Le Musée Olympique a présenté un défilé de mode avec "Mode Suisse"Le 4 décembre 2024, le Musée Olympique inaugurait sa nouvelle exposition temporaire "Mode et sport, d’un podium à l’autre", co-produite avec le musée des Arts décoratifs (MAD) de Paris. À cette occasion, le musée proposera un défilé de mode pour célébrer la rencontre unique entre l'univers du sport et celui de la mode. Chefs-d’oeuvre du musée Langmatt |
Hans Emmenegger Am Gardasee [Solitude] | Au bord du lac de Garde [Solitude], 1902 huile sur toile, 61,5 x 81 cm Collection privée, Zurich | Hans Emmenegger Jurazeit | Période jurassique, 1895 huile sur toile, 66,5 x 93,5 cm Kunstmuseum Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Kanarienvogel, vom Betrachter weg in die Dunkelheit fliegend | Canari en vol s’éloignant de l’observateur dans l‘obscurité, 1927 huile sur toile, 49,5 x 69 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne |
Qui est-il ?
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Hans Emmenegger Letzte Strahlen der Abendsonne auf dem Sustenspitz | Dernier rayon du soleil au couchant sur le Sustenspitz, sans date huile sur toile, 40 x 67 cm Collection privée | Hans Emmenegger Schneeschmelze | Fonte des neiges, 1908-1909 huile sur toile, 111 x 162,7 cm Kunstmuseum Luzern, Depositum der Stadt Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Sonnige Weide | Pâturage ensoleillé, 1904 huile sur toile, 54,5 x 73,5 cm Collection d’art de la Confédération, Office fédéral de la culture, Berne photo droits réservés |
Un artiste hors normes
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Hans Emmenegger Haus,von oben gesehen | Maison vue d’en haut, 1918 huile sur toile, 27,5 x 27,5 cm Collection privée photo © SIK-ISEA, Zurich | Hans Emmenegger Hochwacht, 1904 huile sur toile, 55 x 100 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Sonnenschein im Walde | Rayon de soleil en forêt, 1906 huile sur toile, 55 x 81,5 cm Monique et Peter Sommer photo © Andri Stadler, Lucerne |
Un artiste engagé dans le milieu artistique
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."
Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.
Colet te de Lucia
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."
Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.
Colet te de Lucia
CHEFS-D'ŒUVRE DE LA COLLECTION BEMBERG
DU 2 MARS AU 30 MAI 2021

La Fondation de l’Hermitage a le privilège de dévoiler une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection privée de Georges Bemberg (1915-2011). Né dans une famille allemande installée en Argentine au milieu du 19e siècle, l’illustre collectionneur et homme de lettres a réuni, tout au long de sa vie, un ensemble de peintures, de dessins et d’objets d’art comptant parmi les plus importants de son temps.
Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.
Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.
Pour célébrer les JOJ Lausanne 2020,
Le Musée Olympique était entièrement gratuit et le public au rendez-vous !
Du 6 au 26 janvier, près de 40'000 visiteurs se sont imprégnés de l’olympisme en (re)découvrant l’exposition permanente ainsi que deux expositions temporaires. Nos coaches pédagogiques n’ont pas chômé ! Ils ont transmis avec passion les valeurs olympiques à plus de 12'800 enfants venus avec leur classe.
Bon nombre d’athlètes internationaux ont également lâché leurs équipements sportifs entre les compétitions et profité d’une visite au Musée Olympique. Le Musée est très heureux d’avoir contribué au succès de cette magnifique édition des Jeux de la Jeunesse d’hiver Lausanne 2020.
Avec 320’000 visiteurs en 2019, Le Musée Olympique enregistre une fréquentation historique record depuis sa création en 1993. 60% de la clientèle provient de l’international, principalement de la France, la Chine et des États-Unis. Le Musée reste également très ancré dans le cœur des locaux, qui n’hésitent pas à revenir.
Et maintenant, direction Tokyo 2020 avec l’exposition SPORT X MANGA :
Dès le 2 avril, Tokyo 2020 et la culture japonaise s’emparent de tout le site du Musée avec des expositions, événements, afterworks, ateliers et plein d’autres surprises.
Bon nombre d’athlètes internationaux ont également lâché leurs équipements sportifs entre les compétitions et profité d’une visite au Musée Olympique. Le Musée est très heureux d’avoir contribué au succès de cette magnifique édition des Jeux de la Jeunesse d’hiver Lausanne 2020.
Avec 320’000 visiteurs en 2019, Le Musée Olympique enregistre une fréquentation historique record depuis sa création en 1993. 60% de la clientèle provient de l’international, principalement de la France, la Chine et des États-Unis. Le Musée reste également très ancré dans le cœur des locaux, qui n’hésitent pas à revenir.
