Cette belle exposition met en lumière une quarantaine d’artistes et de photographes, de la «Belle Époque» à la seconde guerre mondiale, des artistes voyageuse dont les itinéraires ont emprunté les routes de l’ailleurs, du continent africain à l’Orient lointain.
LES ARPENTEURS DU RÊVE |
Première femme commandeur de la Légion d’honneur, lauréate du grand prix de littérature de l’Académie française et première femme à recevoir à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (au fauteuil 33 ; lui ont succédé Colette et Cocteau), Anna de Noailles a connu une immense notoriété dans les milieux littéraires parisiens, de la Belle Epoque jusqu’au début des années 1930. De sa naissance à Paris le 15 novembre 1876, jusqu’à la Grande Guerre, cette poétesse et romancière française, d’origine roumaine, a vécu presque tous ses étés à Amphion, près d’Evian, où sa famille possédait une vaste propriété : la villa Bassaraba. Elle est descendante des familles de boyards Bibescu et Craioveşti de Roumanie et la fille du prince Grigore Bibescu-Basarab, lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Brâncoveanu. Sa mère - Raluca Moussouros - est une pianiste grecque à qui Ignacy Paderewski dédia d’ailleurs nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Elena Bibescu, a, sous le nom d’Hélène Bibesco, également joué un rôle important dans la vie artistique parisienne à la fin du XIXe siècle jusqu’à sa mort en 1902. |
C’est là, à Amphion et parmi une famille d’artistes que, devenue comtesse Anna-Élisabeth de Noailles en épousant Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles, elle a puisé son inspiration, nourrie de la contemplation de paysages des rivages du Léman de toute beauté. Ils auront ensemble un fils, le comte Anne Jules (1900-1979) et feront partie de la plus haute société parisienne de l’époque. Avec d’autres femmes telles que Mme Alphonse Daudet et Judith Gautier (la fille de Théophile Gautier), elle crée en 1904 le prix « Vie Heureuse », issu de la revue du même nom, qui va devenir beaucoup plus tard le fameux prix Fémina, qui récompense la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Muse de son temps, Anna de Noailles, va inspirer plusieurs peintres de renom qui feront d’elle son portrait, tels que Antonio de la Gandara, Kees van Dongen, Jacques-Émile Blanche ou Philip Alexius de Laszlo. Elle a même été en 1906 le modèle d’un buste en marbre par l’illustre Auguste Rodin, exposé aujourd’hui au Metropolitan Museum à New York, tandis que le modèle en terre glaise se trouve au Musée Rodin à Paris. C’est dire à quel point elle a joui d’une grande notoriété! Durant sa courte vie, elle aura marqué son temps par son aura, ses trois romans, une autobiographie et un grand nombre de poèmes dans un lyrisme passionné. Son œuvre est d’un romantisme exalté, écrit à sa manière, c’est-à-dire très personnelle, reprenant les grands thèmes de l’amour, de la nature et de la mort. A l’aube du XXe siècle, son salon de l’avenue Hoche attire toute l’élite intellectuelle, littéraire et artistique de l’époque, dont Edmond |
Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Alphonse Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l’abbé Mugnier ou encore Max Jacob. Elle fut également une amie proche de Georges Clemenceau. Décédée à Paris le 30 avril 1933, son cœur repose, quant à lui, au cimetière de Publier, selon ses voeux, et ses amis ont fait bâtir, en 1938 à Amphion, sur les lieux même de son enfance, un monument et un joli jardin dédiés à sa mémoire. Cette année 2019 marque le double anniversaire du don Francillon-Lobre et du legs Anne-Jules de Noailles à la Ville | d’Evian-les-Bains. C’est pourquoi la Maison Gribaldi a l’immense honneur et le plaisir de présenter l’importante collection qu’elle a réunie au fil du temps, autour d’Anna de Noailles. Collection qui s’est enrichie de prêts institutionnels, familiaux et privés. Gageons qu’elle permette au visiteur d’aller dans les |
pas de ceux d’Anna de Noailles en contemplant divers objets personnels qui lui ont appartenu, des portraits d’elle et des membres de sa famille, de photographies originales, d’ouvrages, de correspondances et d’une trentaine de pastels parmi ceux qu’elle a réalisés à la fin de sa vie. Pour la plupart, c’est une grande première!
