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Arts & Culture 

AU MAH, GENEVE

11/10/2021

 

FEUILLES D'ÉVENTAILS, ENTRE EUROPE ET JAPON
une incursion dans l'art de l'élégance et de la beauté ​s'est tenue au Musée d’art et d’histoire

Cette belle exposition "Feuilles d'éventails, entre Europe et Japon" ayant trait à l'éventail, ce bel accessoire de mode, à la fois support artistique et sujet à de nombreuses représentations, qui a débuté le 1e octobre 2021 s'est achevée le 30 janvier 2022.

​De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais.  Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
Eventails du 1e Cabinet - Droits réservés MAH
Cette belle exposition a voulu mettre en évidence les influences croisées de l'art de l'éventail entre Europe et Asie, art qui connut son apogée au XIXe siècle avant de tomber dans l'oubli. En effet, il y a eu tout un engouement européen pour cet accessoire, dont les formes les plus répandues (brisé et plié) proviennent d’Extrême-Orient.

Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Eventails - Photos : Colette de Lucia
​​D'évidence, ces splendides éventails sont de merveilleux objets d'apparat, des compléments vestimentaires indispensables pour se montrer. Ce bel accessoire de mode que les belles dames affectionnaient et affichaient ostensiblement étaient de formes variées - brisé, plié, ballon, plein vol...- et confectionnés avec des matériaux nobles variant au  gré des tendances et des modes et au fil des siècles, tels les plumes, dentelle, parchemin...

Colette de Lucia 
Photo
Femme à l'éventail devant son miroir (MAH)
Photo
Eventail fabriqué avec une feuille - photo: Colette de Lucia
Photo
Eventail et poignard. -- photo: MAH
PhotoCommissaire : Bénédicte De Donker, conservatrice au Cabinet d’arts graphiques - photo Colette de Lucia
Musée d’art et d’histoire
2, rue Charles-Galland  - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre 

Site Internet :
mahmah.ch Blog : mahmah.ch/blog
Collection en ligne : mahmah.ch/collection
Facebook : facebook.com/mahgeneve
Twitter : @mahgeneve

​Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia

MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE, GENEVE

11/7/2021

 

Un lézard punk à la crête bleu électrique séduit les femelles et fait bondir notre connaissance de la biodiversité

Photo
Photomontage : Philippe Wagneur, Muséum Genève

E​n Asie du Sud-Est, hotspot de la biodiversité mondiale, trois nouvelles espèces de lézards très colorées ont été découvertes par une équipe internationale. Un magnifique exemple de l’importance cruciale de la recherche en systématique pour mieux connaître et protéger une biodiversité encore loin d’avoir révélé tous ses secrets..

Lire la suite

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

2/7/2021

 

La magnifique exposition " Hans Emmenegger (1866 – 1940) "
​A PRIS FIN LE 31 OCTOBRE 2021
FONDATION DE L’HERMITAGE  - Route du Signal 2 - Lausanne - Plus d'infos

Exposition unique à la Fondation de l’Hermitage, située sur les hauteurs de Lausanne, avec en point d'orgue une importante rétrospective d'un peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940), digne des plus grands, une grande première en Suisse romande. 

En effet, la Fondation de l’Hermitage qui a vocation à dévoiler les oeuvres de peintres, notamment parmi les impressionnistes, a eu la grande joie de présenter une centaine de tableaux de Hans Emmenegger, ce peintre peu connu du grand public romand et ce, malgré les efforts de la communauté culturelle suisse alémanique.

