Chefs-d’oeuvre du musée Langmatt |
CETTE EXPOSITION EN PLEIN AIR |
ELLA MAILLART
ANNE-JULIE RACCOURSIER ET PAULINE JULIER
DU 7 DÉCEMBRE 2023 AU 21 AVRIL 2024, MUSÉE RATH, DE 14H À 19H DU MERCREDI AU VENDREDI ET DE 11H À 18H DU SAMEDI AU DIMANCHE
À partir d'une belle sélection de photographies, d’articles, d’ouvrages et de documents, le MAH vous invite à découvrir ou à redécouvrir le fabuleux parcours d’Ella Maillart, une voyageuse, écrivaine, conférencière et journaliste reporter exceptionnelle qui n'a eu de cesse de défendre sa vision d’« unité du monde ». Cet hommage a pour ambition de créer de nouveaux dialogues intergénérationnels et d’envisager l’humain dans sa complexité individuelle autant que collective. Anne-Julie Raccoursier et Pauline Julier, deux artistes aux personnalités bien distinctes, grandes voyageuses elles-mêmes, par leurs démarches, oscillant entre réalité et fiction, déconstruisent à leur tour les clichés.
L’exposition «Swiss Press Photo 23» qui présente les meilleures photographies de presse prises en 2022, résume à la perfection l’année qui s'est écoulée: ce sont quelques 130 images d’actualités internationales, pour la plupart nationales, que vous pouvez aller voir jusqu'au 25 février 2024. Parmi ces photos, il y a deux poignants reportages sur la guerre en Ukraine, les séries photographiques consacrées aux questions brûlantes du changement climatique ou encore les images traitant de sujets sociétaux, comme les travailleurs agricoles au noir. L'observation du monde à travers un objectif prouve toujours que les photographies auront toujours une force, même s'il y a une surabondance des images numériques.
WORD PRESS PHOTO 2023 AU CHÂTEAU DE PRANGINS
Du 17 novembre au 17 décembre 2023, l'exposition «World Press Photo 2023» donne à voir les meilleures photographies de presse du monde réalisées en 2022. Elles ont été sélectionnées par un jury international parmi plus de 60 000 clichés réalisés par 3’752 photographes de 127 pays. C'est impressionnant. Guerre en Ukraine, retour au pouvoir des talibans en Afghanistan, dérèglements climatiques, afflux de migrants en Europe, etc., sont des sujets brûlants évoqués. Cette rétrospective de l’année 2022 permet d’étudier, avec un recul, l’actualité qui s’est enchaînée à un rythme effréné, et de l’envisager sous de nouvelles perspectives pour y réfléchir de manière critique.
VUILLARD ET L'ART DU JAPON
A la Fondation de l'Hermitage jusqu'au 29 octobre 2023
Jusqu'au 29 octobre 2023, la Fondation de l’Hermitage qui revisite l’œuvre d’Édouard Vuillard (1868-1940) sous l’angle du japonisme, dont la mode déferle sur le Paris fin-de-siècle, vous invite à découvrir ces œuvres. Composé autour du délicat paysage La Maison de Roussel à La Montagne (1900) que conserve l’Hermitage, ce projet montre l’influence cruciale des arts japonais dans la production du maître nabi. Grand collectionneur d’estampes ukiyo-e, Vuillard a trouvé dans ces créations exotiques des formats inédits, une radicalité de composition et de cadrage, et des motifs singuliers qui ont profondément nourri son langage esthétique. Réalisées entre les années 1890 et la Première Guerre mondiale, une centaine de peintures et de gravures de l’artiste, chantre de la vie quotidienne et de la nature, dialogueront avec une cinquantaine de chefs-d’œuvre du pays du Soleil-Levant.
Cette exposition consacrée à la gravure en clair-obscur, appelée aussi camaïeu ou chiaroscuro, présente jusqu'au 29 mai 2023 une technique de gravure sur bois en couleurs, qui ainsi module la lumière sur un fond d'ombre, en créant des contrastes propres à suggérer le relief et la profondeur. C'est du grand Art ! |
AVEC LA MER DU NORD...
de Léon Spilliaert
jusqu'au 29 mai 2023
Dans son superbe écrin de verdure, plongeant sur la haute ville de Lausanne, la Fondation de l’Hermitage abrite, depuis le 27 janvier 2022 jusqu'au 29 mai 2023, une belle et grande rétrospective de l’un des artistes les plus importants de la création belge du début du 20e siècle : Léon Spilliaert (Ostende 1881-Bruxelles 1946). " Autodidacte, formé au contact de la littérature de son temps et persuadé de son destin d’artiste élu, Spilliaert est l’auteur d’une œuvre d’une profonde originalité, baignée d’interrogations métaphysiques et de culture flamande, et réalisée presque exclusivement sur papier." Plongez dans son univers, c'est voyager dans un monde à part!
LES MAÎTRES DE L'IMAGINAIRE
Au MAH à Genève jusqu'au 9 janvier 2023
De 11h à 18h du mardi au dimanche et de 12h à 21h le jeudi
Depuis l’automne, les quatre cabinets dédiés aux œuvres sur papier présentent la collection de la Fondation Les Maîtres de l’Imaginaire, réservées au Cabinet d’arts graphiques en 2021. Cette belle collection compte plusieurs centaines de dessins originaux d’illustres artistes, connus pour leurs illustrations de livres pour enfants, en Europe et aux États-Unis, parmi eux, citons Étienne Delessert, Roberto Innoncenti, Gary Kelley, Jörg Müller, Eleonore Schmid. Vous y découvrirez notamment une belle sélection de dessins, collages, pastels ou photographies qui convient les visiteurs à un voyage dans des univers oniriques à souhait. Ces illustrations de contes d’Andersen ou des frères Grimm, de romans du XIXe siècle ainsi que celles de contemporains révèlent toute la richesse artistique de cette littérature dévolue à la jeunesse. Courrez-y vite pour les admirer!