© Colette de Lucia
Commissariat : Françoise Breuillaud-Sottas, docteur en histoire et chercheur associé au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (L.A.R.H.R.A)
Scénographie : Frédéric Beauclair
© Colette de Lucia
Commissariat : Françoise Breuillaud-Sottas, docteur en histoire et chercheur associé au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (L.A.R.H.R.A)
Scénographie : Frédéric Beauclair
Derniers impressionnistes – Le temps de l’intimité
En partenariat avec le Singer Laren aux Pays Bas,
le musée des beaux-arts de Quimper et le musée départemental breton
Au Palais Lumière, Évian
Jusqu’au 2 juin 2019
Billeterie en ligne
Horaire: Lundi et mardi de 14h à 18h. Du mercredi au dimanche inclus de 10h à 18h.
René-Xavier Prinet (1861-1946) - La Plage de Cabourg
Dans le beau cadre du Palais Lumière d’Evian se déroule la nouvelle exposition sur les Derniers impressionnistes – Le temps de l’intimité. Il s’agit-là de la première rétrospective sur le courant intimiste de la Belle Epoque, dédiée surtout à la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, représentant la plus célèbre confrérie d’artistes ayant vécus durant l’une des périodes les plus riches de l’Art en Europe!
Xavier Prinet - Au bord de la Manche Huile sur toile 80 x 93 cm - Musée de la Chartreuse, Douai
Chacun d’entre eux avait son propre style, parfaitement identifiable, mais tous partageaient une vision sentimentale de la nature : respecter les êtres et des objets tels tels qu'ils étaient, tout en saisissant sur la toile toute la profondeur de leur âme, que ce soit le côté tragique ou mystérieux.
C’est pour cela qu'on les a qualifiés d’intimistes. Ils dessinaient et peignaient de manière authentique, tout en saisissant toute la poésie, la tendresse de leurs sujets. D'ailleurs, les intimistes de la Belle Epoque ont perpétué les valeurs de l’art français avec un certain goût de l’évocation dans le paysage tout comme dans le portrait. L’intimisme a été le dernier courant majeur de l’art français à être entièrement dédié à la nature, car les mouvements successifs de l’art contemporain, qui ont suivi, s’en sont écartés. C’est pourquoi ces artistes ont été qualifiés de leur temps comme étant les derniers impressionnistes.
Et durant vingt-cinq ans, ils ont su séduire les publics et les professionnels des deux côtés de l’Atlantique. En respectant l'apparence de leurs modèles, en préservant les valeurs de l’art européen, tout en évocation, en s’attachant à rendre la poésie, la tendresse de leurs sujets, ils ont réussi à nous parler des gens de leur temps.
Mais hélas, après la deuxième guerre mondiale, ces peintres, une fois disparus, bien que très célèbres de leur vivant, sont entrés peu à peu dans l’oubli. La faute à qui? Aux historiens, complètement obsédés par l'art avant-gardiste et aux tendances de leur époque, les ont considérés comme des artistes rétrogrades. Après quelques décennies et grâce à un public fidèle, qui a toujours su les apprécier, ils ont retrouvé leur gloire passée. Et aujourd'hui, des musées, comme le Palais Lumière, leur rend hommage comme il se doit.
Colette de Lucia
C’est pour cela qu'on les a qualifiés d’intimistes. Ils dessinaient et peignaient de manière authentique, tout en saisissant toute la poésie, la tendresse de leurs sujets. D'ailleurs, les intimistes de la Belle Epoque ont perpétué les valeurs de l’art français avec un certain goût de l’évocation dans le paysage tout comme dans le portrait. L’intimisme a été le dernier courant majeur de l’art français à être entièrement dédié à la nature, car les mouvements successifs de l’art contemporain, qui ont suivi, s’en sont écartés. C’est pourquoi ces artistes ont été qualifiés de leur temps comme étant les derniers impressionnistes.
Et durant vingt-cinq ans, ils ont su séduire les publics et les professionnels des deux côtés de l’Atlantique. En respectant l'apparence de leurs modèles, en préservant les valeurs de l’art européen, tout en évocation, en s’attachant à rendre la poésie, la tendresse de leurs sujets, ils ont réussi à nous parler des gens de leur temps.
