ECHAPPÉES BELLES . CH
  • La Une
  • Léman Plaisirs
    • Arts & Culture
    • Evénements & Fêtes
    • Gastronomie & Vins
  • Evasion franco-suisse
    • Région lémanique romande | GE, VD, VS
    • Espace Mittelland romand | NE, FG, JU
    • Rhône-Alpes, France
    • Alsace-Lorraine, France
    • Bourgogne-Franche-Comté, France
  • Voyages
    • Allemagne
    • Autriche
    • Belgique
    • Croatie
    • France >
      • L'aube du D-Day
      • Commémoration
    • Grèce
    • Inde
    • Italie
    • Luxembourg
    • Malte
    • Maroc
    • Pologne
  • Beauté & Bien-être
    • Parfums féminins
    • Parfums masculins
    • Maquillage
    • Secrets de minceur
    • La vie de Marylin
    • Instituts de beauté
    • Soins des cheveux
    • Soins du visage
    • Soins du corps
    • Secrets de longévité
  • Belles Lectures
    • Corps & Esprit
    • Nature & Ecologie
    • Sagesse & Spiritualité
    • Histoires & Romans

Arts & Culture 

Musée des Arts et d'Histoire, Genève

17/2/2023

 
Photo

Cette exposition consacrée à la gravure en clair-obscur, appelée aussi camaïeu ou chiaroscuro, présente jusqu'au 29 mai 2023 une technique de gravure sur bois en couleurs, qui ainsi module la lumière sur un fond d'ombre, en créant des contrastes propres à suggérer le relief et la profondeur. C'est du grand Art !


Lire la suite

Exposition au Palais Lumière, Evian

17/2/2023

 
Photo

ARTISTES VOYAGEUSES
11 décembre 2022 au 21 mai 2023
l'appel des lointains – 1880-1944

Cette belle exposition met en lumière une quarantaine d’artistes et de photographes, de la «Belle Époque» à la seconde guerre mondiale, des artistes voyageuse dont les itinéraires ont emprunté les routes de l’ailleurs, du continent africain à l’Orient lointain.


Lire la suite

Fondation de l'Hermitage, Lausanne

17/2/2023

 

AVEC LA MER DU NORD...
de Léon Spilliaert
​jusqu'au 29 mai 2023

Dans son superbe écrin de verdure, plongeant sur la haute ville de Lausanne, la Fondation de l’Hermitage abrite, depuis le 27 janvier 2022 jusqu'au 29 mai 2023, une belle et grande rétrospective de l’un des artistes les plus importants de la création belge du début du 20e siècle : Léon Spilliaert (Ostende 1881-Bruxelles 1946). " Autodidacte, formé au contact de la littérature de son temps et persuadé de son destin d’artiste élu, Spilliaert est l’auteur d’une œuvre d’une profonde originalité, baignée d’interrogations métaphysiques et de culture flamande, et réalisée presque exclusivement sur papier." Plongez dans son univers, c'est voyager dans un monde à part!
Photo

Lire la suite

Festival du Film et Forum international sur les droits humains

17/2/2023

 
Photo
PROGRAMME 2023 EN UN CLIC !
Photo

Musée d'Arts & d'Histoire de Genève

21/10/2022

 

LES MAÎTRES DE L'IMAGINAIRE
Au MAH à Genève jusqu'au 9 janvier 2023

De 11h à 18h du mardi au dimanche et de 12h à 21h le jeudi

Depuis l’automne, les quatre cabinets dédiés aux œuvres sur papier présentent la collection de la Fondation Les Maîtres de l’Imaginaire, réservées au Cabinet d’arts graphiques en 2021. Cette belle collection compte plusieurs centaines de dessins originaux d’illustres artistes, connus pour leurs illustrations de livres pour enfants, en Europe et aux États-Unis, parmi eux, citons Étienne Delessert, Roberto Innoncenti, Gary Kelley, Jörg Müller, Eleonore Schmid. Vous y découvrirez notamment une belle sélection de dessins, collages, pastels ou photographies qui convient les visiteurs à un voyage dans des univers oniriques à souhait. Ces illustrations de contes d’Andersen ou des frères Grimm, de romans du XIXe siècle ainsi que celles de contemporains révèlent toute la richesse artistique de cette littérature dévolue à la  jeunesse.  Courrez-y vite pour les admirer!
                                                                                                           
Colette de Lucia

Palais Lumière, Evian-les-Bains

14/7/2022

 

LES ARPENTEURS DU RÊVE
Dessins du musée d’Orsay
cette exposition s'est achevée le 1e novembre 2022
par Colette de Lucia

Le Palais Lumière a eu l'insigne honneur de présenter jusqu'au 1e novembre 2022, des œuvres de toute beauté, issues de la riche collection d’environ 55'000 dessins dont plusieurs centaines de carnets et de pastels, dessinés par plus de 6 000 artistes différents, du musée d’Orsay. C'est donc une opportunité rare ! Une superbe exposition selon un parcours réparti en cinq sections : regards intérieurs ou figures du rêve et de la rêverie ; expériences oniriques du paysage ; par monstres et merveilles ; au fil des pages, et dessins inspirés par la musique.
Photo
Gustave Moreau, 1822. Giotto en berger dessinant dans la campagne près de Florence. Aquarelle, gouache blanche, crayon graphite, gomme arabique, peinture dorée sur papier. Photo: Colette de Lucia.

Lire la suite

Fondation de l'Hermitage, Lausanne

23/6/2022

 

Achille Laugé,
le néo-impressionnisme
dans la lumière du Sud !
​à la Fondation de l'Hermitage jusqu'au 30.10.22

Photo
Jusqu'au 30 octobre 2022, il vous est donné de découvrir une grande rétrospective de l'œuvre du peintre français Achille Laugé (1861-1944), une première en Suisse.