Colette de Lucia
Colette de Lucia
FEUILLES D'ÉVENTAILS, ENTRE EUROPE ET JAPON
une incursion dans l'art de l'élégance et de la beauté s'est tenue au Musée d’art et d’histoire
Cette belle exposition "Feuilles d'éventails, entre Europe et Japon" ayant trait à l'éventail, ce bel accessoire de mode, à la fois support artistique et sujet à de nombreuses représentations, qui a débuté le 1e octobre 2021 s'est achevée le 30 janvier 2022.
De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais. Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais. Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
Eventails du 1e Cabinet - Droits réservés MAH
Cette belle exposition a voulu mettre en évidence les influences croisées de l'art de l'éventail entre Europe et Asie, art qui connut son apogée au XIXe siècle avant de tomber dans l'oubli. En effet, il y a eu tout un engouement européen pour cet accessoire, dont les formes les plus répandues (brisé et plié) proviennent d’Extrême-Orient.
Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Eventails - Photos : Colette de Lucia
D'évidence, ces splendides éventails sont de merveilleux objets d'apparat, des compléments vestimentaires indispensables pour se montrer. Ce bel accessoire de mode que les belles dames affectionnaient et affichaient ostensiblement étaient de formes variées - brisé, plié, ballon, plein vol...- et confectionnés avec des matériaux nobles variant au gré des tendances et des modes et au fil des siècles, tels les plumes, dentelle, parchemin...
Colette de Lucia
Colette de Lucia
Musée d’art et d’histoire
2, rue Charles-Galland - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre
Site Internet :
mahmah.ch Blog : mahmah.ch/blog
Collection en ligne : mahmah.ch/collection
Facebook : facebook.com/mahgeneve
Twitter : @mahgeneve
Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia
2, rue Charles-Galland - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre
Site Internet :
mahmah.ch Blog : mahmah.ch/blog
Collection en ligne : mahmah.ch/collection
Facebook : facebook.com/mahgeneve
Twitter : @mahgeneve
Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia
La magnifique exposition " Hans Emmenegger (1866 – 1940) "
A PRIS FIN LE 31 OCTOBRE 2021
FONDATION DE L’HERMITAGE - Route du Signal 2 - Lausanne - Plus d'infos
Exposition unique à la Fondation de l’Hermitage, située sur les hauteurs de Lausanne, avec en point d'orgue une importante rétrospective d'un peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940), digne des plus grands, une grande première en Suisse romande.
En effet, la Fondation de l’Hermitage qui a vocation à dévoiler les oeuvres de peintres, notamment parmi les impressionnistes, a eu la grande joie de présenter une centaine de tableaux de Hans Emmenegger, ce peintre peu connu du grand public romand et ce, malgré les efforts de la communauté culturelle suisse alémanique.
Cette merveilleuse exposition a donné à voir une bonne centaine d'oeuvres de ce peintre talentueux, fin observateur de la nature dont il était tant épris et d’une originalité stupéfiante, tant dans le traitement insolite de ses paysages que dans celui de ses natures mortes, tout en faisant preuve d’une grande audace dans ses compositions. Il figure certainement parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération.
En effet, la Fondation de l’Hermitage qui a vocation à dévoiler les oeuvres de peintres, notamment parmi les impressionnistes, a eu la grande joie de présenter une centaine de tableaux de Hans Emmenegger, ce peintre peu connu du grand public romand et ce, malgré les efforts de la communauté culturelle suisse alémanique.
Cette merveilleuse exposition a donné à voir une bonne centaine d'oeuvres de ce peintre talentueux, fin observateur de la nature dont il était tant épris et d’une originalité stupéfiante, tant dans le traitement insolite de ses paysages que dans celui de ses natures mortes, tout en faisant preuve d’une grande audace dans ses compositions. Il figure certainement parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération.
Hans Emmenegger Am Gardasee [Solitude] | Au bord du lac de Garde [Solitude], 1902 huile sur toile, 61,5 x 81 cm Collection privée, Zurich | Hans Emmenegger Jurazeit | Période jurassique, 1895 huile sur toile, 66,5 x 93,5 cm Kunstmuseum Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Kanarienvogel, vom Betrachter weg in die Dunkelheit fliegend | Canari en vol s’éloignant de l’observateur dans l‘obscurité, 1927 huile sur toile, 49,5 x 69 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne |
Qui est-il ?
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Hans Emmenegger Letzte Strahlen der Abendsonne auf dem Sustenspitz | Dernier rayon du soleil au couchant sur le Sustenspitz, sans date huile sur toile, 40 x 67 cm Collection privée | Hans Emmenegger Schneeschmelze | Fonte des neiges, 1908-1909 huile sur toile, 111 x 162,7 cm Kunstmuseum Luzern, Depositum der Stadt Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Sonnige Weide | Pâturage ensoleillé, 1904 huile sur toile, 54,5 x 73,5 cm Collection d’art de la Confédération, Office fédéral de la culture, Berne photo droits réservés |
Un artiste hors normes
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Hans Emmenegger Haus,von oben gesehen | Maison vue d’en haut, 1918 huile sur toile, 27,5 x 27,5 cm Collection privée photo © SIK-ISEA, Zurich | Hans Emmenegger Hochwacht, 1904 huile sur toile, 55 x 100 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Sonnenschein im Walde | Rayon de soleil en forêt, 1906 huile sur toile, 55 x 81,5 cm Monique et Peter Sommer photo © Andri Stadler, Lucerne |
Un artiste engagé dans le milieu artistique
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."
Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.
Colet te de Lucia
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."
Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.
Colet te de Lucia
CHEFS-D'ŒUVRE DE LA COLLECTION BEMBERG
DU 2 MARS AU 30 MAI 2021
La Fondation de l’Hermitage a le privilège de dévoiler une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection privée de Georges Bemberg (1915-2011). Né dans une famille allemande installée en Argentine au milieu du 19e siècle, l’illustre collectionneur et homme de lettres a réuni, tout au long de sa vie, un ensemble de peintures, de dessins et d’objets d’art comptant parmi les plus importants de son temps.
Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.
Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.
Pour célébrer les JOJ Lausanne 2020,
Le Musée Olympique était entièrement gratuit et le public au rendez-vous !
Du 6 au 26 janvier, près de 40'000 visiteurs se sont imprégnés de l’olympisme en (re)découvrant l’exposition permanente ainsi que deux expositions temporaires. Nos coaches pédagogiques n’ont pas chômé ! Ils ont transmis avec passion les valeurs olympiques à plus de 12'800 enfants venus avec leur classe.
Bon nombre d’athlètes internationaux ont également lâché leurs équipements sportifs entre les compétitions et profité d’une visite au Musée Olympique. Le Musée est très heureux d’avoir contribué au succès de cette magnifique édition des Jeux de la Jeunesse d’hiver Lausanne 2020.
Avec 320’000 visiteurs en 2019, Le Musée Olympique enregistre une fréquentation historique record depuis sa création en 1993. 60% de la clientèle provient de l’international, principalement de la France, la Chine et des États-Unis. Le Musée reste également très ancré dans le cœur des locaux, qui n’hésitent pas à revenir.
Et maintenant, direction Tokyo 2020 avec l’exposition SPORT X MANGA :
Dès le 2 avril, Tokyo 2020 et la culture japonaise s’emparent de tout le site du Musée avec des expositions, événements, afterworks, ateliers et plein d’autres surprises.
Bon nombre d’athlètes internationaux ont également lâché leurs équipements sportifs entre les compétitions et profité d’une visite au Musée Olympique. Le Musée est très heureux d’avoir contribué au succès de cette magnifique édition des Jeux de la Jeunesse d’hiver Lausanne 2020.
Avec 320’000 visiteurs en 2019, Le Musée Olympique enregistre une fréquentation historique record depuis sa création en 1993. 60% de la clientèle provient de l’international, principalement de la France, la Chine et des États-Unis. Le Musée reste également très ancré dans le cœur des locaux, qui n’hésitent pas à revenir.
Et maintenant, direction Tokyo 2020 avec l’exposition SPORT X MANGA :
Dès le 2 avril, Tokyo 2020 et la culture japonaise s’emparent de tout le site du Musée avec des expositions, événements, afterworks, ateliers et plein d’autres surprises.
"MÉCANIQUES DISCURSIVES"
DE FRED PENELLE ET YANNICK JACQUET
À LA FERME DE LA CHAPELLE ET DANS LE CADRE DU FESTIVAL DE LANCY EN LUMIÈRES
JUSQU'AU 18 DECEMBRE
Le duo Fred Penelle et Yannick Jacquet qui expose à La Ferme de la Chapelle "Mécaniques discursives" jusqu'au 18 décembre participe à la troisième édition du festival Lancy en Lumières. Cet évènement populaire et poétique investit le quartier des Palettes. Le grand immeuble de l'Etoile servira d'écran à des projections XXL tous les jours de de 18h à 22h.
Lancy en Lumières emmène l’art multimédia dans l’espace public. La Ville de Lancy invite le public à redécouvrir l’architecture urbaine sous un angle nouveau. Pour cette troisième édition, le quartier des Palettes et son emblématique Etoile, bâtiment des années 1960, sont à l’honneur. Regroupées sous la bannière thématique KosmoPalettes, les trois installations du festival tourneront en continu chaque soir. Les artistes invitent le public à lever les yeux vers le ciel, grâce à des collages et projections sur l'Etoile et à un dôme – planétarium à ciel ouvert – installé sur l'esplanade d’Espace Palettes.
Spectacle de feu le 5 décembre
Le lancement de Lancy en Lumières aura lieu avec un spectacle de feu le jeudi 5 décembre à 18h30. Les danseuses d’Apsara, la compagnie Lumen Création et les musiciens de Pavillon inaugureront le festival avec une verrée offerte par la Ville de Lancy.
Première installation, celle du duo créatif Fred Penelle et Yannick Jacquet dont les Mécaniques Discursives confrontent la gravure sur bois aux technologies de création numérique et animeront les murs de l'Etoile pour l’occasion.
L'artiste François Moncarey, qui ramène les étoiles au centre de la cité avec son dôme Konstellation, recréera virtuellement notre paradis perdu.
L'installation Présence, par Zep, qui dessine des arbres depuis 30 ans, est animée par Nicolas Senjaric. Un gigantesque chêne, projeté sur l'Etoile, nous parle et nous invite à faire silence en présence de la nature.
