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Arts & Culture 

Palais Lumière, Evian-les-Bains

14/7/2022

 

LES ARPENTEURS DU RÊVE
Dessins du musée d’Orsay
cette exposition s'est achevée le 1e novembre 2022
par Colette de Lucia

Le Palais Lumière a eu l'insigne honneur de présenter jusqu'au 1e novembre 2022, des œuvres de toute beauté, issues de la riche collection d’environ 55'000 dessins dont plusieurs centaines de carnets et de pastels, dessinés par plus de 6 000 artistes différents, du musée d’Orsay. C'est donc une opportunité rare ! Une superbe exposition selon un parcours réparti en cinq sections : regards intérieurs ou figures du rêve et de la rêverie ; expériences oniriques du paysage ; par monstres et merveilles ; au fil des pages, et dessins inspirés par la musique.
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Gustave Moreau, 1822. Giotto en berger dessinant dans la campagne près de Florence. Aquarelle, gouache blanche, crayon graphite, gomme arabique, peinture dorée sur papier. Photo: Colette de Lucia.

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PALAIS LUMIERE, EVIAN-LES-BAINS

2/7/2021

 

 ALAIN LE FOLL, MAÎTRE DE L'IMAGINAIRE
DU 26 JUIN 2021 AU 2 JANVIER 2022
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au Palais Lumière d’Évian - Dépliant pour votre parcours

Né en 1934 et décédé en 1981, à l’âge de 46 ans, Alain Le Foll a été et est encore, malgré la brièveté de sa carrière, considéré comme l’un des plus grands dessinateurs français des années 1960-1970. Ses dessins destinés à la publicité et à l’illustration, ont contribué à façonner l’univers visuel de cette période. Parallèlement à ces travaux de commande, Alain Le Foll a développé une oeuvre personnelle, privilégiant le dessin et la lithographie.
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Dessin pour C’est le Bouquet, ouvrage de Claude Roy illustré par Alain Le Foll, paru chez Delpire en 1964
Dessin à l’encre 28,2 x 33,8 cm, Collection particulière


Dès 1958, Alain Le Foll s’orienta vers une carrière de graphiste. Lié à Peter Knapp et Jean Widmer, il participa à plusieurs campagnes publicitaires. On se souvient de celle pour l’eau d’evian, l’eau vraie qui a donné lieu à un film d’animation d’Alexandre Alexeieff. La geisha imaginée par Alain Le Foll pour la campagne Obao, bain de mousse à la japonaise a longtemps été l’emblème de cette marque.

​Les bannières recouvrant les façades des magasins du Printemps ont été des événements publicitaires marquants. Alain Le Foll noua également une collaboration avec Robert Delpire qui avait créé une maison d’édition et une agence de publi
cité.
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Parallèlement, Alain Le Foll se consacra à l’illustration. Il collabora avec de nombreux magazines en France et à l’étranger, dont Elle : il illustra aussi bien les rubriques habituelles de la revue que des feuilletons hebdomadaires.

​Il travailla aussi pour l’édition : en 1964, il signa les dessins de " C’est le bouquet !" , un album édité par Robert Delpire qui a marqué l’histoire de l’édition enfantine.

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En 1969, parut chez le même éditeur, l’histoire de Sindbad le marin écrite par Bernard Noël ornée de planches en noir et blanc. Il dessina aussi des motifs de tissus, des céramiques, des pochettes de disques, des papiers peints.

​Ci-contre: Alain Le Foll. Champinolle at top/of Hill. 1972-1976. Dessin d’illustration pour Alerte à Champignolle de Huguette Chausson, non paru. Encre de Chine, plume, gouache ou lavis, crayon sur papier teinté vert tilleul, 33,2 x 25,3 cm (Collection particulière)

Commissariat
Céline Chicha Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France

Horaires 
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi et mardi 14h-18h).
Ouvert le mardi matin tin pendant les vacances scolaires.
Possibilité de vis pendant les vacances scolaires.
Possibilité de visites commentées groupes : 
sur RV : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.

PALAIS LUMIERE, EVIAN-LES-BAINS

17/4/2021

 

Les Giacometti, Segantini, Amiet, Hodler, et leur héritage
Au Palais Lumière, Evian
Jusqu’au 30 mai 2021

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Le territoire des Grisons, canton suisse situé au cœur de l’arc alpin, a été depuis belle lurette une terre d’accueil et  une extraordinaire source d’inspiration pour de nombreux artistes. C'est dans l'écrin majestueux du Palais Lumière à Evian que tous les férus d'art pourront découvrir cette splendide exposition qui leur permettra de découvrir des artistes suisses majeurs de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle ainsi que des œuvres qui retracent une féconde restitution de ces paysages, œuvres dont une partie d’entre elles demeurent inconnues du grand public: c'est donc de ce point de vue, une grande première!