Et maintenant, direction Tokyo 2020 avec l’exposition SPORT X MANGA :
Dès le 2 avril, Tokyo 2020 et la culture japonaise s’emparent de tout le site du Musée avec des expositions, événements, afterworks, ateliers et plein d’autres surprises.
Un certain parfum d’Olympie
LE MUSEE OLYMPIQUE DE LAUSANNE
Quai d'Ouchy 1, 1006 Lausanne, ouvert tous les jours, de 9 à 18h
Par Colette de Lucia (texte & photos)
Surplombant les superbes rives d’Ouchy, le Musée Olympique de Lausanne fascine au premier abord. Son slogan : « les jeux ne s’arrêtent jamais » nous rappelle, en effet, qu’au fil des ans, depuis son ouverture le 23 juin 1993, ses activités et son rayonnement international n’ont cessé de se développer. Tant et si bien que ce beau patrimoine constitue, aujourd’hui, l’authentique vitrine du Mouvement olympique et du sport et ce, à l’échelle mondiale. Mais pour tous ceux qui se passionnent pour le sport, l’histoire, la culture et l’art, il représente davantage encore.
C’est un endroit magique, dont la beauté est présente partout. Dans le Parc olympique qui l’entoure et qui lui sert d’écrin, un paysage de rêve, composé d’arbres séculaires d’essences rares, s’ouvre sur de magnifiques jardins qui repose sur un espace de quelque 22'000 m2. Au sommet de ce havre de verdure où siège le Musée Olympique, la vue sur la rade d’Ouchy et les montagnes de Savoie est grandiose !
Un site ami qui vous conduira, depuis ses quais, par des escalators disposés sur ses cinq étages, jusqu’au musée. Un musée aux lignes simples, épurées, qui lui donnent un air quasi intemporel. Recouvert de marbre blanc, du plus précieux, en provenance de Thasos, au nord de la mer Egée, le Musée Olympique évoque tout à la fois la pureté et l’éclat du soleil méditerranéen. Les colonnes qui l’entourent à l’entrée, au nombre de huit, marquent l’esplanade. Elles symbolisent le Temple de Zeus à l’Olympie et donnent envie de franchir la porte pour découvrir, peut-être, l’état d’esprit de l’Olympie…
Aussitôt dans le hall d’entrée, le visiteur va se sentir happé par la rampe hélicoïdale, vaste spirale qui s’enroule autour d’un puits de lumière et par laquelle il peut accéder à l’étage. Dans ce temple de beauté, les expositions permanentes retracent la trajectoire universelle de l’Olympisme, de l’Antiquité aux temps modernes. L’art, la culture et l’esprit sportif s’y côtoient à l’envi. Comme l’attestent les expositions temporaires, les conférences des jeudis du Musée, les concerts de musique classique, les séminaires et les congrès qui s’y tiennent. Entrons, voulez-vous, dans cet univers passionnant.
Un site ami qui vous conduira, depuis ses quais, par des escalators disposés sur ses cinq étages, jusqu’au musée. Un musée aux lignes simples, épurées, qui lui donnent un air quasi intemporel. Recouvert de marbre blanc, du plus précieux, en provenance de Thasos, au nord de la mer Egée, le Musée Olympique évoque tout à la fois la pureté et l’éclat du soleil méditerranéen. Les colonnes qui l’entourent à l’entrée, au nombre de huit, marquent l’esplanade. Elles symbolisent le Temple de Zeus à l’Olympie et donnent envie de franchir la porte pour découvrir, peut-être, l’état d’esprit de l’Olympie…
Aussitôt dans le hall d’entrée, le visiteur va se sentir happé par la rampe hélicoïdale, vaste spirale qui s’enroule autour d’un puits de lumière et par laquelle il peut accéder à l’étage. Dans ce temple de beauté, les expositions permanentes retracent la trajectoire universelle de l’Olympisme, de l’Antiquité aux temps modernes. L’art, la culture et l’esprit sportif s’y côtoient à l’envi. Comme l’attestent les expositions temporaires, les conférences des jeudis du Musée, les concerts de musique classique, les séminaires et les congrès qui s’y tiennent. Entrons, voulez-vous, dans cet univers passionnant.
À l’entrée du Musée, dans le hall réception, des bornes interactives balisent l’itinéraire du visiteur pour lui permettre de mieux s’orienter vers les salles d’exposition de son choix. Au rez-de-chaussée, une première galerie retrace l’histoire du Mouvement olympique. Cet instant nous donne à revivre les Jeux de l’Antiquité à l’époque de leur apogée, au Ve siècle av. J.-C. Les plus curieux apprendront tout sur la vie et les idées de Pierre de Coubertin, le rénovateur des Jeux Olympiques. Ils découvriront aussi les différents sens des symboles qui distinguent les Jeux de toute autre rencontre sportive : la flamme, les torches, le drapeau et les anneaux, l’hymne et le cérémonial olympiques. Dans la galerie qui lui fait face : les expositions temporaires. Mais c’est au premier étage que l’attention des visiteurs est à son comble. C’est là, en effet, qu’est retracé tout l’histoire des Jeux Olympiques, de l’ère moderne à leur évolution, de 1896 à nos jours. C’est également là qu’il est donné de suivre les pratiques de tous les disciplines olympiques au travers d’écrans vidéo géants, permettant ainsi à chacun de faire vivre les instants décisifs de la vie d’un champion, à l’entraînement, dans la victoire ou la défaite.
