ECHAPPÉES BELLES . CH
  • La Une
  • Léman Plaisirs
    • Arts & Culture
    • Evénements & Fêtes
    • Gastronomie & Vins
  • Evasion franco-suisse
    • Région lémanique romande | GE, VD, VS
    • Espace Mittelland romand | NE, FG, JU
    • Rhône-Alpes, France
    • Alsace-Lorraine, France
    • Bourgogne-Franche-Comté, France
  • Voyages
    • Allemagne
    • Autriche
    • Belgique
    • Croatie
    • France >
      • L'aube du D-Day
      • Commémoration
    • Grèce
    • Inde
    • Italie
    • Luxembourg
    • Malte
    • Maroc
    • Pologne
  • Beauté & Bien-être
    • Parfums féminins
    • Parfums masculins
    • Maquillage
    • Secrets de minceur
    • La vie de Marylin
    • Instituts de beauté
    • Soins des cheveux
    • Soins du visage
    • Soins du corps
    • Secrets de longévité
  • Belles Lectures
    • Corps & Esprit
    • Nature & Ecologie
    • Sagesse & Spiritualité
    • Histoires & Romans

Arts & Culture 

Musée d'Arts & d'Histoire de Genève

21/10/2022

 

LES MAÎTRES DE L'IMAGINAIRE
Au MAH à Genève jusqu'au 9 janvier 2023

De 11h à 18h du mardi au dimanche et de 12h à 21h le jeudi

Depuis l’automne, les quatre cabinets dédiés aux œuvres sur papier présentent la collection de la Fondation Les Maîtres de l’Imaginaire, réservées au Cabinet d’arts graphiques en 2021. Cette belle collection compte plusieurs centaines de dessins originaux d’illustres artistes, connus pour leurs illustrations de livres pour enfants, en Europe et aux États-Unis, parmi eux, citons Étienne Delessert, Roberto Innoncenti, Gary Kelley, Jörg Müller, Eleonore Schmid. Vous y découvrirez notamment une belle sélection de dessins, collages, pastels ou photographies qui convient les visiteurs à un voyage dans des univers oniriques à souhait. Ces illustrations de contes d’Andersen ou des frères Grimm, de romans du XIXe siècle ainsi que celles de contemporains révèlent toute la richesse artistique de cette littérature dévolue à la  jeunesse.  Courrez-y vite pour les admirer!
                                                                                                           
Colette de Lucia

AU MAH, GENEVE

11/10/2021

 

FEUILLES D'ÉVENTAILS, ENTRE EUROPE ET JAPON
une incursion dans l'art de l'élégance et de la beauté ​s'est tenue au Musée d’art et d’histoire

Cette belle exposition "Feuilles d'éventails, entre Europe et Japon" ayant trait à l'éventail, ce bel accessoire de mode, à la fois support artistique et sujet à de nombreuses représentations, qui a débuté le 1e octobre 2021 s'est achevée le 30 janvier 2022.

​De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais.  Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
Eventails du 1e Cabinet - Droits réservés MAH
Cette belle exposition a voulu mettre en évidence les influences croisées de l'art de l'éventail entre Europe et Asie, art qui connut son apogée au XIXe siècle avant de tomber dans l'oubli. En effet, il y a eu tout un engouement européen pour cet accessoire, dont les formes les plus répandues (brisé et plié) proviennent d’Extrême-Orient.

Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Eventails - Photos : Colette de Lucia
​​D'évidence, ces splendides éventails sont de merveilleux objets d'apparat, des compléments vestimentaires indispensables pour se montrer. Ce bel accessoire de mode que les belles dames affectionnaient et affichaient ostensiblement étaient de formes variées - brisé, plié, ballon, plein vol...- et confectionnés avec des matériaux nobles variant au  gré des tendances et des modes et au fil des siècles, tels les plumes, dentelle, parchemin...

Colette de Lucia 
Photo
Femme à l'éventail devant son miroir (MAH)
Photo
Eventail fabriqué avec une feuille - photo: Colette de Lucia
Photo
Eventail et poignard. -- photo: MAH
PhotoCommissaire : Bénédicte De Donker, conservatrice au Cabinet d’arts graphiques - photo Colette de Lucia
Musée d’art et d’histoire
2, rue Charles-Galland  - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre 

Site Internet :
mahmah.ch Blog : mahmah.ch/blog
Collection en ligne : mahmah.ch/collection
Facebook : facebook.com/mahgeneve
Twitter : @mahgeneve

​Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

2/7/2021

 

La magnifique exposition " Hans Emmenegger (1866 – 1940) "
​A PRIS FIN LE 31 OCTOBRE 2021
FONDATION DE L’HERMITAGE  - Route du Signal 2 - Lausanne - Plus d'infos

Exposition unique à la Fondation de l’Hermitage, située sur les hauteurs de Lausanne, avec en point d'orgue une importante rétrospective d'un peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940), digne des plus grands, une grande première en Suisse romande. 

En effet, la Fondation de l’Hermitage qui a vocation à dévoiler les oeuvres de peintres, notamment parmi les impressionnistes, a eu la grande joie de présenter une centaine de tableaux de Hans Emmenegger, ce peintre peu connu du grand public romand et ce, malgré les efforts de la communauté culturelle suisse alémanique.

Cette merveilleuse exposition a donné à voir une bonne centaine d'oeuvres de ce peintre talentueux, fin observateur de la nature dont il était tant épris et d’une originalité stupéfiante, tant dans le traitement insolite de ses paysages que dans celui de ses natures mortes, tout en faisant preuve d’une grande audace dans ses compositions. Il figure certainement parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération. 
Hans Emmenegger Am Gardasee [Solitude] | Au bord du lac de Garde [Solitude], 1902 huile sur toile, 61,5 x 81 cm Collection privée, Zurich 
Hans Emmenegger Jurazeit | Période jurassique, 1895 huile sur toile, 66,5 x 93,5 cm Kunstmuseum Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Kanarienvogel, vom Betrachter weg in die Dunkelheit fliegend | Canari en vol s’éloignant de l’observateur dans l‘obscurité, 1927 huile sur toile, 49,5 x 69 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne

​Qui est-il ?
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Hans Emmenegger Letzte Strahlen der Abendsonne auf dem Sustenspitz | Dernier rayon du soleil au couchant sur le Sustenspitz, sans date huile sur toile, 40 x 67 cm Collection privée
Hans Emmenegger Schneeschmelze | Fonte des neiges, 1908-1909 huile sur toile, 111 x 162,7 cm Kunstmuseum Luzern, Depositum der Stadt Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Sonnige Weide | Pâturage ensoleillé, 1904 huile sur toile, 54,5 x 73,5 cm Collection d’art de la Confédération, Office fédéral de la culture, Berne photo droits réservés
Un artiste hors normes
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Hans Emmenegger Haus,von oben gesehen | Maison vue d’en haut, 1918 huile sur toile, 27,5 x 27,5 cm Collection privée
​photo © SIK-ISEA, Zurich
Hans Emmenegger Hochwacht, 1904 huile sur toile, 55 x 100 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Sonnenschein im Walde | Rayon de soleil en forêt, 1906 huile sur toile, 55 x 81,5 cm Monique et Peter Sommer photo © Andri Stadler, Lucerne
Un artiste engagé dans le milieu artistique
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."

Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.

À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.

Colet te de Lucia

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

17/4/2021

 

CHEFS-D'ŒUVRE DE LA COLLECTION BEMBERG
DU 2 MARS AU 30 MAI 2021

Photo
La Fondation de l’Hermitage a le privilège de dévoiler une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection privée de Georges Bemberg (1915-2011). Né dans une famille allemande installée en Argentine au milieu du 19e siècle, l’illustre collectionneur et homme de lettres a réuni, tout au long de sa vie, un ensemble de peintures, de dessins et d’objets d’art comptant parmi les plus importants de son temps.

Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
​
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.

LAUSANNE, VAUD

28/1/2020

 

Pour célébrer les JOJ Lausanne 2020,
Le Musée Olympique était entièrement gratuit et le public au rendez-vous !

Photo
​Du 6 au 26 janvier, près de 40'000 visiteurs se sont imprégnés de l’olympisme en (re)découvrant l’exposition permanente ainsi que deux expositions temporaires. Nos coaches pédagogiques n’ont pas chômé ! Ils ont transmis avec passion les valeurs olympiques à plus de 12'800 enfants venus avec leur classe.

Bon nombre d’athlètes internationaux ont également lâché leurs équipements sportifs entre les compétitions et profité d’une visite au Musée Olympique. Le Musée est très heureux d’avoir contribué au succès de cette magnifique édition des Jeux de la Jeunesse d’hiver Lausanne 2020.

​Avec 320’000 visiteurs en 2019, Le Musée Olympique enregistre une fréquentation historique record depuis sa création en 1993. 60% de la clientèle provient de l’international, principalement de la France, la Chine et des États-Unis. Le Musée reste également très ancré dans le cœur des locaux, qui n’hésitent pas à revenir.

Et maintenant, direction Tokyo 2020 avec l’exposition SPORT X MANGA :
Dès le 2 avril, Tokyo 2020 et la culture japonaise s’emparent de tout le site du Musée avec des expositions, événements, afterworks, ateliers et plein d’autres surprises.

LANCY, GENEVE

6/12/2019

 

"MÉCANIQUES DISCURSIVES"
DE FRED PENELLE ET YANNICK JACQUET
À LA FERME DE LA CHAPELLE ET DANS LE CADRE DU FESTIVAL DE LANCY EN LUMIÈRES
JUSQU'AU 18 DECEMBRE

Le duo Fred Penelle et Yannick Jacquet qui expose à La Ferme de la Chapelle "Mécaniques discursives" jusqu'au 18 décembre participe à la troisième édition du festival Lancy en Lumières. Cet évènement populaire et poétique investit le quartier des Palettes. Le grand immeuble de l'Etoile servira d'écran à des projections XXL tous les jours de de 18h à 22h.
Photo

Lancy en Lumières emmène l’art multimédia dans l’espace public. La Ville de Lancy invite le public à redécouvrir l’architecture urbaine sous un angle nouveau. Pour cette troisième édition, le quartier des Palettes et son emblématique Etoile, bâtiment des années 1960, sont à l’honneur. Regroupées sous la bannière thématique KosmoPalettes, les trois installations du festival tourneront en continu chaque soir. Les artistes invitent le public à lever les yeux vers le ciel, grâce à des collages et projections sur l'Etoile et à un dôme – planétarium à ciel ouvert – installé sur l'esplanade d’Espace Palettes.
Spectacle de feu le 5 décembre
Le lancement de Lancy en Lumières aura lieu avec un spectacle de feu le jeudi 5 décembre à 18h30. Les danseuses d’Apsara, la compagnie Lumen Création et les musiciens de Pavillon inaugureront le festival avec une verrée offerte par la Ville de Lancy.

Première installation, celle du duo créatif Fred Penelle et Yannick Jacquet dont les Mécaniques Discursives confrontent la gravure sur bois aux technologies de création numérique et animeront les murs de l'Etoile pour l’occasion.

L'artiste François Moncarey, qui ramène les étoiles au centre de la cité avec son dôme Konstellation, recréera virtuellement notre paradis perdu.

L'installation Présence, par Zep, qui dessine des arbres depuis 30 ans, est animée par Nicolas Senjaric. Un gigantesque chêne, projeté sur l'Etoile, nous parle et nous invite à faire silence en présence de la nature.

Lancy en Lumières : du 5 au 18 décembre 2019, de 18h à 22h, Avenue des Communes-Réunies 62, 72 et 73, CH- 1212 Grand-Lancy
​

"Mécaniques discursives" à La Ferme de la Chapelle jusqu'au 18 décembre 2019, du mardi au dimanche de 14h à 18h, Route de la Chapelle 39, CH-1212 Grand-Lancy

MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE, GENEVE

1/12/2019

 

Coup de vieux :
l’arbre des papillons vieillit de 100 millions d’années ! 
Accès à l’article scientifique 

L’origine des papillons (Lepidoptera), ordre d’insectes qui compte à ce jour 160'000 espèces décrites, est beaucoup plus ancienne qu’on ne le pensait jusqu’ici. C’est ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheuses et chercheurs internationale comprenant un entomologiste du Muséum d’histoire naturelle de Genève et venant de paraître dans la prestigieuse revue PNAS. 
Photo
Cette étude, fondée sur une approche moléculaire, a permis de reconstituer l’arbre évolutif le plus complet et le plus robuste jamais établi à ce jour pour ce groupe d’insectes. Une des grandes surprises des analyses publiées ce jour est de révéler que les papillons sont apparus il y a environ 300 millions d’années (Carbonifère), soit 100 millions d’années (!) plus tôt que ne le pensaient jusqu’ici les entomologistes. Cette étude suggère que les Lépidoptères se sont diversifiés en même temps que les plantes à fleurs (Angiospermes). Les premiers papillons se nourrissaient probablement de plantes non vasculaires telles que les mousses (Bryophytes) avant de pouvoir se nourrir de nectar et leurs chenilles des feuilles de plantes à fleurs dès le Trias. Les résultats de ces travaux confirment que les papillons de jours sont en réalité des papillons de nuit ayant évolué vers un mode de vie diurne leur permettant de se nourrir du nectar des plantes à fleurs plus accessible le jour que la nuit. 
Photo

Lire la suite

MUSEUM D'HISTOIRE DES SCIENCES, GENEVE

29/11/2019

 

Nouvelle exposition du Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève
Au Musée d'histoire des sciences, Parc de la Perle du Lac 128, rue de Lausanne
Le théâtre des expériences​
Du 27 novembre 2019 au 21 février 2020

En avant-première du bicentenaire du Muséum d’histoire naturelle de la Ville de Genève en 2020, le Musée d’histoire des sciences nous propose de remonter le temps de deux siècles avec sa nouvelle exposition Le théâtre des expériences, présentée du 27 novembre 2019 au 21 février 2021. 
Photo
De manière interactive et ludique, l’exposition rend hommage au grand savant genevois Marc-Auguste Pictet (1752 – 1825), plus particulièrement à ses talents hors norme en matière d’enseignement des sciences. Pour ce savant et forte personnalité, c’est par la démonstration et l’expérience que doit s’enseigner la physique et ce n’est pas uniquement auprès des étudiants de l’Académie mais aussi auprès de chacun-e qu’elle demande à être enseignée.

