 2020 dans l’espace dédié à la création contemporaine. Johan Tahon, artiste belge de renommée internationale, présente un travail fort et engagé qui révèle son attachement profond au matériau céramique. Dans l’espace dévolu à la création contemporaine, le-la visiteur-euse est convoqué-e dans un univers mystique habité de moines hiératiques, qui amènent à une seconde salle présentant, outre des figures, des vases de pharmacie ou albarelli. Référence directe à l’histoire de la faïence, les onguents, poudres et médecines contenus dans ces récipients étaient censés soigner le corps et l’âme. Une œuvre sensible en miroir de la condition humaine L’œuvre de Johan Tahon se développe de manière originale et personnelle. Bien loin de la vaisselle utilitaire, son travail s’inscrit dans la figure céramique, humaine ou animale, qui est à l’origine des plus anciennes terres cuites. La sculpture céramique de Tahon est puissante et expressive. Ses figures visent à l’essentiel, elles ne cherchent pas à séduire ni à tromper ; elles expriment la densité et la complexité de la condition humaine. Les stigmates non ébarbées du moulage, les trous qui induisent une perméabilité entre l’intérieur et l’extérieur, le badigeon presque cicatrisant d’émail blanc immaculé sont autant de marques d’identité d’une œuvre qui oscille entre rusticité et raffinement, murmure et silence. Ses personnages expriment tant les émotions de l’artiste qu’ils reflètent la complexité du monde. Ils nous attirent et nous dérangent, ils sont torturés et silencieux, bruts et sensibles, ils nous dominent par leur taille monumentale tout en restant nos frères et sœurs de terre. Un ancrage dans l’art du passé La pratique contemporaine assumée de Tahon se double d’un goût prononcé pour l’art du passé. Sculpture sur bois médiévale, céramique ottomane d’Iznik, peinture flamande ou, plus proche de nous, sculpture d’Auguste Rodin (1840-1917) ou de Wilhelm Lehmbruck (1881-1919) : plus que des sources d’inspiration directes, ces références ancrent et nourrissent l’artiste et sa créativité. Passionné de majolique italienne et de faïence hispano-mauresque, collectionneur lui-même, Johan Tahon s’immisce jusque dans les vitrines de faïence ancienne du Musée Ariana, dans un riche dialogue entre histoire et art contemporain. Un double commissariat et une publication Cette exposition est initiée par Anne-Claire Schumacher, commissaire et conservatrice en chef au Musée Ariana, en partenariat avec le galeriste Hanspeter Dähler de Kunstforum Solothurn. Une publication Johan Tahon. REFUGE / SILENCE, rédigée en français et anglais, retrace le parcours passionnant de l’artiste et présente ses œuvres les plus récentes. Anthony Girardi, Anne-Claire Schumacher et Marie-Émilie Fourneaux ont collaboré à cet ouvrage. Publication Anthony Girardi, Anne-Claire Schumacher, Bernard Bachelier, Marie-Émilie Fourneaux Johan Tahon. REFUGE / SILENCE, français / anglais, 2019, CHF 28.- |
SILENCES
Rath, Musée d’Art et d’Histoire de Genève
Du 14 juin au 27 octobre 2019
Avec « Silences », c’est une véritable plongée au cœur d’une « poésie muette » émanant de belles œuvres issues de prêts pluridisciplinaires d’institutions publiques et de collectionneurs privés que vous ferez cet été au Musée Rath, à Genève.
En effet, c’est une grande exposition d’été qu’il vous sera donné de voir cette année, avec un des sujets les plus originaux qui soit, et tout à fait inédit : Le Silence dans l’Art. Telle une « poésie muette » l’expression qui, de l’Antiquité à nos jours, est employée pour désigner la peinture.
Au cœur de cet art évoquant le silence sous toutes ses formes, de la fin du XVe siècle à aujourd’hui, vous aurez le plaisir de contempler des œuvres majeures des plus grands noms de l’art européen et des artistes plus confidentiels (Barraud, Bruegel, Burnat-Provins, Corot, Courbet, Dürer, Fantin-Latour, Hammershøi, Hodler, Liotard, Morandi, Mušič, Rembrandt, Vallotton, Woog), ainsi que de l’art actuel (Collishaw, Huber, Marclay, Turell...).