Combien même l’âme de Pierre de Coubertin planerait encore sur ce lieu, lui pour qui le sport était le mode d’éducation par excellence, vous ne vous sentirez pas pour autant nostalgique. La pertinence de son propos est toujours d’actualité. Héritier de son œuvre, ce Musée est, par son style et son organisation dynamique, bien loin d’être l’un de ces « Temples du sommeil » où sévit l’ennui. Au contraire, il reflète toujours les aspirations de la jeunesse. Résolument tourné vers l’avenir, il est le musée d’une idée, d’une force vive. D’ailleurs, toute sa conception en découle. Une conception qui s’appuie sur les techniques les plus avancées dans le domaine, en faisant appel à la vidéo, à l’informatique, à la robotique, pour que les visiteurs puissent revivre l’émotion vécue lors des Jeux olympiques, pour qu’ils puissent ressentir l’intensité de l’effort dans chaque mouvement corporel, la volonté, la joie ou la victoire, de la fête et du cérémonial. Ce musée est un modèle du genre. Il a d’ailleurs été récompensé, en 1995, par la plus haute distinction : le Prix européen du Musée de l’année !
© Colette de Lucia (tous droits réservés)
Combien même l’âme de Pierre de Coubertin planerait encore sur ce lieu, lui pour qui le sport était le mode d’éducation par excellence, vous ne vous sentirez pas pour autant nostalgique. La pertinence de son propos est toujours d’actualité. Héritier de son œuvre, ce Musée est, par son style et son organisation dynamique, bien loin d’être l’un de ces « Temples du sommeil » où sévit l’ennui. Au contraire, il reflète toujours les aspirations de la jeunesse. Résolument tourné vers l’avenir, il est le musée d’une idée, d’une force vive. D’ailleurs, toute sa conception en découle. Une conception qui s’appuie sur les techniques les plus avancées dans le domaine, en faisant appel à la vidéo, à l’informatique, à la robotique, pour que les visiteurs puissent revivre l’émotion vécue lors des Jeux olympiques, pour qu’ils puissent ressentir l’intensité de l’effort dans chaque mouvement corporel, la volonté, la joie ou la victoire, de la fête et du cérémonial. Ce musée est un modèle du genre. Il a d’ailleurs été récompensé, en 1995, par la plus haute distinction : le Prix européen du Musée de l’année !
© Colette de Lucia (tous droits réservés)
O M B R E S
DE LA RENAISSANCE À NOS JOURS
DU 28 JUIN AU 27 OCTOBRE 2019
A LA FONDATION DE L'HERMITAGE
Par Colette de Lucia (Texte & Photos)

Quelle magnifique exposition! Vous avez jusqu’au 27 octobre pour admirer la sélection inédite de près de 140 œuvres de 90 artistes, ayant trait aux multiples facettes de l’ombre, à la Fondation de l’Hermitage. Et ce, en pleine canicule, à 20° C. Que du bonheur!
Après l’immense succès de sa précédente exposition, intitulée « Fenêtres », tenue en 2013, la Fondation de l’Hermitage à Lausanne tenait à poursuivre son exploration des grands thèmes de l’iconographie occidentale en dévoilant à ses fidèles visiteurs « Ombres », une nouvelle et belle exposition qui retrace 500 ans d’histoire de l’art en dévoilant des formes artistiques très variées, allant de la peinture à l’installation, en passant par la sculpture, l’estampe, le dessin, le découpage, la photographie ou encore la vidéo.
Après l’immense succès de sa précédente exposition, intitulée « Fenêtres », tenue en 2013, la Fondation de l’Hermitage à Lausanne tenait à poursuivre son exploration des grands thèmes de l’iconographie occidentale en dévoilant à ses fidèles visiteurs « Ombres », une nouvelle et belle exposition qui retrace 500 ans d’histoire de l’art en dévoilant des formes artistiques très variées, allant de la peinture à l’installation, en passant par la sculpture, l’estampe, le dessin, le découpage, la photographie ou encore la vidéo.

Vous y ferez non seulement une incursion dans le temps, mais vous découvrirez des chefs-d’œuvre, que ce soit dans l’autoportrait (Rembrandt, Delacroix), les recherches sur la perspective (Bandinelli, de Hooch), le travail sur le clair-obscur (Cambiaso, Jordaens, Wright of Derby) ou la dramatisation des paysages chez les romantiques (Friedrich, Carus, Bendz).