Cette merveilleuse exposition a donné à voir une bonne centaine d'oeuvres de ce peintre talentueux, fin observateur de la nature dont il était tant épris et d’une originalité stupéfiante, tant dans le traitement insolite de ses paysages que dans celui de ses natures mortes, tout en faisant preuve d’une grande audace dans ses compositions. Il figure certainement parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération. 
Hans Emmenegger Am Gardasee [Solitude] | Au bord du lac de Garde [Solitude], 1902 huile sur toile, 61,5 x 81 cm Collection privée, Zurich 
Hans Emmenegger Jurazeit | Période jurassique, 1895 huile sur toile, 66,5 x 93,5 cm Kunstmuseum Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Kanarienvogel, vom Betrachter weg in die Dunkelheit fliegend | Canari en vol s’éloignant de l’observateur dans l‘obscurité, 1927 huile sur toile, 49,5 x 69 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne

​Qui est-il ?
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Hans Emmenegger Letzte Strahlen der Abendsonne auf dem Sustenspitz | Dernier rayon du soleil au couchant sur le Sustenspitz, sans date huile sur toile, 40 x 67 cm Collection privée
Hans Emmenegger Schneeschmelze | Fonte des neiges, 1908-1909 huile sur toile, 111 x 162,7 cm Kunstmuseum Luzern, Depositum der Stadt Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Sonnige Weide | Pâturage ensoleillé, 1904 huile sur toile, 54,5 x 73,5 cm Collection d’art de la Confédération, Office fédéral de la culture, Berne photo droits réservés
Un artiste hors normes
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Hans Emmenegger Haus,von oben gesehen | Maison vue d’en haut, 1918 huile sur toile, 27,5 x 27,5 cm Collection privée
​photo © SIK-ISEA, Zurich
Hans Emmenegger Hochwacht, 1904 huile sur toile, 55 x 100 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne
Hans Emmenegger Sonnenschein im Walde | Rayon de soleil en forêt, 1906 huile sur toile, 55 x 81,5 cm Monique et Peter Sommer photo © Andri Stadler, Lucerne
Un artiste engagé dans le milieu artistique
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."

Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.

À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.

Colet te de Lucia

PALAIS LUMIERE, EVIAN-LES-BAINS

2/7/2021

 

 ALAIN LE FOLL, MAÎTRE DE L'IMAGINAIRE
DU 26 JUIN 2021 AU 2 JANVIER 2022
​
au Palais Lumière d’Évian - Dépliant pour votre parcours

Né en 1934 et décédé en 1981, à l’âge de 46 ans, Alain Le Foll a été et est encore, malgré la brièveté de sa carrière, considéré comme l’un des plus grands dessinateurs français des années 1960-1970. Ses dessins destinés à la publicité et à l’illustration, ont contribué à façonner l’univers visuel de cette période. Parallèlement à ces travaux de commande, Alain Le Foll a développé une oeuvre personnelle, privilégiant le dessin et la lithographie.
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Dessin pour C’est le Bouquet, ouvrage de Claude Roy illustré par Alain Le Foll, paru chez Delpire en 1964
Dessin à l’encre 28,2 x 33,8 cm, Collection particulière


Dès 1958, Alain Le Foll s’orienta vers une carrière de graphiste. Lié à Peter Knapp et Jean Widmer, il participa à plusieurs campagnes publicitaires. On se souvient de celle pour l’eau d’evian, l’eau vraie qui a donné lieu à un film d’animation d’Alexandre Alexeieff. La geisha imaginée par Alain Le Foll pour la campagne Obao, bain de mousse à la japonaise a longtemps été l’emblème de cette marque.

​Les bannières recouvrant les façades des magasins du Printemps ont été des événements publicitaires marquants. Alain Le Foll noua également une collaboration avec Robert Delpire qui avait créé une maison d’édition et une agence de publi
cité.
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Parallèlement, Alain Le Foll se consacra à l’illustration. Il collabora avec de nombreux magazines en France et à l’étranger, dont Elle : il illustra aussi bien les rubriques habituelles de la revue que des feuilletons hebdomadaires.

​Il travailla aussi pour l’édition : en 1964, il signa les dessins de " C’est le bouquet !" , un album édité par Robert Delpire qui a marqué l’histoire de l’édition enfantine.

