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Arts & Culture 

MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE, GENEVE

19/4/2019

 

Prédations
Une nouvelle exposition ​à dévorer
Au Muséum de Genève
​
​Jusqu'au 19 janvier 2020

La nouvelle exposition temporaire, intitulée Prédations, qui se tiendra jusqu'en janvier 2020 au Muséum de Genève va vous immerger dans le monde des crocs, des pièges, des griffes et autres stratagèmes du "tuer pour manger". Une exposition maison à dévorer! Et qui fait réfléchir... 
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Tuer et manger pour vivre, pour survivre! Telle est l’essence de l’acte de prédation. On trouve les prédateurs depuis les balbutiements de la vie sur Terre et dans tous les milieux. Parler de prédation ne revient pas uniquement à parler des lions et des tigres ou même des humains, mais aussi des amibes, des mantes-religieuses, des chats...

La prédation demeure l’un des moteurs de l’évolution des espèces: mieux attraper, mieux capturer d’un côté et mieux se protéger, mieux fuir de l’autre. Ce grand jeu du «attrape-moi si tu peux» perturbe les idées reçues, les prédateurs ne sont pas toujours ceux que l’on croit et se trouver «au sommet de la chaîne alimentaire» ne rend pas pour autant la vie moins difficile ou dangereuse.
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Identifier qui mange qui dans un écosystème implique de comprendre des relations complexes entre les organismes vivants et leur population. L’équilibre au sein des écosystèmes reste fragile: qu’une espèce disparaisse et tout l’édifice se retrouve menacé. 
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Et l’être humain dans tout ça? Serait-il le pire des prédateurs, un Homo predator? Une question d’autant plus pertinente que notre régime carné provoque de nombreux problèmes, notamment environnementaux, mais également moraux, et pour certain-e-s dogmatiques. La viande résultant de la chasse et de la pêche a souvent fait partie du régime alimentaire de notre espèce, clairement omnivore, comme l’étaient nombre de nos ancêtres. Reste qu’aujourd’hui nous en mangeons souvent trop. Deviendrons-nous la première espèce animale de l’histoire à adapter notre régime alimentaire non par besoin mais par choix? ​

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L’exposition commence par une définition. Dans les faits, il existe plusieurs définitions de la prédation. Celle qu’adopte le Muséum pour son exposition est issue d’un débat entre plusieurs des scientifiques qui œuvrent dans ses murs. La voici : La prédation est une relation dans laquelle un animal en tue un autre pour s’en nourrir et ainsi assurer sa survie. Cette définition exclut par exemple le «charognage» puisque ceux qui le pratiquent ne tuent pas un autre animal mais le mangent alors qu’il est déjà mort.
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Toujours au nom de cette définition, la vache qui broute en est exclue. Pourtant, certains se demandent si elle ne mériterait pas d’être considérée comme un prédateur au motif qu’elle est un organisme vivant qui en mange un autre, l’herbe. Sauf que les scientifiques du Muséum ont préféré souligner que l’herbe ne meurt pas toujours après avoir été broutée s’il reste des racines en terre. En outre, l’argument selon lequel l’herbe n’est pas un animal l’a emporté... 
Après cet exercice de définition, l’exposition ouvre sur un monde primitif. Cellulaire. Le début de la vie sur Terre il y a 3,8 milliards d’années. La pluie constante de météorites s’est enfin calmée et a cessé de vaporiser et de stériliser les océans. La vie dispose enfin d’un peu de temps devant elle pour prendre racine. Elle se distingue par sa capacité à se reproduire, mais aussi à se maintenir en vie en utilisant des ressources de son environnement.

Quelle source d’énergie utilisait la toute première cellule? On l’ignore. Ce que l’on sait en revanche, c’est que très vite, ses descendantes se sont diversifiées. Certaines ont utilisé la lumière comme source d’énergie. D’autres ont préféré se servir de molécules inorganiques. Quant à une troisième catégorie, elles ont trouvé un avantage à se nourrir de vivant. On peut donc affirmer ici que se nourrir ​d’organismes vivants pour survivre est une stratégie mise en place depuis près de 3,8 milliards d’années. Et qu’elle s’est maintenue depuis.

Cette stratégie de survie a eu un effet important sur l’évolution du monde vivant dans son ensemble. Elle a été un des moteurs de la diversité biologique. Elle a favorisé l’apparition de formes anatomique diverses. Elle a profondément marqué le comportement et les performances des espèces qui ont ainsi acquis des capacités à capturer des proies, pour les prédateurs, ou inversement à échapper aux prédateurs pour les proies.

Il y a 585 millions d’années, les archives fossiles nous révèlent un monde, celui d’Ediacara (un site fossilifère d’Australie), où les organismes multicellulaires côtoient désormais des organismes unicellulaires. Parmi eux, se trouvent des biocénoses comprenant à la fois des prédateurs (organismes filtreurs pour l’essentiel) et des proies. Tout ce petit monde est doté de corps mous. Mais 50 millions d’années plus tard, tout a changé. Dans la faune du célèbre gisement fossilifères de Burgess (Canada) en effet, on observe nombre de caractéristiques anatomiques en grande partie forgées par les rapports de prédation : mandibules, carapaces, yeux, pinces, venins, poisons, etc.

Le public est invité à effectuer un voyage dans ce passé lointain grâce à un remarquable film de synthèse réalisé par le Field Museum de Chicago. A partir de là, et pour ce qui concerne le règne animal, des lignées de prédateurs vont se développer, d’autres s’éteindre. Mais à aucun moment cette stratégie de survie basée sur le fait de capturer et de se nourrir de vivant ne disparaîtra. Les prédateurs existent donc depuis nuit des temps. Et on en trouve dans toutes les branches et autres lignées d’espèces du monde animal. Le Muséum a plongé dans ses archives et collections de fossiles pour présenter au public des prédateurs du Paléozoïque, du Mésozoïque et du Cénozoïque. Certains sont immenses, d’autres minuscules, mais tous sont bel et bien des prédateurs. 
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La prédation a toujours été un thème de prédilection pour des générations de biologistes et continue de l’être. Dans l’exposition, on se met à la place des scientifiques pour regarder et comprendre un écosystème à travers plusieurs prismes. On découvre les chaînes alimentaires ainsi que les réseaux trophiques qui révèlent la complexité des rapports entre espèces. Les biologistes ont créé des catégories pour faciliter l’identification de ces rapports: producteurs primaires (végétaux), consommateurs primaires -souvent des proies-, mésoprédateurs - à la fois proies et prédateurs-, puis, enfin, les apex prédateurs - ou superprédateurs - qui n’ont, quant à eux, pas de prédateurs et se trouvent au sommet des chaîne alimentaire. Leur nombre est généralement restreint car pour des raisons d’équilibres biologiques, il ne peut y avoir plus de prédateurs que de proies. 

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