En effet, c’est une grande exposition d’été qu’il vous sera donné de voir cette année, avec un des sujets les plus originaux qui soit, et tout à fait inédit : Le Silence dans l’Art. Telle une « poésie muette » l’expression qui, de l’Antiquité à nos jours, est employée pour désigner la peinture.
Au cœur de cet art évoquant le silence sous toutes ses formes, de la fin du XVe siècle à aujourd’hui, vous aurez le plaisir de contempler des œuvres majeures des plus grands noms de l’art européen et des artistes plus confidentiels (Barraud, Bruegel, Burnat-Provins, Corot, Courbet, Dürer, Fantin-Latour, Hammershøi, Hodler, Liotard, Morandi, Mušič, Rembrandt, Vallotton, Woog), ainsi que de l’art actuel (Collishaw, Huber, Marclay, Turell...).
Ce parcours comprend quelque cent-trente peintures, sculptures, œuvres graphiques, vidéos et installations, dont près d’un tiers proviennent des collections du MAH, soulignons-le. Et ce, grâce, pour la majeure partie de la sélection, aux généreux concours des prêteurs institutionnels et privés (Suisse, France, Italie et Allemagne).
Par essence, le silence règne dans l’Art, mais le trouve-t-on dans toute œuvre d’art ? C’est le pari lancé au travers d'un parcours où se mêlent les genres, les motifs et les époques. Au centre de cette expo sur le silence, l’absence de bruit et d’agitation qui émane de certaines œuvres invite le visiteur à explorer son monde intérieur, son esprit pour apprécier.
Forcément, avec ce thème du silence dans les Arts, on aborde obligatoirement la contemplation. On en fait une lecture philosophique et poétique à la fois. Car le silence, si on le trouve dans les natures mortes, par excellence, il l'est aussi dans les auto-portraits, certains portraits, empreints de mélancolie, représentant des personnages « concentrés sur une tâche quotidienne ou sur une lecture ; la vision du couple emprisonné par son incapacité à communiquer ; le fidèle saisi face à la manifestation du sacré ; les scènes d’intérieur dénuées de toute présence ; l’autoportrait ou le portrait teinté de mélancolie ; le paysage, avec une nature à l’état brut, ou encore les espaces abstraits… »
Nous devons cette merveilleuse exposition à la commissaire Lada Umstätter, conservatrice en chef des Beaux-arts; aux collaboratrices scientifiques du MAH Sylvie Aballea, Ingrid Comina, Bénédicte De Donker, Mayte Garcia, Caroline Guignard, Elisa de Halleux, Brigitte Monti, Christian Rümelin; et à l’atelier oï, La Neuveville pour la scénographie.
Colette de Lucia
Forcément, avec ce thème du silence dans les Arts, on aborde obligatoirement la contemplation. On en fait une lecture philosophique et poétique à la fois. Car le silence, si on le trouve dans les natures mortes, par excellence, il l'est aussi dans les auto-portraits, certains portraits, empreints de mélancolie, représentant des personnages « concentrés sur une tâche quotidienne ou sur une lecture ; la vision du couple emprisonné par son incapacité à communiquer ; le fidèle saisi face à la manifestation du sacré ; les scènes d’intérieur dénuées de toute présence ; l’autoportrait ou le portrait teinté de mélancolie ; le paysage, avec une nature à l’état brut, ou encore les espaces abstraits… »
Nous devons cette merveilleuse exposition à la commissaire Lada Umstätter, conservatrice en chef des Beaux-arts; aux collaboratrices scientifiques du MAH Sylvie Aballea, Ingrid Comina, Bénédicte De Donker, Mayte Garcia, Caroline Guignard, Elisa de Halleux, Brigitte Monti, Christian Rümelin; et à l’atelier oï, La Neuveville pour la scénographie.
Colette de Lucia
EXPOSITION-EVENEMENT
AU MUSEE D'ETHNOGRAPHIE DE GENEVE
A M A Z O N I E
Le Chamane et la pensée de la forêt
15 juin 2019 > 19 janvier 2020
Le musée d’ethnographie de Genève conserve l’une des plus importantes collections amazoniennes d’Europe. Il la met en avant aujourd’hui dans cette exposition en présentant un ensemble important, et en partie inédit, de ses collections.