Mais hélas, après la deuxième guerre mondiale, ces peintres, une fois disparus, bien que très célèbres de leur vivant, sont entrés peu à peu dans l’oubli. La faute à qui? Aux historiens, complètement obsédés par l'art avant-gardiste et aux tendances de leur époque, les ont considérés comme des artistes rétrogrades. Après quelques décennies et grâce à un public fidèle, qui a toujours su les apprécier, ils ont retrouvé leur gloire passée. Et aujourd'hui, des musées, comme le Palais Lumière, leur rend hommage comme il se doit.
Colette de Lucia
LÉGENDES DES PAYS DU NORD
L'expo au Palais Lumière, Évian s'est terminé le 17 février
C'est le vent du Nord qui a soufflé tout l'hiver sur Évian. En effet, il a été donné jusqu'au 17 février 2019, au Palais Lumière, de vivre l’enchantement des contes de Noël venus de Finlande! Cette admirable et fantastique exposition Légendes des pays du Nord, est consacré uniquement à l’illustration finlandaise des contes de Noël, donnant à admirer un ensemble d’aquarelles et de peintures «a tempera» d’un grand raffinement et d'une grande beauté!
« Picasso, l’atelier du Minotaure »
Au Palais Lumière, Evian
qui s'est tenu du 30 juin 2018 au 7 octobre, s'est achevé!
Par Colette de Lucia
La nouvelle et extraordinaire exposition Picasso, l’atelier du Minotaure qui a lieu au Palais Lumière du 30 juin au 7 octobre 2018, s'est inscrite au programme international de la manifestation culturelle Picasso-Méditerranée (2017-2019), placée sous l’égide du Musée national Picasso-Paris, laquelle se tient dans la capitale depuis le printemps 2017 jusqu’au printemps 2019. A cet égard, Picasso, l’atelier du Minotaure a pu bénéficier de prêts exceptionnels ainsi que du soutien du Comité Picasso pour présenter au public des œuvres majeures, issues de collections publiques et privées, l’invitant à explorer la thématique majeure du Minotaure dans l’œuvre du célèbre peintre tout en la mettant en perspective avec d’autres représentations de « ce mythe initiatique et funéraire à travers l’histoire l’art ». |
EVIAN MONDAIN
L'ÂGE D'OR DU THERMALISME
JUSQU'AU 4 NOVEMBRE 2018
Par Colette de Lucia (texte & photos)
L’eau minérale d’Evian, avec un milliard et demi de litres vendus chaque année dans 140 pays, est connue dans le monde entier. Ce succès planétaire ne doit cependant pas nous faire oublier qu’Evian est aussi une station thermale, découverte à la fin du XVIIIe siècle, pour les propriétés thérapeutiques de son emblématique source Cachat. Grâce à cet âge d'or du thermalisme, Evian a connu une parenthèse enchantée, attirant tous les grands de ce monde auxquels elle offert des festivités, des concours, des activités sportives et autres. Allez absolument découvrir cette exposition riches d'objets dus à des collections privées qui vous fera replonger dans une belle époque, insouciante et heureuse.
La station d'Evian à la Belle Epoque était tellement à la mode qu'on l'avait baptisée la « Perle du Léman », slogan que l'on retrouvait sur toutes les affiches, les brochures publicitaires ou guides touristiques. Toute la grande bourgeoisie venue des quatre coins du monde y affluait et ainsi elle rayonnait avec ses saisons mondaines brillantes, telles que la Fête des roses, les régates nautiques ou le meeting de canots automobiles. On y côtoyait des hôtes de marque qui ont contribué à sa notoriété, tels que Gustave Eiffel, les maharadjahs de Kapurthala et de Baroda, et plus tard, le sultan du Maroc, le prince Takamatsu ou l’Aga Khan. Parallélement, les soins évoluent. On passe ainsi d’un certain empirisme à la rigueur d'une cure de diurèse.
A l'époque de l’entre-deux-guerres, chaque année quelque 18 000 touristes déferlent, attirée notamment par l'orientation marquée vers la pratique de sports d'élite, tels que le golf, le tennis, l’escrime et le nautisme, apparus aussitôt après la création d’Evian-Plage, en 1929. On y assistait à des démonstrations de hors-bords, de compétitions de natation ou de ski nautique. De plus, « la saison d’Evian est une fête élégante continue »: on s'y retrouvait autour de tapis verts ou lors de grands concerts, d'expositions canines, de tournois de danse, de représentations théâtrales ou de défilés de mannequins.