Lancy en Lumières : du 5 au 18 décembre 2019, de 18h à 22h, Avenue des Communes-Réunies 62, 72 et 73, CH- 1212 Grand-Lancy
"Mécaniques discursives" à La Ferme de la Chapelle jusqu'au 18 décembre 2019, du mardi au dimanche de 14h à 18h, Route de la Chapelle 39, CH-1212 Grand-Lancy
Coup de vieux :
l’arbre des papillons vieillit de 100 millions d’années !
Accès à l’article scientifique
L’origine des papillons (Lepidoptera), ordre d’insectes qui compte à ce jour 160'000 espèces décrites, est beaucoup plus ancienne qu’on ne le pensait jusqu’ici. C’est ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheuses et chercheurs internationale comprenant un entomologiste du Muséum d’histoire naturelle de Genève et venant de paraître dans la prestigieuse revue PNAS.
Cette étude, fondée sur une approche moléculaire, a permis de reconstituer l’arbre évolutif le plus complet et le plus robuste jamais établi à ce jour pour ce groupe d’insectes. Une des grandes surprises des analyses publiées ce jour est de révéler que les papillons sont apparus il y a environ 300 millions d’années (Carbonifère), soit 100 millions d’années (!) plus tôt que ne le pensaient jusqu’ici les entomologistes. Cette étude suggère que les Lépidoptères se sont diversifiés en même temps que les plantes à fleurs (Angiospermes). Les premiers papillons se nourrissaient probablement de plantes non vasculaires telles que les mousses (Bryophytes) avant de pouvoir se nourrir de nectar et leurs chenilles des feuilles de plantes à fleurs dès le Trias. Les résultats de ces travaux confirment que les papillons de jours sont en réalité des papillons de nuit ayant évolué vers un mode de vie diurne leur permettant de se nourrir du nectar des plantes à fleurs plus accessible le jour que la nuit.
Nouvelle exposition du Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève
Au Musée d'histoire des sciences, Parc de la Perle du Lac 128, rue de Lausanne
Le théâtre des expériences
Du 27 novembre 2019 au 21 février 2020
En avant-première du bicentenaire du Muséum d’histoire naturelle de la Ville de Genève en 2020, le Musée d’histoire des sciences nous propose de remonter le temps de deux siècles avec sa nouvelle exposition Le théâtre des expériences, présentée du 27 novembre 2019 au 21 février 2021.
De manière interactive et ludique, l’exposition rend hommage au grand savant genevois Marc-Auguste Pictet (1752 – 1825), plus particulièrement à ses talents hors norme en matière d’enseignement des sciences. Pour ce savant et forte personnalité, c’est par la démonstration et l’expérience que doit s’enseigner la physique et ce n’est pas uniquement auprès des étudiants de l’Académie mais aussi auprès de chacun-e qu’elle demande à être enseignée.
Plus de 130 objets, instruments ou dispositifs de démonstration précieusement conservés dans les collections du Musée et ayant tenu un rôle dans les cours et démonstrations de Physique expérimentale dispensé durant 40 ans par Marc-Auguste Pictet sont présentés. Un grand nombre d’entre eux reprennent vie au moyen de répliques et dispositifs interactifs spécialement conçus pour l’exposition.
Des cycles de conférences, des présentations d’expériences en direct pour les groupes ou les classes sont également proposés, ceci toujours dans l’esprit du savant. La physique de démonstration telle que prônée par l’illustre genevois ne proposait pas uniquement des démonstrations scientifiques spectaculaires, mais aussi et surtout des moments de vie intense à partager de manière collective.
Plus de 130 objets, instruments ou dispositifs de démonstration précieusement conservés dans les collections du Musée et ayant tenu un rôle dans les cours et démonstrations de Physique expérimentale dispensé durant 40 ans par Marc-Auguste Pictet sont présentés. Un grand nombre d’entre eux reprennent vie au moyen de répliques et dispositifs interactifs spécialement conçus pour l’exposition.
Des cycles de conférences, des présentations d’expériences en direct pour les groupes ou les classes sont également proposés, ceci toujours dans l’esprit du savant. La physique de démonstration telle que prônée par l’illustre genevois ne proposait pas uniquement des démonstrations scientifiques spectaculaires, mais aussi et surtout des moments de vie intense à partager de manière collective.
SWISS PRESS PHOTO 2019
SE POURSUIT JUSQU'AU 23 FEVRIER 2020
Le meilleur du photojournalisme suisse et mondial
Les photos de presse sont plus que de simples images. Prises sur le vif et pourtant toujours bien construites, elles invitent à réfléchir à des problématiques majeures de société. Les meilleurs clichés de 2018 seront exposés au Château de Prangins – Musée national suisse dès le 8 novembre.
Cette année encore, le Château de Prangins présente les meilleures photos de presse publiées dans le monde. Les expositions Swiss Press Photo et World Press Photo ont lieu en même temps, mettant à l’honneur le travail des photojournalistes aux quatre coins du globe. Images d’actualité politique, économique, environnementale ou sportive, elles sont bien plus que le souvenir d’un instant. Elles nous font réfléchir sur les enjeux qui se cachent derrière les questions de société dont elles traitent.