Découvrez donc ces paysages splendides du début du XXème siècle, des paysage vus au travers du regard  d’artistes émérites. Cette exposition s’articule autour du personnage fédérateur de Giovanni Giacometti pour ensuite se ramifier en de multiples thématiques, notamment pour présenter les liens et échanges personnels, artistiques et amicaux, entre Giovanni Giacometti et Giovanni Segantini, qui fut son maître et qui peignit sur le même territoire, ainsi qu'avec deux de ses contemporains, Cuno Amiet et Ferdinand Hodler, pour qui la découverte de ces paysages montagnards fut l'opportunité d’évolution stylistique et d’émulation créatrice entre eux. A telle enseigne que Giacometti, Amiet et Hodler seront les dignes représentants du renouveau de la peinture helvétique au début du XXème siècle.
​
Ce quatuor d’artistes constitue le noyau dur autour duquel l’exposition se déroule pour explorer le bel héritage qu’ils ont transmis de ce territoire des Grisons, notamment à travers d’autres figures de l’art moderne, puis de la création contemporaine, liées à ces espaces alpins et admirer ainsi les œuvres de peintres comme Alberto Giacometti, Andrea Garbald, Albert Steiner, Joseph Beuys, Rémy Zaugg, Kurt Sigrist, Hannes Vogel, Franz Wanner, Florio Puenter et Dominik Zehnder. La scénographie interroge nos propres perceptions dans cette "montagne fertile" à l'aide d’installations sonores qui sert de fil conducteur, comme autant telle une « voix off » de cinéma, dans l'univers des frères Lumière et de celui des peintres suisses, magiciens de la lumière.

Colette de Lucia 


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@ C. de Lucia - Giovanni Giacometti – Matin d’été, 1903 – huile sur toile Aargauer Kunsthaus, Aarau
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@ C. de Lucia - Giovanni Giacometti – Soir d’automne, 1903 HUILE SUR TOILE – Aarauer Kunsthauss, Aarau
​Les portraits réciproques

Il vous sera ainsi donné de contempler Hodler, Segantini, Giacometti et Amiet qui ont qui pratiqué l’autoportrait, sujet « classique » de la peinture. Mais ils ont aussi développé tout un jeu de portraits en miroir, se représentant les uns les autres dans diverses situations. Ces portraits réciproques sont à l’évidence l’occasion de rendre hommage au maître, comme Giacometti ou Amiet représentant respectivement Segantini ou Hodler sur leur lit de mort.
​
Ces portraits sont aussi l’expression d’une complicité entre deux artistes étroitement liés : Giacometti et Amiet se peignent réciproquement dans leur petit appartement parisien pendant leurs études à l’Académie Julian. Amiet représente son ami Ferdinand Hodler et vice versa.
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Photo @ Colette de Lucia - Giovanni Gioacometti – Portrait d’Alberto huile sur toile Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne
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Photo @ Colette de Lucia - Cuno Amiet – Portrait de F. Hodler devant son tableau de Marignan huile sur toile 1898

​Les Grisons, un territoire prisé par les artistes


Rappelons, pour mémoire, qu'en janvier 1887, " alors qu’à Paris le groupe des Impressionnistes vient de faire scission, le jeune Giovanni Giacometti – il a alors 18 ans – débute sa formation artistique à l’Akademie der Bildenden Künste de Munich. Il y rencontre Cuno Amiet, peintre suisse originaire de Soleure, du même âge que lui, avec qui il se lie d’amitié. Tous deux poursuivent à partir de la fin de 1888 leurs études à Paris, en particulier à l’Académie Julian. Giacometti fera ensuite découvrir sa terre natale, le Bregaglia, territoire des Grisons, à son ami, lui-même proche de Ferdinand Hodler. Les Grisons accueillent également à cette époque le peintre d’origine italienne Giovanni Segantini, d’abord en 1886 à Savognin, puis en 1894 à Maloja, trait d’union entre la haute vallée de l’Engadine et la vallée de Bregaglia, qui s’enfonce vers l’Italie et le lac de Côme. Mais la fascination des lieux, la beauté des paysages et le sentiment de liberté auront attiré et inspiré bien des artistes, penseurs, écrivains ou cinéastes comme Theodor Adorno, Sigmund Freud, Friedrich Nietzsche, Jean Cocteau, Jean Genet, André Gide, Hermann Hesse, Thomas Mann, Marcel Proust, Rainer Maria Rilke, Olivier Assayas, Claude Chabrol…"
Giacometti, Hodler et les représentations alpines

Après la mort de Segantini en 1899, Giovanni Giacometti s’éloigne progressivement du style divisionniste, notamment sous l’influence des peintres Cuneo Amiet et Ferdinand Hodler, qui le rejoignent régulièrement dans les Grisons. Entre 1900 et 1910, il évolue vers une peinture moins naturaliste, plus synthétique, avec des couleurs plus audacieuses. Toute sa vie, il s’attachera inlassablement à restituer la magie de la lumière, comme dans Soleil d’hiver près de Miaoja (19269.
​
Pour Hodler, le séjour en Engadine sera l’occasion de poser les prémices d’une nouvelle technique de composition qu’il nomme parallélisme, dans laquelle l’image est symétrique par rapport au milieu du tableau. Le photographe Albert Steiner (1877-1965) reprendra cette technique à son compte.
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@ C. de Lucia - Giovanni Segantini – Paysage alpin avec Femme à la fontaine, 1893 huile sur toile, Kunst Museum Winterthur
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@ C. de Lucia - David Wille – L’atelier Giacometti à Stampa, 2016 – photographie Museo Clasa Granda
A noter, la mise en perspective des œuvres de « La Montagne fertile », présentées à Évian, a été rendue possible grâce à d’importants prêts consentis par des musées suisses (Aarau, Coire, Lausanne, Saint-Moritz, Soleure, Stampa, Vevey, Winterthour, Zurich), par des collections publiques et privées (Stiftung für Kunst Kultur und Geschichte Winterthour, Fondation Cuno Amiet Aarau, Fondation Giacometti Paris, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul de Vence, FRAC Lorraine Metz) et par des artistes."