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En 1969, parut chez le même éditeur, l’histoire de Sindbad le marin écrite par Bernard Noël ornée de planches en noir et blanc. Il dessina aussi des motifs de tissus, des céramiques, des pochettes de disques, des papiers peints.

​Ci-contre: Alain Le Foll. Champinolle at top/of Hill. 1972-1976. Dessin d’illustration pour Alerte à Champignolle de Huguette Chausson, non paru. Encre de Chine, plume, gouache ou lavis, crayon sur papier teinté vert tilleul, 33,2 x 25,3 cm (Collection particulière)

Commissariat
Céline Chicha Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France

Horaires 
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi et mardi 14h-18h).
Ouvert le mardi matin tin pendant les vacances scolaires.
Possibilité de vis pendant les vacances scolaires.
Possibilité de visites commentées groupes : 
sur RV : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.

PALAIS LUMIERE, EVIAN-LES-BAINS

17/4/2021

 

Les Giacometti, Segantini, Amiet, Hodler, et leur héritage
Au Palais Lumière, Evian
Jusqu’au 30 mai 2021

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Le territoire des Grisons, canton suisse situé au cœur de l’arc alpin, a été depuis belle lurette une terre d’accueil et  une extraordinaire source d’inspiration pour de nombreux artistes. C'est dans l'écrin majestueux du Palais Lumière à Evian que tous les férus d'art pourront découvrir cette splendide exposition qui leur permettra de découvrir des artistes suisses majeurs de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle ainsi que des œuvres qui retracent une féconde restitution de ces paysages, œuvres dont une partie d’entre elles demeurent inconnues du grand public: c'est donc de ce point de vue, une grande première!

Découvrez donc ces paysages splendides du début du XXème siècle, des paysage vus au travers du regard  d’artistes émérites. Cette exposition s’articule autour du personnage fédérateur de Giovanni Giacometti pour ensuite se ramifier en de multiples thématiques, notamment pour présenter les liens et échanges personnels, artistiques et amicaux, entre Giovanni Giacometti et Giovanni Segantini, qui fut son maître et qui peignit sur le même territoire, ainsi qu'avec deux de ses contemporains, Cuno Amiet et Ferdinand Hodler, pour qui la découverte de ces paysages montagnards fut l'opportunité d’évolution stylistique et d’émulation créatrice entre eux. A telle enseigne que Giacometti, Amiet et Hodler seront les dignes représentants du renouveau de la peinture helvétique au début du XXème siècle.
​
Ce quatuor d’artistes constitue le noyau dur autour duquel l’exposition se déroule pour explorer le bel héritage qu’ils ont transmis de ce territoire des Grisons, notamment à travers d’autres figures de l’art moderne, puis de la création contemporaine, liées à ces espaces alpins et admirer ainsi les œuvres de peintres comme Alberto Giacometti, Andrea Garbald, Albert Steiner, Joseph Beuys, Rémy Zaugg, Kurt Sigrist, Hannes Vogel, Franz Wanner, Florio Puenter et Dominik Zehnder. La scénographie interroge nos propres perceptions dans cette "montagne fertile" à l'aide d’installations sonores qui sert de fil conducteur, comme autant telle une « voix off » de cinéma, dans l'univers des frères Lumière et de celui des peintres suisses, magiciens de la lumière.

Colette de Lucia 


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@ C. de Lucia - Giovanni Giacometti – Matin d’été, 1903 – huile sur toile Aargauer Kunsthaus, Aarau
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@ C. de Lucia - Giovanni Giacometti – Soir d’automne, 1903 HUILE SUR TOILE – Aarauer Kunsthauss, Aarau
​Les portraits réciproques