Cette année encore, le Château de Prangins présente les meilleures photos de presse publiées dans le monde. Les expositions Swiss Press Photo et World Press Photo ont lieu en même temps, mettant à l’honneur le travail des photojournalistes aux quatre coins du globe. Images d’actualité politique, économique, environnementale ou sportive, elles sont bien plus que le souvenir d’un instant. Elles nous font réfléchir sur les enjeux qui se cachent derrière les questions de société dont elles traitent.
Le cliché qui a remporté le Swiss Press Photo 2019 l’illustre à merveille. Signé Stefan Bohrer, il montre un incendie qui s’est déclaré dans une entreprise de logistique dans le port de Bâle. Ce n’est pas simplement cet événement qui suscite une émotion et fournit matière à discussion, mais les badauds qui contemplent la scène comme s’ils assistaient à un spectacle et notamment l’un d’eux qui s’empresse de faire un selfie. John Moore, lauréat du World Press Photo 2019, a lui aussi capturé un instant bien particulier. À la frontière du Texas, une petite fille assiste en pleurs au contrôle de sa mère par les autorités américaines. Aux États-Unis, cette image a soulevé un débat houleux sur la manière d’agir des autorités: de nombreux parents ont en effet été séparés de leurs enfants lors de leur tentative de passer illégalement la frontière.
Les deux expositions permettent aux visiteurs de revoir les événements marquants de l’année écoulée et leur donnent matière à réflexion, tout en promouvant la liberté d’expression.
Les deux expositions permettent aux visiteurs de revoir les événements marquants de l’année écoulée et leur donnent matière à réflexion, tout en promouvant la liberté d’expression.
Un dimanche pas comme les autres
à la Bibliothèque de la Cité à Genève
Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autres. Découvrez ce qu'il y a à faire et à découvrir le dimanche 10 novembre.
Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autreset de prendre tout son temps pour profiter d’espaces accueillants où s’installer confortablement et lire, découvrir, se rencontrer ou simplement passer un moment convivial en famille. Le tout en profitant des mêmes prestations (accueil, conseils, inscriptions, prêt, etc.) que durant les autres jours d’ouverture de la semaine.
Informations pratiques
Coordonnées
Bibliothèque de la Cité
Place des Trois-Perdrix 5
1204 Genève
Tram: 12,14 (arrêt Bel-Air)
Bus: 2, 10, D, 4, 5, 7, 19, 36
Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autreset de prendre tout son temps pour profiter d’espaces accueillants où s’installer confortablement et lire, découvrir, se rencontrer ou simplement passer un moment convivial en famille. Le tout en profitant des mêmes prestations (accueil, conseils, inscriptions, prêt, etc.) que durant les autres jours d’ouverture de la semaine.
Informations pratiques
- En partenariat avec le Geneva International Film Festival (GIFF)
- 14h. Durée environ 2heures.
- Familles dès 8 ans.
- Sur inscription sur le site de l'agenda de la bibliothèque de la Cité
Coordonnées
Bibliothèque de la Cité
Place des Trois-Perdrix 5
1204 Genève
Tram: 12,14 (arrêt Bel-Air)
Bus: 2, 10, D, 4, 5, 7, 19, 36
Paul Eliasberg
Paysages de l’âme
AU CABINET D’ARTS GRAPHIQUES DU
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE, GENÈVE
DU 1ER NOVEMBRE 2019 AU 2 FÉVRIER 2020
Trois ans après le don exceptionnel d’œuvres sur papier de Paul Eliasberg (1907-1983), le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire rend hommage à l’artiste d’origine allemande à travers une sélection de ses plus belles feuilles. Figure marginale de l’art européen du XXe siècle, Eliasberg a pour sujet de prédilection les paysages et l’architecture qu’il traite de manière singulière, entre figuration et abstraction.
En 2016, le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire recevait un ensemble de quatre- cent-cinquante-et-une œuvres sur papier de Paul Eliasberg, par le biais de la fille de l’artiste, Danielle. Constitué d’aquarelles, de dessins à l’encre et d’estampes, ce généreux don est venu combler une lacune dans les collections du Musée d’art et d’histoire ; jusque-là, Hans Hartung était le seul représentant des artistes d’origine allemande installés en France.
«La fabrique des contes» c’est une nouvelle exposition de grande envergure, à la scénographie immersive, faisant recours tant à l’image qu’au son.
Celle-ci va vous procurer une expérience forte et inoubliable. Riche de plusieurs centaines d’objets issus des collections du musée ou de prêts, elle est également généreuse en créations contemporaines : trois illustrateurs et une illustratrice, une costumière et un dramaturge y ont contribué. «La fabrique des contes», c’est aussi une programmation comme toujours intense avec des activités variées destinées à un large public: une panoplie de types de visites, des rencontres, des ateliers et des spectacles.
Celle-ci va vous procurer une expérience forte et inoubliable. Riche de plusieurs centaines d’objets issus des collections du musée ou de prêts, elle est également généreuse en créations contemporaines : trois illustrateurs et une illustratrice, une costumière et un dramaturge y ont contribué. «La fabrique des contes», c’est aussi une programmation comme toujours intense avec des activités variées destinées à un large public: une panoplie de types de visites, des rencontres, des ateliers et des spectacles.
En effet, cette sixième exposition temporaire de grande envergure depuis la réouverture du MEG en novembre 2014, «La fabrique des contes» vient clore un premier cycle qui vous a invité à voyager d’un continent à l’autre au travers les siècles, explorant religion et politique dans la société précolombienne Mochica (2014-2015), abordant la richesse du japonisme bouddhique à la fin du 19e siècle (2015), pour plonger finalement dans la fascination du chamanisme amazonien (2016) et se pencher, ensuite, sur l’histoire des arts aborigènes et des insulaires du détroit de Torrès aux 20e et 21e siècles (2017). Et où, finalement, en 2018, vous avez été entraîné-e-s dans le monde des religions de l’extase en Afrique.