Commissariat

Commissariat scientifique : M. Corsin VOGEL, artiste, originaire des Grisons, docteur en acoustique musicale de Sorbonne Université, Paris, et professeur associé à l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière et au Conservatoire National de Musique et Danse.

Commissariat général : M. William SAADE, conservateur en chef honoraire du patrimoine, conseiller artistique du Palais Lumière à Evian.

Scénographie : M. Corsin VOGEL, auteur de plusieurs oeuvres et installations artistiques en hommage à la famille Giacometti (Tra Stampa et Paris, atelier Giacometti, et Sotto l’Atelier, Stampa, 2016 ; Borgonovo via Paris, Coire, 2007 ; Charbon de vie, 2003), ainsi qu’à Giovanni Segantini (Tryptique Nach dem Sturm, Segantini-Museum, St. Moritz – Den See sehen, Sala Segantini, Savognin – Sieh noch hört man den Sommer, Atelier Segantini, Maloja, avec Hannes Vogel, 2013 ; Voglio sentire le mie montagne, Pontresina, 2011). Scénographe de l’exposition Paysages sonores, Maison du Parc du Haut-Jura, Lajoux, 2019.
Giovanni Giacometti, Wintersonne bei Maloja (détail), 1926 ©Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte, Winterthour.

En regard de l’exposition
Concert, conférence, ateliers, stages… retrouvez toute l’actualité en regard de l’exposition ! En savoir plus →
Renseignements complémentaires : 04 50 83 15 90

Horaires
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi, mardi 14h-18h) et les jours fériés.
Ouvert le mardi matin pendant les vacances scolaires. 
Possibilité de visites commentées groupes : 
sur RV du lundi au vendredi : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.

EXPOSITION, EVIAN-LES-BAINS

10/12/2019

 

Lumière ! Le cinéma inventé
Du 23 novembre 2019 au 6 septembre 2020
Au Palais Lumière, Evian 

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Après Paris, Bologne et Lyon, c’est tout naturellement la Ville d’Evian qui accueille, dans le merveilleux écrin du Palais Lumière, "L’exposition Lumière ! Le cinéma inventé", laquelle est consacrée aux pionniers lyonnais du cinéma, Louis et Auguste Lumière, et à leurs inventions vedettes dans l'univers de l’image. Cette belle exposition fait ainsi écho à l'exposition qui leur a été consacré en 2006 dans les espaces des anciens thermes, voisins de la villa  qu'avait acquis Antoine Lumière dans le passé.

Dans cette formidable exposition, le visiteur se sent tout de suite immergé au cœur de la créativité de la famille Lumière, découvrant tour à tour cet univers particulier, que ce soit du programme de la première séance publique du Cinématographe à la diffusion exhaustive des 1422 films Lumière dans un couloir immersif, de la maquette du site originel des usines Lumière à des jouets optiques du XIXe siècle, entre affiches, Autochromes et vues panoramiques ou en relief. 
Le fil conducteur de l’exposition est l’épopée du Cinématographe au travers de cette prouesse technique extraordinaire qu'est à la fois le point d’aboutissement de tentatives antérieures et l’acte fondateur d’une pratique artistique qui révolutionne encore aujourd’hui notre vision du monde.

Dès 1896, Antoine Lumière fait l'acquisition, outre ses diverses propriétés et terrains dont notamment l’Hôtel de Paris et Beau Rivage,  à Evian d'une villa inachevée. Cette somptueuse Villa Lumière a été terminée en 1898 et elle est restée le lieu de villégiature privilégié pour Antoine et sa famille jusqu’en 1924, avant de devenir l’hôtel de ville d'Evian à partir de 1927.
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Evian, grâce à Antoine Lumière qui a laissé une belle empreinte architecturale à cette ville d'eau, Evian a été également un lieu de tournage de dix films du Cinématographe Lumière entre 1896 et 1900. Et le visiteur aura plaisir de s'attarder à admirer, lors de cette exposition, toutes la filmographie d'Antoine Lumière au sous-sol. 
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Cette exposition a été conçue et produite par l’Institut Lumière en 2015 avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), de la Métropole de Lyon, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de la Ville de Lyon, de la Région Ile-de-France, du musée des Confluences de Lyon et la contribution de BNP Paribas, Chopard, Corniche Pictures, Renault Trucks et In Extenso Experts-Comptables. Commissariat : Thierry Frémaux et Jacques Gerber - Scénographie : agence N.C 

PALAIS LUMIERE, EVIAN

29/8/2019

 

L’Expressionnisme allemand
Chefs-d’œuvre de l’Aargauer Kunsthaus et du Osthaus Museum Hagen
S'EST TERMINE LE 29 SEPTEMBRE 2019

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L’exposition L’Expressionnisme allemand, chefs-d’œuvre de l’Aargauer Kunsthaus et du Osthaus Museum Hagen ont réuni pour la première fois deux collections regroupant chacune des œuvres d’une grande valeur issues de toutes les phases de l’œuvre expressionniste en Allemagne de 1905 à 1937.