Cette captivante ’exposition « Evian mondain, l’âge d’or du thermalisme » est une véritable invitation au questionnement sur la mémoire de cette époque au travers environ 200 objets et documents issus des collections de la Ville d’Evian, de la société anonyme des eaux minérales d’Evian et de divers prêteurs institutionnels et privés. Saluons le merveilleux travail de la commissaire Françoise Breuillaud-Sottas, docteur en histoire et chercheur associé au laboratoire de recherche historique Rhône- Alpes (L.A.R.H.R.A) et celui du scénographe Frédéric Beauclair.
© Colette de Lucia
© Colette de Lucia
Jules Adler
Peindre sous la Troisième République
Au Palais Lumière, à Évian
Du 3 mars 2018 au 21 mai 2018
Par Colette de Lucia (texte & photos)
En partenariat avec le musée des Beaux-Arts de Dole et le Musée de la Piscine à Roubaix, le Palais Lumière, ce beau fleuron architectural évianais, présente du 3 mars au 21 mai une fabuleuse exposition réunissant des collections publiques et privées de Jules Adler, ce peintre franc-comtois, né à Luxeuil, très attaché au gens de la rue, à la vie ouvrière, à la condition humaine, rurale et pénible. Ce parcours en neuf étapes marquantes de ce peintre issu de la mouvance des artistes naturalistes, vous donne à découvrir comment devenir peintre, puis, Luxeuil et la Franche-Comté, les rues de Paris, les figures populaires, la mine, le voyage, la Grande Guerre, les chemineaux et enfin, la peinture d’histoire.
Le Trottin 1903 - Huile sur toile - Musée des Beaux-Arts de Reims
Pour apprécier cette belle exposition, il faut savoir qu'Adler, pendant toute la première moitié de sa carrière, de 1892 à 1908, a été considéré comme le peintre du peuple, des ouvriers et de la misère, préoccupé par l’actualité des luttes sociales, comme Zola.
C'est surtout au petit peuple des villes, Paris essentiellement, où il vit et où sa carrière débute qui l'intéressent. Sa peinture coïncide à l’engouement pour le naturalisme du régime républicain installé depuis 1870 qui se manifeste. En effet, ces années correspondent bel et bien au développement d’un langage singulier au sein du naturalisme, celles des toiles comme La Rue, Les Las, La Soupe des Pauvres où l’artiste affirme une palette sombre pour peindre la misère sociale. Cette misère pareille à celles des mineurs de Charleroi qu'il représente dans ce « pays noir », à celles qu'il a découvert en allant au Creusot observer, dessiner et peindre les luttes des ouvriers des usines Schneider.
C'est surtout au petit peuple des villes, Paris essentiellement, où il vit et où sa carrière débute qui l'intéressent. Sa peinture coïncide à l’engouement pour le naturalisme du régime républicain installé depuis 1870 qui se manifeste. En effet, ces années correspondent bel et bien au développement d’un langage singulier au sein du naturalisme, celles des toiles comme La Rue, Les Las, La Soupe des Pauvres où l’artiste affirme une palette sombre pour peindre la misère sociale. Cette misère pareille à celles des mineurs de Charleroi qu'il représente dans ce « pays noir », à celles qu'il a découvert en allant au Creusot observer, dessiner et peindre les luttes des ouvriers des usines Schneider.
Joies populaires 1898 - Musée des Ursulines, Mâcon
Mais Jules Adler ne s'est pas cantonné à peindre la misère et les conditions du petit peuple. Il s'est laissé aussi émouvoir par la liesse de celui-ci, par les rassemblements, les marchés, les fêtes populaires et tous ces petits métiers des rues qu'il affectionnait tant, où à partir de sa palette de couleurs, il les a immortalisés.
Bien sûr, son parcours a été jalonné d'hésitations entre une peinture qui se voulait très engagée socialement et une vision plutôt existentialiste de la société. De plus, sa peinture était tantôt épaisse tantôt pâteuse, avec une touche brossée quasi impressionniste, et d'une bonne facture, lissée, sans oublier le dessin, très présent qu’il adoptera pour finir, après la sale guerre de 14 -18.
