EXPOSITION-EVENEMENT |
Cette splendide exposition Gustave Revilliod (1817-1890) rend un bel hommage à cet homme ouvert au monde. C'est ainsi que le Musée Ariana, Musée suisse de la céramique et du verre, entend saluer le mérite de cet homme à nul autre pareil. Gustave Revilliod, ce collectionneur invétéré, féru de voyages, homme de lettres avisé et philanthrope éclairé, possédait des objets d'art en nombre, des œuvres rares et souvent méconnus du public, des livres étonnants. Pour pouvoir vivre entouré de ces quantités incroyables d'œuvres venant de tous les continents qu'il avait pu explorer, il eut l'idée géniale de faire construire un bel écrin, aussi somptueux que ses trésors, tous réunis. Cette belle demeure à l'architecture d’inspiration italienne, fut baptisé, en mémoire de sa mère, Ariana, et il a souhaité qu'elle soit ouverte à tous. Après son décès au Caire, ce mécène extraordinaire a légué à la Ville de Genève son musée avec toutes ses collections et le vaste domaine de Varembé tout autour. |
L’exposition, intitulée "Gustave Revilliod (1817-1890), un homme ouvert au monde", retrace le cheminement de cet incroyable collectionneur qui n'a eu de cesse de rassembler des œuvres étonnantes, constituant ainsi un musée, et quel musée: un musée du 19e siècle, fantastique, qu'il vous est donné de voir aujourd’hui. Ses collections, réparties dans les musées et bibliothèques publics genevois regroupent en effet une multitude de peintures et sculptures, horlogerie et bijoux, armes, médailles, mobilier, céramique, verre, vitraux, curiosités, ramenés de son voyage autour du monde, et ce n'est pas tout: vous pourrez admirer une bibliothèque impressionnante réunissant une collection de plus de 30'000 pièces, chacune d'elles évoquant l'époque, le continent qu'elle a traversé ainsi que la technique employée.
Roulez les mécaniques, la loi du moindre effort!
Nouvelle exposition du Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève
JUSQU'AU 15 SEPTEMBRE 2019
Le Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève, site du Muséum d’histoire naturelle, présente, du 17 octobre 2018 au 15 septembre 2019, une nouvelle exposition temporaire inédite « Roulez les mécaniques, la loi du moindre effort ! ». Plans inclinés, vis, leviers, roues, poulies, engrenages et autres machines simples sont à découvrir tout en s’amusant !
Comment mettre une masse en mouvement… sans s’épuiser?
Le parcours du Musée d’histoire des sciences propose un voyage dans le monde merveilleux des «machines simples». Pour nos ancêtres, éviter les efforts superflus était une question de survie. Depuis l’Antiquité, voire bien avant, les humains ont ainsi développé une série de dispositifs techniques et d’astuces pour déplacer, soulever ou bloquer des charges importantes. Elles ont eu le pouvoir de nous rendre possible l’impossible, en gagnant par exemple du temps ou en décuplant nos forces! Ce parcours à vivre par le toucher et l’expérimentation permet d’apprendre par le geste et comprend de nombreux jeux qui conviennent aux tous petits.
L’un des clous de l’exposition est de pouvoir feuilleter de manière virtuelle l’ouvrage le «Théâtre des instruments mathématiques et mécaniques» de Jaques Besson publié à Genève en 1578 et constituant l’un des trésors de la Bibliothèque du musée. Cet ouvrage considéré unanimement comme le premier vrai «théâtre de machine» -un genre consistant à présenter des gravures d’instruments et machines nouvellement inventés- met en scène au fil de sa soixantaine de très belles planches, une série d’instruments et de machines mécaniques, pour la plupart inventées par son auteur. Elles sont accompagnées d’informations sur leurs modes de fabrication et d’emploi.
Après « Roulez les mécaniques, la loi du moindre effort! » vous ne regarderez plus de la même manière vos vélo, batteur ou tire-bouchon!