Il vous sera ainsi donné de contempler Hodler, Segantini, Giacometti et Amiet qui ont qui pratiqué l’autoportrait, sujet « classique » de la peinture. Mais ils ont aussi développé tout un jeu de portraits en miroir, se représentant les uns les autres dans diverses situations. Ces portraits réciproques sont à l’évidence l’occasion de rendre hommage au maître, comme Giacometti ou Amiet représentant respectivement Segantini ou Hodler sur leur lit de mort.
​
Ces portraits sont aussi l’expression d’une complicité entre deux artistes étroitement liés : Giacometti et Amiet se peignent réciproquement dans leur petit appartement parisien pendant leurs études à l’Académie Julian. Amiet représente son ami Ferdinand Hodler et vice versa.
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Photo @ Colette de Lucia - Giovanni Gioacometti – Portrait d’Alberto huile sur toile Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne
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Photo @ Colette de Lucia - Cuno Amiet – Portrait de F. Hodler devant son tableau de Marignan huile sur toile 1898

​Les Grisons, un territoire prisé par les artistes


Rappelons, pour mémoire, qu'en janvier 1887, " alors qu’à Paris le groupe des Impressionnistes vient de faire scission, le jeune Giovanni Giacometti – il a alors 18 ans – débute sa formation artistique à l’Akademie der Bildenden Künste de Munich. Il y rencontre Cuno Amiet, peintre suisse originaire de Soleure, du même âge que lui, avec qui il se lie d’amitié. Tous deux poursuivent à partir de la fin de 1888 leurs études à Paris, en particulier à l’Académie Julian. Giacometti fera ensuite découvrir sa terre natale, le Bregaglia, territoire des Grisons, à son ami, lui-même proche de Ferdinand Hodler. Les Grisons accueillent également à cette époque le peintre d’origine italienne Giovanni Segantini, d’abord en 1886 à Savognin, puis en 1894 à Maloja, trait d’union entre la haute vallée de l’Engadine et la vallée de Bregaglia, qui s’enfonce vers l’Italie et le lac de Côme. Mais la fascination des lieux, la beauté des paysages et le sentiment de liberté auront attiré et inspiré bien des artistes, penseurs, écrivains ou cinéastes comme Theodor Adorno, Sigmund Freud, Friedrich Nietzsche, Jean Cocteau, Jean Genet, André Gide, Hermann Hesse, Thomas Mann, Marcel Proust, Rainer Maria Rilke, Olivier Assayas, Claude Chabrol…"
Giacometti, Hodler et les représentations alpines

Après la mort de Segantini en 1899, Giovanni Giacometti s’éloigne progressivement du style divisionniste, notamment sous l’influence des peintres Cuneo Amiet et Ferdinand Hodler, qui le rejoignent régulièrement dans les Grisons. Entre 1900 et 1910, il évolue vers une peinture moins naturaliste, plus synthétique, avec des couleurs plus audacieuses. Toute sa vie, il s’attachera inlassablement à restituer la magie de la lumière, comme dans Soleil d’hiver près de Miaoja (19269.
​
Pour Hodler, le séjour en Engadine sera l’occasion de poser les prémices d’une nouvelle technique de composition qu’il nomme parallélisme, dans laquelle l’image est symétrique par rapport au milieu du tableau. Le photographe Albert Steiner (1877-1965) reprendra cette technique à son compte.
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@ C. de Lucia - Giovanni Segantini – Paysage alpin avec Femme à la fontaine, 1893 huile sur toile, Kunst Museum Winterthur
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@ C. de Lucia - David Wille – L’atelier Giacometti à Stampa, 2016 – photographie Museo Clasa Granda
A noter, la mise en perspective des œuvres de « La Montagne fertile », présentées à Évian, a été rendue possible grâce à d’importants prêts consentis par des musées suisses (Aarau, Coire, Lausanne, Saint-Moritz, Soleure, Stampa, Vevey, Winterthour, Zurich), par des collections publiques et privées (Stiftung für Kunst Kultur und Geschichte Winterthour, Fondation Cuno Amiet Aarau, Fondation Giacometti Paris, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul de Vence, FRAC Lorraine Metz) et par des artistes."

Commissariat

Commissariat scientifique : M. Corsin VOGEL, artiste, originaire des Grisons, docteur en acoustique musicale de Sorbonne Université, Paris, et professeur associé à l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière et au Conservatoire National de Musique et Danse.