Le clou de cette exposition : ce sont les ombres impressionnistes (Monet) et post-impressionnistes (Cross, Sorolla), ainsi des ombres inquiétantes et paradoxales émanant d’artistes symbolistes (Degouve de Nuncques, Spilliaert), expressionnistes (Munch), surréalistes (Dalí, Magritte, Ernst) et de la Nouvelle Objectivité (Schad, Stoecklin) confrontés dans une section de l’expo.
Les fervents amateurs d’art contemporain ne seront pas décus: « les usages de l’ombre dans la création moderne et contemporaine sont déclinés à travers des œuvres emblématiques de Picasso, Warhol, Boltanski ou encore Kosuth, tandis que les artistes vidéo (Acconci, Otth, Maisonnasse) réinterprètent les grands mythes des origines qui, de Platon à Pline, relient l’ombre, l’art et la connaissance. En contrepoint, une importante section photographique rassemblant notamment des images saisissantes de Steichen, Ray, Friedlander et Tillmans, montre que ce thème suit la photographie comme son ombre… »
Le clou de cette exposition : ce sont les ombres impressionnistes (Monet) et post-impressionnistes (Cross, Sorolla), ainsi des ombres inquiétantes et paradoxales émanant d’artistes symbolistes (Degouve de Nuncques, Spilliaert), expressionnistes (Munch), surréalistes (Dalí, Magritte, Ernst) et de la Nouvelle Objectivité (Schad, Stoecklin) confrontés dans une section de l’expo.
Les fervents amateurs d’art contemporain ne seront pas décus: « les usages de l’ombre dans la création moderne et contemporaine sont déclinés à travers des œuvres emblématiques de Picasso, Warhol, Boltanski ou encore Kosuth, tandis que les artistes vidéo (Acconci, Otth, Maisonnasse) réinterprètent les grands mythes des origines qui, de Platon à Pline, relient l’ombre, l’art et la connaissance. En contrepoint, une importante section photographique rassemblant notamment des images saisissantes de Steichen, Ray, Friedlander et Tillmans, montre que ce thème suit la photographie comme son ombre… »

Ceux qui souhaitent se munir d’un autoguide, découvriront au fil de l’exposition, différentes personnalités (artistes, metteur en scène, chercheur, collectionneur et historiens de l’art) prenant la parole au micro de la journaliste culturelle Florence Grivel. Ces audio-guides sont disponibles en français et en anglais.
Cette exposition est due à Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage; Aurélie Couvreur, conservatrice de la Fondation de l’Hermitage; Victor I. Stoichita, professeur ordinaire en histoire de l’art des temps modernes à l’Université de Fribourg à qui nous tirons notre chapeau!
Publié en co-édition avec La Bibliothèque des Arts, Lausanne, cette exposition s’accompagne d’un bel ouvrage, richement illustré, contenant un avant-propos de Sylvie Wuhrmann et d’Aurélie Couvreur, avec des essais de Marco Costantini, Corinne Currat, Michel Hilaire, Dominique Hoeltschi, Patrizia Lombardo, Dominique Païni, Michel Pastoureau, Didier Semin, Victor Stoichita,.
© Colette de Lucia
Infos pratiques
Cette exposition est due à Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage; Aurélie Couvreur, conservatrice de la Fondation de l’Hermitage; Victor I. Stoichita, professeur ordinaire en histoire de l’art des temps modernes à l’Université de Fribourg à qui nous tirons notre chapeau!
Publié en co-édition avec La Bibliothèque des Arts, Lausanne, cette exposition s’accompagne d’un bel ouvrage, richement illustré, contenant un avant-propos de Sylvie Wuhrmann et d’Aurélie Couvreur, avec des essais de Marco Costantini, Corinne Currat, Michel Hilaire, Dominique Hoeltschi, Patrizia Lombardo, Dominique Païni, Michel Pastoureau, Didier Semin, Victor Stoichita,.
© Colette de Lucia
Infos pratiques
Le mudac se met au parfum!
Jusqu'au 16 juin 2019
Le mudac se réjouit de vous faire découvrir sa prochaine exposition, Nez à nez. Parfumeurs contemporains qui fera la part belle au sens de l’olfaction et qui mettra en lumière le parcours et le processus créatif de 13 parfumeurs contemporains aux profils variés. Une exposition immersive qui permettra au public de découvrir les aspects souvent confidentiels de cette forme de création apparentée aux arts appliqués.
Amis du mudac
Chantal Prod'Hom, directrice du mudac, se réjouit d’accueillir les Amis du mudac le 15 février pour une visite privée de l'exposition du concours de mobilier urbain PLATEFORME 10, présentée à l'ECAL du 12 au 20 février.
Le mobilier urbain est une importante composante de l’aménagement d'un lieu public, reflétant son dynamisme et son identité, telle une signature. L'occasion de découvrir les projets de plusieurs designers suisses et internationaux!