Présenter cette exposition à Évian a été très enthousiasmant en ce sens qu’elle a ouvert un champ nouveau de découverte après plusieurs années consacrées au Palais Lumière à des artistes français, ou ayant vécu en France, dans la première moitié du 20ème siècle. L’exposition d’Évian couvrait la période qui s’étend de 1905 à 1937. Elle réunissait des travaux de tous les groupes d’expressionnistes célèbres.

Constituée d’environ 140 œuvres parmi les plus importantes d’August Macke, Chris- tian Rohlfs, Conrad Felixmüller, Emil Nolde, Ernst Ludwig Kirchner, Erich Heckel, Franz Marc, Gabriele Münter, Karl Schmidt-Rottluff, Ludwig Meidner, Lyonel Feininger, Max Liebermann, Max Pechstein, Otto Mueller, Walther Bötticher et Wassily Kandinsky etc., l’exposition avait pour ambition de faire découvrir les héritages et surtout les in- fluences multiples de ces artistes, mais également celle de s’interroger sur l’histoire des avant-gardes artistiques. 

EXPOSITION, EVIAN-LES-BAINS

26/4/2019

 
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Par Colette de Lucia (texte & photos)

“ Petite fille née,  j’ai certes goûté des moments de paradis à Amphion,dans l’allée des platanes, étendant sur le lac Léman une voûte de vertes feuilles: dans l’allée des rosiers où chaque arbuste, arrondi et gonflé de roses, laissait choir ses pétales lassés sur une bordure de sombres héliotropes; je respirais avec prédilection le parfum de vanille qu’exhalent ces fleurs exiguës, grésillant et se réduisant au soleil, comme un charbon violet. Oui, ce fut là le paradis (…) Mais si je réfléchis, mon bonheur ne me paraissait complet que par cela même qu’il avait d’inachevé. J’attendais ”.

Extrait de Livre de ma vie, une de ses œuvres autobiographiques, avec Le cœur innombrable et Adolescence, ce passage résume les moments de la vie d’Anna de Noailles sur les rives du Léman et les merveilleux souvenirs qu’elle en a gardés et qui ont nourri ses récits. Il a servi de fil conducteur à cette belle exposition qui se tient actuellement et jusqu’au 3 novembre 2019 à la Maison Gribaldi. En effet, la ville d’Evian-les-Bains est en possession d’un fonds, constitué depuis 1940, à grand renfort de dons, legs et acquisitions, consacré à Anna de Noailles, née princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan, personnage illustre et admiré de tous, dans cette région du Bas-Chablais. Cette exposition « Goûter au paradis : Anna de Noailles sur les rives du Léman » convie les visiteurs à explorer les liens multiples qui unissent la poétesse Anna de Noailles (1876-1933) aux rivages lémaniques.​
Première femme commandeur de la Légion d’honneur, lauréate du grand prix de littérature de l’Académie française et première femme à recevoir à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (au fauteuil 33 ; lui ont succédé Colette et Cocteau), Anna de Noailles a connu une immense notoriété dans les milieux littéraires parisiens, de la Belle Epoque jusqu’au début des années 1930. De sa naissance à Paris le 15 novembre 1876, jusqu’à la Grande Guerre, cette poétesse et romancière française, d’origine roumaine, a vécu presque tous ses étés à Amphion, près d’Evian, où sa famille possédait une vaste propriété : la villa Bassaraba. Elle est descendante des familles de boyards Bibescu et Craioveşti de Roumanie et la fille du prince Grigore Bibescu-Basarab, lui-même fils du prince valaque Gheorghe Bibescu et de la princesse Zoe Brâncoveanu. Sa mère - Raluca Moussouros  - est une pianiste grecque à qui Ignacy Paderewski dédia d’ailleurs nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Elena Bibescu, a, sous le nom d’Hélène Bibesco, également joué un rôle important dans la vie artistique parisienne à la fin du XIXe siècle jusqu’à sa mort en 1902.
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​C’est là, à Amphion et parmi une famille d’artistes que, devenue comtesse Anna-Élisabeth de Noailles en épousant Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles, elle a puisé son inspiration, nourrie de la contemplation de paysages des rivages du Léman de toute beauté​. Ils auront ensemble un fils, le comte Anne Jules (1900-1979) et feront partie de la plus haute société parisienne de l’époque. Avec d’autres femmes telles que Mme Alphonse Daudet et Judith Gautier (la fille de Théophile Gautier), elle crée en 1904 le prix « Vie Heureuse », issu de la revue du même nom, qui va devenir beaucoup plus tard le fameux prix Fémina, qui récompense la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. Muse de son temps, Anna de Noailles, va inspirer plusieurs peintres de renom qui feront d’elle son portrait, tels que Antonio de la Gandara, Kees van Dongen, Jacques-Émile Blanche ou Philip Alexius de Laszlo. Elle a même été en 1906 le modèle d’un buste en marbre par l’illustre Auguste Rodin, exposé aujourd’hui au Metropolitan Museum à New York, tandis que le modèle en terre glaise se trouve au Musée Rodin à Paris. C’est dire à quel point elle a joui d’une grande notoriété!