Le parcours du Musée d’histoire des sciences propose un voyage dans le monde merveilleux des «machines simples». Pour nos ancêtres, éviter les efforts superflus était une question de survie. Depuis l’Antiquité, voire bien avant, les humains ont ainsi développé une série de dispositifs techniques et d’astuces pour déplacer, soulever ou bloquer des charges importantes. Elles ont eu le pouvoir de nous rendre possible l’impossible, en gagnant par exemple du temps ou en décuplant nos forces! Ce parcours à vivre par le toucher et l’expérimentation permet d’apprendre par le geste et comprend de nombreux jeux qui conviennent aux tous petits.
L’un des clous de l’exposition est de pouvoir feuilleter de manière virtuelle l’ouvrage le «Théâtre des instruments mathématiques et mécaniques» de Jaques Besson publié à Genève en 1578 et constituant l’un des trésors de la Bibliothèque du musée. Cet ouvrage considéré unanimement comme le premier vrai «théâtre de machine» -un genre consistant à présenter des gravures d’instruments et machines nouvellement inventés- met en scène au fil de sa soixantaine de très belles planches, une série d’instruments et de machines mécaniques, pour la plupart inventées par son auteur. Elles sont accompagnées d’informations sur leurs modes de fabrication et d’emploi.
Après « Roulez les mécaniques, la loi du moindre effort! » vous ne regarderez plus de la même manière vos vélo, batteur ou tire-bouchon!
Indiennes. Un tissu révolutionne le monde!
Au château de Prangins s'est terminée le 14 octobre 2018
Par Colette de Lucia (texte & photos)
Pour célébrer en beauté le 20e anniversaire de son inauguration, le Château de Prangins a réuni une extraordinaire collection de toiles de coton imprimé, baptisée « indiennes ». Ainsi, il invitait le visiteur à plonger dans l’histoire de cet incroyable premier produit commercialisé aux quatre coins du monde du 4 mai au 14 octobre 2018. Cette histoire - qui est la nôtre à tous - met l'accent sur la contribution essentielle des Suisses à la promotion de cette industrie florissante - ô combien - au siècle des Lumières!
C'est aux XVIIe et XVIIIe siècles, que l’Europe toute entière connaît un engouement incroyable pour des toiles de coton imprimées appelées « indiennes ». A tel point que partout dans le monde, bourgeois comme paysans revêtent des habits réalisés à partir de ces tissus aux motifs nouveaux, et ce pendant près de deux siècles. Pour la première fois, le concours de nombreux Suisses à cette industrie extrêmement florissante est expliquée sans fards lors de ce parcours.
Placé sous le haut patronage de l'Ambassade de France en Suisse, cette exposition unique en son genre nous a invité à plonger dans l’histoire des indiennes, de leurs origines en Inde jusqu’à leurs nombreuses imitations européennes. Car elle donne à contempler non seulement des chefs-d’œuvre, issus des meilleurs ateliers indiens et des plus célèbres manufactures françaises et suisses, mais encore, nous a dévoilé les secrets de fabrication et l'histoire passionnante de ce formidable commerce qui fit florès dans le monde entier, à tel point que les indiennes devienne LE premier produit mondialisé!
Placé sous le haut patronage de l'Ambassade de France en Suisse, cette exposition unique en son genre nous a invité à plonger dans l’histoire des indiennes, de leurs origines en Inde jusqu’à leurs nombreuses imitations européennes. Car elle donne à contempler non seulement des chefs-d’œuvre, issus des meilleurs ateliers indiens et des plus célèbres manufactures françaises et suisses, mais encore, nous a dévoilé les secrets de fabrication et l'histoire passionnante de ce formidable commerce qui fit florès dans le monde entier, à tel point que les indiennes devienne LE premier produit mondialisé!
A noter: la majorité des toiles présentées dans l’exposition proviennent de la collection de renommée internationale de Xavier Petitcol, expert en étoffes anciennes. Elles ont été acquises par le Musée national suisse en 2016.