Chantal Prod'Hom, directrice du mudac, se réjouit d’accueillir les Amis du mudac le 15 février pour une visite privée de l'exposition du concours de mobilier urbain PLATEFORME 10, présentée à l'ECAL du 12 au 20 février.
Le mobilier urbain est une importante composante de l’aménagement d'un lieu public, reflétant son dynamisme et son identité, telle une signature. L'occasion de découvrir les projets de plusieurs designers suisses et internationaux!
CE FUT L'ÉTÉ À LA FONDATION DE L'HERMITAGE
Le public ravi a pu faire le plein d'activités estivales : ateliers, stages, gastronomie, événements. Venez vous détendre et vous exprimer sous les couleurs fauves et le regard apaisé d'Henri Manguin !
MANGUIN, LA VOLUPTÉ DE LA COULEUR
Fondation de l’Hermitage, Lausanne
Commissariat scientifique : Marina Ferretti, directrice du musée des impressionnismes Giverny
QUI S'EST TENU DU 22 JUIN AU 28 OCTOBRE S'EST ACHEVE
Du mardi au dimanche de 10 à 18h et le jeudi, de 10 à 21h
Par Colette de Lucia (texte & photos)

Henri Manguin (1874-1949) , celui que Guillaume Apollinaire appelait « le peintre voluptueux » et dont l’œuvre entière était un véritable hymne au bonheur de vivre, a fait voyager et rêver à la Fondation de l’Hermitage avec une exposition qui a retracé toute la carrière de celui qui fut ami d’Henri Matisse. En point d’orgue: la période où ce formidable peintre a révélé son talent et fait preuve d’une inventivité à nulle autre pareille, avec ses harmonies chromatiques, figurant parmi les expositions d’audacieux peintres fauvistes du Salon d’automne de 1905 !
Inauguration réussie au
Musée Historique Lausanne
Par © Anne-Laure Lechat (texte) & © Barbara Ender Jones (photos)
Inauguré jeudi 19 avril par Monsieur Grégoire Junod, Syndic de Lausanne, le Musée historique Lausanne et sa nouvelle exposition permanente, « Lausanne, l’Exposition », ont attiré près de 2000 visiteurs lors des trois journées inaugurales.
Le Syndic de Lausanne Grégoire Junod a inauguré jeudi soir dernier le nouveau parcours permanent consacré à l’histoire de la ville, Lausanne, l’Exposition, au sein du Musée historique entièrement rénové par Brauen Wälchli Architectes. Peu avant que le public ne découvre l’exposition au son des notes de musique jouée par des étudiants de la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU), le Syndic a relevé l’importance des travaux, de la remise en valeur du contenu du musée, du bâtiment. ainsi que sa nouvelle façade et s’est dit réjoui que l’institution soit « redonnée » aux Lausannois.
Une vue extraordinaire sur la ville
Ce weekend sous un soleil radieux et un ciel sans nuage, ils étaient nombreux à se déplacer pour découvrir leur musée. Sa réouverture en 2018 après trois ans de travaux coïncide avec une date importante pour l'institution qui fête ses 100 ans cette année. Lausanne, l’Exposition crée des ponts entre le passé et le présent de la ville et se décline de façon thématique autour du fil rouge des transformations urbaines. L’emblématique maquette de la capitale vaudoise, «notre Joconde», comme le souligne le directeur Laurent Golay en souriant, bénéficie désormais d’une place privilégiée. Quant à la vue extraordinaire sur la ville depuis le site, elle fait partie intégrante de la nouvelle scénographie. «Le Musée historique Lausanne est un musée de ville. Son origine, sa raison d'être, ce qui défiinit ses missions et sa politique, c'est la ville... Dont il est l'émanation directe, puisque né des grands chantiers urbains de la fin du 19e siècle qui ont causé la disparition de pans entiers du patrimoine lausannois», précisait le directeur jeudi soir.
Ce weekend sous un soleil radieux et un ciel sans nuage, ils étaient nombreux à se déplacer pour découvrir leur musée. Sa réouverture en 2018 après trois ans de travaux coïncide avec une date importante pour l'institution qui fête ses 100 ans cette année. Lausanne, l’Exposition crée des ponts entre le passé et le présent de la ville et se décline de façon thématique autour du fil rouge des transformations urbaines. L’emblématique maquette de la capitale vaudoise, «notre Joconde», comme le souligne le directeur Laurent Golay en souriant, bénéficie désormais d’une place privilégiée. Quant à la vue extraordinaire sur la ville depuis le site, elle fait partie intégrante de la nouvelle scénographie. «Le Musée historique Lausanne est un musée de ville. Son origine, sa raison d'être, ce qui défiinit ses missions et sa politique, c'est la ville... Dont il est l'émanation directe, puisque né des grands chantiers urbains de la fin du 19e siècle qui ont causé la disparition de pans entiers du patrimoine lausannois», précisait le directeur jeudi soir.