Lire la suite

Evènement au MEG, Genève

20/6/2022

 

Cérémonie de remise d'une coiffe huli
​par le chef Mundiya Kepanga

Photo
Désireux d'offrir une coiffe huli au MEG, le chef papou Mundiya Kepanga a eu le plaisir de voir cet événement célébré en grande pompe au MEG. Le Musée, en effet, a voulu le remercier dignement en conviant un large public intéressé par les questions environnementales, pour cette remise de la précieuse parure en tant que nouvelle acquisition, et ce, en sa présence ainsi qu'en celle du réalisateur Marc Dozier (également son traducteur).


Lire la suite

Prangins, canton de Vaud

27/4/2022

 

Au Musée nationale suisse, château de Prangins
Exposition qui s'est terminée le 19 juin 2022

Accrochage - Impressions végétales
Sandrine de Borman et Patricia Laguerre

Photo
Après trois résidences au Château de Prangins et une passion toujours intacte pour les végétaux, les deux artistes présentent leurs créations réalisées avec les plantes du Potager ainsi qu’avec celles du parc et alentours.

Plasticienne, Sandrine de Borman a questionné le monde végétal pour nous inviter à le regarder différemment. En dévoilant des tatakizomés et en martelant le végétal sur un support tout en fabriquant aussi des impressions de végétaux sur papier sans encre ajoutée, appelées phytopressions, elle a convié les visiteurs à pénétrer dans un monde imaginaire.
​
Fascinée par le processus du dévoilement, quant à elle, la photographe Patricia Laguerre a utilisé le cyanotype –  un procédé photographique du 19e siècle – pour réaliser des images monochromes bleues cyande végétaux, qui nous apparaissent par l’effet des rayons solaires, pour nous enchanter. Cette artiste aux diverses facettes, célèbre la lenteur, ce qui a ravi les visiteurs.


                                                                                                                                     Colette de Lucia

MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE, GENEVE

24/3/2022

 

Au Musée d’art et d’histoire de Genève
s'est exposée une fabuleuse collection de Surimono,
autrement dit des estampes japonaises d'une grande rareté

Par Colette de Lucia

Photo
Cette fabuleuse exposition, intitulée «Surimono», était due à Christian Rümelin, ancien conservateur en chef du Cabinet d’arts graphiques qui a fait l'honneur au Musée de les présenter dès le  18 mars 2022, date de son ouverture.

Elle s'inscrivait dans le sillage d'une exposition consacrée au kabuki en 2014, car le MAH, riche d'un fonds d'estampes japonaises à travers une centaine de ces surimono, autrement dit des œuvres imprimées sur des feuilles luxueusement travaillées et offertes lors de réunions, de fêtes, ou destinées à marquer une grande occasion. Leur faible tirage ainsi que leur somptueuse technique d’impression en font des objets très précieux. 



Lire la suite

MUSIQUE, NOUVEL ALBUM

13/3/2022

 

CD “A Ride to Heaven”
Alain Le Grand & Juan Galeano

Photo

Aventure, Amour, Liberté, tels seraient quelques-unes de ses caractéristiques… Dans cet album qui lui est dédié à titre posthume, Alain Le Grand est l’auteur éclairé de tous les textes, lesquels mettent bien en lumière ses traits de personnalité. Brillant, créatif, discret, gentil et généreux, doté d’un grand sens de l’humour, Alain Le Grand n’était pas seulement un auteur-compositeur, c’était aussi un homme d’affaires respecté, doublé d’un aventurier intrépide, mais aussi un analyste politique, homme d’affaires, coach, écrivain musicien, compositeur et interprète, doté d’un grand sens de l’humour…

Photo
Alain Le Grand a mené un long et dur combat pendant quatre ans, après avoir été diagnostiqué d’une leucémie lymphoïde chronique. Juste avant l’apparition du Covid-19, il était convenu qu’il jouerait, chanterait et enregistrerait les chansons qu’il avait écrites. Malheureusement, la pandémie de Covid-19 a empêché qu'il atteigne cet objectif. Et c’est en hommage à Alain, que son épouse, Maria Elvira Pardo – Le Grand, a décidé de produire cet enregistrement de dix de ses textes. 
​
Afin d’ajouter une dimension musicale à ses magnifiques paroles, son épouse Maria Elvira Pardo – Le Grand a décidé de faire appel au célèbre producteur et artiste Juan Galeano, acclamé tant en Amérique latine qu’aux USA. Avec son groupe, Juan a joué dans certains des plus grands festivals du monde. Auréolé de 9 Latin Grammy Awards, Juan Galeano était l’artiste parfait pour exprimer les sentiments qui sous-tendent l’album.

De manière émouvante, cet artiste a composé et arrangé les paroles d’Alain Le Grand pour mettre en lumière son message fort. Un hommage à un homme remarquable. 
Cette création n’aurait pu être réalisée sans la direction attentive de Maria Elvira Pardo Le Grand qui a tout mis en œuvre pour que ce superbe album voit le jour. Elle en a supervisé l’entier de sa réalisation afin d’honorer l’amour de sa vie.        Illyria Pfyffer

AU MAH, GENEVE

11/10/2021

 

FEUILLES D'ÉVENTAILS, ENTRE EUROPE ET JAPON
une incursion dans l'art de l'élégance et de la beauté ​s'est tenue au Musée d’art et d’histoire

Cette belle exposition "Feuilles d'éventails, entre Europe et Japon" ayant trait à l'éventail, ce bel accessoire de mode, à la fois support artistique et sujet à de nombreuses représentations, qui a débuté le 1e octobre 2021 s'est achevée le 30 janvier 2022.

​De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais.  Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
Eventails du 1e Cabinet - Droits réservés MAH
Cette belle exposition a voulu mettre en évidence les influences croisées de l'art de l'éventail entre Europe et Asie, art qui connut son apogée au XIXe siècle avant de tomber dans l'oubli. En effet, il y a eu tout un engouement européen pour cet accessoire, dont les formes les plus répandues (brisé et plié) proviennent d’Extrême-Orient.

Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Eventails - Photos : Colette de Lucia
​​D'évidence, ces splendides éventails sont de merveilleux objets d'apparat, des compléments vestimentaires indispensables pour se montrer. Ce bel accessoire de mode que les belles dames affectionnaient et affichaient ostensiblement étaient de formes variées - brisé, plié, ballon, plein vol...- et confectionnés avec des matériaux nobles variant au  gré des tendances et des modes et au fil des siècles, tels les plumes, dentelle, parchemin...

Colette de Lucia 
Photo
Femme à l'éventail devant son miroir (MAH)
Photo
Eventail fabriqué avec une feuille - photo: Colette de Lucia
Photo
Eventail et poignard. -- photo: MAH
PhotoCommissaire : Bénédicte De Donker, conservatrice au Cabinet d’arts graphiques - photo Colette de Lucia
Musée d’art et d’histoire
2, rue Charles-Galland  - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre 

Site Internet :
mahmah.ch Blog : mahmah.ch/blog
Collection en ligne : mahmah.ch/collection
Facebook : facebook.com/mahgeneve
Twitter : @mahgeneve

​Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia

MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE, GENEVE

11/7/2021

 

Un lézard punk à la crête bleu électrique séduit les femelles et fait bondir notre connaissance de la biodiversité

Photo
Photomontage : Philippe Wagneur, Muséum Genève

E​n Asie du Sud-Est, hotspot de la biodiversité mondiale, trois nouvelles espèces de lézards très colorées ont été découvertes par une équipe internationale. Un magnifique exemple de l’importance cruciale de la recherche en systématique pour mieux connaître et protéger une biodiversité encore loin d’avoir révélé tous ses secrets..

Lire la suite

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

2/7/2021

 

La magnifique exposition " Hans Emmenegger (1866 – 1940) "
​A PRIS FIN LE 31 OCTOBRE 2021
FONDATION DE L’HERMITAGE  - Route du Signal 2 - Lausanne - Plus d'infos

Exposition unique à la Fondation de l’Hermitage, située sur les hauteurs de Lausanne, avec en point d'orgue une importante rétrospective d'un peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940), digne des plus grands, une grande première en Suisse romande. 

En effet, la Fondation de l’Hermitage qui a vocation à dévoiler les oeuvres de peintres, notamment parmi les impressionnistes, a eu la grande joie de présenter une centaine de tableaux de Hans Emmenegger, ce peintre peu connu du grand public romand et ce, malgré les efforts de la communauté culturelle suisse alémanique.

Cette merveilleuse exposition a donné à voir une bonne centaine d'oeuvres de ce peintre talentueux, fin observateur de la nature dont il était tant épris et d’une originalité stupéfiante, tant dans le traitement insolite de ses paysages que dans celui de ses natures mortes, tout en faisant preuve d’une grande audace dans ses compositions. Il figure certainement parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération. 
Hans Emmenegger Am Gardasee [Solitude] | Au bord du lac de Garde [Solitude], 1902 huile sur toile, 61,5 x 81 cm Collection privée, Zurich 
Hans Emmenegger Jurazeit | Période jurassique, 1895 huile sur toile, 66,5 x 93,5 cm Kunstmuseum Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Kanarienvogel, vom Betrachter weg in die Dunkelheit fliegend | Canari en vol s’éloignant de l’observateur dans l‘obscurité, 1927 huile sur toile, 49,5 x 69 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne

​Qui est-il ?
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Hans Emmenegger Letzte Strahlen der Abendsonne auf dem Sustenspitz | Dernier rayon du soleil au couchant sur le Sustenspitz, sans date huile sur toile, 40 x 67 cm Collection privée
Hans Emmenegger Schneeschmelze | Fonte des neiges, 1908-1909 huile sur toile, 111 x 162,7 cm Kunstmuseum Luzern, Depositum der Stadt Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Sonnige Weide | Pâturage ensoleillé, 1904 huile sur toile, 54,5 x 73,5 cm Collection d’art de la Confédération, Office fédéral de la culture, Berne photo droits réservés
Un artiste hors normes
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Hans Emmenegger Haus,von oben gesehen | Maison vue d’en haut, 1918 huile sur toile, 27,5 x 27,5 cm Collection privée
​photo © SIK-ISEA, Zurich
Hans Emmenegger Hochwacht, 1904 huile sur toile, 55 x 100 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Sonnenschein im Walde | Rayon de soleil en forêt, 1906 huile sur toile, 55 x 81,5 cm Monique et Peter Sommer photo © Andri Stadler, Lucerne
Un artiste engagé dans le milieu artistique
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."

Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.

À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.

Colet te de Lucia

PALAIS LUMIERE, EVIAN-LES-BAINS

2/7/2021

 

 ALAIN LE FOLL, MAÎTRE DE L'IMAGINAIRE
DU 26 JUIN 2021 AU 2 JANVIER 2022
​
au Palais Lumière d’Évian - Dépliant pour votre parcours

Né en 1934 et décédé en 1981, à l’âge de 46 ans, Alain Le Foll a été et est encore, malgré la brièveté de sa carrière, considéré comme l’un des plus grands dessinateurs français des années 1960-1970. Ses dessins destinés à la publicité et à l’illustration, ont contribué à façonner l’univers visuel de cette période. Parallèlement à ces travaux de commande, Alain Le Foll a développé une oeuvre personnelle, privilégiant le dessin et la lithographie.
Photo
Dessin pour C’est le Bouquet, ouvrage de Claude Roy illustré par Alain Le Foll, paru chez Delpire en 1964
Dessin à l’encre 28,2 x 33,8 cm, Collection particulière


Dès 1958, Alain Le Foll s’orienta vers une carrière de graphiste. Lié à Peter Knapp et Jean Widmer, il participa à plusieurs campagnes publicitaires. On se souvient de celle pour l’eau d’evian, l’eau vraie qui a donné lieu à un film d’animation d’Alexandre Alexeieff. La geisha imaginée par Alain Le Foll pour la campagne Obao, bain de mousse à la japonaise a longtemps été l’emblème de cette marque.