​Durant sa courte vie, elle aura marqué son temps par son aura, ses trois romans, une autobiographie et un grand nombre de poèmes dans un lyrisme passionné. Son œuvre est d’un romantisme exalté, écrit à sa manière, c’est-à-dire très personnelle, reprenant les grands thèmes de l’amour, de la nature et de la mort. A l’aube du XXe siècle, son salon de l’avenue Hoche attire toute l’élite intellectuelle, littéraire et artistique de l’époque, dont Edmond 

​Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Alphonse Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l’abbé Mugnier ou encore Max Jacob. Elle fut également une amie proche de Georges Clemenceau.

​Décédée à Paris le 30 avril 1933, son cœur repose, quant à lui, au cimetière de Publier, selon ses voeux, et ses amis ont fait bâtir, en 1938 à Amphion, sur les lieux même de son enfance, un monument et un joli jardin dédiés à sa mémoire. Cette année 2019 marque le double anniversaire du don Francillon-Lobre et du legs Anne-Jules de Noailles à la Ville 
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​d’Evian-les-Bains. C’est pourquoi la Maison Gribaldi a l’immense honneur et le plaisir de présenter l’importante collection qu’elle a réunie au fil du temps, autour d’Anna de Noailles. Collection qui s’est enrichie de prêts institutionnels, familiaux et privés. Gageons qu’elle permette au visiteur d’aller dans les 
​pas de ceux d’Anna de Noailles en contemplant divers objets personnels qui lui ont appartenu, des portraits d’elle et des membres de sa famille, de photographies originales, d’ouvrages, de correspondances et d’une trentaine de pastels parmi ceux qu’elle a réalisés à la fin de sa vie. Pour la plupart, c’est une grande première!

© Colette de Lucia

Commissariat : Françoise Breuillaud-Sottas, docteur en histoire et chercheur associé au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (L.A.R.H.R.A)
Scénographie : Frédéric Beauclair

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EVIAN-LES-BAINS

23/3/2019

 

Derniers impressionnistes – Le temps de l’intimité
En partenariat avec le Singer Laren aux Pays Bas,
​le musée des beaux-arts de Quimper et le musée départemental breton

Au Palais Lumière, Évian
Jusqu’au 2 juin 2019 
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Billeterie en ligne
Horaire: Lundi et mardi de 14h à 18h. Du mercredi au dimanche inclus de 10h à 18h.

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René-Xavier Prinet (1861-1946) - La Plage de Cabourg
Dans le beau cadre du Palais Lumière d’Evian se déroule la nouvelle exposition sur les  Derniers impressionnistes – Le temps de l’intimité. Il s’agit-là de la première rétrospective sur le courant intimiste de la Belle Epoque, dédiée surtout à la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, représentant la plus célèbre confrérie d’artistes ayant vécus durant l’une des périodes les plus riches de l’Art en Europe!
​Le groupe qui composait cette Société Nouvelle des Peintres et Sculpteurs de la Belle Epoque,  avait pour coutume, chaque début de printemps et sous la présidence de l’écrivain Gabriel Mourey, puis sous celle du sculpteur Auguste Rodin, d’exposer à Paris, dans la célèbre salle principale de la galerie Georges Petit, sous les vivas et les acclamations de tous. A noter, ce sont principalement les peintres qui assurèrent la notoriété et l’unité du groupe sous la présidence d’Auguste Rodin.
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Sont présentés à cette exposition les peintres Edmond Aman-Jean, Albert Baertsoen, Albert Besnard, Jacques-Emile Blanche, Eugène Carrière, Emile Claus, Charles Cottet, André Dauchez, Georges Desvallières, Henri Duhem, Antonio de La Gandara, Gaston La Touche, Ernest Laurent, Henri Le Sidaner, Henri Martin, René Ménard, René-Xavier Prinet, Jean-François Raffaelli, John Singer Sargent, Lucien Simon, Frits Thaulow et Eugène Vail.

​​Ces peintres et sculpteurs avaient tous pour dénominateur commun le goût de l’intimité et un attachement particulier à la nature. Issus de la glorieuse génération symboliste, ils avaient humé les mêmes parfums, en particulier celui de l’impressionnisme. De 1895 à 1939, nos artistes ont su se faire apprécier par le public,  la critique, ainsi que des conservateurs qui les ont accueillis dans les plus grandes expositions internationales.
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Henri-Martin.-Jeune-fille assise, vers-1904.
Huile sur toile, 964-x-565-cm
Musée des Beaux-Arts à Reims
inv.-907.19.165.- ©.-C. Devleeschauwer

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​Xavier Prinet - Au bord de la Manche Huile sur toile  80 x 93 cm - Musée de la Chartreuse, Douai
Chacun d’entre eux avait son propre style, parfaitement identifiable, mais tous partageaient une vision sentimentale de la nature : respecter les êtres et des objets tels tels qu'ils étaient, tout en saisissant sur la toile toute la profondeur de leur âme, que ce soit le côté tragique ou mystérieux.