Des parures, des armes, des instruments de musique et des objets usuels illustrent les arts les plus raffinés d’une quinzaine de populations, parmi lesquelles les Wayana, les Yanomami, les Kayapò et les Shuar. Expression de la symbiose avec le monde de la forêt et des esprits, ces témoins de la culture matérielle permettent d’aborder la pratique du chamanisme, commune à toutes les populations du bassin amazonien.
Cette partie, au cœur de l’exposition, est introduite par une section consacrée à l’histoire précolombienne de l’Amazonie, des origines à la conquête, ainsi qu’à celle des collections qui lui font écho, jusqu’à l’époque actuelle. Les témoignages des populations amazoniennes permettent d’aborder les questions de leur sauvegarde et de la disparition de la forêt.
Cette exposition propose une expérience immersive grâce à la richesse visuelle de ses collections ainsi qu’aux installations sonores qui recréent l’ambiance de la forêt amazonienne. Des films et des photographies viennent compléter le parcours.
Un catalogue, des visites guidées, des animations pour les plus jeunes seront proposés. Exposition traduite en anglais.
Cette partie, au cœur de l’exposition, est introduite par une section consacrée à l’histoire précolombienne de l’Amazonie, des origines à la conquête, ainsi qu’à celle des collections qui lui font écho, jusqu’à l’époque actuelle. Les témoignages des populations amazoniennes permettent d’aborder les questions de leur sauvegarde et de la disparition de la forêt.
Cette exposition propose une expérience immersive grâce à la richesse visuelle de ses collections ainsi qu’aux installations sonores qui recréent l’ambiance de la forêt amazonienne. Des films et des photographies viennent compléter le parcours.
Un catalogue, des visites guidées, des animations pour les plus jeunes seront proposés. Exposition traduite en anglais.
MUR | MURS
Jacques Kaufmann, architectures céramiques
Au Musée Ariana, du 17 mai au 10 novembre 2019
Du 17 mai au 10 novembre 2019, le Musée Ariana accueille l’exposition MUR | Murs. Jacques Kaufmann, architectures céramiques. C’est la première fois que le musée se déploie dans le parc de l’Ariana avec cinq installations architecturales et monumentales dont le point de départ est essentiellement la brique. A partir du 2 juillet, les œuvres de l’artiste-bâtisseur Jacques Kaufmann, investiront également l’espace d’exposition temporaire du musée.
Le plasticien et céramiste de renommée internationale Jacques Kaufmann (France/Suisse, 1954) développe depuis plus de vingt-cinq ans, à travers le monde, des installations architecturales et monumentales fortes dont le point de départ est la brique. À partir de ce module à l’échelle de la main humaine, il inscrit ses projets dans le paysage du parc de l’Ariana, introduisant des cheminements inédits, un mur éphémère entre le musée et l’ONU, une maison de terre et même une passerelle qui franchit symboliquement l’architecture du musée.
Après le parc, l’artiste-bâtisseur développera et élargira, à l’intérieur du musée, un propos essentiel qui traverse toute l’histoire de la céramique jusqu’à la création contemporaine. Il présentera principalement des œuvres récentes montrant ainsi la diversité de ces recherches autour de la brique.
Le thème du mur est universel, polysémique et contradictoire : permanent ou éphémère, infranchissable ou perméable, tangible ou symbolique, le mur est toujours édifié pour, paradoxalement, rassembler et exclure. Au cœur de la Genève internationale, dans une actualité politique brûlante, le Musée Ariana se penche sur cette riche thématique qui suscitera sans nul doute réactions, interrogations et échanges.
Le plasticien et céramiste de renommée internationale Jacques Kaufmann (France/Suisse, 1954) développe depuis plus de vingt-cinq ans, à travers le monde, des installations architecturales et monumentales fortes dont le point de départ est la brique. À partir de ce module à l’échelle de la main humaine, il inscrit ses projets dans le paysage du parc de l’Ariana, introduisant des cheminements inédits, un mur éphémère entre le musée et l’ONU, une maison de terre et même une passerelle qui franchit symboliquement l’architecture du musée.