​Les bannières recouvrant les façades des magasins du Printemps ont été des événements publicitaires marquants. Alain Le Foll noua également une collaboration avec Robert Delpire qui avait créé une maison d’édition et une agence de publi
cité.
Photo
Photo
Photo
Parallèlement, Alain Le Foll se consacra à l’illustration. Il collabora avec de nombreux magazines en France et à l’étranger, dont Elle : il illustra aussi bien les rubriques habituelles de la revue que des feuilletons hebdomadaires.

​Il travailla aussi pour l’édition : en 1964, il signa les dessins de " C’est le bouquet !" , un album édité par Robert Delpire qui a marqué l’histoire de l’édition enfantine.

Photo

En 1969, parut chez le même éditeur, l’histoire de Sindbad le marin écrite par Bernard Noël ornée de planches en noir et blanc. Il dessina aussi des motifs de tissus, des céramiques, des pochettes de disques, des papiers peints.

​Ci-contre: Alain Le Foll. Champinolle at top/of Hill. 1972-1976. Dessin d’illustration pour Alerte à Champignolle de Huguette Chausson, non paru. Encre de Chine, plume, gouache ou lavis, crayon sur papier teinté vert tilleul, 33,2 x 25,3 cm (Collection particulière)

Commissariat
Céline Chicha Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France

Horaires 
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi et mardi 14h-18h).
Ouvert le mardi matin tin pendant les vacances scolaires.
Possibilité de vis pendant les vacances scolaires.
Possibilité de visites commentées groupes : 
sur RV : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.

PALAIS LUMIERE, EVIAN-LES-BAINS

17/4/2021

 

Les Giacometti, Segantini, Amiet, Hodler, et leur héritage
Au Palais Lumière, Evian
Jusqu’au 30 mai 2021

Photo
Le territoire des Grisons, canton suisse situé au cœur de l’arc alpin, a été depuis belle lurette une terre d’accueil et  une extraordinaire source d’inspiration pour de nombreux artistes. C'est dans l'écrin majestueux du Palais Lumière à Evian que tous les férus d'art pourront découvrir cette splendide exposition qui leur permettra de découvrir des artistes suisses majeurs de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle ainsi que des œuvres qui retracent une féconde restitution de ces paysages, œuvres dont une partie d’entre elles demeurent inconnues du grand public: c'est donc de ce point de vue, une grande première!

Découvrez donc ces paysages splendides du début du XXème siècle, des paysage vus au travers du regard  d’artistes émérites. Cette exposition s’articule autour du personnage fédérateur de Giovanni Giacometti pour ensuite se ramifier en de multiples thématiques, notamment pour présenter les liens et échanges personnels, artistiques et amicaux, entre Giovanni Giacometti et Giovanni Segantini, qui fut son maître et qui peignit sur le même territoire, ainsi qu'avec deux de ses contemporains, Cuno Amiet et Ferdinand Hodler, pour qui la découverte de ces paysages montagnards fut l'opportunité d’évolution stylistique et d’émulation créatrice entre eux. A telle enseigne que Giacometti, Amiet et Hodler seront les dignes représentants du renouveau de la peinture helvétique au début du XXème siècle.
​
Ce quatuor d’artistes constitue le noyau dur autour duquel l’exposition se déroule pour explorer le bel héritage qu’ils ont transmis de ce territoire des Grisons, notamment à travers d’autres figures de l’art moderne, puis de la création contemporaine, liées à ces espaces alpins et admirer ainsi les œuvres de peintres comme Alberto Giacometti, Andrea Garbald, Albert Steiner, Joseph Beuys, Rémy Zaugg, Kurt Sigrist, Hannes Vogel, Franz Wanner, Florio Puenter et Dominik Zehnder. La scénographie interroge nos propres perceptions dans cette "montagne fertile" à l'aide d’installations sonores qui sert de fil conducteur, comme autant telle une « voix off » de cinéma, dans l'univers des frères Lumière et de celui des peintres suisses, magiciens de la lumière.

Colette de Lucia 


Photo
@ C. de Lucia - Giovanni Giacometti – Matin d’été, 1903 – huile sur toile Aargauer Kunsthaus, Aarau
Photo
@ C. de Lucia - Giovanni Giacometti – Soir d’automne, 1903 HUILE SUR TOILE – Aarauer Kunsthauss, Aarau
​Les portraits réciproques

Il vous sera ainsi donné de contempler Hodler, Segantini, Giacometti et Amiet qui ont qui pratiqué l’autoportrait, sujet « classique » de la peinture. Mais ils ont aussi développé tout un jeu de portraits en miroir, se représentant les uns les autres dans diverses situations. Ces portraits réciproques sont à l’évidence l’occasion de rendre hommage au maître, comme Giacometti ou Amiet représentant respectivement Segantini ou Hodler sur leur lit de mort.
​
Ces portraits sont aussi l’expression d’une complicité entre deux artistes étroitement liés : Giacometti et Amiet se peignent réciproquement dans leur petit appartement parisien pendant leurs études à l’Académie Julian. Amiet représente son ami Ferdinand Hodler et vice versa.
Photo
Photo @ Colette de Lucia - Giovanni Gioacometti – Portrait d’Alberto huile sur toile Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne
Photo
Photo @ Colette de Lucia - Cuno Amiet – Portrait de F. Hodler devant son tableau de Marignan huile sur toile 1898