Plus de 130 objets, instruments ou dispositifs de démonstration précieusement conservés dans les collections du Musée et ayant tenu un rôle dans les cours et démonstrations de Physique expérimentale dispensé durant 40 ans par Marc-Auguste Pictet sont présentés. Un grand nombre d’entre eux reprennent vie au moyen de répliques et dispositifs interactifs spécialement conçus pour l’exposition.

Des cycles de conférences, des présentations d’expériences en direct pour les groupes ou les classes sont également proposés, ceci toujours dans l’esprit du savant. La physique de démonstration telle que prônée par l’illustre genevois ne proposait pas uniquement des démonstrations scientifiques spectaculaires, mais aussi et surtout des moments de vie intense à partager de manière collective. 
Photo
Photo

CHÂTEAU DE PRANGINS

9/11/2019

 

SWISS  PRESS PHOTO 2019
SE POURSUIT JUSQU'AU 23 FEVRIER 2020
Le meilleur du photojournalisme suisse et mondial

Photo
​Les photos de presse sont plus que de simples images. Prises sur le vif et pourtant toujours bien construites, elles invitent à réfléchir à des problématiques majeures de société. Les meilleurs clichés de 2018 seront exposés au Château de Prangins – Musée national suisse dès le 8 novembre.

Cette année encore, le Château de Prangins présente les meilleures photos de presse publiées dans le monde. Les expositions Swiss Press Photo et World Press Photo ont lieu en même temps, mettant à l’honneur le travail des photojournalistes aux quatre coins du globe. Images d’actualité politique, économique, environnementale ou sportive, elles sont bien plus que le souvenir d’un instant. Elles nous font réfléchir sur les enjeux qui se cachent derrière les questions de société dont elles traitent.
Le cliché qui a remporté le Swiss Press Photo 2019 l’illustre à merveille. Signé Stefan Bohrer, il montre un incendie qui s’est déclaré dans une entreprise de logistique dans le port de Bâle. Ce n’est pas simplement cet événement qui suscite une émotion et fournit matière à discussion, mais les badauds qui contemplent la scène comme s’ils assistaient à un spectacle et notamment l’un d’eux qui s’empresse de faire un selfie. John Moore, lauréat du World Press Photo 2019, a lui aussi capturé un instant bien particulier. À la frontière du Texas, une petite fille assiste en pleurs au contrôle de sa mère par les autorités américaines. Aux États-Unis, cette image a soulevé un débat houleux sur la manière d’agir des autorités: de nombreux parents ont en effet été séparés de leurs enfants lors de leur tentative de passer illégalement la frontière.
 
Les deux expositions permettent aux visiteurs de revoir les événements marquants de l’année écoulée et leur donnent matière à réflexion, tout en promouvant la liberté d’expression.

BIBLIOTHEQUE DE LA CITE, GENEVE

8/11/2019

 

Un dimanche pas comme les autres
à la Bibliothèque de la Cité à Genève

Photo
Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autres. Découvrez ce qu'il y a à faire et à découvrir le dimanche 10 novembre.

Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autreset de prendre tout son temps pour profiter d’espaces accueillants où s’installer confortablement et lire, découvrir, se rencontrer ou simplement passer un moment convivial en famille. Le tout en profitant des mêmes prestations (accueil, conseils, inscriptions, prêt, etc.) que durant les autres jours d’ouverture de la semaine.

Informations pratiques
  • En partenariat avec le Geneva International Film Festival (GIFF)
  • 14h. Durée environ 2heures.
  • Familles dès 8 ans.
  • Sur inscription sur le site de l'agenda de la bibliothèque de la Cité

Coordonnées
Bibliothèque de la Cité
Place des Trois-Perdrix 5
1204 Genève
Tram: 12,14 (arrêt Bel-Air)
Bus: 2, 10, D, 4, 5, 7, 19, 36

EXPOSITION, GENEVE

5/11/2019

 

Paul Eliasberg
​Paysages de l’âme

AU
CABINET D’ARTS GRAPHIQUES DU
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE, GENÈVE
DU 
1ER NOVEMBRE 2019 AU 2 FÉVRIER 2020 

Photo

​Trois ans après le don exceptionnel d’œuvres sur papier de Paul Eliasberg (1907-1983), le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire rend hommage à l’artiste d’origine allemande à travers une sélection de ses plus belles feuilles. Figure marginale de l’art européen du XX
e siècle, Eliasberg a pour sujet de prédilection les paysages et l’architecture qu’il traite de manière singulière, entre figuration et abstraction. 
​
En 2016, le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire recevait un ensemble de quatre- cent-cinquante-et-une œuvres sur papier de Paul Eliasberg, par le biais de la fille de l’artiste, Danielle. Constitué d’aquarelles, de dessins à l’encre et d’estampes, ce généreux don est venu combler une lacune dans les collections du Musée d’art et d’histoire ; jusque-là, Hans Hartung était le seul représentant des artistes d’origine allemande installés en France. 


Lire la suite

MUSEE ETHNOGRAPHIQUE DE GENEVE

27/10/2019

 
Photo
PhotoLe petit chaperon rouge, © MEG, J. Watts
«La fabrique des contes» c’est une nouvelle exposition de grande envergure, à la scénographie immersive, faisant recours tant à l’image qu’au son.

Celle-ci va vous procurer une expérience forte et inoubliable. Riche de plusieurs centaines d’objets issus des collections du musée ou de prêts, elle est également généreuse en créations contemporaines : trois illustrateurs et une illustratrice, une costumière et un dramaturge y ont contribué. «La fabrique des contes», c’est aussi une programmation comme toujours intense avec des activités variées destinées à un large public: une panoplie de types de visites, des rencontres, des ateliers et des spectacles. 



PhotoCendrillon © MEG, J. Watts
​En effet, cette sixième exposition temporaire de grande envergure depuis la réouverture du MEG en novembre 2014, «La fabrique des contes» vient clore un premier cycle qui vous a invité à voyager d’un continent à l’autre au travers les siècles, explorant religion et politique dans la société précolombienne Mochica (2014-2015), abordant la richesse du japonisme bouddhique à la fin du 19e siècle (2015), pour plonger finalement dans la fascination du chamanisme amazonien (2016) et se pencher, ensuite, sur l’histoire des arts aborigènes et des insulaires du détroit de Torrès aux 20e et 21e siècles (2017). Et où, finalement, en 2018, vous avez été entraîné-e-s dans le monde des religions de l’extase en Afrique. 