Largement utilisées dans l’habillement et l’ameublement, ces toiles aux motifs dessinés par de talentueux artistes sont d'une grande variété, allant des motifs floraux et bucoliques aux sujets littéraires ou musicaux comme Les Noces de Figaro. Parfois, elles reflètent aussi l’actualité brûlante de l'époque, comme les vols pionniers en montgolfière, la prise de la Bastille et, horreur - elles servent de monnaie d’échange dans l'odieux commerce triangulaire qui comprend la traite des esclaves!
© Colette de Lucia
Largement utilisées dans l’habillement et l’ameublement, ces toiles aux motifs dessinés par de talentueux artistes sont d'une grande variété, allant des motifs floraux et bucoliques aux sujets littéraires ou musicaux comme Les Noces de Figaro. Parfois, elles reflètent aussi l’actualité brûlante de l'époque, comme les vols pionniers en montgolfière, la prise de la Bastille et, horreur - elles servent de monnaie d’échange dans l'odieux commerce triangulaire qui comprend la traite des esclaves!
© Colette de Lucia
LES INDIENNES REVIENNENT... EN 2020
Avant la fin de Indiennes. Un tissu révolutionne le monde, la Journée des châteaux suisses qui s'est tenue le 7 octobre dernier a voulu mettre une dernière fois cette exposition temporaire exceptionnelle à l’honneur, au fil de plusieurs visites guidées organisées tout au long de la journée. Et puis, comme cette présumée dernière exposition a connu un succès retentissant, le Musée national suisse a décidé de présenter les "Indiennes" sous forme d'une exposition permanente en 2020 dans les murs du Château de Prangins.
Inaugurée le 22 avril 2018, l’exposition temporaire Les Indiennes. Un tissu révolutionne le monde ! a provoqué un enthousiasme particulièrement viral auprès du public au Château de Prangins – Musée national suisse. Pour preuve, cet engouement sans précédent correspond à la meilleure fréquentation jamais enregistrée depuis l’inauguration des lieux en 1998.
Culturelle, économique, artistique, voire politique, l’histoire que racontent ces tissus de coton a passionné les visiteurs. A travers ses nombreuses facettes, l’exposition dévoilait de somptueux matériaux et leurs liens étroitement liés avec la prohibition, la contrebande, l’espionnage industriel et l’esclavage. Pour la première fois, la participation active de nombreux Suisses à cette industrie florissante était décrite avec une grande précision.
Inaugurée le 22 avril 2018, l’exposition temporaire Les Indiennes. Un tissu révolutionne le monde ! a provoqué un enthousiasme particulièrement viral auprès du public au Château de Prangins – Musée national suisse. Pour preuve, cet engouement sans précédent correspond à la meilleure fréquentation jamais enregistrée depuis l’inauguration des lieux en 1998.
Culturelle, économique, artistique, voire politique, l’histoire que racontent ces tissus de coton a passionné les visiteurs. A travers ses nombreuses facettes, l’exposition dévoilait de somptueux matériaux et leurs liens étroitement liés avec la prohibition, la contrebande, l’espionnage industriel et l’esclavage. Pour la première fois, la participation active de nombreux Suisses à cette industrie florissante était décrite avec une grande précision.
Si les pièces phares ont quitté le musée, l’exposition pour familles « Raconte-moi une indienne » reste en place et présente de façon ludique un bel ensemble de toiles originales. Dès 2020, le Château de Prangins se réjouit d’accueillir le public dans un nouvel espace réservé aux indiennes comprenant une exposition permanente, ainsi qu’un centre d’études.
Laissons parler les chiffres : plus de 22'000 visiteurs en 25 semaines de l’exposition. Rançon du succès et fait rare dans un musée, la razzia sur le livre de l’exposition a conduit à une rupture de stock. Grâce à une réédition, ce dernier est à nouveau disponible à la boutique du Château de Prangins. Quant aux médias, sous leur forme classique ou digitale, ils ont largement contribué au rayonnement de l’exposition.