LA MAGIE DU PASTEL
À LA FONDATION DE L’HERMITAGE, À LAUSANNE
« PASTELS DU 16eAU 21e SIÈCLE …LIOTARD, DEGAS, KLEE, SCULLY… »
JUSQU’AU 21 MAI 2018
Par Colette de Lucia

Quelle passionnante exposition ! Vous avez jusqu’au 21 mai pour admirer cette technique originale qu’est le pastel, ce médium fascinant, à la croisée du dessin et de la peinture ! Inspirée par les Danseuses au repos, célèbre pastel de Degas qui lui a été offert voici vingt ans, la Fondation de l’Hermitage a décidé de le mettre à l’honneur en rassemblant cinquante chefs-d’œuvre, issus de collections suisses publiques et privées sur près de cinq siècles de création, des maîtres de la Renaissance aux artistes contemporains.
En effet, cette formidable exposition intitulée « Pastels du 16e au 21e siècle - Liotard, Degas, Klee, Scully…» retrace de manière à la fois didactique et interactive, certaines faisant échos à d’autres, à l’art du pastel, souvent méconnu, à tort. Vous y ferez une incursion dans le temps en commençant votre visite par la découverte des premiers dessins rehaussés au pastel (Barocci, Bassano), enchaînant par la visite de l'âge d'or du portrait au 18e siècle (Carriera, Liotard, La Tour, Perronneau, Tiepolo) jusqu’au renouveau du pastel dans le paysage au 19e siècle (Boudin, Sisley) et par la virtuosité des figures impressionnistes (Degas, Manet, Morisot).
L’engouement pour ce médium dans les années 1900 était fulgurant: « il est illustré par des œuvres des Nabis (Denis, Vuillard), des portraits mondains (Helleu, Tissot) et des explorations visionnaires de Redon et des symbolistes (Delville, Khnopff, Lévy-Dhurmer). salle témoigne de la vitalité de la création suisse à la même époque (Amiet, G. Giacometti, Grasset, Segantini, Steinlen). Enfin, l’exposition met en lumière les avant-gardes du 20e siècle en quête d'abstraction et de modernité (Augusto Giacometti, Kirchner, Klee, Kupka, Miró, Picasso). Elle se termine par la scène contemporaine (Chamberlain, Mangold, Nemours, Samaras, Sandback, Scully, Stämpfli, Szafran) avec, en point d’orgue, une intervention murale conçue spécialement pour l’événement par le jeune artiste suisse Nicolas Party. »
En effet, cette formidable exposition intitulée « Pastels du 16e au 21e siècle - Liotard, Degas, Klee, Scully…» retrace de manière à la fois didactique et interactive, certaines faisant échos à d’autres, à l’art du pastel, souvent méconnu, à tort. Vous y ferez une incursion dans le temps en commençant votre visite par la découverte des premiers dessins rehaussés au pastel (Barocci, Bassano), enchaînant par la visite de l'âge d'or du portrait au 18e siècle (Carriera, Liotard, La Tour, Perronneau, Tiepolo) jusqu’au renouveau du pastel dans le paysage au 19e siècle (Boudin, Sisley) et par la virtuosité des figures impressionnistes (Degas, Manet, Morisot).
L’engouement pour ce médium dans les années 1900 était fulgurant: « il est illustré par des œuvres des Nabis (Denis, Vuillard), des portraits mondains (Helleu, Tissot) et des explorations visionnaires de Redon et des symbolistes (Delville, Khnopff, Lévy-Dhurmer). salle témoigne de la vitalité de la création suisse à la même époque (Amiet, G. Giacometti, Grasset, Segantini, Steinlen). Enfin, l’exposition met en lumière les avant-gardes du 20e siècle en quête d'abstraction et de modernité (Augusto Giacometti, Kirchner, Klee, Kupka, Miró, Picasso). Elle se termine par la scène contemporaine (Chamberlain, Mangold, Nemours, Samaras, Sandback, Scully, Stämpfli, Szafran) avec, en point d’orgue, une intervention murale conçue spécialement pour l’événement par le jeune artiste suisse Nicolas Party. »

Ainsi, cette sélection exclusive, établie par la Fondation de l’Hermitage, avec la participation exceptionnelle des Musées d’art et d’histoire de Genève, du Kunstmuseum Winterthur et du Kunsthaus Zürich, va donner à découvrir au public la magie et les splendeurs du pastel, ce fabuleux médium qui a permis aux artistes de tout expérimenter, tout en alliant la grâce à la puissance de la couleur pure.