Commissariat général : M. William SAADE, conservateur en chef honoraire du patrimoine, conseiller artistique du Palais Lumière à Evian.

Scénographie : M. Corsin VOGEL, auteur de plusieurs oeuvres et installations artistiques en hommage à la famille Giacometti (Tra Stampa et Paris, atelier Giacometti, et Sotto l’Atelier, Stampa, 2016 ; Borgonovo via Paris, Coire, 2007 ; Charbon de vie, 2003), ainsi qu’à Giovanni Segantini (Tryptique Nach dem Sturm, Segantini-Museum, St. Moritz – Den See sehen, Sala Segantini, Savognin – Sieh noch hört man den Sommer, Atelier Segantini, Maloja, avec Hannes Vogel, 2013 ; Voglio sentire le mie montagne, Pontresina, 2011). Scénographe de l’exposition Paysages sonores, Maison du Parc du Haut-Jura, Lajoux, 2019.
Giovanni Giacometti, Wintersonne bei Maloja (détail), 1926 ©Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte, Winterthour.

En regard de l’exposition
Concert, conférence, ateliers, stages… retrouvez toute l’actualité en regard de l’exposition ! En savoir plus →
Renseignements complémentaires : 04 50 83 15 90

Horaires
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi, mardi 14h-18h) et les jours fériés.
Ouvert le mardi matin pendant les vacances scolaires. 
Possibilité de visites commentées groupes : 
sur RV du lundi au vendredi : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

17/4/2021

 

CHEFS-D'ŒUVRE DE LA COLLECTION BEMBERG
DU 2 MARS AU 30 MAI 2021

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La Fondation de l’Hermitage a le privilège de dévoiler une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection privée de Georges Bemberg (1915-2011). Né dans une famille allemande installée en Argentine au milieu du 19e siècle, l’illustre collectionneur et homme de lettres a réuni, tout au long de sa vie, un ensemble de peintures, de dessins et d’objets d’art comptant parmi les plus importants de son temps.

Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
​
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.

MUSEE BARBIER-MUELLER, GENEVE

9/12/2020

 

Nouvelle exposition au musée Barbier-Mueller
Steve McCurry & Musée Barbier-Mueller Wabi-sabi,
la beauté dans l’imperfection
​du 15 décembre 2020 – 15 juin 2021
Portes ouvertes les 15 et 16 décembre à cette occasion

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À l'initiative de Caroline et Stéphane Barbier-Mueller, le célèbre photographe américain Steve McCurry a développé une exposition avec le musée Barbier-Mueller qui explore la philosophie du wabi-sabi (la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes) à travers trente de ses œuvres associées à des objets du musée sélectionnés sur des critères formels. A cette occasion se tiendront des portes ouvertes les 15 et 16 décembre.

Le musée Barbier-Mueller a invité le célèbre photographe Steve McCurry à élaborer une exposition qui reflète deux valeurs qu’ils partagent, leur ouverture sur l’humanité et leur forte sensibilité à la beauté. Steve McCurry explore la philosophie du wabi-sabi (la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes) à travers trente de ses œuvres. Le musée Barbier-Mueller associe aux images de l’artiste des objets de ses propres collections sélectionnés sur des critères formels. Proposant un nouveau regard sur le travail d’une des voix pionnières de la photographie, cette juxtaposition engendre des échos non seulement esthétiques mais aussi narratifs.​

MAGIE DE NOEL A GENEVE

9/12/2020

 

Avec l’Île du Rhône, la magie de Noël
​prend ses quartiers au cœur de l’île Rousseau

La magie de Noël aura bel et bien lieu à Genève, avec un concept exclusif et éphémère, l’Île du Rhône, qui ouvrira ses portes ce jeudi 10 décembre dès 17h. A l’occasion des fêtes de fin d’année, Du Rhône Chocolatier et son partenaire l’Hôtel des Bergues ont imaginé un concept unique, qui réchauffera les cœurs et les papilles. 
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Ile du Rhône_Photo 3 ©Laurent Guiraud