Pour celles et ceux qui auraient manqué l’anecdote, quand les chiffres se taisent, c’est le président français Emmanuel Macron qui salue le travail remarquable du catalogue. Dans un courrier adressé le 3 août 2018 à la direction, il écrivait : « Cette superbe exposition met en valeur de remarquables collections de ces cotonnades imprimées appelées « indiennes ». Elles avaient été le vecteur, par ce qu’elles représentaient, des idées nouvelles qui annonçaient les mutations de nos sociétés ».
En attendant le retour des « indiennes » en 2020, le musée national suisse est impatient d’accueillir les visiteurs des expositions annuelles très attendues, Swiss Press Photo 18 et World Press Photo 2018, dès le 9 novembre au Château de Prangins.
Laissons parler les chiffres : plus de 22'000 visiteurs en 25 semaines de l’exposition. Rançon du succès et fait rare dans un musée, la razzia sur le livre de l’exposition a conduit à une rupture de stock. Grâce à une réédition, ce dernier est à nouveau disponible à la boutique du Château de Prangins. Quant aux médias, sous leur forme classique ou digitale, ils ont largement contribué au rayonnement de l’exposition.
Pour celles et ceux qui auraient manqué l’anecdote, quand les chiffres se taisent, c’est le président français Emmanuel Macron qui salue le travail remarquable du catalogue. Dans un courrier adressé le 3 août 2018 à la direction, il écrivait : « Cette superbe exposition met en valeur de remarquables collections de ces cotonnades imprimées appelées « indiennes ». Elles avaient été le vecteur, par ce qu’elles représentaient, des idées nouvelles qui annonçaient les mutations de nos sociétés ».
En attendant le retour des « indiennes » en 2020, le musée national suisse est impatient d’accueillir les visiteurs des expositions annuelles très attendues, Swiss Press Photo 18 et World Press Photo 2018, dès le 9 novembre au Château de Prangins.
CE FUT L'ÉTÉ À LA FONDATION DE L'HERMITAGE
Le public ravi a pu faire le plein d'activités estivales : ateliers, stages, gastronomie, événements. Venez vous détendre et vous exprimer sous les couleurs fauves et le regard apaisé d'Henri Manguin !
MANGUIN, LA VOLUPTÉ DE LA COULEUR
Fondation de l’Hermitage, Lausanne
Commissariat scientifique : Marina Ferretti, directrice du musée des impressionnismes Giverny
QUI S'EST TENU DU 22 JUIN AU 28 OCTOBRE S'EST ACHEVE
Du mardi au dimanche de 10 à 18h et le jeudi, de 10 à 21h
Par Colette de Lucia (texte & photos)
Henri Manguin (1874-1949) , celui que Guillaume Apollinaire appelait « le peintre voluptueux » et dont l’œuvre entière était un véritable hymne au bonheur de vivre, a fait voyager et rêver à la Fondation de l’Hermitage avec une exposition qui a retracé toute la carrière de celui qui fut ami d’Henri Matisse. En point d’orgue: la période où ce formidable peintre a révélé son talent et fait preuve d’une inventivité à nulle autre pareille, avec ses harmonies chromatiques, figurant parmi les expositions d’audacieux peintres fauvistes du Salon d’automne de 1905 !
AFRIQUE, RELIGIONS de L'EXTASE
Au Musée d’ethnographie de Genève
Exposition temporaire s'est achevée le 6 janvier 2019
Au MEG (le Musée d’ethnographie de Genève), comme à chaque fois, les expositions nous font voyager. Cette qui vient de s'achever, "Afrique, religions de l'extase" nous a invité à pénétrer dans le arcanes-même des cultures religieuses d'Afrique. C'était passionnant!
L’exposition « Afrique. Les religions de l’extase » a été une vitrine offerte à tout un chacun souhaitant découvrir la richesse des pratiques religieuses africaines, au cours d'un long parcours, et plonger dans une atmosphère empreinte de mysticisme et de ferveur.