Après le parc, l’artiste-bâtisseur développera et élargira, à l’intérieur du musée, un propos essentiel qui traverse toute l’histoire de la céramique jusqu’à la création contemporaine. Il présentera principalement des œuvres récentes montrant ainsi la diversité de ces recherches autour de la brique.
Le thème du mur est universel, polysémique et contradictoire : permanent ou éphémère, infranchissable ou perméable, tangible ou symbolique, le mur est toujours édifié pour, paradoxalement, rassembler et exclure. Au cœur de la Genève internationale, dans une actualité politique brûlante, le Musée Ariana se penche sur cette riche thématique qui suscitera sans nul doute réactions, interrogations et échanges.
Nouvelle exposition au MEG
La fabrique des contes
Du 17 mai 2019 au 5 janvier 2020
Scénographie: Holzer Kobler Architekturen
Au Musée d'ethnographie de Genève, Bd Carl-Vogt 65-67, 1205 Genève
Ils sont loin d’être réservés aux enfants, et pas si innocents qu’il n’y paraît. Le MEG met en lumière les récits traditionnels avec l’exposition «La fabrique des contes». À partir du 17 mai prochain, le public pourra s’immerger dans ce monde fantastique, mais aussi découvrir son histoire ainsi que les multiples instrumentalisations dont il fait l’objet.
Il était une fois… Chacun de nous connaît des histoires commençant par ces quatre mots. De la Finlande à la Grèce, de l’Espagne aux Alpes, les contes font partie de notre patrimoine commun. C’est cet univers à la fois très familier et complètement fantasmatique que le MEG explore dans sa nouvelle exposition. En franchissant le seuil, le public se retrouve projeté dans une atmosphère surprenante, où les récits se vivent comme une expérience sensorielle.
Huit contes, peu ou pas connus du grand public, sont mis en scène dans des «théâtres de l’imaginaire». Lanterne magique, diorama, miroirs, illusions d’optique et changements d’échelle permettent de s’immerger véritablement dans l’histoire et de s’affranchir des règles du monde réel. Fabrice Melquiot, directeur du théâtre Am Stram Gram, a réécrit pour le MEG des versions contemporaines de ces récits souvent ancestraux. Mais leurs enjeux restent d’actualité : la difficulté de trouver un conjoint, le rapport à la nature et à la mort, ou encore la soif insatiable de pouvoir. Quatre illustrateurs livrent leur vision des contes à travers des dessins, peintures et papiers découpés. Des objets tirés des collections européennes du Musée permettent de leur donner vie.
Il était une fois… Chacun de nous connaît des histoires commençant par ces quatre mots. De la Finlande à la Grèce, de l’Espagne aux Alpes, les contes font partie de notre patrimoine commun. C’est cet univers à la fois très familier et complètement fantasmatique que le MEG explore dans sa nouvelle exposition. En franchissant le seuil, le public se retrouve projeté dans une atmosphère surprenante, où les récits se vivent comme une expérience sensorielle.
Huit contes, peu ou pas connus du grand public, sont mis en scène dans des «théâtres de l’imaginaire». Lanterne magique, diorama, miroirs, illusions d’optique et changements d’échelle permettent de s’immerger véritablement dans l’histoire et de s’affranchir des règles du monde réel. Fabrice Melquiot, directeur du théâtre Am Stram Gram, a réécrit pour le MEG des versions contemporaines de ces récits souvent ancestraux. Mais leurs enjeux restent d’actualité : la difficulté de trouver un conjoint, le rapport à la nature et à la mort, ou encore la soif insatiable de pouvoir. Quatre illustrateurs livrent leur vision des contes à travers des dessins, peintures et papiers découpés. Des objets tirés des collections européennes du Musée permettent de leur donner vie.
Prédations
Une nouvelle exposition à dévorer
Au Muséum de Genève
Jusqu'au 19 janvier 2020
La nouvelle exposition temporaire, intitulée Prédations, qui se tiendra jusqu'en janvier 2020 au Muséum de Genève va vous immerger dans le monde des crocs, des pièges, des griffes et autres stratagèmes du "tuer pour manger". Une exposition maison à dévorer! Et qui fait réfléchir...