​Les Grisons, un territoire prisé par les artistes


Rappelons, pour mémoire, qu'en janvier 1887, " alors qu’à Paris le groupe des Impressionnistes vient de faire scission, le jeune Giovanni Giacometti – il a alors 18 ans – débute sa formation artistique à l’Akademie der Bildenden Künste de Munich. Il y rencontre Cuno Amiet, peintre suisse originaire de Soleure, du même âge que lui, avec qui il se lie d’amitié. Tous deux poursuivent à partir de la fin de 1888 leurs études à Paris, en particulier à l’Académie Julian. Giacometti fera ensuite découvrir sa terre natale, le Bregaglia, territoire des Grisons, à son ami, lui-même proche de Ferdinand Hodler. Les Grisons accueillent également à cette époque le peintre d’origine italienne Giovanni Segantini, d’abord en 1886 à Savognin, puis en 1894 à Maloja, trait d’union entre la haute vallée de l’Engadine et la vallée de Bregaglia, qui s’enfonce vers l’Italie et le lac de Côme. Mais la fascination des lieux, la beauté des paysages et le sentiment de liberté auront attiré et inspiré bien des artistes, penseurs, écrivains ou cinéastes comme Theodor Adorno, Sigmund Freud, Friedrich Nietzsche, Jean Cocteau, Jean Genet, André Gide, Hermann Hesse, Thomas Mann, Marcel Proust, Rainer Maria Rilke, Olivier Assayas, Claude Chabrol…"
Giacometti, Hodler et les représentations alpines

Après la mort de Segantini en 1899, Giovanni Giacometti s’éloigne progressivement du style divisionniste, notamment sous l’influence des peintres Cuneo Amiet et Ferdinand Hodler, qui le rejoignent régulièrement dans les Grisons. Entre 1900 et 1910, il évolue vers une peinture moins naturaliste, plus synthétique, avec des couleurs plus audacieuses. Toute sa vie, il s’attachera inlassablement à restituer la magie de la lumière, comme dans Soleil d’hiver près de Miaoja (19269.
​
Pour Hodler, le séjour en Engadine sera l’occasion de poser les prémices d’une nouvelle technique de composition qu’il nomme parallélisme, dans laquelle l’image est symétrique par rapport au milieu du tableau. Le photographe Albert Steiner (1877-1965) reprendra cette technique à son compte.
Photo
@ C. de Lucia - Giovanni Segantini – Paysage alpin avec Femme à la fontaine, 1893 huile sur toile, Kunst Museum Winterthur
Photo
@ C. de Lucia - David Wille – L’atelier Giacometti à Stampa, 2016 – photographie Museo Clasa Granda
A noter, la mise en perspective des œuvres de « La Montagne fertile », présentées à Évian, a été rendue possible grâce à d’importants prêts consentis par des musées suisses (Aarau, Coire, Lausanne, Saint-Moritz, Soleure, Stampa, Vevey, Winterthour, Zurich), par des collections publiques et privées (Stiftung für Kunst Kultur und Geschichte Winterthour, Fondation Cuno Amiet Aarau, Fondation Giacometti Paris, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul de Vence, FRAC Lorraine Metz) et par des artistes."

Commissariat

Commissariat scientifique : M. Corsin VOGEL, artiste, originaire des Grisons, docteur en acoustique musicale de Sorbonne Université, Paris, et professeur associé à l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière et au Conservatoire National de Musique et Danse.

Commissariat général : M. William SAADE, conservateur en chef honoraire du patrimoine, conseiller artistique du Palais Lumière à Evian.

Scénographie : M. Corsin VOGEL, auteur de plusieurs oeuvres et installations artistiques en hommage à la famille Giacometti (Tra Stampa et Paris, atelier Giacometti, et Sotto l’Atelier, Stampa, 2016 ; Borgonovo via Paris, Coire, 2007 ; Charbon de vie, 2003), ainsi qu’à Giovanni Segantini (Tryptique Nach dem Sturm, Segantini-Museum, St. Moritz – Den See sehen, Sala Segantini, Savognin – Sieh noch hört man den Sommer, Atelier Segantini, Maloja, avec Hannes Vogel, 2013 ; Voglio sentire le mie montagne, Pontresina, 2011). Scénographe de l’exposition Paysages sonores, Maison du Parc du Haut-Jura, Lajoux, 2019.
Giovanni Giacometti, Wintersonne bei Maloja (détail), 1926 ©Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte, Winterthour.

En regard de l’exposition
Concert, conférence, ateliers, stages… retrouvez toute l’actualité en regard de l’exposition ! En savoir plus →
Renseignements complémentaires : 04 50 83 15 90

Horaires
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi, mardi 14h-18h) et les jours fériés.
Ouvert le mardi matin pendant les vacances scolaires. 
Possibilité de visites commentées groupes : 
sur RV du lundi au vendredi : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

17/4/2021

 

CHEFS-D'ŒUVRE DE LA COLLECTION BEMBERG
DU 2 MARS AU 30 MAI 2021

Photo
La Fondation de l’Hermitage a le privilège de dévoiler une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection privée de Georges Bemberg (1915-2011). Né dans une famille allemande installée en Argentine au milieu du 19e siècle, l’illustre collectionneur et homme de lettres a réuni, tout au long de sa vie, un ensemble de peintures, de dessins et d’objets d’art comptant parmi les plus importants de son temps.

Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
​
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.

MUSEE BARBIER-MUELLER, GENEVE

9/12/2020

 

Nouvelle exposition au musée Barbier-Mueller
Steve McCurry & Musée Barbier-Mueller Wabi-sabi,
la beauté dans l’imperfection
​du 15 décembre 2020 – 15 juin 2021
Portes ouvertes les 15 et 16 décembre à cette occasion

Photo
À l'initiative de Caroline et Stéphane Barbier-Mueller, le célèbre photographe américain Steve McCurry a développé une exposition avec le musée Barbier-Mueller qui explore la philosophie du wabi-sabi (la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes) à travers trente de ses œuvres associées à des objets du musée sélectionnés sur des critères formels. A cette occasion se tiendront des portes ouvertes les 15 et 16 décembre.