Ce ne sont pas moins de 300 pièces inédites, toutes issues des collections du MEG, auxquelles se sont ajoutés de fascinantes images de cinq photographes contemporains de renommée internationale, agrémentées d'une série de courts témoignages filmés présentant le point de vue des adeptes eux-mêmes qui ont été proposées aux visiteurs. Avec, en point d'orgue: des installations vidéo d’un artiste vidéaste, révélant la notion du sacré dans les religions autochtones africaines.
L’exposition a eu pour fil conducteur l’extase religieuse, qui n'est autre qu'une communion intense avec les forces divines. La personne vivant l'extase se trouve comme projetée hors de son corps et hors du monde réel.
En effet, dans «Afrique. Les religions de l’extase», la religion constitue un ensemble de rituels qui relient les vivants entre eux, face aux puissances de l’invisible : dieu unique, divinités multiples, esprits des ancêtres ou de la nature.
Cette exposition a levé le voile sur les religions monothéistes (islam, christianisme et judaïsme), les religions africaines autochtones, les cultes de possession et les univers à la fois magique et religieux. Car, là, l’Afrique n'est pas réduite à un espace géographique, mais à un vaste espace culturel. Car l'on retrouve ces pratiques religieuses jusque dans les Amériques et l’Europe, suite à une formidable diaspora.
Durant l’exposition, le MEG l'a prolongée par de multiples activités en lien avec « Afrique. Les religions de l’extase » telles que spectacles, conférences, cinéma, ateliers, visites guidées ou décalées, ainsi que de nombreuses animations dédiées aux familles et aux scolaires.
Colette de Lucia
Ce ne sont pas moins de 300 pièces inédites, toutes issues des collections du MEG, auxquelles se sont ajoutés de fascinantes images de cinq photographes contemporains de renommée internationale, agrémentées d'une série de courts témoignages filmés présentant le point de vue des adeptes eux-mêmes qui ont été proposées aux visiteurs. Avec, en point d'orgue: des installations vidéo d’un artiste vidéaste, révélant la notion du sacré dans les religions autochtones africaines.
L’exposition a eu pour fil conducteur l’extase religieuse, qui n'est autre qu'une communion intense avec les forces divines. La personne vivant l'extase se trouve comme projetée hors de son corps et hors du monde réel.
En effet, dans «Afrique. Les religions de l’extase», la religion constitue un ensemble de rituels qui relient les vivants entre eux, face aux puissances de l’invisible : dieu unique, divinités multiples, esprits des ancêtres ou de la nature.
Cette exposition a levé le voile sur les religions monothéistes (islam, christianisme et judaïsme), les religions africaines autochtones, les cultes de possession et les univers à la fois magique et religieux. Car, là, l’Afrique n'est pas réduite à un espace géographique, mais à un vaste espace culturel. Car l'on retrouve ces pratiques religieuses jusque dans les Amériques et l’Europe, suite à une formidable diaspora.
Durant l’exposition, le MEG l'a prolongée par de multiples activités en lien avec « Afrique. Les religions de l’extase » telles que spectacles, conférences, cinéma, ateliers, visites guidées ou décalées, ainsi que de nombreuses animations dédiées aux familles et aux scolaires.
Colette de Lucia
Inauguration réussie au
Musée Historique Lausanne
Par © Anne-Laure Lechat (texte) & © Barbara Ender Jones (photos)
Inauguré jeudi 19 avril par Monsieur Grégoire Junod, Syndic de Lausanne, le Musée historique Lausanne et sa nouvelle exposition permanente, « Lausanne, l’Exposition », ont attiré près de 2000 visiteurs lors des trois journées inaugurales.