Il existe des contes partout dans le monde, on le sait, mais sur le Vieux Continent, leur histoire est tout à fait particulière, puisqu’à l’heure de la naissance de l’ethnographie européenne, ils ont été collectés comme un exemple incontournable de ce que nous appellerions aujourd’hui notre « patrimoine immatériel». 
Bien d’autres institutions, notamment les bibliothèques, se sont déjà attelées avec succès à l’exercice de produire une exposition sur les contes. Ainsi, il nous a paru évident que si l’on voulait regarder le conte avec les yeux de l’ethnologue, on devait l’observer sous toutes ses coutures, et pas seulement lorsqu’il est paré des «habits» chatoyants que confère une belle édition, une forme que pourtant il endossa très tôt. 


Lire la suite

MAH, GENEVE

17/10/2019

 

SALON DE CARTIGNY
À l'heure néoclassique
18 octobre 2019 
Au  Musée d’art et d’histoire

Photo

​À la faveur de cette Saison antique, l’occasion s’offre de déployer au coeur du salon de Cartigny, conçu en 1805 par l’architecte Jean Jaquet (1754-1839), quelques perles de goût néoclassique puisées dans les collections du musée. Orfèvrerie à motifs gréco-romains, guitare-lyre, mobilier d’inspiration pompéienne y côtoient ainsi bijoux en micro-mosaïque ou robe « à la grecque ».

Cet éventail de pièces témoigne d’un répertoire ornemental et formel nouveau, dérivant pour partie des découvertes archéologiques faites à Herculanum (1738) et à Pompéi (1748). Il révèle l’influence profonde de l’anticomanie sur les arts décoratifs et, corollairement, sur l’art de vivre au quotidien à la fin du XVIIIe siècle. Enfin, il rencontre un écho particulier dans cet écrin de bois sculpté, quintessence d’un décor intérieur genevois de style néoclassique.

Entrée libre

MUSEE OLYMPIQUE, LAUSANNE

26/9/2019

 

Un certain parfum d’Olympie
LE MUSEE OLYMPIQUE DE LAUSANNE
Quai d'Ouchy 1, 1006 Lausanne, ouvert tous les jours, de 9 à 18h
​Par Colette de Lucia (texte & photos)

Surplombant les superbes rives d’Ouchy, le Musée Olympique de Lausanne fascine au premier abord. Son slogan : « les jeux ne s’arrêtent jamais » nous rappelle, en effet, qu’au fil des ans, depuis son ouverture le 23 juin 1993, ses activités et son rayonnement international n’ont cessé de se développer. Tant et si bien que ce beau patrimoine constitue, aujourd’hui, l’authentique vitrine du Mouvement olympique et du sport et ce, à l’échelle mondiale. Mais  pour tous ceux qui se passionnent pour le sport, l’histoire, la culture et l’art, il représente davantage encore.
C’est un endroit magique, dont la beauté est présente partout. Dans le Parc olympique qui l’entoure et qui lui sert d’écrin, un paysage de rêve, composé d’arbres séculaires d’essences rares, s’ouvre sur de magnifiques jardins qui repose sur un espace de quelque 22'000 m2. Au sommet de ce havre de verdure où siège le Musée Olympique, la vue sur la rade d’Ouchy et les montagnes de Savoie est grandiose !

Un site ami qui vous conduira, depuis ses quais, par des escalators disposés sur ses cinq étages, jusqu’au musée. Un musée aux lignes simples, épurées, qui lui donnent un air quasi intemporel. Recouvert de marbre blanc, du plus précieux, en provenance de Thasos, au nord de la mer Egée, le Musée Olympique évoque tout à la fois la pureté et l’éclat du soleil méditerranéen. Les colonnes qui l’entourent à l’entrée, au nombre de huit, marquent l’esplanade. Elles symbolisent le Temple de Zeus à l’Olympie et donnent envie de franchir la porte pour découvrir, peut-être, l’état d’esprit  de l’Olympie…
 
Aussitôt dans le hall d’entrée, le visiteur va se sentir happé par la rampe hélicoïdale, vaste spirale qui s’enroule autour d’un puits de lumière et par laquelle il peut accéder à l’étage. Dans ce temple de beauté, les expositions permanentes retracent la trajectoire universelle de l’Olympisme, de l’Antiquité aux temps modernes. L’art, la culture et l’esprit sportif s’y côtoient à l’envi. Comme l’attestent les expositions temporaires, les conférences des jeudis du Musée, les concerts de musique classique, les séminaires et les congrès qui s’y tiennent. Entrons, voulez-vous, dans cet univers passionnant.
À l’entrée du Musée, dans le hall réception, des bornes interactives balisent l’itinéraire du visiteur pour lui permettre de mieux s’orienter vers les salles d’exposition de son choix. Au rez-de-chaussée, une première galerie retrace l’histoire du Mouvement olympique. Cet instant nous donne à revivre les Jeux de l’Antiquité à l’époque de leur apogée, au Ve siècle av. J.-C.  Les plus curieux apprendront tout sur la vie et les idées de Pierre de Coubertin, le rénovateur des Jeux Olympiques. Ils découvriront aussi les différents sens des symboles qui distinguent les Jeux de toute autre rencontre sportive : la flamme, les torches, le drapeau et les anneaux, l’hymne et le cérémonial olympiques. Dans la galerie qui lui fait face : les expositions temporaires. Mais c’est au premier étage que l’attention des visiteurs est à son comble. C’est là, en effet, qu’est retracé tout l’histoire des Jeux Olympiques, de l’ère moderne à leur évolution, de 1896 à nos jours. C’est également là qu’il est donné de suivre les pratiques de tous les disciplines olympiques au travers d’écrans vidéo géants, permettant ainsi à chacun de faire vivre les instants décisifs de la vie d’un champion, à l’entraînement, dans la victoire ou la défaite.
 
Combien même l’âme de Pierre de Coubertin planerait encore sur ce lieu, lui pour qui le sport était le mode d’éducation par excellence, vous ne vous sentirez pas pour autant nostalgique. La pertinence de son propos est toujours d’actualité. Héritier de son œuvre, ce Musée est, par son style et son organisation dynamique, bien loin d’être l’un de ces « Temples du sommeil » où sévit l’ennui. Au contraire, il reflète toujours les aspirations de la jeunesse. Résolument tourné vers l’avenir, il est le musée d’une idée, d’une force vive. D’ailleurs, toute sa conception en découle. Une conception qui s’appuie sur les techniques les plus avancées dans le domaine, en faisant appel à la vidéo, à l’informatique, à la robotique, pour que les visiteurs puissent revivre l’émotion vécue lors des Jeux olympiques, pour qu’ils puissent ressentir l’intensité de l’effort dans chaque mouvement corporel, la volonté, la joie ou la victoire, de la fête et du cérémonial. Ce musée est un modèle du genre. Il a d’ailleurs été récompensé, en 1995, par la plus haute distinction : le Prix européen du Musée de l’année !
 