E2M, CINEMA LATINO-AMERICAIN

9/12/2020

 
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jusqu'au 13 décembre

LAprès avoir reçu plus de 2000 visites sur notre site web durant le week-end (un grand merci au public!), l'association Encuentro de Dos Mundos qui a débuté le 4 décembre, pour proposer des activités qui se déroulent en ligne, dans le cadre de la Semaine du Cinéma Latino-Américain à Ferney-Voltaire vous invite à découvrir aujourd'hui 9 décembre,  El país sin indios, de Nicolás Soto et Leonardo Rodríguez (Uruguay). et à pardir de demain, jeudi 10 décembre, Le Chili, il sera présent avec le film de fiction La isla de los pingüinos , suivi du long métrage du jeune réalisateur Guille Söhrens.

A noter, la rencontre en live via Zoom avec le réalisateur et l'acteur du film guatémaltèque José , nous continuons avec la programmation sur notre site web www.encuentrodedosmundos.org et nous vous invitons aux futurs événements.  
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FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

9/12/2020

 

 NOCTURNE - ARRÊTS SUR IMAGES
Jeudi 10 décembre dès 19h - BILLETTERIE

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Les étudiant · e · s de l'UNIL en Histoire et esthétique du cinéma vous attendent dans les salles de l'exposition Arts et Cinéma le 10 décembre 19h pour vous proposer des arrêts sur images personnalisées.
Dès cette soirée, et jusqu'à la fin de l'exposition, un audioguide réalisé par leurs soins dans le cadre du cours Le cinéma exposé à l'Hermitage , sous la responsabilité de Valentine Robert, sera disponible, téléchargeable gratuitement et sans risque sur votre smartphone, pour mieux vous accompagner dans le vertige spectaculaire de ce parcours entre arts et cinéma.
Dès 12 ans

FONDATION DE L'HERMITAGE, LAUSANNE

9/12/2020

 

RÉOUVERTURE DE L'ESQUISSE - JEUDI 10 DÉCEMBRE

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Après la découverte de l'exposition Arts et Cinéma , n'hésitez pas à faire une halte au restaurant L'esquisse qui rouvre ses portes ce jeudi 10 décembre. Dégustez un brunch savoureux ou testez les nouvelles suggestions du chef, l'équipe de L'esquisse se réjouit de vous accueillir!
Du 10 au 13 décembre
Jeudi: 10h-21h | Vendredi à dimanche: 10h-18h | Lundi à mercredi: fermé
Du 15 décembre au 3 janvier
Mardi à dimanche: 10h-18h | Jeudi: 10h-21h | Lundi: fermé
Fêtes de fin d'année
24.12 et 31.12: 10h-16h | 25.12 et 01.01: fermé

Pour en savoir davantage, cliquez ICI

MEG, GENEVE

8/10/2020

 

Musée d'ethnographie de Genève
Jean Dubuffet, un barbare en Europe
Exposition temporaire du 8 septembre 2020 au 28 février 2021