Le Syndic de Lausanne Grégoire Junod a inauguré jeudi soir dernier le nouveau parcours permanent consacré à l’histoire de la ville, Lausanne, l’Exposition, au sein du Musée historique entièrement rénové par Brauen Wälchli Architectes. Peu avant que le public ne découvre l’exposition au son des notes de musique jouée par des étudiants de la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU), le Syndic a relevé l’importance des travaux, de la remise en valeur du contenu du musée, du bâtiment. ainsi que sa nouvelle façade et s’est dit réjoui que l’institution soit « redonnée » aux Lausannois.
Une vue extraordinaire sur la ville
Ce weekend sous un soleil radieux et un ciel sans nuage, ils étaient nombreux à se déplacer pour découvrir leur musée. Sa réouverture en 2018 après trois ans de travaux coïncide avec une date importante pour l'institution qui fête ses 100 ans cette année. Lausanne, l’Exposition crée des ponts entre le passé et le présent de la ville et se décline de façon thématique autour du fil rouge des transformations urbaines. L’emblématique maquette de la capitale vaudoise, «notre Joconde», comme le souligne le directeur Laurent Golay en souriant, bénéficie désormais d’une place privilégiée. Quant à la vue extraordinaire sur la ville depuis le site, elle fait partie intégrante de la nouvelle scénographie. «Le Musée historique Lausanne est un musée de ville. Son origine, sa raison d'être, ce qui défiinit ses missions et sa politique, c'est la ville... Dont il est l'émanation directe, puisque né des grands chantiers urbains de la fin du 19e siècle qui ont causé la disparition de pans entiers du patrimoine lausannois», précisait le directeur jeudi soir.
Ce weekend sous un soleil radieux et un ciel sans nuage, ils étaient nombreux à se déplacer pour découvrir leur musée. Sa réouverture en 2018 après trois ans de travaux coïncide avec une date importante pour l'institution qui fête ses 100 ans cette année. Lausanne, l’Exposition crée des ponts entre le passé et le présent de la ville et se décline de façon thématique autour du fil rouge des transformations urbaines. L’emblématique maquette de la capitale vaudoise, «notre Joconde», comme le souligne le directeur Laurent Golay en souriant, bénéficie désormais d’une place privilégiée. Quant à la vue extraordinaire sur la ville depuis le site, elle fait partie intégrante de la nouvelle scénographie. «Le Musée historique Lausanne est un musée de ville. Son origine, sa raison d'être, ce qui défiinit ses missions et sa politique, c'est la ville... Dont il est l'émanation directe, puisque né des grands chantiers urbains de la fin du 19e siècle qui ont causé la disparition de pans entiers du patrimoine lausannois», précisait le directeur jeudi soir.
Georges Adéagebo
Genève, Suisse d'hier et d’aujourd’hui
MAISON TAVEL, GENEVE 3 MAI – 8 JUILLET 2018
PALAIS DES NATIONS (ONU), GENEVE 3 MAI – 18 MAI 2018
Les Musées d’art et d’histoire, l’Office des Nations Unies à Genève et ART for The World ont le privilège de présenter une exposition conçue en deux volets – l’un pour la Maison Tavel, l’autre pour le Palais de Nations– par l’artiste béninois Georges Adéagbo. Dans ces deux installations inédites, l’artiste met en relief la collection permanente présentée au sein de la plus ancienne demeure de Genève, ainsi que les archives de l’ONU conservées à la Bibliothèque du Palais des Nations.
EXPOSITION TEMPORAIRE AU MIR
REPRINT - FIGURES INSOLITES DU 18e
DU 11 AVRIL AU 19 AOÛT 2018
Direction: Gabriel de Montmollin
Scénographie: Stéphane Kläfiger, Aubonne
Aménagement:Pierre-Yves Schenker, Yverdon-les-Bains
La Hollande de Calvin était au 18e siècle un vrai laboratoire de tolérance.
C'est là qu'on s’y réfugiait pour fuir la répression religieuse, notamment celle exercée en France par Louis XIV, au moment de la Révocation de l’édit de Nantes.
C'est ainsi que 40'000 Français ont émigré, en Suisse et aux Pays-Bas, qui abritaient déjà une très grande communauté israélite.