C’est pour cela qu'on les a qualifiés d’intimistes. Ils dessinaient et peignaient de manière authentique, tout en saisissant toute la poésie, la tendresse de leurs sujets. D'ailleurs, les intimistes de la Belle Epoque ont perpétué les valeurs de l’art français avec un certain goût de l’évocation dans le paysage tout comme dans le portrait. L’intimisme a été le dernier courant majeur de l’art français à être entièrement dédié à la nature, car les mouvements successifs de l’art contemporain,  qui ont suivi, s’en sont écartés. C’est pourquoi ces artistes ont été qualifiés de leur temps comme étant les derniers impressionnistes.

Et durant vingt-cinq ans, ils ont su séduire les publics et les professionnels des deux côtés de l’Atlantique. En respectant l'apparence de leurs modèles, en préservant les valeurs de l’art européen, tout en évocation, en s’attachant à rendre la poésie, la tendresse de leurs sujets, ils ont réussi à nous parler des gens de leur temps.
Mais hélas, après la deuxième guerre mondiale, ces peintres, une fois disparus, bien que très célèbres de leur vivant, sont entrés peu à peu dans l’oubli. La faute à qui? Aux historiens, complètement obsédés par l'art avant-gardiste et aux tendances de leur époque, les ont considérés comme des artistes rétrogrades. Après quelques décennies et grâce à un public fidèle, qui a toujours su les apprécier, ils ont retrouvé leur gloire passée. Et aujourd'hui, des musées, comme le Palais Lumière, leur rend hommage comme il se doit.


Colette de Lucia

AU PALAIS LUMIERE, A EVIAN

17/12/2018

 

LÉGENDES DES PAYS DU NORD
L'expo au Palais Lumière, Évian s'est terminé le 17 février

C'est le vent du Nord qui a soufflé tout l'hiver sur Évian. En effet, il a été donné jusqu'au 17 février 2019, au Palais Lumière, de vivre l’enchantement des contes de Noël venus de Finlande! Cette admirable et fantastique exposition Légendes des pays du Nord, est consacré uniquement à l’illustration finlandaise des contes de Noël, donnant à admirer un ensemble d’aquarelles et de peintures «a tempera» d’un grand raffinement et d'une grande beauté!
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EVIAN-LES-BAINS

21/7/2018

 

« Picasso, l’atelier du Minotaure » 
Au Palais Lumière, Evian 
qui s'est tenu du 30 juin 2018 au 7 octobre, s'est achevé!
Par Colette de Lucia

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La nouvelle et extraordinaire exposition Picasso, l’atelier du Minotaure qui a lieu au Palais Lumière du 30 juin au 7 octobre 2018, s'est inscrite au programme international de la manifestation culturelle Picasso-Méditerranée (2017-2019), placée sous l’égide du Musée national Picasso-Paris, laquelle se tient dans la capitale depuis le printemps 2017 jusqu’au printemps 2019. A cet égard, Picasso, l’atelier du Minotaure a pu bénéficier de prêts exceptionnels ainsi que du soutien du Comité Picasso pour présenter au public des œuvres majeures, issues de collections publiques et privées, l’invitant à explorer la thématique majeure du Minotaure dans l’œuvre du célèbre peintre tout en la mettant en perspective avec d’autres représentations de « ce mythe initiatique et funéraire à travers l’histoire l’art ». ​

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EVIAN-LES-BAINS, FRANCE VOISINE

21/4/2018

 

EVIAN MONDAIN
L'ÂGE D'OR DU THERMALISME
JUSQU'AU 4 NOVEMBRE 2018
Par Colette de Lucia (texte & photos)

L’eau minérale d’Evian, avec un milliard et demi de litres vendus chaque année dans 140 pays, est connue dans le monde entier. Ce succès planétaire ne doit cependant pas nous faire oublier qu’Evian est aussi une station thermale, découverte à la fin du XVIIIe siècle, pour les propriétés thérapeutiques de son emblématique source Cachat. Grâce à cet âge d'or du thermalisme, Evian a connu une parenthèse enchantée, attirant tous les grands de ce monde auxquels elle offert des festivités, des concours, des activités sportives et autres. Allez absolument découvrir cette exposition riches d'objets dus à des collections privées qui vous fera replonger dans une belle époque, insouciante et heureuse. 
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La station d'Evian à la Belle Epoque était tellement à la mode qu'on l'avait baptisée la « Perle du Léman », slogan que l'on retrouvait sur toutes les affiches, les brochures publicitaires ou guides touristiques. Toute la grande bourgeoisie venue des quatre coins du monde y affluait et ainsi elle rayonnait avec ses saisons mondaines brillantes, telles que la Fête des roses, les régates nautiques ou le meeting de canots automobiles. On y côtoyait des hôtes de marque qui ont contribué à sa notoriété, tels que Gustave Eiffel, les maharadjahs de Kapurthala et de Baroda, et plus tard, le sultan du Maroc, le prince Takamatsu ou l’Aga Khan. Parallélement, les soins évoluent. On passe ainsi d’un certain empirisme à la rigueur d'une cure de diurèse. 
A l'époque de l’entre-deux-guerres, chaque année quelque 18 000 touristes déferlent, attirée notamment par l'orientation marquée vers la pratique de sports d'élite, tels que le golf, le tennis, l’escrime et le nautisme, apparus aussitôt après la création d’Evian-Plage, en 1929. On y assistait à des démonstrations de hors-bords, de compétitions de natation ou de ski nautique. De plus, « la saison d’Evian est une fête élégante continue »: on s'y retrouvait autour de tapis verts ou lors de grands concerts, d'expositions canines, de tournois de danse, de représentations théâtrales ou de défilés de mannequins. 
Cette captivante ’exposition « Evian mondain, l’âge d’or du thermalisme » est une véritable invitation au questionnement sur  la mémoire de cette époque au travers environ 200 objets et documents issus des collections de la Ville d’Evian, de la société anonyme des eaux minérales d’Evian et de divers prêteurs institutionnels et privés. Saluons le merveilleux travail de la commissaire Françoise Breuillaud-Sottas, docteur en histoire et chercheur associé au laboratoire de recherche historique Rhône- Alpes (L.A.R.H.R.A) et celui du scénographe Frédéric Beauclair.