Il existe des contes partout dans le monde, on le sait, mais sur le Vieux Continent, leur histoire est tout à fait particulière, puisqu’à l’heure de la naissance de l’ethnographie européenne, ils ont été collectés comme un exemple incontournable de ce que nous appellerions aujourd’hui notre « patrimoine immatériel».
Bien d’autres institutions, notamment les bibliothèques, se sont déjà attelées avec succès à l’exercice de produire une exposition sur les contes. Ainsi, il nous a paru évident que si l’on voulait regarder le conte avec les yeux de l’ethnologue, on devait l’observer sous toutes ses coutures, et pas seulement lorsqu’il est paré des «habits» chatoyants que confère une belle édition, une forme que pourtant il endossa très tôt.
Il existe des contes partout dans le monde, on le sait, mais sur le Vieux Continent, leur histoire est tout à fait particulière, puisqu’à l’heure de la naissance de l’ethnographie européenne, ils ont été collectés comme un exemple incontournable de ce que nous appellerions aujourd’hui notre « patrimoine immatériel».
Bien d’autres institutions, notamment les bibliothèques, se sont déjà attelées avec succès à l’exercice de produire une exposition sur les contes. Ainsi, il nous a paru évident que si l’on voulait regarder le conte avec les yeux de l’ethnologue, on devait l’observer sous toutes ses coutures, et pas seulement lorsqu’il est paré des «habits» chatoyants que confère une belle édition, une forme que pourtant il endossa très tôt.
SALON DE CARTIGNY
À l'heure néoclassique
18 octobre 2019
Au Musée d’art et d’histoire
À la faveur de cette Saison antique, l’occasion s’offre de déployer au coeur du salon de Cartigny, conçu en 1805 par l’architecte Jean Jaquet (1754-1839), quelques perles de goût néoclassique puisées dans les collections du musée. Orfèvrerie à motifs gréco-romains, guitare-lyre, mobilier d’inspiration pompéienne y côtoient ainsi bijoux en micro-mosaïque ou robe « à la grecque ».
Cet éventail de pièces témoigne d’un répertoire ornemental et formel nouveau, dérivant pour partie des découvertes archéologiques faites à Herculanum (1738) et à Pompéi (1748). Il révèle l’influence profonde de l’anticomanie sur les arts décoratifs et, corollairement, sur l’art de vivre au quotidien à la fin du XVIIIe siècle. Enfin, il rencontre un écho particulier dans cet écrin de bois sculpté, quintessence d’un décor intérieur genevois de style néoclassique.
Entrée libre
Un certain parfum d’Olympie
LE MUSEE OLYMPIQUE DE LAUSANNE
Quai d'Ouchy 1, 1006 Lausanne, ouvert tous les jours, de 9 à 18h
Par Colette de Lucia (texte & photos)
Surplombant les superbes rives d’Ouchy, le Musée Olympique de Lausanne fascine au premier abord. Son slogan : « les jeux ne s’arrêtent jamais » nous rappelle, en effet, qu’au fil des ans, depuis son ouverture le 23 juin 1993, ses activités et son rayonnement international n’ont cessé de se développer. Tant et si bien que ce beau patrimoine constitue, aujourd’hui, l’authentique vitrine du Mouvement olympique et du sport et ce, à l’échelle mondiale. Mais pour tous ceux qui se passionnent pour le sport, l’histoire, la culture et l’art, il représente davantage encore.
C’est un endroit magique, dont la beauté est présente partout. Dans le Parc olympique qui l’entoure et qui lui sert d’écrin, un paysage de rêve, composé d’arbres séculaires d’essences rares, s’ouvre sur de magnifiques jardins qui repose sur un espace de quelque 22'000 m2. Au sommet de ce havre de verdure où siège le Musée Olympique, la vue sur la rade d’Ouchy et les montagnes de Savoie est grandiose !
Un site ami qui vous conduira, depuis ses quais, par des escalators disposés sur ses cinq étages, jusqu’au musée. Un musée aux lignes simples, épurées, qui lui donnent un air quasi intemporel. Recouvert de marbre blanc, du plus précieux, en provenance de Thasos, au nord de la mer Egée, le Musée Olympique évoque tout à la fois la pureté et l’éclat du soleil méditerranéen. Les colonnes qui l’entourent à l’entrée, au nombre de huit, marquent l’esplanade. Elles symbolisent le Temple de Zeus à l’Olympie et donnent envie de franchir la porte pour découvrir, peut-être, l’état d’esprit de l’Olympie…
Aussitôt dans le hall d’entrée, le visiteur va se sentir happé par la rampe hélicoïdale, vaste spirale qui s’enroule autour d’un puits de lumière et par laquelle il peut accéder à l’étage. Dans ce temple de beauté, les expositions permanentes retracent la trajectoire universelle de l’Olympisme, de l’Antiquité aux temps modernes. L’art, la culture et l’esprit sportif s’y côtoient à l’envi. Comme l’attestent les expositions temporaires, les conférences des jeudis du Musée, les concerts de musique classique, les séminaires et les congrès qui s’y tiennent. Entrons, voulez-vous, dans cet univers passionnant.