De 1723 à 1737, l’éditeur protestant Jean-Frédéric Bernard et le graveur janséniste Bernard Picart publièrent dans ce pays d’imprimeurs un relevé sans précédent de toutes les religions connues de l’époque. Persuadés que les rites étaient conçus par les prêtres pour maintenir les croyants dans l’ignorance, Bernard et Picart inaugurèrent avec les sept volumes de leurs Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du Monde, contenant plus de 3400 pages et 260 gravures, le premier comparatisme religieux de l’histoire soulignant les dérives superstitieuses à l’œuvre dans tous les systèmes de croyances. 30 ans avant Rousseau, ces précurseurs de génie anticipaient les Lumières et les conceptions du penseur genevois à propos de la religion naturelle.
HODLER//PARALLÉLISME
Le Kunstmuseum de Berne et les Musées d’art et d’histoire de Genève – situés dans les villes de naissance et de décès de l’artiste – ont décidé d’unir leurs collections et leurs forces pour proposer, avec l’appui d’autres institutions suisses et de nombreux prêteurs privés, une exposition d’environ 80 tableaux, qui permettra d’embrasser la carrière de Hodler, d’établir les liens qu’il nouait entre ses tableaux et de décrypter ses ambitions picturales.
LA COLLECTION BEAUX-ARTS REVISITÉE
Salles permanentes 2 mars 2018 - 30 décembre 2019 Musée d’art et d’histoire de Genève
Entre 2018 et 2019, l’étage des beaux-arts bénéficiera d’un nouvel accrochage complet de la collection. Entamé avec la partie moderne, de Corot à Christo, il s’achèvera au printemps 2019 avec l’art ancien, de Witz à Calame. Chronologique, ce parcours déroulera un fil du Moyen Âge à la seconde moitié du XXe siècle, ponctué par des espaces réservés à des présentations tournantes laissant aussi la place à des œuvres de la collection graphique. Celles-ci sont inaugurées par deux accrochages printaniers. Articulé autour de citations tirées des notes et de la correspondance personnelles du peintre, Hodler intime met en valeur des œuvres du MAH évoquant l’intimité de l’artiste. Quant à l’accrochage Baigneurs, il s’intéresse à l’évolution du thème de la scène de bain suite au développement des bains de mer durant le premier tiers du XIXe siècle. |
LA MAGIE DU PASTEL
À LA FONDATION DE L’HERMITAGE, À LAUSANNE
« PASTELS DU 16eAU 21e SIÈCLE …LIOTARD, DEGAS, KLEE, SCULLY… »
JUSQU’AU 21 MAI 2018
Par Colette de Lucia
Quelle passionnante exposition ! Vous avez jusqu’au 21 mai pour admirer cette technique originale qu’est le pastel, ce médium fascinant, à la croisée du dessin et de la peinture ! Inspirée par les Danseuses au repos, célèbre pastel de Degas qui lui a été offert voici vingt ans, la Fondation de l’Hermitage a décidé de le mettre à l’honneur en rassemblant cinquante chefs-d’œuvre, issus de collections suisses publiques et privées sur près de cinq siècles de création, des maîtres de la Renaissance aux artistes contemporains.
En effet, cette formidable exposition intitulée « Pastels du 16e au 21e siècle - Liotard, Degas, Klee, Scully…» retrace de manière à la fois didactique et interactive, certaines faisant échos à d’autres, à l’art du pastel, souvent méconnu, à tort. Vous y ferez une incursion dans le temps en commençant votre visite par la découverte des premiers dessins rehaussés au pastel (Barocci, Bassano), enchaînant par la visite de l'âge d'or du portrait au 18e siècle (Carriera, Liotard, La Tour, Perronneau, Tiepolo) jusqu’au renouveau du pastel dans le paysage au 19e siècle (Boudin, Sisley) et par la virtuosité des figures impressionnistes (Degas, Manet, Morisot).