Le musée Barbier-Mueller a invité le célèbre photographe Steve McCurry à élaborer une exposition qui reflète deux valeurs qu’ils partagent, leur ouverture sur l’humanité et leur forte sensibilité à la beauté. Steve McCurry explore la philosophie du wabi-sabi (la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes) à travers trente de ses œuvres. Le musée Barbier-Mueller associe aux images de l’artiste des objets de ses propres collections sélectionnés sur des critères formels. Proposant un nouveau regard sur le travail d’une des voix pionnières de la photographie, cette juxtaposition engendre des échos non seulement esthétiques mais aussi narratifs.​

MAGIE DE NOEL A GENEVE

9/12/2020

 

Avec l’Île du Rhône, la magie de Noël
​prend ses quartiers au cœur de l’île Rousseau

La magie de Noël aura bel et bien lieu à Genève, avec un concept exclusif et éphémère, l’Île du Rhône, qui ouvrira ses portes ce jeudi 10 décembre dès 17h. A l’occasion des fêtes de fin d’année, Du Rhône Chocolatier et son partenaire l’Hôtel des Bergues ont imaginé un concept unique, qui réchauffera les cœurs et les papilles. 
Photo
Ile du Rhône_Photo 3 ©Laurent Guiraud

E2M, CINEMA LATINO-AMERICAIN

9/12/2020

 
Photo
Photo

jusqu'au 13 décembre

LAprès avoir reçu plus de 2000 visites sur notre site web durant le week-end (un grand merci au public!), l'association Encuentro de Dos Mundos qui a débuté le 4 décembre, pour proposer des activités qui se déroulent en ligne, dans le cadre de la Semaine du Cinéma Latino-Américain à Ferney-Voltaire vous invite à découvrir aujourd'hui 9 décembre,  El país sin indios, de Nicolás Soto et Leonardo Rodríguez (Uruguay). et à pardir de demain, jeudi 10 décembre, Le Chili, il sera présent avec le film de fiction La isla de los pingüinos , suivi du long métrage du jeune réalisateur Guille Söhrens.

A noter, la rencontre en live via Zoom avec le réalisateur et l'acteur du film guatémaltèque José , nous continuons avec la programmation sur notre site web www.encuentrodedosmundos.org et nous vous invitons aux futurs événements.  
Photo
Photo

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

9/12/2020

 

 NOCTURNE - ARRÊTS SUR IMAGES
Jeudi 10 décembre dès 19h - BILLETTERIE

Photo
Les étudiant · e · s de l'UNIL en Histoire et esthétique du cinéma vous attendent dans les salles de l'exposition Arts et Cinéma le 10 décembre 19h pour vous proposer des arrêts sur images personnalisées.
Dès cette soirée, et jusqu'à la fin de l'exposition, un audioguide réalisé par leurs soins dans le cadre du cours Le cinéma exposé à l'Hermitage , sous la responsabilité de Valentine Robert, sera disponible, téléchargeable gratuitement et sans risque sur votre smartphone, pour mieux vous accompagner dans le vertige spectaculaire de ce parcours entre arts et cinéma.
Dès 12 ans

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

9/12/2020

 

RÉOUVERTURE DE L'ESQUISSE - JEUDI 10 DÉCEMBRE

Photo
Après la découverte de l'exposition Arts et Cinéma , n'hésitez pas à faire une halte au restaurant L'esquisse qui rouvre ses portes ce jeudi 10 décembre. Dégustez un brunch savoureux ou testez les nouvelles suggestions du chef, l'équipe de L'esquisse se réjouit de vous accueillir!
Du 10 au 13 décembre
Jeudi: 10h-21h | Vendredi à dimanche: 10h-18h | Lundi à mercredi: fermé
Du 15 décembre au 3 janvier
Mardi à dimanche: 10h-18h | Jeudi: 10h-21h | Lundi: fermé
Fêtes de fin d'année
24.12 et 31.12: 10h-16h | 25.12 et 01.01: fermé

Pour en savoir davantage, cliquez ICI

MEG, GENEVE

8/10/2020

 

Musée d'ethnographie de Genève
Jean Dubuffet, un barbare en Europe
Exposition temporaire du 8 septembre 2020 au 28 février 2021

« Jean Dubuffet, un barbare en Europe » met en avant la visite que l’artiste a effectuée en Suisse durant l’été 1945. Il débute son voyage au MEG, où il rencontre Eugène Pittard et Marguerite Lobsiger-Dellenbach. Ces derniers lui présentent le psychiatre genevois Charles Ladame, puis Walter Morgenthaler à Berne qui lui font découvrir des œuvres d’art différentes. Il tirera de ces rencontres son concept de « l’Art Brut »
Photo
Jean Dubuffet, photo C. de Lucia
​Jean Dubuffet (1901-1985), peintre, sculpteur et écrivain, fut un acteur majeur de la scène artistique du 20e siècle. L’exposition « Jean Dubuffet, un barbare en Europe » lui rend hommage et met l’accent sur la visite de l’artiste dans la Suisse de l’après-guerre, notamment au MEG, voyage déterminant pour sa définition de « l’Art Brut ». Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaisissable et polémique met en jeu une critique radicale de l’art et de la culture de son temps. Tentant de se défaire des codes dominants de l’histoire de l’art, il explore de nombreuses techniques artistiques avec une liberté totale. Où trouve-t-il un art différent ? En Afrique, en Océanie, chez les enfants, dans les milieux psychiatriques, dans les prisons, dans l’art populaire, dans les graffi tis des rues. Dubuffet, tel un barbare, dynamite la culture traditionnelle et ouvre de nouvelles voies en s’intéressant à tout ce qui lui semble relever d’une création artistique libre.
Photo
Photo
Le parcours donne à voir comment Dubuffet entremêle dans son œuvre ses activités artistiques avec les recherches qu’il a consacrées à « l’Art Brut ». On y voit toute la diversité de sa production ainsi que des objets provenant notamment de sa collection et d’autres issus de musées d’ethnographie ou d’hôpitaux psychiatriques qu’il a vus et appréciés au fi l du temps.

L’exposition est riche de près de 300 œuvres issues des plus grandes collections françaises et européennes : le Centre Pompidou / Musée national d’art moderne (Paris), la Collection de l’Art Brut (Lausanne), la Fondation Beyeler (Bâle), la Fondation Dubuffet (Paris), la Fondation Gandur pour l’Art, le Kunstmuseum Bern, le LAM (Villeneuve-d’Ascq), le Mucem (Marseille), le Musée Barbier-Müller (Genève), le Musée d’art moderne André Malraux (Le Havre), le Musée de Grenoble, le Musée des arts décoratifs (Paris), le Musée des Confl uences (Lyon), le Musée d’histoire naturelle du Havre et le Musée Rolin (Autun).