Un site ami qui vous conduira, depuis ses quais, par des escalators disposés sur ses cinq étages, jusqu’au musée. Un musée aux lignes simples, épurées, qui lui donnent un air quasi intemporel. Recouvert de marbre blanc, du plus précieux, en provenance de Thasos, au nord de la mer Egée, le Musée Olympique évoque tout à la fois la pureté et l’éclat du soleil méditerranéen. Les colonnes qui l’entourent à l’entrée, au nombre de huit, marquent l’esplanade. Elles symbolisent le Temple de Zeus à l’Olympie et donnent envie de franchir la porte pour découvrir, peut-être, l’état d’esprit de l’Olympie…
Aussitôt dans le hall d’entrée, le visiteur va se sentir happé par la rampe hélicoïdale, vaste spirale qui s’enroule autour d’un puits de lumière et par laquelle il peut accéder à l’étage. Dans ce temple de beauté, les expositions permanentes retracent la trajectoire universelle de l’Olympisme, de l’Antiquité aux temps modernes. L’art, la culture et l’esprit sportif s’y côtoient à l’envi. Comme l’attestent les expositions temporaires, les conférences des jeudis du Musée, les concerts de musique classique, les séminaires et les congrès qui s’y tiennent. Entrons, voulez-vous, dans cet univers passionnant.
À l’entrée du Musée, dans le hall réception, des bornes interactives balisent l’itinéraire du visiteur pour lui permettre de mieux s’orienter vers les salles d’exposition de son choix. Au rez-de-chaussée, une première galerie retrace l’histoire du Mouvement olympique. Cet instant nous donne à revivre les Jeux de l’Antiquité à l’époque de leur apogée, au Ve siècle av. J.-C. Les plus curieux apprendront tout sur la vie et les idées de Pierre de Coubertin, le rénovateur des Jeux Olympiques. Ils découvriront aussi les différents sens des symboles qui distinguent les Jeux de toute autre rencontre sportive : la flamme, les torches, le drapeau et les anneaux, l’hymne et le cérémonial olympiques. Dans la galerie qui lui fait face : les expositions temporaires. Mais c’est au premier étage que l’attention des visiteurs est à son comble. C’est là, en effet, qu’est retracé tout l’histoire des Jeux Olympiques, de l’ère moderne à leur évolution, de 1896 à nos jours. C’est également là qu’il est donné de suivre les pratiques de tous les disciplines olympiques au travers d’écrans vidéo géants, permettant ainsi à chacun de faire vivre les instants décisifs de la vie d’un champion, à l’entraînement, dans la victoire ou la défaite.
Combien même l’âme de Pierre de Coubertin planerait encore sur ce lieu, lui pour qui le sport était le mode d’éducation par excellence, vous ne vous sentirez pas pour autant nostalgique. La pertinence de son propos est toujours d’actualité. Héritier de son œuvre, ce Musée est, par son style et son organisation dynamique, bien loin d’être l’un de ces « Temples du sommeil » où sévit l’ennui. Au contraire, il reflète toujours les aspirations de la jeunesse. Résolument tourné vers l’avenir, il est le musée d’une idée, d’une force vive. D’ailleurs, toute sa conception en découle. Une conception qui s’appuie sur les techniques les plus avancées dans le domaine, en faisant appel à la vidéo, à l’informatique, à la robotique, pour que les visiteurs puissent revivre l’émotion vécue lors des Jeux olympiques, pour qu’ils puissent ressentir l’intensité de l’effort dans chaque mouvement corporel, la volonté, la joie ou la victoire, de la fête et du cérémonial. Ce musée est un modèle du genre. Il a d’ailleurs été récompensé, en 1995, par la plus haute distinction : le Prix européen du Musée de l’année !
© Colette de Lucia (tous droits réservés)
Combien même l’âme de Pierre de Coubertin planerait encore sur ce lieu, lui pour qui le sport était le mode d’éducation par excellence, vous ne vous sentirez pas pour autant nostalgique. La pertinence de son propos est toujours d’actualité. Héritier de son œuvre, ce Musée est, par son style et son organisation dynamique, bien loin d’être l’un de ces « Temples du sommeil » où sévit l’ennui. Au contraire, il reflète toujours les aspirations de la jeunesse. Résolument tourné vers l’avenir, il est le musée d’une idée, d’une force vive. D’ailleurs, toute sa conception en découle. Une conception qui s’appuie sur les techniques les plus avancées dans le domaine, en faisant appel à la vidéo, à l’informatique, à la robotique, pour que les visiteurs puissent revivre l’émotion vécue lors des Jeux olympiques, pour qu’ils puissent ressentir l’intensité de l’effort dans chaque mouvement corporel, la volonté, la joie ou la victoire, de la fête et du cérémonial. Ce musée est un modèle du genre. Il a d’ailleurs été récompensé, en 1995, par la plus haute distinction : le Prix européen du Musée de l’année !
© Colette de Lucia (tous droits réservés)
GUERRE ET PAIX
DU 5 OCTOBRE 2019 AU 1e MARS 2020
A LA FONDATION BODMER A COLOGNY
4400 ans séparent l’un des plus anciens traités de paix connu au monde de l’un des plus récents présentés dans l’exposition « Guerre et Paix » à la Fondation Martin Bodmer dès le 5 novembre prochain.
L’exposition, organisée en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies (ONU Genève) et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), est consacrée aux réalités intemporelles de la guerre et de la paix.
