LES ARPENTEURS DU RÊVE |
Cette collection était en effet vertigineuse mais également aléatoire, que ce soit par le nombre vertigineux, et dû au hasard des dons, legs, ventes, des opportunités, des personnalités, des rencontres, de la répartition entre collections nationales, ce qui permet d’esquisser une histoire de l’art allant de 1848 à 1914, tel un puzzle immense auquel il manquerait toujours des pièces essentielles. Ces dessins, issus souvent de l’univers intime des artistes, sont peu connus et moins documentés que les chefs-d'œuvre exposés. Une exposition hors les murs d’une partie de la collection d’arts graphiques est donc l’occasion de la valoriser et de l’étudier, et de proposer un riche aperçu de la pratique du dessin durant la seconde moitié du XIXe siècle, à travers les aspects variés de ce medium, tant dans les techniques (pastel, fusain, aquarelle, encre, graphite…) que dans les usages (carnets de croquis, projets d’illustrations, belles feuilles de présentation…). |
Le fil qui relie les arpenteurs choisis dans l’exposition étaitle rêve, non pas suivant son sens limité d’activité nocturne durant le sommeil, mais entendu au sens large de vie intérieure, de relation entre subjectivité et réalité, de dépassement du visible, d’onirisme, rêverie et imagination créatrice. C'était une invitation au voyage, moins au voyage pittoresque qu’au voyage-vagabondage dans l’imaginaire poétique des artistes qui pénètrent la « seconde vie » qu’est le rêve et percent « ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. » (Gérard de Nerval, Aurélia). Grâce au pouvoir de l’imagination, ils créent « un monde nouveau » apparenté avec l’infini (Charles Baudelaire, Salon de 1859, « La reine des facultés »). "
Ce fil conducteur principal, qui reliait les arpenteurs choisis dans l’exposition, est le rêve. Un rêve, qui ne se limite pas seulement à l’activité nocturne durant le sommeil, mais pris au sens large fu terme, c'est-à-dire le rêve d'une vie intérieure, du lien existant entre subjectivité et réalité, de ce qui va bien au-delà du visible, de l’onirisme bien sûr, mais aussi de la rêverie et de l'imaginaire, de la force créatrice. Invités au "voyage-vagabondage", celui qui existe dans l’imaginaire poétique des artistes, autrement dit la « seconde vie » qu’est le rêve et « ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible ", comme l'a écrit Gérard de Nerval, dans Aurélia. Grâce au pouvoir de l’imagination, ces arpenteurs créent " un monde nouveau ", apparenté avec l’infini (Charles Baudelaire, Salon de 1859, « La reine des facultés »).
Colette de Lucia
Colette de Lucia
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