© Colette de Lucia (tous droits réservés)

FONDATION BODMER, COLOGNY

25/9/2019

 

GUERRE ET PAIX
DU 5 OCTOBRE 2019 AU 1e MARS 2020
​A LA FONDATION BODMER A COLOGNY

Photo
4400 ans séparent l’un des plus anciens traités de paix connu au monde de l’un des plus récents présentés dans l’exposition « Guerre et Paix » à la Fondation Martin Bodmer dès le 5 novembre prochain.

L’exposition, organisée en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies (ONU Genève) et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), est consacrée aux réalités intemporelles de la guerre et de la paix.

Structurée en trois parties : la genèse des guerres, le temps de la destruction et le pari de la paix, elle rassemble des récits et des documents provenant de la littérature, des beaux-arts, des différentes religions, de la philosophie, du droit et de la politique.


L’humanité n’a jamais cessé de penser, justifier, mener, glorifier la guerre ou de s’y préparer. Parallèlement, il y a toujours eu un effort pour limiter les pires violations, la condamner pour ses ravages, imaginer et travailler à la construction d’un monde plus juste et pacifique.

A travers des œuvres littéraires, des affiches de propagande, des photo- graphies, des gravures et des documents d’archives, l’exposition vise à éclairer les visiteurs sur le dialogue immémorial entre la nature guerrière de l’homme et son profond désir de paix. 


Lire la suite

MAH, GENEVE

25/9/2019

 
Photo
Entrée: CHF 10.- / 5.-
Libre jusqu'à 18 ans et le 1er dimanche du mois

Pionniers de la photographie
​en
Suisse romande
Collection Auer Ory

Du 27 septembre 2019 au 29 mars 2020
A la Maison Tavel 
Photo
En collaboration avec la Fondation Auer Ory, la Maison Tavel vous propose une exposition inédite qui retrace les débuts de la photographie. Avec plus de 200 originaux, ce voyage dans le temps vous fera découvrir la Suisse romande des années 1840 à 1860. Des paysages et panoramas familiers côtoient des séries de portraits d'époque. Autant de points de vue qui permettront à chacun de percevoir le changement esthétique provoqué par l'arrivée de ces premières empreintes du réel.

​
Dès son invention en 1839, la photographie suscite l’engouement et la Suisse romande n’échappe pas à la règle. À Genève et Lausanne, des entrepreneurs audacieux ouvrent des magasins de matériel photographique et les premiers ateliers. En revenant aux fondamentaux de cet épisode culturel sans précédent, cette exposition propose un voyage dans les années 1840 à 1860 grâce à une sélection d’œuvres de la Fondation Auer Ory. Le public pourra ainsi comprendre les polémiques liées à une invention considérée à ses débuts comme un simple procédé mécanique et redécouvrir la Suisse romande dans son ancienne topographie urbaine : rues sans voitures, paysages lacustres inhabituels ou encore portraits de toutes natures. Des panoramas familiers des Alpes enneigées aux sites de contrées lointaines, la photographie a aussi nourri l’amour de l’orientalisme, des découvertes archéologiques et de l’étude du passé. Autant de points de vue qui permettront à chacun d’éprouver le changement esthétique et formel que provoque l’arrivée de ces premières empreintes du réel.

MUSEUM DE GENEVE

21/9/2019

 

A f r i q u e 
300'000 ans de diversité humaine au Muséum
Exposition entrée libre 

Après l’Université de Genève, l’exposition «Afrique: 300'000 ans de diversité humaine» est présentée au Muséum du 21 septembre 2019 au 19 janvier 2020. On y rappelle notamment que tous les humains actuels descendent de populations ayant vécu pendant 200'000 ans sur le continent africain, soit les deux tiers du temps d’existence de notre espèce, avant qu’Homo sapiens peuple l’ensemble de la planète. Une installation artistique contemporaine intitulée Humanæ et conçue par l’artiste Angélica Dass complète l’exposition au Muséum et révèle l’infinie diversité des couleurs de peau et des traits du visage, soulignant l’unité commune des bientôt 8 milliards d’humains qui peuplent notre planète. 
Photo
Conçue et réalisée par les chercheuses et chercheurs (généticien-ne-s et préhistorien-ne-s) de l’Unité d’anthropologie de l’Université de Genève, l’exposition raconte l’histoire humaine sur le continent africain à la lumière des découvertes les plus récentes.
​

L’annonce en 2017 de datations de fossiles humains découverts au Maroc vieux de plus de 300'000 ans a fait reculer la date d’apparition de notre espèce, Homo sapiens de près de 100'000 ans! L’exposition se fait l’écho de la longue histoire d’Homo sapiens et de l’importance du continent africain dans notre évolution. Les recherches génétiques comme linguistiques les plus modernes montrent notamment que les êtres humains se sont dispersés et ont développé, dès 300'000 ans jusqu’à aujourd’hui, un nombre de cultures d’une extrême richesse sur l’ensemble du continent africain. Ainsi, les étendues démesurées et les environnements parfois extrêmes de l’Afrique ont été le principal théâtre de notre évolution humaine longue, complexe et dont nous sommes aujourd’hui toutes et tous les héritier-e-s. 


Lire la suite

MUSEE ARIANA, GENEVE

27/8/2019

 

Johan Tahon
REFUGE/SILENCE
Musée Ariana, du 28 septembre 2019 au 5 avril 2020 

Photo
BIOGRAPHIE DE JOHAN TAHON
Johan Tahon est né à Menen (Belgique) en 1965. Il vit et travaille en Belgique et en Suisse. Il a étudié la sculpture à l’Académie royale des beaux-arts de Gand.

Depuis 1994, Johan Tahon expose régulièrement son travail en Belgique et ailleurs. En 1996, il a retenu l’attention du curateur et directeur de musée influent Jan Hoet, qui lui a donné l’opportunité d’interagir avec des artistes de niveau international comme Luc Tuymans, Vito Acconci et Sam Taylor Wood dans le cadre de l’exposition De Rode Poort au Musée d’art contemporain de Gand. Depuis-là, Tahon expose régulièrement dans nombre de galeries et musées de renom, dans le cadre d’expositions monographiques ou en compagnie d’artistes comme Ilya Kabakov, Günther Förg, Tony Cragg ou Stephan Balkenhol.
Il a ainsi pris part à des expositions dans des lieux importants comme Beaufort (Ostende, Belgique), Lustwarande (Tillburg, Pays-Bas), la maison Gerhard Marcks (Brême, Allemagne), l’Academia Belgica de Rome (Italie), la cour du palais du Topkapi (Istanbul, Turquie), le Kennedy Centre for the Perfoming Arts (Washington DC) ou la Biennale d’Istanbul (Turquie).
Les œuvres de Tahon font partie d’importantes collections privées et publiques, en Belgique et dans le monde. 
Photo

Le Musée Ariana est fier de présenter Johan Tahon. REFUGE/SILENCE, en collaboration avec la galerie Kunstforum à Soleure, du 28 septembre 2019 au 5 avril 2020 dans l’espace dédié à la création contemporaine. Johan Tahon, artiste belge de renommée internationale, présente un travail fort et engagé qui révèle son attachement profond au matériau céramique. 