​L’exposition est organisée avec le concours de la Fondation Dubuffet et la généreuse collaboration de la Collection de l’Art Brut, Lausanne. « Jean Dubuffet, un barbare en Europe » est une coproduction qui a été dévoilée en 2019 au Mucem de Marseille, puis à l’IVAM (Institut d’art moderne de Valence, Espagne). Les dates d’exposition au MEG ont dû être repoussées suite à la fermeture du Musée dans le cadre de la pandémie covid-19. Elle sera présentée au public genevois dès le 8 septembre 2020.
Photo
Comme tout artiste d’envergure, Jean Dubuffet (1901-1985) fascine. Sans doute parce qu’à première vue, son œuvre prolifique déroute. La variété, la richesse de son travail laisse croire à des discordances apparentes qui, en dernière analyse, révèlent une forte cohérence. L’invention y est célébrée sous toutes ses formes dans un rapport polémique et critique vis-à-vis de la culture dominante. Par la peinture, la sculpture, la musique ou encore ses « édifices », structures monumentales qui défi ent l’architecture, mais aussi via l’écriture et ses prospections pour ce qu’il nomme l’Art Brut, Jean Dubuffet ne cesse de rechercher l’inédit, la surprise, la stupéfaction en frayant ou découvrant des voies de création singulières sans jamais se laisser enfermer dans un système routinier. 

Si l’on connaît d’un côté le travail de Jean Dubuffet, de l’autre les collections de l’Art Brut que l’artiste a patiemment réunies pendant près de trois décennies et données à la ville de Lausanne, la présente exposition cherche à montrer que ses prospections et sa propre production sont les deux faces d’une même médaille qui interroge en profondeur les structures mêmes de ce que l’Occident défi nit comme sa « culture ». À l’heure du développement de l’anthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss, Dubuffet interroge à sa manière, celle d’un artiste, les points de vue situés, la dimension construite des croyances ou en encore l’arbitraire de la langue, dans une forme de relativisme critique en actes. Les relations qu’il entretient alors avec certains acteurs des sciences humaines et sociales, au premier rang desquelles l’ethnologie et la psychiatrie, lui permettent de préciser son dessein.

Photo
​Aussi la présente exposition, qui dépeint l’artiste en « barbare en Europe », ne peut que trouver dans le magnifi que espace du MEG un lieu adéquat au propos ! Et cela d’autant plus que les salles de l’institution genevoise furent explorées par le peintre au lendemain de la guerre, en compagnie des deux meilleurs guides qui puissent être, son directeur Eugène Pittard accompagné de Marguerite Lobsiger-Dellenbach. Ce retour aux sources du « petit voyage en Suisse » réalisé par Dubuffet en juillet 1945 et évoqué dans l’exposition resitue d’ailleurs cette relation tout comme celles qu’il tisse dès lors avec des figures importantes de la psychiatrie suisse, amateurs d’art moderne tels Walter Morgenthaler ou Charles Ladame. Ceux-ci firent figure d’initiateurs pour le peintre quant aux rapports qu’entretiennent l’art et la folie.

CHÂTEAU DE PRANGINS

22/8/2020

 
Photo
Nausées, vomissements, diarrhées, crampes, coliques, hémorragies internes: ces symptômes signent un empoisonnement à l’arsenic. Les reins et le système circulatoire flanchent, et la victime succombe en l’espace de quelques heures ou de quelques jours. Inodore, indécelable au goût, l’arsenic se dissout également facilement dans l’eau. Autant de propriétés qui le rendent particulièrement traître, et font de lui une arme privilégiée pour les empoisonneurs. D’autant qu’il suffit d’une dose infime pour entraîner la mort.
​

Comment se protégeait-on d’un tel danger à la fin du Moyen Âge? Avec une noix de coco, bien sûr! Jusqu’à l’époque moderne, on prêtait à cette dernière des pouvoirs curatifs magiques. On croyait qu’elle pouvait révéler les éléments pathogènes ou toxiques en les colorant ou en les faisant mousser, quand elle ne neutralisait pas tout bonnement le poison. Les propriétaires de noix de coco pouvaient ainsi se targuer de posséder une arme contre ces ennemis invisibles.
Photo
​Dans son Kreuterbuch (1557), Adam Lonitzer présente la noix de coco comme un remède contre les problèmes de vessie, les douleurs de hanche et de genou, les vers et les glaires.
Bibliothèque de l’ETH, e-rara
UNE RARETÉ EXOTIQUE
​Heureux donc ceux qui pouvaient se vanter de posséder une noix de coco! Dans nos contrées, les importations de ce précieux fruit augmentèrent avec la découverte des nouvelles voies de commerce maritime. Il était expédié vers l’Europe en même temps que des branches de corail, des œufs d’autruche, des cornes de rhinocéros, des carapaces de tortue, des défenses d’éléphant, des défenses de narval (qu’on présentait comme des cornes des légendaires licornes), des diodons ou poissons-hérissons et des cornes de buffle qui passaient pour être des serres de griffons. Ces objets exotiques symbolisaient les conquêtes coloniales du monde «civilisé».