Au sortir de cette visite inédite, un merveilleux catalogue, richement illustrés de toutes les œuvres en couleur et de plusieurs essais de spécialistes de la période et d’experts du médium, vous attend. Il a été publié en coédition avec La Bibliothèque des Arts, et constitue un merveilleux cadeau à vous faire ou à faire, à l’issue de la visite de l’exposition. A noter: Cette exposition a été rendue possible grâce à la commissaire Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage, et à Aurélie Couvreur, conservatrice de la Fondation de l’Hermitage.
Colette de Lucia
Au sortir de cette visite inédite, un merveilleux catalogue, richement illustrés de toutes les œuvres en couleur et de plusieurs essais de spécialistes de la période et d’experts du médium, vous attend. Il a été publié en coédition avec La Bibliothèque des Arts, et constitue un merveilleux cadeau à vous faire ou à faire, à l’issue de la visite de l’exposition. A noter: Cette exposition a été rendue possible grâce à la commissaire Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage, et à Aurélie Couvreur, conservatrice de la Fondation de l’Hermitage.
Colette de Lucia
PRESTIGIEUSE COLLECTION BÜHRLE
MANET, CÉZANNE, MONET, VAN GOGH...
A la Fondation de l'Hermitage, à Lausanne
DU 7 AVRIL AU 29 OCTOBRE 2017
Par Colette de Lucia (texte & photos)

Le bel écrin de la Fondation de l’Hermitage accueille jusqu’au 29 octobre 2017 les joyaux de la collection Bührle, réunissant cinquante cinq chefs-d’œuvre impressionnistes et postimpressionnistes d’artistes parmi les plus célèbres des XIXe et XXe siècles, comme Champ de coquelicots près de Vétheuil de Monet (vers 1879), Le garçon au gilet rouge de Cézanne (vers 1888), ou encore Le semeur, soleil couchant de Van Gogh (1888).
Fidèle à elle-même et à la passion qu’elle voue depuis une vingtaine d’années pour les oeuvres impressionnistes issues de collections privées suisses, comme notamment les expositions dédiées aux collections Weinberg (1997), Jean Planque (2001), Arthur et Hedy Hahnloser (2011), Jean Bonna (2015), la Fondation de l’Hermitage dévoile jusqu’au 29 octobre prochain la fabuleuse collection de la Fondation E. G. Bührle.
Ces oeuvres ont été rassemblées essentiellement entre 1951 et 1956 par l’industriel Emil Georg Bührle (1890-1956). Et à sa mort, sa famille a placé sa collection, sous l’égide de la Fondation et Collection éponyme à Zurich, qu’elle a créée en 1960.
Fidèle à elle-même et à la passion qu’elle voue depuis une vingtaine d’années pour les oeuvres impressionnistes issues de collections privées suisses, comme notamment les expositions dédiées aux collections Weinberg (1997), Jean Planque (2001), Arthur et Hedy Hahnloser (2011), Jean Bonna (2015), la Fondation de l’Hermitage dévoile jusqu’au 29 octobre prochain la fabuleuse collection de la Fondation E. G. Bührle.
Ces oeuvres ont été rassemblées essentiellement entre 1951 et 1956 par l’industriel Emil Georg Bührle (1890-1956). Et à sa mort, sa famille a placé sa collection, sous l’égide de la Fondation et Collection éponyme à Zurich, qu’elle a créée en 1960.
Ainsi, il vous sera donné d’admirer, dans l’atmosphère intime de la demeure du XIXe siècle de la Fondation de l'Hermitage, pareille à celle de la Fondation Bührle, l’une des plus grandes collections privées jamais constituées en Suisse, avec cinquante-cinq chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection de la Fondation E.G. Bührle, issue d’un des ensembles les plus importants de l’art du XIXe au début du XXe siècle que la Fondation de l’Hermitage ait jamais eu l’occasion de présenter. Elles feront ensuite l’objet d’expositions au Japon, avant de rejoindre, à l’horizon 2020, la nouvelle extension du Kunsthaus de Zurich.

Salle d'exposition de la Fondation de l'Hermitage, Lausanne - photo © Colette de Lucia
Cette exposition de chefs-d’œuvre impressionnistes et post-impressionnistes français, tels Pissarro, Manet, Degas, Sisley, Monet, Renoir, et les pères de la modernité que sont Cézanne, Gauguin et Van Gogh, vous fait plonger dans un voyage fascinant. Dans deux salles, vous pourrez contempler des tableaux qui s’inscrivent dans l’histoire de l’art européen. L’une est consacrée au portrait, et révélera la façon dont les impressionnistes se sont insérés dans la longue tradition de ce genre, de Hals à Renoir en passant par Ingres, Corot, Courbet et Fantin-Latour. L’autre salle réunit des toiles de Delacroix et Daumier, illustrant ainsi l’influence du romantisme et du réalisme dans l’émergence de la peinture moderne.
Ce parcours éblouissant s’achève à l’aube du XXe siècle, avec des œuvres de talentueux artistes qui ont réellement marqué l'Histoire de l'Art impressionniste, tels des nabis (Bonnard, Vuillard), des fauves (Braque, Derain, Vlaminck) et de l’Ecole de Paris (Modigliani, Picasso, Toulouse-Lautrec).