© Colette de Lucia

EXPOSITION  À ÉVIAN

2/4/2018

 

Jules Adler
Peindre sous la Troisième République
Au  Palais Lumière, à Évian
Du 3 mars 2018 au 21 mai 2018 
Par Colette de Lucia (texte & photos)

En partenariat avec le musée des Beaux-Arts de Dole et le Musée de la Piscine à Roubaix, le Palais Lumière, ce beau fleuron architectural évianais, présente  du 3 mars au 21 mai une fabuleuse exposition réunissant des collections publiques et privées de Jules Adler, ce  peintre franc-comtois, né à Luxeuil, très attaché au gens de la rue, à la vie ouvrière, à la condition humaine, rurale et pénible. Ce parcours en neuf étapes marquantes de ce peintre issu de la mouvance des artistes naturalistes,  vous donne à découvrir comment devenir peintre, puis, Luxeuil et la Franche-Comté, les rues de Paris, les figures populaires, la mine, le voyage, la Grande Guerre, les chemineaux et enfin, la peinture d’histoire. ​
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Le Trottin 1903 - Huile sur toile - Musée des Beaux-Arts de Reims
Pour apprécier cette belle exposition, il faut savoir qu'Adler, pendant toute la première moitié de sa carrière, de 1892 à 1908, a été considéré comme le peintre du peuple, des ouvriers et de la misère, préoccupé par l’actualité des luttes sociales, comme Zola.

C'est surtout au petit peuple des villes, Paris essentiellement, où il vit et où sa carrière débute qui l'intéressent. Sa peinture coïncide à l’engouement pour le naturalisme du régime républicain installé depuis 1870 qui se manifeste. En effet, ces années correspondent bel et bien au développement d’un langage singulier au sein du naturalisme, celles des toiles comme La Rue, Les Las, La Soupe des Pauvres où l’artiste affirme une palette sombre pour peindre la misère sociale. Cette misère pareille à celles des mineurs de Charleroi qu'il représente dans ce « pays noir », à celles qu'il a découvert en allant au Creusot observer, dessiner et peindre les luttes des ouvriers des usines Schneider. ​
Photo
Joies populaires 1898 - Musée des Ursulines, Mâcon
Mais Jules Adler ne s'est pas cantonné à peindre la misère et les conditions du petit peuple. Il s'est laissé aussi émouvoir par la liesse de celui-ci, par les rassemblements, les marchés, les fêtes populaires et tous ces petits métiers des rues qu'il affectionnait tant, où à partir de sa palette de couleurs, il les a immortalisés. 

Bien sûr, son parcours a été jalonné d'hésitations entre une peinture qui se voulait très engagée socialement et une vision plutôt existentialiste de la société. De plus, sa peinture était tantôt épaisse tantôt pâteuse, avec une touche brossée quasi impressionniste, et d'une bonne facture, lissée, sans oublier le dessin, très présent qu’il adoptera pour finir, après la sale guerre de 14 -18.
De gauche à droite:  la Transfusion du sang de chèvre 1892 - huile sur toile - Musée d’histoire de la médecine, université Descartes, Paris  et Salle représentant les fresques de la salle "Luxeuil et la Franche-Comté"
Au tournant de 1908-1910, celui que l'on désignait comme étant le peintre des luttes urbaines et sociales devient un peintre humaniste qui dès lors ne peint que « les humbles » au lieu de stigmatiser la misère, et il décide de retrouver les belles campagnes, car, comme tout un chacun à l'époque, cette Grande Guerre l'avait traumatisé.

Cette bouleversante exposition est l'occasion exceptionnelle de contempler l’œuvre complexe de ce peintre, qui alterne entre modernité et académisme.