Tuer et manger pour vivre, pour survivre! Telle est l’essence de l’acte de prédation. On trouve les prédateurs depuis les balbutiements de la vie sur Terre et dans tous les milieux. Parler de prédation ne revient pas uniquement à parler des lions et des tigres ou même des humains, mais aussi des amibes, des mantes-religieuses, des chats...
La prédation demeure l’un des moteurs de l’évolution des espèces: mieux attraper, mieux capturer d’un côté et mieux se protéger, mieux fuir de l’autre. Ce grand jeu du «attrape-moi si tu peux» perturbe les idées reçues, les prédateurs ne sont pas toujours ceux que l’on croit et se trouver «au sommet de la chaîne alimentaire» ne rend pas pour autant la vie moins difficile ou dangereuse.
La prédation demeure l’un des moteurs de l’évolution des espèces: mieux attraper, mieux capturer d’un côté et mieux se protéger, mieux fuir de l’autre. Ce grand jeu du «attrape-moi si tu peux» perturbe les idées reçues, les prédateurs ne sont pas toujours ceux que l’on croit et se trouver «au sommet de la chaîne alimentaire» ne rend pas pour autant la vie moins difficile ou dangereuse.
Identifier qui mange qui dans un écosystème implique de comprendre des relations complexes entre les organismes vivants et leur population. L’équilibre au sein des écosystèmes reste fragile: qu’une espèce disparaisse et tout l’édifice se retrouve menacé.
Et l’être humain dans tout ça? Serait-il le pire des prédateurs, un Homo predator? Une question d’autant plus pertinente que notre régime carné provoque de nombreux problèmes, notamment environnementaux, mais également moraux, et pour certain-e-s dogmatiques. La viande résultant de la chasse et de la pêche a souvent fait partie du régime alimentaire de notre espèce, clairement omnivore, comme l’étaient nombre de nos ancêtres. Reste qu’aujourd’hui nous en mangeons souvent trop. Deviendrons-nous la première espèce animale de l’histoire à adapter notre régime alimentaire non par besoin mais par choix?
Et l’être humain dans tout ça? Serait-il le pire des prédateurs, un Homo predator? Une question d’autant plus pertinente que notre régime carné provoque de nombreux problèmes, notamment environnementaux, mais également moraux, et pour certain-e-s dogmatiques. La viande résultant de la chasse et de la pêche a souvent fait partie du régime alimentaire de notre espèce, clairement omnivore, comme l’étaient nombre de nos ancêtres. Reste qu’aujourd’hui nous en mangeons souvent trop. Deviendrons-nous la première espèce animale de l’histoire à adapter notre régime alimentaire non par besoin mais par choix?
L’exposition commence par une définition. Dans les faits, il existe plusieurs définitions de la prédation. Celle qu’adopte le Muséum pour son exposition est issue d’un débat entre plusieurs des scientifiques qui œuvrent dans ses murs. La voici : La prédation est une relation dans laquelle un animal en tue un autre pour s’en nourrir et ainsi assurer sa survie. Cette définition exclut par exemple le «charognage» puisque ceux qui le pratiquent ne tuent pas un autre animal mais le mangent alors qu’il est déjà mort.
Toujours au nom de cette définition, la vache qui broute en est exclue. Pourtant, certains se demandent si elle ne mériterait pas d’être considérée comme un prédateur au motif qu’elle est un organisme vivant qui en mange un autre, l’herbe. Sauf que les scientifiques du Muséum ont préféré souligner que l’herbe ne meurt pas toujours après avoir été broutée s’il reste des racines en terre. En outre, l’argument selon lequel l’herbe n’est pas un animal l’a emporté...
Toujours au nom de cette définition, la vache qui broute en est exclue. Pourtant, certains se demandent si elle ne mériterait pas d’être considérée comme un prédateur au motif qu’elle est un organisme vivant qui en mange un autre, l’herbe. Sauf que les scientifiques du Muséum ont préféré souligner que l’herbe ne meurt pas toujours après avoir été broutée s’il reste des racines en terre. En outre, l’argument selon lequel l’herbe n’est pas un animal l’a emporté...