L’histoire de cet ensemble hors du commun manifeste le penchant de ce collectionneur du milieu du siècle dernier pour l'impressionnisme. Une salle a d'ailleurs été consacrée aux documents d’archives et aux résultats de la recherche approfondie que la Fondation E. G. Bührle a conduite sur ses fonds depuis environ douze ans, pour permettre aux visiteurs de comprendre le parcours historique de ces chefs-d’œuvre.
A noter, le commissaire d’exposition est Lukas Gloor, directeur de la Fondation Collection E. G. Bührle, Zurich. Et un catalogue, coédité par la Bibliothèque des Arts et la Fondation de l’Hermitage, est à disposition. Il est richement illustré et réunit notamment de nombreuses contributions d’experts.
© Colette de Lucia
Ce parcours éblouissant s’achève à l’aube du XXe siècle, avec des œuvres de talentueux artistes qui ont réellement marqué l'Histoire de l'Art impressionniste, tels des nabis (Bonnard, Vuillard), des fauves (Braque, Derain, Vlaminck) et de l’Ecole de Paris (Modigliani, Picasso, Toulouse-Lautrec).
L’histoire de cet ensemble hors du commun manifeste le penchant de ce collectionneur du milieu du siècle dernier pour l'impressionnisme. Une salle a d'ailleurs été consacrée aux documents d’archives et aux résultats de la recherche approfondie que la Fondation E. G. Bührle a conduite sur ses fonds depuis environ douze ans, pour permettre aux visiteurs de comprendre le parcours historique de ces chefs-d’œuvre.
A noter, le commissaire d’exposition est Lukas Gloor, directeur de la Fondation Collection E. G. Bührle, Zurich. Et un catalogue, coédité par la Bibliothèque des Arts et la Fondation de l’Hermitage, est à disposition. Il est richement illustré et réunit notamment de nombreuses contributions d’experts.
© Colette de Lucia
De gauche à droite : Eugène Delacroix, et Alfred Sysley - Photos © Colette de Lucia
Aldo Bakker - PAUSE
Jusqu'au 30 avril
Musée de Design et d’arts appliqués contemporains

Designer néerlandais autodidacte, Aldo Bakker (*1971) réalise des œuvres à la frontière entre l’art et le design, la sculpture et l’objet utilitaire. Issues d’un long processus de recherche, elles sont présentées au mudac dans le cadre d’un paysage immobile, conçu et réalisé par le designer et son studio.
RENAUD, le Rimbaud des Faubourgs
d'Alain Wodrascka, éditions Favre
Renaud est sans doute l’un des chanteurs français les plus populaires, avec ses vingt-trois albums et quasi vingt millions de disques vendus à ce jour. Ses textes sont connus et reconnus pour leur fougue et reflètent le caractère incisif du chanteur. C’est ce personnage singulier que le livre d’Alain Wodrascka célèbre en retraçant la carrière du chanteur de manière chronologique, complétant ainsi la parution de 2011. Le texte, ponctué de témoignages et d’interviews de l’artiste et de ses contemporains, permet d’aborder ce qui a forgé Renaud : sa famille, ses influences musicales comme littéraires, ses amitiés et ses rencontres. Par cette approche extrêmement bien documentée, le lecteur est amené à percevoir les sensibilités et fascinations qui ont permis au jeune Renaud Séchan de devenir Renaud tout court. Cette biographie comporte également une discographie du musicien. |
Rétrospective
S I G N A C
Une vie au fil de l’eau
A FAIT RÊVER LE PUBLIC À L'HERMITAGE
L’exposition SIGNAC, une vie au fil de l’eau a fermé ses portes dimanche 22 mai après avoir accueilli plus de 50'000 visiteurs. Un magnifique hommage à l’œuvre du peintre néo- impressionniste, maître des harmonies colorées !

Du 29 janvier au 22 mai, quelques 140 peintures, aquarelles et dessins provenant d’une collection particulière ont offert au public de l’Hermitage l’occasion unique de découvrir l’évolution artistique de Paul Signac (1863-1935), de ses premiers tableaux impressionnistes aux dernières aquarelles de la série des Ports de France, en passant par les toiles éclatantes de la période pointilliste. Au fil des salles, les visiteurs ont ainsi pu explorer les multiples facettes d'un homme de convictions, épris de mer et de bateaux, mais surtout du peintre, passionné par la couleur.
Signac encore !
L’exposition Signac sera présentée au Museo d’Arte della Svizzera italiana à Lugano, du 3 septembre 2016 au 8 janvier 2017.
Signac encore !
L’exposition Signac sera présentée au Museo d’Arte della Svizzera italiana à Lugano, du 3 septembre 2016 au 8 janvier 2017.
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