Dans l’espace dévolu à la création contemporaine, le-la visiteur-euse est convoqué-e dans un univers mystique habité de moines hiératiques, qui amènent à une seconde salle présentant, outre des figures, des vases de pharmacie ou albarelli. Référence directe à l’histoire de la faïence, les onguents, poudres et médecines contenus dans ces récipients étaient censés soigner le corps et l’âme. 

Une œuvre sensible en miroir de la condition humaine
L’œuvre de Johan Tahon se développe de manière originale et personnelle. Bien loin de la vaisselle utilitaire, son travail s’inscrit dans la figure céramique, humaine ou animale, qui est à l’origine des plus anciennes terres cuites.

La sculpture céramique de Tahon est puissante et expressive. Ses figures visent à l’essentiel, elles ne cherchent pas à séduire ni à tromper ; elles expriment la densité et la complexité de la condition humaine. Les stigmates non ébarbées du moulage, les trous qui induisent une perméabilité entre l’intérieur et l’extérieur, le badigeon presque cicatrisant d’émail blanc immaculé sont autant de marques d’identité d’une œuvre qui oscille entre rusticité et raffinement, murmure et silence.

Ses personnages expriment tant les émotions de l’artiste qu’ils reflètent la complexité du monde. Ils nous attirent et nous dérangent, ils sont torturés et silencieux, bruts et sensibles, ils nous dominent par leur taille monumentale tout en restant nos frères et sœurs de terre. 
​

Un ancrage dans l’art du passé
La pratique contemporaine assumée de Tahon se double d’un goût prononcé pour l’art du passé. Sculpture sur bois médiévale, céramique ottomane d’Iznik, peinture flamande ou, plus proche de nous, sculpture d’Auguste Rodin (1840-1917) ou de Wilhelm Lehmbruck (1881-1919) : plus que des sources d’inspiration directes, ces références ancrent et nourrissent l’artiste et sa créativité. Passionné de majolique italienne et de faïence hispano-mauresque, collectionneur lui-même, Johan Tahon s’immisce jusque dans les vitrines de faïence ancienne du Musée Ariana, dans un riche dialogue entre histoire et art contemporain. 

Un double commissariat et une publication
Cette exposition est initiée par Anne-Claire Schumacher, commissaire et conservatrice en chef au Musée Ariana, en partenariat avec le galeriste Hanspeter Dähler de Kunstforum Solothurn.
Une publication Johan Tahon. REFUGE / SILENCE, rédigée en français et anglais, retrace le parcours passionnant de l’artiste et présente ses œuvres les plus récentes. Anthony Girardi, Anne-Claire Schumacher et Marie-Émilie Fourneaux ont collaboré à cet ouvrage. 

Publication
Anthony Girardi, Anne-Claire Schumacher, Bernard Bachelier, Marie-Émilie Fourneaux Johan Tahon. REFUGE / SILENCE, français / anglais, 2019, CHF 28.- 

Lire la suite

CORSIER-SUR-VEVEY

22/8/2019

 

LE FABULEUX CHAPLIN'S WORLD
A Corsier-sur-Vevey
Par Colette de Lucia (texte & photos)

Depuis son ouverture en avril 2016, Chaplin’s World, entièrement dévolu à l’artiste mondialement connu - Charlie Chaplin - ne désemplit pas au manoir à Corsier-sur-Vevey, devenu le lieu incontestablement le plus prisé de toute la région vaudoise, à quelques encablures des belles rives de Vevey.
Photo
« Si vous voulez savoir qui je suis, regardez mes films », s'esclamait souvent Charlie Chaplin. Cette citation a sans doute fait mouche et inspirer les fondateurs de Chaplin’s World, ce musée désormais consacré à cet artiste mythique, qui s’est ouvert au printemps 2016.

C’est au Manoir de Ban, une belle propriété de quatorze hectares, implantée sur les hauts de Vevey, où Charlie Chaplin, alias Charlot, vécut entouré de sa famille, que les innombrables visiteurs accourent pour s’immerger dans cet univers cinématographique. Ses créations ont servi de fil conducteur pour nous amener à découvrir l’homme, le mari, le père de toute une tribu et l'artiste incroyablement talentueux qu'il fut et qu'il ne cessera de demeurer dans nos esprits prêts à s'émerveiller.

Sur un parcours de quelque 3000 m2, on y découvre à la fois des objets et du mobilier personnels, ses expériences multimédias, entremêlées à des images haute définition et en 3D avec une acoustique de pointe, des effets spéciaux mixée à la réalité virtuelle. ​En somme, on est happé, saisis d’émotions grâce à toutes les nouveautés technologiques de pointe qui concourent à nous faire vivre les multiples facette de son œuvre, tout à la fois cinématographique et musicale, aussi.
Ainsi, on y fait la découverte non seulement de l’histoire de l’image en mouvement qui, de la lanterne magique aux frères Lumières aboutit aux films grand public, en 3D mais on y découvre des aspects de sa vie, plus intime. La visite qui dure trois heures nous enchantent et nous permet de faire, tour à tour, la découverte tantôt spectaculaire, tantôt drôle ou émouvante des célèbres films de Charlie Chaplin. Le rire est au rendez-vous, un rire qui fut pour lui une arme de prédilection, comme aiment à le rappeler les auteurs de ce ce musée extraordinairement vivant. Ce rire puissant y est en effet omniprésent et contagieux.

La visite peut se continuer à l’envi car immanquablement on aime a explorer les jardins, sentiers et terrasses de ce splendide domaine ouvert sur le lac Léman et sur les Alpes, offrant une vue d’une beauté à couper le souffle. Et puis, sur le lieu, l’on peut s'y restaurer ou acheter des souvenirs - chapeau melon noir, canne à pommeau, posters, tee-shirts, etc. Sans oublier, cerise sur le gâteau de cette expérience hors du commun, que l'on y découvre toutes sortes de programmations culturelles, mises en place dès son ouverture et qui continuent de proposer des événements, des fêtes et d'y accueillir des festivals. Que du plaisir!