Colette de Lucia


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EXPOSITION AU PALAIS LUMIERE, EVIAN

16/11/2017

 

Le Chic français  en images   1900 - 1950 
L'époustouflante exposition qui s'est tenue au
Palais Lumière à Evian jusqu’au 21 janvier 2018
​s'est terminée

Amateurs de beauté, d’élégance et de chic à la française, vous avez sans doute pu goûter au plaisir de la découverte avec plus de 300 œuvres exposées dans le prestigieux Palais Lumière. Là, il vous a été donné de contempler une merveilleuse exposition de photographies, magazines, dessins… qui racontait la belle histoire de la photographie de mode au début du XXème siècle en France, une histoire dont l’évolution est intimement liée à celle de la place de la femme dans la société. 
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AU PALAIS LUMIERE, EVIAN

5/8/2017

 

Paul Delvaux, Maître du rêve
Au Palais Lumière à Evian
s'est achevé le 1e octobre 2017
Par Colette de Lucia

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Dans le splendide Palais Lumière à Evian s'est déployé une merveilleuse exposition Paul Delvaux, Maître du rêve, présentant une sélection de quelque quatre-vingt œuvres, qui a invité le visiteur du 1e juillet au 1e octobre 2017 à plonger dans l’univers unique et artistique de cet illustre peintre belge surréaliste du XXe siècle. Sans doute l’un des plus éminents.

Le monde de ce maître émérite est peuplé de squelettes, de temples antiques, de femmes impassibles et silencieuses, de couples ambigus et litigieux, de gares désertées, de trains ou de trams fantomatiques. Un monde bien singulier en vérité, et surtout, envoûtant. L’univers de Paul Delvaux se présente à la manière d’un curieux petit théâtre dévoilant les rêves les plus intimes de l’artiste. C’est intrigant et fascinant à la fois.


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MAISON GARIBALDI À ÉVIAN

8/5/2017

 

LES VOILES LATINES DU LÉMAN 
À LA MAISON GARIBALDI À ÉVIAN
S'EST TERMINÉ LE 5 NOVEMBRE 2017
Par Colette de Lucia

Organisée avec le précieux concours de l'Association "Mémoire du Léman" (Barque La Savoie) et son président Michel Pittaco, cette exposition était unique en son genre, parce qu’elle constitue la mémoire vivante d'une époque révolue, de celle des voiles latines, associées à la vie de ces transporteurs de pierres de Meillerie, un patrimoine hélas quasiment disparu. Evocation nostalgique d’une histoire, jamais contée jusqu’alors et reconstituée grâce au talent de Christian Reymond, commissaire de cette fabuleuse exposition.
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© Francois Bocion - Pàcheur dans sa barque

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À ÉVIAN

10/11/2016

 

De la caricature à l'affiche (1850-1918) 
Au Palais Lumière d'Evian s'est terminé le 8 janvier
Par Colette de Lucia

Cette exceptionnelle exposition s'est tenue jusqu'au 8 janvier 2017 au Palais Lumière d'Evian ! En effet, après le musée des Arts décoratifs, ça a été à Evian de faire la part belle aux caricaturistes et à l’histoire de l’affiche entre 1850 et 1918 en leur beau Palais Lumière. Passionnant!
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Plus de 300 œuvres issues des collections du Musée des Arts décoratifs ont été exposées dans le bel écrin du Palais Lumière pour retracer l'histoire passionnante de la presse et de la publicité, lesquelles sont intimement liées aux contextes politiques et économiques aux abords de 1850. En effet, c’est à cette époque que les dessinateurs de presse, caricaturistes aux traits plein de mordants, piquants à souhait, ont marqué de façon percutante l'histoire de l'affiche et de la publicité. Un genre nouveau, celui de l’art maîtrisé du raccourci. 

C'est à la fin du XIXe siècle avec Jules Chéret, Alphonse Mucha ou Toulouse-Lautrec que l'affiche gagne ses lettres de noblesse.. L’absence de tous ces artistes renommés dont les images étaient omniprésentes sur tous les murs parisiens se fait sentir de manière cruelle. « Un vide qui a pu laisser s’installer l’idée que l’art de l’affiche était resté moribond jusqu’en 1918. C’est mal connaître le rôle joué par les dessinateurs de presse et les caricaturistes durant cette période car, très vite, les annonceurs repèrent leur trait acerbe, leur maîtrise du raccourci, leur art de l’ellipse, qui rejoignent admirablement les premières théories publicitaires. »  Ces talentueux dessinateurs qui ne cesseront de renouveler le genre se nomment Jossot, Sem, Barrère, Guillaume Gus Bofa, Roubille ou Cappielo, autant d’artistes qui ont inspiré Cabu ou Wolinski.


Crédit Photos Agence Observatoire.

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En regard de l’exposition

À ÉVIAN

2/5/2016

 

MYTHIQUE ROUTE DES ALPES
À LA MAISON GRIBALDI JUSQU'EN NOVEMBRE

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Cette riche et nouvelle exposition qui se tient à la Maison Gribaldi est un véritable voyage dans le temps, une invitation à le remonter pour connaître la fabuleuse histoire de cette route inaugurée en 1911 qui sillonnait, en voiture ou en autocar P.-L.-M. d’Evian et de Thonon à Nice, « des bords gracieux du Léman aux rives ensoleillées de la Côte d’Azur ». 
​

Celle qui fut conçue par le Touring-Club de France pour être « la plus belle route de montagne du monde »  traversait cinq départements, escaladait neuf cols légendaires. L’exposition est riche de plus de 200 documents : affiches P.-L-M., photographies, cartes, dépliants touristiques et objets, parmi lesquels un étonnant costume d’automobiliste du début du XXe siècle.

Photos-reportage © Colette de Lucia

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