« Jean Dubuffet, un barbare en Europe » met en avant la visite que l’artiste a effectuée en Suisse durant l’été 1945. Il débute son voyage au MEG, où il rencontre Eugène Pittard et Marguerite Lobsiger-Dellenbach. Ces derniers lui présentent le psychiatre genevois Charles Ladame, puis Walter Morgenthaler à Berne qui lui font découvrir des œuvres d’art différentes. Il tirera de ces rencontres son concept de « l’Art Brut »
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Jean Dubuffet, photo C. de Lucia
​Jean Dubuffet (1901-1985), peintre, sculpteur et écrivain, fut un acteur majeur de la scène artistique du 20e siècle. L’exposition « Jean Dubuffet, un barbare en Europe » lui rend hommage et met l’accent sur la visite de l’artiste dans la Suisse de l’après-guerre, notamment au MEG, voyage déterminant pour sa définition de « l’Art Brut ». Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaisissable et polémique met en jeu une critique radicale de l’art et de la culture de son temps. Tentant de se défaire des codes dominants de l’histoire de l’art, il explore de nombreuses techniques artistiques avec une liberté totale. Où trouve-t-il un art différent ? En Afrique, en Océanie, chez les enfants, dans les milieux psychiatriques, dans les prisons, dans l’art populaire, dans les graffi tis des rues. Dubuffet, tel un barbare, dynamite la culture traditionnelle et ouvre de nouvelles voies en s’intéressant à tout ce qui lui semble relever d’une création artistique libre.
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Le parcours donne à voir comment Dubuffet entremêle dans son œuvre ses activités artistiques avec les recherches qu’il a consacrées à « l’Art Brut ». On y voit toute la diversité de sa production ainsi que des objets provenant notamment de sa collection et d’autres issus de musées d’ethnographie ou d’hôpitaux psychiatriques qu’il a vus et appréciés au fi l du temps.

L’exposition est riche de près de 300 œuvres issues des plus grandes collections françaises et européennes : le Centre Pompidou / Musée national d’art moderne (Paris), la Collection de l’Art Brut (Lausanne), la Fondation Beyeler (Bâle), la Fondation Dubuffet (Paris), la Fondation Gandur pour l’Art, le Kunstmuseum Bern, le LAM (Villeneuve-d’Ascq), le Mucem (Marseille), le Musée Barbier-Müller (Genève), le Musée d’art moderne André Malraux (Le Havre), le Musée de Grenoble, le Musée des arts décoratifs (Paris), le Musée des Confl uences (Lyon), le Musée d’histoire naturelle du Havre et le Musée Rolin (Autun).

​L’exposition est organisée avec le concours de la Fondation Dubuffet et la généreuse collaboration de la Collection de l’Art Brut, Lausanne. « Jean Dubuffet, un barbare en Europe » est une coproduction qui a été dévoilée en 2019 au Mucem de Marseille, puis à l’IVAM (Institut d’art moderne de Valence, Espagne). Les dates d’exposition au MEG ont dû être repoussées suite à la fermeture du Musée dans le cadre de la pandémie covid-19. Elle sera présentée au public genevois dès le 8 septembre 2020.
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Comme tout artiste d’envergure, Jean Dubuffet (1901-1985) fascine. Sans doute parce qu’à première vue, son œuvre prolifique déroute. La variété, la richesse de son travail laisse croire à des discordances apparentes qui, en dernière analyse, révèlent une forte cohérence. L’invention y est célébrée sous toutes ses formes dans un rapport polémique et critique vis-à-vis de la culture dominante. Par la peinture, la sculpture, la musique ou encore ses « édifices », structures monumentales qui défi ent l’architecture, mais aussi via l’écriture et ses prospections pour ce qu’il nomme l’Art Brut, Jean Dubuffet ne cesse de rechercher l’inédit, la surprise, la stupéfaction en frayant ou découvrant des voies de création singulières sans jamais se laisser enfermer dans un système routinier. 

Si l’on connaît d’un côté le travail de Jean Dubuffet, de l’autre les collections de l’Art Brut que l’artiste a patiemment réunies pendant près de trois décennies et données à la ville de Lausanne, la présente exposition cherche à montrer que ses prospections et sa propre production sont les deux faces d’une même médaille qui interroge en profondeur les structures mêmes de ce que l’Occident défi nit comme sa « culture ». À l’heure du développement de l’anthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss, Dubuffet interroge à sa manière, celle d’un artiste, les points de vue situés, la dimension construite des croyances ou en encore l’arbitraire de la langue, dans une forme de relativisme critique en actes. Les relations qu’il entretient alors avec certains acteurs des sciences humaines et sociales, au premier rang desquelles l’ethnologie et la psychiatrie, lui permettent de préciser son dessein.