​© Colette de Lucia (texte et photos)

Lire la suite

MEG A GENEVE

18/6/2019

 

EXPOSITION-EVENEMENT 
​AU MUSEE D'ETHNOGRAPHIE DE GENEVE

A M A Z O N I E
Le Chamane et la pensée de la forêt
15 juin 2019 > 19 janvier 2020 

Le musée d’ethnographie de Genève conserve l’une des plus importantes collections amazoniennes d’Europe. Il la met en avant aujourd’hui dans cette exposition en présentant un ensemble important, et en partie inédit, de ses collections. 
Photo
Des parures, des armes, des instruments de musique et des objets usuels illustrent les arts les plus raffinés d’une quinzaine de populations, parmi lesquelles les Wayana, les Yanomami, les Kayapò et les Shuar. Expression de la symbiose avec le monde de la forêt et des esprits, ces témoins de la culture matérielle permettent d’aborder la pratique du chamanisme, commune à toutes les populations du bassin amazonien.

Cette partie, au cœur de l’exposition, est introduite par une section consacrée à l’histoire précolombienne de l’Amazonie, des origines à la conquête, ainsi qu’à celle des collections qui lui font écho, jusqu’à l’époque actuelle. Les témoignages des populations amazoniennes permettent d’aborder les questions de leur sauvegarde et de la disparition de la forêt.

Cette exposition propose une expérience immersive grâce à la richesse visuelle de ses collections ainsi qu’aux installations sonores qui recréent l’ambiance de la forêt amazonienne. Des films et des photographies viennent compléter le parcours.

Un catalogue, des visites guidées, des animations pour les plus jeunes seront proposés. Exposition traduite en anglais. 

COLOGNY, CANTON DE GENEVE

12/6/2019

 

Géants et nains
Jusqu'en été 2021

Photo
Depuis le 5 juin 2019, la Fondation Martin Bodmer présente une exposition originale, intitulée « Géants & Nains », dans laquelle sont exposés 47 livres de tailles différentes et dont le plus petit fait 4,5 mm !


Pour cette nouvelle exposition, la Fondation a eu envie de sortir de ses réserves des ouvrages rarement montrés, car leur taille, soit beaucoup trop grande, soit bien trop petite, les rend peu propices à une exposition classique.
Le plus petit livre (une version en sept langues de la cé- lèbre prière du « Notre-Père ») se compose de deux tomes de 4,5 mm, pesant chacun moins d’un gramme. Quant au plus grand, c’est un livre de format in-plano « atlantico », les Pitture a fresco del Campo Santo da Pisa de Carlo Lasinio (Florence, 1812) : il mesure 92 x 61 x 6.5 cm et pèse près de 30 kilos.
Si les tailles varient, les contenus sont eux aussi très éclectiques : religion, littérature, voyages, sciences, politique et art sont abordés dans ces formats éton- nants appelés in-plano, in-folio, « minuscule », « nain » ou « microbe ».
Les ouvrages de grand format présentent souvent des illustrations, et c’est même l’illustration même qui souvent commande le choix de cette taille. En effet, qu’il s’agisse d’ouvrages de voyage, de sciences naturelles ou de poli- tique de prestige, les planches gravées sont un élément essentiel : plus elles sont grandes, plus le détail et la pré- cision sont permis.
Les petits formats, à l’inverse, sont assez souvent pure- ment textuels. Il s’agit de condenser une œuvre dans un volume réduit, en se contentant de l’essentiel pour l’em- porter en voyage dans une poche ou pour imprimer de minces éditions clandestines destinées à échapper aux polices politiques ou aux douaniers !
Une exposition XXL pour petits et grands afin de mieux comprendre la variété fascinante de l’objet-livre et de se rappeler la variété infinie de morphologies que le livre (« codex ») a pu adopter dans son histoire déjà vieille de deux millénaires. 

MUSEE ARIANA, GENEVE

28/5/2019

 
Photo

MUR | MURS
Jacques Kaufmann, architectures céramiques
Au Musée Ariana, du 17 mai au 10 novembre 2019 

Photo
Du 17 mai au 10 novembre 2019, le Musée Ariana accueille l’exposition MUR | Murs. Jacques Kaufmann, architectures céramiques. C’est la première fois que le musée se déploie dans le parc de l’Ariana avec cinq installations architecturales et monumentales dont le point de départ est essentiellement la brique. A partir du 2 juillet, les œuvres de l’artiste-bâtisseur Jacques Kaufmann, investiront également l’espace d’exposition temporaire du musée. 

Le plasticien et céramiste de renommée internationale Jacques Kaufmann (France/Suisse, 1954) développe depuis plus de vingt-cinq ans, à travers le monde, des installations architecturales et monumentales fortes dont le point de départ est la brique. À partir de ce module à l’échelle de la main humaine, il inscrit ses projets dans le paysage du parc de l’Ariana, introduisant des cheminements inédits, un mur éphémère entre le musée et l’ONU, une maison de terre et même une passerelle qui franchit symboliquement l’architecture du musée. 

Après le parc, l’artiste-bâtisseur développera et élargira, à l’intérieur du musée, un propos essentiel qui traverse toute l’histoire de la céramique jusqu’à la création contemporaine. Il présentera principalement des œuvres récentes montrant ainsi la diversité de ces recherches autour de la brique. 

Le thème du mur est universel, polysémique et contradictoire : permanent ou éphémère, infranchissable ou perméable, tangible ou symbolique, le mur est toujours édifié pour, paradoxalement, rassembler et exclure. Au cœur de la Genève internationale, dans une actualité politique brûlante, le Musée Ariana se penche sur cette riche thématique qui suscitera sans nul doute réactions, interrogations et échanges. ​

EXPOSITION AU MEG, GENEVE

21/5/2019

 

Nouvelle exposition au MEG
La fabrique des contes
Du 17 mai 2019 au 5 janvier 2020
​
Scénographie: Holzer Kobler Architekturen
​Au Musée d'ethnographie de Genève, Bd Carl-Vogt 65-67, 1205 Genève

Photo
Ils sont loin d’être réservés aux enfants, et pas si innocents qu’il n’y paraît. Le MEG met en lumière les récits traditionnels avec l’exposition «La fabrique des contes». À partir du 17 mai prochain, le public pourra s’immerger dans ce monde fantastique, mais aussi découvrir son histoire ainsi que les multiples instrumentalisations dont il fait l’objet.

Il était une fois… Chacun de nous connaît des histoires commençant par ces quatre mots. De la Finlande à la Grèce, de l’Espagne aux Alpes, les contes font partie de notre patrimoine commun. C’est cet univers à la fois très familier et complètement fantasmatique que le MEG explore dans sa nouvelle exposition. En franchissant le seuil, le public se retrouve projeté dans une atmosphère surprenante, où les récits se vivent comme une expérience sensorielle.