L’engouement pour ce médium dans les années 1900 était fulgurant: « il est illustré par des œuvres des Nabis (Denis, Vuillard), des portraits mondains (Helleu, Tissot) et des explorations visionnaires de Redon et des symbolistes (Delville, Khnopff, Lévy-Dhurmer). salle témoigne de la vitalité de la création suisse à la même époque (Amiet, G. Giacometti, Grasset, Segantini, Steinlen). Enfin, l’exposition met en lumière les avant-gardes du 20e siècle en quête d'abstraction et de modernité (Augusto Giacometti, Kirchner, Klee, Kupka, Miró, Picasso). Elle se termine par la scène contemporaine (Chamberlain, Mangold, Nemours, Samaras, Sandback, Scully, Stämpfli, Szafran) avec, en point d’orgue, une intervention murale conçue spécialement pour l’événement par le jeune artiste suisse Nicolas Party. »
En effet, cette formidable exposition intitulée « Pastels du 16e au 21e siècle - Liotard, Degas, Klee, Scully…» retrace de manière à la fois didactique et interactive, certaines faisant échos à d’autres, à l’art du pastel, souvent méconnu, à tort. Vous y ferez une incursion dans le temps en commençant votre visite par la découverte des premiers dessins rehaussés au pastel (Barocci, Bassano), enchaînant par la visite de l'âge d'or du portrait au 18e siècle (Carriera, Liotard, La Tour, Perronneau, Tiepolo) jusqu’au renouveau du pastel dans le paysage au 19e siècle (Boudin, Sisley) et par la virtuosité des figures impressionnistes (Degas, Manet, Morisot).
L’engouement pour ce médium dans les années 1900 était fulgurant: « il est illustré par des œuvres des Nabis (Denis, Vuillard), des portraits mondains (Helleu, Tissot) et des explorations visionnaires de Redon et des symbolistes (Delville, Khnopff, Lévy-Dhurmer). salle témoigne de la vitalité de la création suisse à la même époque (Amiet, G. Giacometti, Grasset, Segantini, Steinlen). Enfin, l’exposition met en lumière les avant-gardes du 20e siècle en quête d'abstraction et de modernité (Augusto Giacometti, Kirchner, Klee, Kupka, Miró, Picasso). Elle se termine par la scène contemporaine (Chamberlain, Mangold, Nemours, Samaras, Sandback, Scully, Stämpfli, Szafran) avec, en point d’orgue, une intervention murale conçue spécialement pour l’événement par le jeune artiste suisse Nicolas Party. »
Ainsi, cette sélection exclusive, établie par la Fondation de l’Hermitage, avec la participation exceptionnelle des Musées d’art et d’histoire de Genève, du Kunstmuseum Winterthur et du Kunsthaus Zürich, va donner à découvrir au public la magie et les splendeurs du pastel, ce fabuleux médium qui a permis aux artistes de tout expérimenter, tout en alliant la grâce à la puissance de la couleur pure.
Au sortir de cette visite inédite, un merveilleux catalogue, richement illustrés de toutes les œuvres en couleur et de plusieurs essais de spécialistes de la période et d’experts du médium, vous attend. Il a été publié en coédition avec La Bibliothèque des Arts, et constitue un merveilleux cadeau à vous faire ou à faire, à l’issue de la visite de l’exposition. A noter: Cette exposition a été rendue possible grâce à la commissaire Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage, et à Aurélie Couvreur, conservatrice de la Fondation de l’Hermitage.
Colette de Lucia
Au sortir de cette visite inédite, un merveilleux catalogue, richement illustrés de toutes les œuvres en couleur et de plusieurs essais de spécialistes de la période et d’experts du médium, vous attend. Il a été publié en coédition avec La Bibliothèque des Arts, et constitue un merveilleux cadeau à vous faire ou à faire, à l’issue de la visite de l’exposition. A noter: Cette exposition a été rendue possible grâce à la commissaire Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage, et à Aurélie Couvreur, conservatrice de la Fondation de l’Hermitage.
Colette de Lucia
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