Bien sûr, son parcours a été jalonné d'hésitations entre une peinture qui se voulait très engagée socialement et une vision plutôt existentialiste de la société. De plus, sa peinture était tantôt épaisse tantôt pâteuse, avec une touche brossée quasi impressionniste, et d'une bonne facture, lissée, sans oublier le dessin, très présent qu’il adoptera pour finir, après la sale guerre de 14 -18.
De gauche à droite: la Transfusion du sang de chèvre 1892 - huile sur toile - Musée d’histoire de la médecine, université Descartes, Paris et Salle représentant les fresques de la salle "Luxeuil et la Franche-Comté"
Au tournant de 1908-1910, celui que l'on désignait comme étant le peintre des luttes urbaines et sociales devient un peintre humaniste qui dès lors ne peint que « les humbles » au lieu de stigmatiser la misère, et il décide de retrouver les belles campagnes, car, comme tout un chacun à l'époque, cette Grande Guerre l'avait traumatisé.
Cette bouleversante exposition est l'occasion exceptionnelle de contempler l’œuvre complexe de ce peintre, qui alterne entre modernité et académisme.
Colette de Lucia
Cette bouleversante exposition est l'occasion exceptionnelle de contempler l’œuvre complexe de ce peintre, qui alterne entre modernité et académisme.
Colette de Lucia
Le Chic français en images 1900 - 1950
L'époustouflante exposition qui s'est tenue au
Palais Lumière à Evian jusqu’au 21 janvier 2018
s'est terminée
Amateurs de beauté, d’élégance et de chic à la française, vous avez sans doute pu goûter au plaisir de la découverte avec plus de 300 œuvres exposées dans le prestigieux Palais Lumière. Là, il vous a été donné de contempler une merveilleuse exposition de photographies, magazines, dessins… qui racontait la belle histoire de la photographie de mode au début du XXème siècle en France, une histoire dont l’évolution est intimement liée à celle de la place de la femme dans la société.
Paul Delvaux, Maître du rêve
Au Palais Lumière à Evian
s'est achevé le 1e octobre 2017
Par Colette de Lucia
Dans le splendide Palais Lumière à Evian s'est déployé une merveilleuse exposition Paul Delvaux, Maître du rêve, présentant une sélection de quelque quatre-vingt œuvres, qui a invité le visiteur du 1e juillet au 1e octobre 2017 à plonger dans l’univers unique et artistique de cet illustre peintre belge surréaliste du XXe siècle. Sans doute l’un des plus éminents.
Le monde de ce maître émérite est peuplé de squelettes, de temples antiques, de femmes impassibles et silencieuses, de couples ambigus et litigieux, de gares désertées, de trains ou de trams fantomatiques. Un monde bien singulier en vérité, et surtout, envoûtant. L’univers de Paul Delvaux se présente à la manière d’un curieux petit théâtre dévoilant les rêves les plus intimes de l’artiste. C’est intrigant et fascinant à la fois.
Le monde de ce maître émérite est peuplé de squelettes, de temples antiques, de femmes impassibles et silencieuses, de couples ambigus et litigieux, de gares désertées, de trains ou de trams fantomatiques. Un monde bien singulier en vérité, et surtout, envoûtant. L’univers de Paul Delvaux se présente à la manière d’un curieux petit théâtre dévoilant les rêves les plus intimes de l’artiste. C’est intrigant et fascinant à la fois.
LES VOILES LATINES DU LÉMAN
À LA MAISON GARIBALDI À ÉVIAN
S'EST TERMINÉ LE 5 NOVEMBRE 2017
Par Colette de Lucia
Organisée avec le précieux concours de l'Association "Mémoire du Léman" (Barque La Savoie) et son président Michel Pittaco, cette exposition était unique en son genre, parce qu’elle constitue la mémoire vivante d'une époque révolue, de celle des voiles latines, associées à la vie de ces transporteurs de pierres de Meillerie, un patrimoine hélas quasiment disparu. Evocation nostalgique d’une histoire, jamais contée jusqu’alors et reconstituée grâce au talent de Christian Reymond, commissaire de cette fabuleuse exposition.