Huit contes, peu ou pas connus du grand public, sont mis en scène dans des «théâtres de l’imaginaire». Lanterne magique, diorama, miroirs, illusions d’optique et changements d’échelle permettent de s’immerger véritablement dans l’histoire et de s’affranchir des règles du monde réel. Fabrice Melquiot, directeur du théâtre Am Stram Gram, a réécrit pour le MEG des versions contemporaines de ces récits souvent ancestraux. Mais leurs enjeux restent d’actualité : la difficulté de trouver un conjoint, le rapport à la nature et à la mort, ou encore la soif insatiable de pouvoir. Quatre illustrateurs livrent leur vision des contes à travers des dessins, peintures et papiers découpés. Des objets tirés des collections européennes du Musée permettent de leur donner vie.

Lire la suite

MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE, GENEVE

19/4/2019

 

Prédations
Une nouvelle exposition ​à dévorer
Au Muséum de Genève
​
​Jusqu'au 19 janvier 2020

La nouvelle exposition temporaire, intitulée Prédations, qui se tiendra jusqu'en janvier 2020 au Muséum de Genève va vous immerger dans le monde des crocs, des pièges, des griffes et autres stratagèmes du "tuer pour manger". Une exposition maison à dévorer! Et qui fait réfléchir... 
Photo
Tuer et manger pour vivre, pour survivre! Telle est l’essence de l’acte de prédation. On trouve les prédateurs depuis les balbutiements de la vie sur Terre et dans tous les milieux. Parler de prédation ne revient pas uniquement à parler des lions et des tigres ou même des humains, mais aussi des amibes, des mantes-religieuses, des chats...

La prédation demeure l’un des moteurs de l’évolution des espèces: mieux attraper, mieux capturer d’un côté et mieux se protéger, mieux fuir de l’autre. Ce grand jeu du «attrape-moi si tu peux» perturbe les idées reçues, les prédateurs ne sont pas toujours ceux que l’on croit et se trouver «au sommet de la chaîne alimentaire» ne rend pas pour autant la vie moins difficile ou dangereuse.
Photo
Identifier qui mange qui dans un écosystème implique de comprendre des relations complexes entre les organismes vivants et leur population. L’équilibre au sein des écosystèmes reste fragile: qu’une espèce disparaisse et tout l’édifice se retrouve menacé. 
​
Et l’être humain dans tout ça? Serait-il le pire des prédateurs, un Homo predator? Une question d’autant plus pertinente que notre régime carné provoque de nombreux problèmes, notamment environnementaux, mais également moraux, et pour certain-e-s dogmatiques. La viande résultant de la chasse et de la pêche a souvent fait partie du régime alimentaire de notre espèce, clairement omnivore, comme l’étaient nombre de nos ancêtres. Reste qu’aujourd’hui nous en mangeons souvent trop. Deviendrons-nous la première espèce animale de l’histoire à adapter notre régime alimentaire non par besoin mais par choix? ​

Photo
L’exposition commence par une définition. Dans les faits, il existe plusieurs définitions de la prédation. Celle qu’adopte le Muséum pour son exposition est issue d’un débat entre plusieurs des scientifiques qui œuvrent dans ses murs. La voici : La prédation est une relation dans laquelle un animal en tue un autre pour s’en nourrir et ainsi assurer sa survie. Cette définition exclut par exemple le «charognage» puisque ceux qui le pratiquent ne tuent pas un autre animal mais le mangent alors qu’il est déjà mort.
​

Toujours au nom de cette définition, la vache qui broute en est exclue. Pourtant, certains se demandent si elle ne mériterait pas d’être considérée comme un prédateur au motif qu’elle est un organisme vivant qui en mange un autre, l’herbe. Sauf que les scientifiques du Muséum ont préféré souligner que l’herbe ne meurt pas toujours après avoir été broutée s’il reste des racines en terre. En outre, l’argument selon lequel l’herbe n’est pas un animal l’a emporté... 

Lire la suite

GENEVE

22/3/2019

 

Apprivoiser la lumière
Claude Lorrain et la perception du paysage
CABINET D’ARTS GRAPHIQUES DU MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE, GENEVE
22 MARS – 16 JUIN 2019 

Photo
Considéré comme le maître du paysage classique, Claude Lorrain (1600- 1682) a cultivé une approche très personnelle de l’estampe tout au long de sa carrière. Grâce à l’acquisition, en 2011, d’un ensemble important de feuilles du Lorrain avec l’aide de la SAMAH et de plusieurs mécènes genevois, le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire propose une exposition originale qui lève le voile sur les recherches techniques et l’influence que cet artiste unique a eu sur ses pairs. 

Artiste majeur du Grand siècle français qui fit carrière à Rome, Claude Gellée, dit le Lorrain, est entré dans l’histoire grâce à ses paysages arcadiens qui ont fait son succès. Il a en effet bouleversé la tradition en traitant la nature et sa description exacte avec la même exigence qu’un épisode historique ou un sujet biblique. Habitué à sillonner la campagne romaine, le crayon à la main, Claude développe une nouvelle approche du paysage à force d’observation. Quoique marginale par rapport à la peinture, la maîtrise de l’estampe demeure l’un de ses défis, et ce dès le début des années 1630.


Lire la suite
<<Page précédente

    Zones géographiques

    Tous
    Chillon
    Cologny
    Corsier Sur Vevey
    Corsier-sur-Vevey
    Evian
    France Voisine
    Genève
    Lancy
    Lausanne
    Martigny
    Morges
    Prangins
    Suisse Romande
    Vevey
    Veytaux

    Flux RSS

    Archives

    Octobre 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Octobre 2021
    Juillet 2021
    Avril 2021
    Décembre 2020
    Octobre 2020
    Août 2020
    Juin 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Août 2019
    Juillet 2019
    Juin 2019
    Mai 2019
    Avril 2019
    Mars 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Novembre 2017
    Août 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Septembre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Février 2016
    Décembre 2015
    Septembre 2015
    Décembre 2014
    Janvier 2014


    Fan d'Echappées Belles ? Cliquez ici

    Photo

A propos  | Impressum | Contact
Copyright © Colette de Lucia
  • La Une
  • Léman Plaisirs
    • Arts & Culture
    • Evénements & Fêtes
    • Gastronomie & Vins
  • Evasion franco-suisse
    • Région lémanique romande | GE, VD, VS
    • Espace Mittelland romand | NE, FG, JU
    • Rhône-Alpes, France
    • Alsace-Lorraine, France
    • Bourgogne-Franche-Comté, France
  • Voyages
    • Allemagne
    • Autriche
    • Belgique
    • Croatie
    • France >
      • L'aube du D-Day
      • Commémoration
    • Grèce
    • Inde
    • Italie
    • Luxembourg
    • Malte
    • Maroc
    • Pologne
  • Beauté & Bien-être
    • Parfums féminins
    • Parfums masculins
    • Maquillage
    • Secrets de minceur
    • La vie de Marylin
    • Instituts de beauté
    • Soins des cheveux
    • Soins du visage
    • Soins du corps
    • Secrets de longévité
  • Belles Lectures
    • Corps & Esprit
    • Nature & Ecologie
    • Sagesse & Spiritualité
    • Histoires & Romans