En Europe, les artisans les associaient à des métaux précieux pour créer des objets de grand prix, union parfaite de la nature et de l’art: les naturalia, œuvres de Dieu, et les artificialia, créations de la main humaine, se trouvaient réunis dans un seul et même artefact.
​
Nombre de ces trésors trouvaient place dans les cabinets des curiosités de riches aristocrates et étaient exhibés aux visiteurs que l’on cherchait à impressionner, pour leur démontrer la richesse et la culture de celui qui les recevait. Ces collections proposaient une reproduction miniature du monde, mais aussi une réflexion sur la place de l’être humain dans l’univers. En amassant ainsi les objets exotiques, les collectionneurs cherchaient à s’attirer l’admiration et la déférence de leurs hôtes.
Photo​Aux XVe et XVIe siècles, les collections d’art et les cabinets de curiosités d’Europe comportaient des coupes taillées dans des noix de coco. Musée national suisse
Grâce aux nouvelles voies maritimes, ces raretés exotiques se frayèrent également un chemin dans les maisons des riches bourgeois amateurs d’objets précieux et extraordinaires. C’est ce que montrent les inventaires d’héritage et de patrimoine. Ainsi, lorsqu’Elsbeth Burger se maria, en 1546, elle amena dans sa dot, outre 26 gobelets divers et variés, une «noix de muscade» (comme on appelait alors la noix de coco) taillée en coupe. Et à sa mort en 1572, le Zurichois Jakob Sprüngli, maître de guilde très en vue, laissa un trésor d’orfèvrerie très parlant, avec, là encore, une coupe sculptée dans une noix de coco. En quelles occasions les utilisait-on? Sur ce point, on ne peut que spéculer. Mais il s’agissait à coup sûr d’objets ornementaux et d’une preuve de prestige. Ont-elles véritablement sauvé un jour leur propriétaire de l’empoisonnement? Malheureusement, aucun écrit n’en atteste. Mais on peut supposer qu’à elle seule, la foi dans le potentiel protecteur de la noix de coco devait procurer à leurs possesseurs un surcroît de sérénité.

​
Rebecca Sanders, conservatrice au Musée national suisse.

EXPOSITION AU MAH, GENEVE

10/8/2020

 

GILBERT ALBERT
Le joaillier qui aimait la nature
s'est terminée le 15 novembre 2020
Musée d’art et d’histoire

Durant l'été 2020, le Musée d’art et d’histoire à offert à admirer une exposition de toute beauté pour rendre hommage à Gilbert Albert, décédé en septembre 2019. En 2016, la fondation de cet illustre joaillier genevois a fait don d’une centaine de pièces au MAH, à contempler, à côté d'autres bijoux de créateurs, qui, comme lui, se sont inspirés de la nature.

Photo
Digne héritier de l'Art Nouveau et précurseur du bijou d’auteur contemporain par l'usage de nouveaux matériaux, le style de feu le joaillier genevois Gilbert Albert (1930-2019) s'est inspiré de la Nature.

L’exposition en préparation par le Musée d’art et d’histoire devait présenter un corpus inédit de quelque cent colliers, bracelets et autres broches dont la Fondation Gilbert Albert lui en avait fait don en 2016. Mais avec le décès du maître, survenu le 30 septembre 2019, cette joyeuse fête d’anniversaire à l'occasion des nonante ans de l’artiste, et de septante ans de carrière, s'est transformée en un hommage posthume.

Mais davantage qu’une rétrospective, cette exposition veut inscrire le travail de Gilbert Albert dans l’histoire du bijou moderne, mettre en lumière le caractère unique de ses oeuvres et évoquer sa forte personnalité. 

C'est donc dans la première salle palatine qu'il vous est donné d'admirer cette magnifique exposition qui retrace sa carrière, une carrière qui s'inscrit dans l'histoire du bijou moderne, et qui met en lumière son travail de pionnier tout en vous invitant à explorer ce lien unique avec la nature et ses œuvres au caractère puissant, des collections «naturalistes» (cristaux, coraux, fossiles, pierres brutes et fines, scarabées, entre autres, ainsi qu’à des pièces fortes de la bijouterie moderne qui sont désormais conservées au MAH.

"Celles-ci situeront la production de Gilbert Albert parmi des sources d’inspiration évidentes ou plus subtiles. Car si le maître, témoin critique de la société, est connu pour ses «coups de griffe» et ses «billes interchangeables», la déclinaison de ses «écritures» (or perlé, froissé, ciselures naturelles ou empreintes...) offre une vision renouvelée de la parure, à la fois baroque et savante. L’exposition s’appuie sur un important corpus donné au musée en 2016 par la Fondation Gilbert Albert."

Colette de Lucia

<<Page précédente

    Zones géographiques

    Tous
    Chillon
    Cologny
    Corsier Sur Vevey
    Corsier-sur-Vevey
    Evian
    France Voisine
    Genève
    Lancy
    Lausanne
    Martigny
    Morges
    Prangins
    Suisse Romande
    Vevey
    Veytaux

    Flux RSS

    Archives

    Février 2023
    Octobre 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Octobre 2021
    Juillet 2021
    Avril 2021
    Décembre 2020
    Octobre 2020
    Août 2020
    Juin 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Août 2019
    Juillet 2019
    Juin 2019
    Mai 2019
    Avril 2019
    Mars 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Novembre 2017
    Août 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Septembre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Février 2016
    Décembre 2015
    Septembre 2015
    Décembre 2014
    Janvier 2014


    Fan d'Echappées Belles ? Cliquez ici

    Photo

A propos  | Impressum | Contact
Copyright © Colette de Lucia
  • La Une
  • Léman Plaisirs
    • Arts & Culture
    • Evénements & Fêtes
    • Gastronomie & Vins
  • Evasion franco-suisse
    • Région lémanique romande | GE, VD, VS
    • Espace Mittelland romand | NE, FG, JU
    • Rhône-Alpes, France
    • Alsace-Lorraine, France
    • Bourgogne-Franche-Comté, France
  • Voyages
    • Allemagne
    • Autriche
    • Belgique
    • Croatie
    • France >
      • L'aube du D-Day
      • Commémoration
    • Grèce
    • Inde
    • Italie
    • Luxembourg
    • Malte
    • Maroc
    • Pologne
  • Beauté & Bien-être
    • Parfums féminins
    • Parfums masculins
    • Maquillage
    • Secrets de minceur
    • La vie de Marylin
    • Instituts de beauté
    • Soins des cheveux
    • Soins du visage
    • Soins du corps
    • Secrets de longévité
  • Belles Lectures
    • Corps & Esprit
    • Nature & Ecologie
    • Sagesse & Spiritualité
    • Histoires & Romans