Apprivoiser la lumière
Claude Lorrain et la perception du paysage
CABINET D’ARTS GRAPHIQUES DU MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE, GENEVE
22 MARS – 16 JUIN 2019
Considéré comme le maître du paysage classique, Claude Lorrain (1600- 1682) a cultivé une approche très personnelle de l’estampe tout au long de sa carrière. Grâce à l’acquisition, en 2011, d’un ensemble important de feuilles du Lorrain avec l’aide de la SAMAH et de plusieurs mécènes genevois, le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire propose une exposition originale qui lève le voile sur les recherches techniques et l’influence que cet artiste unique a eu sur ses pairs.
Artiste majeur du Grand siècle français qui fit carrière à Rome, Claude Gellée, dit le Lorrain, est entré dans l’histoire grâce à ses paysages arcadiens qui ont fait son succès. Il a en effet bouleversé la tradition en traitant la nature et sa description exacte avec la même exigence qu’un épisode historique ou un sujet biblique. Habitué à sillonner la campagne romaine, le crayon à la main, Claude développe une nouvelle approche du paysage à force d’observation. Quoique marginale par rapport à la peinture, la maîtrise de l’estampe demeure l’un de ses défis, et ce dès le début des années 1630.
Artiste majeur du Grand siècle français qui fit carrière à Rome, Claude Gellée, dit le Lorrain, est entré dans l’histoire grâce à ses paysages arcadiens qui ont fait son succès. Il a en effet bouleversé la tradition en traitant la nature et sa description exacte avec la même exigence qu’un épisode historique ou un sujet biblique. Habitué à sillonner la campagne romaine, le crayon à la main, Claude développe une nouvelle approche du paysage à force d’observation. Quoique marginale par rapport à la peinture, la maîtrise de l’estampe demeure l’un de ses défis, et ce dès le début des années 1630.
Immersion
dans la colonie d’Arles fondée par Jules César
JUSQU'AU 26 MAI 2019
AU MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE DE GENEVE
La Saison antique au Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) s'est ouverte le 8 février dernier au Musée d'art et d'histoire de Genève avec l’exposition « César et le Rhône. Chefs-d’œuvre antiques d’Arles ».
Cette nouvelle exposition réunit un ensemble d’objets remarquables, exceptionnellement prêtés par le Musée départemental Arles antique (MDAA) et le musée du Louvre ainsi que par plusieurs autres institutions. C'est une véritable immersion dans la colonie fondée en 46 av. J.-C. par Jules César que le public genevois ou d'ailleurs peut contempler à loisir. A noter: parmi les pièces phares présentées figurent de nombreuses trouvailles faites dans le Rhône, dont le buste présumé du célèbre dictateur mis au jour en 2007.
Des pièces exceptionnelles et inédites
Pour la première fois en Suisse, César et le Rhône est l’occasion d’admirer des pièces exceptionnelles comme le buste présumé de Jules César et une statue en bronze d’un captif, prêtées par le MDAA, ou encore la Vénus et le faune d’Arles du musée du Louvre. Elle présente également des trouvailles récentes et inédites comme une roue de char ou encore un coffret en bois ainsi que les collections arlésiennes du MAH, constituées au XIXe siècle et dont les objets n’avaient jamais été étudiés jusqu’ici.
LA PEINTURE ANGLAISE
De Turner à Whistler
Jusqu'au 2 juin 2019 à la Fondation de l'Hermitage
Au sein de la somptueuse demeure du XIXe siècle qui abrite la Fondation de l'Hermitage , offrant, dans ce cadre de rêve, pour donner à voir des expositions temporaires consa-crées aux beaux-arts, de la Renaissance à nos jours a accueilli déjà sept expositions, conduites par William Hauptmann, historien d'Art. Et depuis le 1e février jusqu'au 2 juin, c'est une merveilleuse exposition dédiée à la peinture anglaise de cette même période victorienne (1837-1901) qui va se dérouler pour le plus grand plaisir des nombreux visiteurs amateurs d'art, donnant à voir une soixantaine d'œuvres parmi les plus remarquables, dont la plupart sont d'ailleurs présentées pour la première fois en Suisse.