© Francois Bocion - Pàcheur dans sa barque
De la caricature à l'affiche (1850-1918)
Au Palais Lumière d'Evian s'est terminé le 8 janvier
Par Colette de Lucia
Cette exceptionnelle exposition s'est tenue jusqu'au 8 janvier 2017 au Palais Lumière d'Evian ! En effet, après le musée des Arts décoratifs, ça a été à Evian de faire la part belle aux caricaturistes et à l’histoire de l’affiche entre 1850 et 1918 en leur beau Palais Lumière. Passionnant!
Plus de 300 œuvres issues des collections du Musée des Arts décoratifs ont été exposées dans le bel écrin du Palais Lumière pour retracer l'histoire passionnante de la presse et de la publicité, lesquelles sont intimement liées aux contextes politiques et économiques aux abords de 1850. En effet, c’est à cette époque que les dessinateurs de presse, caricaturistes aux traits plein de mordants, piquants à souhait, ont marqué de façon percutante l'histoire de l'affiche et de la publicité. Un genre nouveau, celui de l’art maîtrisé du raccourci.
C'est à la fin du XIXe siècle avec Jules Chéret, Alphonse Mucha ou Toulouse-Lautrec que l'affiche gagne ses lettres de noblesse.. L’absence de tous ces artistes renommés dont les images étaient omniprésentes sur tous les murs parisiens se fait sentir de manière cruelle. « Un vide qui a pu laisser s’installer l’idée que l’art de l’affiche était resté moribond jusqu’en 1918. C’est mal connaître le rôle joué par les dessinateurs de presse et les caricaturistes durant cette période car, très vite, les annonceurs repèrent leur trait acerbe, leur maîtrise du raccourci, leur art de l’ellipse, qui rejoignent admirablement les premières théories publicitaires. » Ces talentueux dessinateurs qui ne cesseront de renouveler le genre se nomment Jossot, Sem, Barrère, Guillaume Gus Bofa, Roubille ou Cappielo, autant d’artistes qui ont inspiré Cabu ou Wolinski.
Crédit Photos Agence Observatoire.
C'est à la fin du XIXe siècle avec Jules Chéret, Alphonse Mucha ou Toulouse-Lautrec que l'affiche gagne ses lettres de noblesse.. L’absence de tous ces artistes renommés dont les images étaient omniprésentes sur tous les murs parisiens se fait sentir de manière cruelle. « Un vide qui a pu laisser s’installer l’idée que l’art de l’affiche était resté moribond jusqu’en 1918. C’est mal connaître le rôle joué par les dessinateurs de presse et les caricaturistes durant cette période car, très vite, les annonceurs repèrent leur trait acerbe, leur maîtrise du raccourci, leur art de l’ellipse, qui rejoignent admirablement les premières théories publicitaires. » Ces talentueux dessinateurs qui ne cesseront de renouveler le genre se nomment Jossot, Sem, Barrère, Guillaume Gus Bofa, Roubille ou Cappielo, autant d’artistes qui ont inspiré Cabu ou Wolinski.
Crédit Photos Agence Observatoire.
MYTHIQUE ROUTE DES ALPES
À LA MAISON GRIBALDI JUSQU'EN NOVEMBRE
Cette riche et nouvelle exposition qui se tient à la Maison Gribaldi est un véritable voyage dans le temps, une invitation à le remonter pour connaître la fabuleuse histoire de cette route inaugurée en 1911 qui sillonnait, en voiture ou en autocar P.-L.-M. d’Evian et de Thonon à Nice, « des bords gracieux du Léman aux rives ensoleillées de la Côte d’Azur ».
Celle qui fut conçue par le Touring-Club de France pour être « la plus belle route de montagne du monde » traversait cinq départements, escaladait neuf cols légendaires. L’exposition est riche de plus de 200 documents : affiches P.-L-M., photographies, cartes, dépliants touristiques et objets, parmi lesquels un étonnant costume d’automobiliste du début du XXe siècle.
Celle qui fut conçue par le Touring-Club de France pour être « la plus belle route de montagne du monde » traversait cinq départements, escaladait neuf cols légendaires. L’exposition est riche de plus de 200 documents : affiches P.-L-M., photographies, cartes, dépliants touristiques et objets, parmi lesquels un étonnant costume d’automobiliste du début du XXe siècle.
Photos-reportage © Colette de Lucia
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