Structurée en trois parties : la genèse des guerres, le temps de la destruction et le pari de la paix, elle rassemble des récits et des documents provenant de la littérature, des beaux-arts, des différentes religions, de la philosophie, du droit et de la politique.
L’humanité n’a jamais cessé de penser, justifier, mener, glorifier la guerre ou de s’y préparer. Parallèlement, il y a toujours eu un effort pour limiter les pires violations, la condamner pour ses ravages, imaginer et travailler à la construction d’un monde plus juste et pacifique.
A travers des œuvres littéraires, des affiches de propagande, des photo- graphies, des gravures et des documents d’archives, l’exposition vise à éclairer les visiteurs sur le dialogue immémorial entre la nature guerrière de l’homme et son profond désir de paix.
L’exposition, organisée en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies (ONU Genève) et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), est consacrée aux réalités intemporelles de la guerre et de la paix.
Structurée en trois parties : la genèse des guerres, le temps de la destruction et le pari de la paix, elle rassemble des récits et des documents provenant de la littérature, des beaux-arts, des différentes religions, de la philosophie, du droit et de la politique.
L’humanité n’a jamais cessé de penser, justifier, mener, glorifier la guerre ou de s’y préparer. Parallèlement, il y a toujours eu un effort pour limiter les pires violations, la condamner pour ses ravages, imaginer et travailler à la construction d’un monde plus juste et pacifique.
A travers des œuvres littéraires, des affiches de propagande, des photo- graphies, des gravures et des documents d’archives, l’exposition vise à éclairer les visiteurs sur le dialogue immémorial entre la nature guerrière de l’homme et son profond désir de paix.
En collaboration avec la Fondation Auer Ory, la Maison Tavel vous propose une exposition inédite qui retrace les débuts de la photographie. Avec plus de 200 originaux, ce voyage dans le temps vous fera découvrir la Suisse romande des années 1840 à 1860. Des paysages et panoramas familiers côtoient des séries de portraits d'époque. Autant de points de vue qui permettront à chacun de percevoir le changement esthétique provoqué par l'arrivée de ces premières empreintes du réel.
Dès son invention en 1839, la photographie suscite l’engouement et la Suisse romande n’échappe pas à la règle. À Genève et Lausanne, des entrepreneurs audacieux ouvrent des magasins de matériel photographique et les premiers ateliers. En revenant aux fondamentaux de cet épisode culturel sans précédent, cette exposition propose un voyage dans les années 1840 à 1860 grâce à une sélection d’œuvres de la Fondation Auer Ory. Le public pourra ainsi comprendre les polémiques liées à une invention considérée à ses débuts comme un simple procédé mécanique et redécouvrir la Suisse romande dans son ancienne topographie urbaine : rues sans voitures, paysages lacustres inhabituels ou encore portraits de toutes natures. Des panoramas familiers des Alpes enneigées aux sites de contrées lointaines, la photographie a aussi nourri l’amour de l’orientalisme, des découvertes archéologiques et de l’étude du passé. Autant de points de vue qui permettront à chacun d’éprouver le changement esthétique et formel que provoque l’arrivée de ces premières empreintes du réel.
Dès son invention en 1839, la photographie suscite l’engouement et la Suisse romande n’échappe pas à la règle. À Genève et Lausanne, des entrepreneurs audacieux ouvrent des magasins de matériel photographique et les premiers ateliers. En revenant aux fondamentaux de cet épisode culturel sans précédent, cette exposition propose un voyage dans les années 1840 à 1860 grâce à une sélection d’œuvres de la Fondation Auer Ory. Le public pourra ainsi comprendre les polémiques liées à une invention considérée à ses débuts comme un simple procédé mécanique et redécouvrir la Suisse romande dans son ancienne topographie urbaine : rues sans voitures, paysages lacustres inhabituels ou encore portraits de toutes natures. Des panoramas familiers des Alpes enneigées aux sites de contrées lointaines, la photographie a aussi nourri l’amour de l’orientalisme, des découvertes archéologiques et de l’étude du passé. Autant de points de vue qui permettront à chacun d’éprouver le changement esthétique et formel que provoque l’arrivée de ces premières empreintes du réel.
Zones géographiques
Tous
Chillon
Cologny
Corsier Sur Vevey
Corsier-sur-Vevey
Evian
France Voisine
Genève
Lancy
Lausanne
Martigny
Morges
Prangins
Suisse Romande
Vevey
Veytaux
Archives
Juillet 2024
Juin 2024
Décembre 2023
Novembre 2023
Septembre 2023
Août 2023
Février 2023
Octobre 2022
Juillet 2022
Juin 2022
Avril 2022
Mars 2022
Octobre 2021
Juillet 2021
Avril 2021
Décembre 2020
Octobre 2020
Août 2020
Juin 2020
Février 2020
Janvier 2020
Décembre 2019
Novembre 2019
Octobre 2019
Septembre 2019
Août 2019
Juillet 2019
Juin 2019
Mai 2019
Avril 2019
Mars 2019
Février 2019
Janvier 2019
Décembre 2018
Novembre 2018
Octobre 2018
Juillet 2018
Juin 2018
Mai 2018
Avril 2018
Mars 2018
Février 2018
Novembre 2017
Août 2017
Juillet 2017
Juin 2017
Mai 2017
Avril 2017
Mars 2017
Février 2017
Novembre 2016
Octobre 2016
Septembre 2016
Août 2016
Juillet 2016
Mai 2016
Avril 2016
Février 2016
Décembre 2015
Septembre 2015
Décembre 2014
Janvier 2014