C'est là, dans cet écrin idéal de la belle demeure Dumont qui repose sur un vaste parc aux arbres majestueux, ouvert sur une vue panoramique plongeant sur la cathédrale et le lac Léman que cette nouvelle et grande exposition vous invite au voyage dans l'ère victorienne.
En effet, le projet mené par William Hauptmann illustre à merveille l'admirable et la grande originalité de l’art anglais du XIXe siècle. Les profonds bouleversements induits par la révolution industrielle inspirent des scènes de genre saisissantes qui montrent les diverses facettes de la vie moderne durant l’âge d’or de l’Empire britannique : l’essor des villes et des transports en commun, la naissance de la classe moyenne, le travail à domicile. En contrepoint, de nombreux artistes se tournent vers la peinture de paysage, alors que d’autres embrassent des thèmes historiques ou littéraires pour affirmer leur idéal de beauté.
De Turner à Whistler, en passant par les préraphaélites
C'est ainsi que vous pourrez voyager en remontant le temps, en admirant - sur trois générations - les œuvres des peintres émérites de l’ère victorienne, allant de J. M. W. Turner (1775-1851), l’un des plus célèbres paysagistes britanniques de son temps, dont l’œuvre magistrale annonce l’impressionnisme, à Whistler, tout en faisant la part belle à la confrérie préraphaélite, fondée en 1848 par des étudiants de la Royal Academy de Londres, dont John Everett Millais (1829-1896) et Dante Gabriel Rossetti (1828-1882).
Cette confrérie entendait s’affranchir des conventions académiques, s'attachant à sublimer la beauté de la nature, notamment en s'inspirant des maîtres italiens primitifs et en étant fidèles aux préceptes du critique d’art John Ruskin (1819-1900).
Aux abords de l'année 1860, une seconde génération d’artistes, entraînés par Edward Burne-Jones (1833-1898) – baptisé d’Aesthetic Movement – est née. Elle se nourrit de légendes médiévales, de littérature, de poésie et de théâtre britannique ou sous l’Antiquité. Elle est notamment au cœur de la pratique de Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), qui a connu un formidable succès de son vivant, grâce surtout à son style d’une précision extrême.
Et le clou de cette exposition fantastique, ce sont des figures singulières de la période victorienne mises à l’honneur, comme celles de James Abbott McNeill Whistler (1834-1903) ou encore John Singer Sargent (1856-1925), deux artistes d’origine américaine, qui se sont fait connaître dans le monde entier. A voir absolument!
Colette de Lucia
En effet, le projet mené par William Hauptmann illustre à merveille l'admirable et la grande originalité de l’art anglais du XIXe siècle. Les profonds bouleversements induits par la révolution industrielle inspirent des scènes de genre saisissantes qui montrent les diverses facettes de la vie moderne durant l’âge d’or de l’Empire britannique : l’essor des villes et des transports en commun, la naissance de la classe moyenne, le travail à domicile. En contrepoint, de nombreux artistes se tournent vers la peinture de paysage, alors que d’autres embrassent des thèmes historiques ou littéraires pour affirmer leur idéal de beauté.
De Turner à Whistler, en passant par les préraphaélites
C'est ainsi que vous pourrez voyager en remontant le temps, en admirant - sur trois générations - les œuvres des peintres émérites de l’ère victorienne, allant de J. M. W. Turner (1775-1851), l’un des plus célèbres paysagistes britanniques de son temps, dont l’œuvre magistrale annonce l’impressionnisme, à Whistler, tout en faisant la part belle à la confrérie préraphaélite, fondée en 1848 par des étudiants de la Royal Academy de Londres, dont John Everett Millais (1829-1896) et Dante Gabriel Rossetti (1828-1882).
Cette confrérie entendait s’affranchir des conventions académiques, s'attachant à sublimer la beauté de la nature, notamment en s'inspirant des maîtres italiens primitifs et en étant fidèles aux préceptes du critique d’art John Ruskin (1819-1900).
Aux abords de l'année 1860, une seconde génération d’artistes, entraînés par Edward Burne-Jones (1833-1898) – baptisé d’Aesthetic Movement – est née. Elle se nourrit de légendes médiévales, de littérature, de poésie et de théâtre britannique ou sous l’Antiquité. Elle est notamment au cœur de la pratique de Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), qui a connu un formidable succès de son vivant, grâce surtout à son style d’une précision extrême.
Et le clou de cette exposition fantastique, ce sont des figures singulières de la période victorienne mises à l’honneur, comme celles de James Abbott McNeill Whistler (1834-1903) ou encore John Singer Sargent (1856-1925), deux artistes d’origine américaine, qui se sont fait connaître dans le monde entier. A voir absolument!
Colette de Lucia
« Parlez-vous MEG ? »
Un parcours ludique au Musée pour apprendre le français
Sous le titre « Parlez-vous MEG ? », le Musée d’ethnographie de Genève (MEG), en collaboration avec le bureau de l’intégration des étrangers (BIE), a initié un projet de visite de ses collections au moyen d'une application interactive, destiné aux personnes apprenant la langue française.
L’objectif de cette démarche est de proposer une approche ludique de l’exposition permanente du MEG à des publics non francophones. Ce projet vise à favoriser l'apprentissage de la langue française et le dialogue entre des publics très diversifiés, l'’intégration des nouveaux habitant-e-s dans leur lieu de vie et la découverte d'une des facettes de l’offre culturelle de la Ville de Genève.
Force est de constater qu’une partie de la population ne fréquente pas ou peu les institutions muséales. En effet, de nombreuses personnes n'osent pas entrer dans un musée. D'autres n'ont simplement pas l'idée d'inclure dans leurs loisirs la visite d'une exposition.
L’objectif de cette démarche est de proposer une approche ludique de l’exposition permanente du MEG à des publics non francophones. Ce projet vise à favoriser l'apprentissage de la langue française et le dialogue entre des publics très diversifiés, l'’intégration des nouveaux habitant-e-s dans leur lieu de vie et la découverte d'une des facettes de l’offre culturelle de la Ville de Genève.
Force est de constater qu’une partie de la population ne fréquente pas ou peu les institutions muséales. En effet, de nombreuses personnes n'osent pas entrer dans un musée. D'autres n'ont simplement pas l'idée d'inclure dans leurs loisirs la visite d'une exposition.
Gustave Revilliod (1817-1890)
Un homme ouvert au monde
Musée Ariana, du 2 novembre 2018 au 2 juin 2019
Par Colette de Lucia
Cette splendide exposition Gustave Revilliod (1817-1890) rend un bel hommage à cet homme ouvert au monde. C'est ainsi que le Musée Ariana, Musée suisse de la céramique et du verre, entend saluer le mérite de cet homme à nul autre pareil. Gustave Revilliod, ce collectionneur invétéré, féru de voyages, homme de lettres avisé et philanthrope éclairé, possédait des objets d'art en nombre, des œuvres rares et souvent méconnus du public, des livres étonnants. Pour pouvoir vivre entouré de ces quantités incroyables d'œuvres venant de tous les continents qu'il avait pu explorer, il eut l'idée géniale de faire construire un bel écrin, aussi somptueux que ses trésors, tous réunis. Cette belle demeure à l'architecture d’inspiration italienne, fut baptisé, en mémoire de sa mère, Ariana, et il a souhaité qu'elle soit ouverte à tous. Après son décès au Caire, ce mécène extraordinaire a légué à la Ville de Genève son musée avec toutes ses collections et le vaste domaine de Varembé tout autour. |
L’exposition, intitulée "Gustave Revilliod (1817-1890), un homme ouvert au monde", retrace le cheminement de cet incroyable collectionneur qui n'a eu de cesse de rassembler des œuvres étonnantes, constituant ainsi un musée, et quel musée: un musée du 19e siècle, fantastique, qu'il vous est donné de voir aujourd’hui. Ses collections, réparties dans les musées et bibliothèques publics genevois regroupent en effet une multitude de peintures et sculptures, horlogerie et bijoux, armes, médailles, mobilier, céramique, verre, vitraux, curiosités, ramenés de son voyage autour du monde, et ce n'est pas tout: vous pourrez admirer une bibliothèque impressionnante réunissant une collection de plus de 30'000 pièces, chacune d'elles évoquant l'époque, le continent qu'elle a traversé ainsi que la technique employée.
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