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​Aussi la présente exposition, qui dépeint l’artiste en « barbare en Europe », ne peut que trouver dans le magnifi que espace du MEG un lieu adéquat au propos ! Et cela d’autant plus que les salles de l’institution genevoise furent explorées par le peintre au lendemain de la guerre, en compagnie des deux meilleurs guides qui puissent être, son directeur Eugène Pittard accompagné de Marguerite Lobsiger-Dellenbach. Ce retour aux sources du « petit voyage en Suisse » réalisé par Dubuffet en juillet 1945 et évoqué dans l’exposition resitue d’ailleurs cette relation tout comme celles qu’il tisse dès lors avec des figures importantes de la psychiatrie suisse, amateurs d’art moderne tels Walter Morgenthaler ou Charles Ladame. Ceux-ci firent figure d’initiateurs pour le peintre quant aux rapports qu’entretiennent l’art et la folie.

CHÂTEAU DE PRANGINS

22/8/2020

 
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Nausées, vomissements, diarrhées, crampes, coliques, hémorragies internes: ces symptômes signent un empoisonnement à l’arsenic. Les reins et le système circulatoire flanchent, et la victime succombe en l’espace de quelques heures ou de quelques jours. Inodore, indécelable au goût, l’arsenic se dissout également facilement dans l’eau. Autant de propriétés qui le rendent particulièrement traître, et font de lui une arme privilégiée pour les empoisonneurs. D’autant qu’il suffit d’une dose infime pour entraîner la mort.
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Comment se protégeait-on d’un tel danger à la fin du Moyen Âge? Avec une noix de coco, bien sûr! Jusqu’à l’époque moderne, on prêtait à cette dernière des pouvoirs curatifs magiques. On croyait qu’elle pouvait révéler les éléments pathogènes ou toxiques en les colorant ou en les faisant mousser, quand elle ne neutralisait pas tout bonnement le poison. Les propriétaires de noix de coco pouvaient ainsi se targuer de posséder une arme contre ces ennemis invisibles.
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​Dans son Kreuterbuch (1557), Adam Lonitzer présente la noix de coco comme un remède contre les problèmes de vessie, les douleurs de hanche et de genou, les vers et les glaires.
Bibliothèque de l’ETH, e-rara
UNE RARETÉ EXOTIQUE
​Heureux donc ceux qui pouvaient se vanter de posséder une noix de coco! Dans nos contrées, les importations de ce précieux fruit augmentèrent avec la découverte des nouvelles voies de commerce maritime. Il était expédié vers l’Europe en même temps que des branches de corail, des œufs d’autruche, des cornes de rhinocéros, des carapaces de tortue, des défenses d’éléphant, des défenses de narval (qu’on présentait comme des cornes des légendaires licornes), des diodons ou poissons-hérissons et des cornes de buffle qui passaient pour être des serres de griffons. Ces objets exotiques symbolisaient les conquêtes coloniales du monde «civilisé».

En Europe, les artisans les associaient à des métaux précieux pour créer des objets de grand prix, union parfaite de la nature et de l’art: les naturalia, œuvres de Dieu, et les artificialia, créations de la main humaine, se trouvaient réunis dans un seul et même artefact.
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Nombre de ces trésors trouvaient place dans les cabinets des curiosités de riches aristocrates et étaient exhibés aux visiteurs que l’on cherchait à impressionner, pour leur démontrer la richesse et la culture de celui qui les recevait. Ces collections proposaient une reproduction miniature du monde, mais aussi une réflexion sur la place de l’être humain dans l’univers. En amassant ainsi les objets exotiques, les collectionneurs cherchaient à s’attirer l’admiration et la déférence de leurs hôtes.
Photo​Aux XVe et XVIe siècles, les collections d’art et les cabinets de curiosités d’Europe comportaient des coupes taillées dans des noix de coco. Musée national suisse
Grâce aux nouvelles voies maritimes, ces raretés exotiques se frayèrent également un chemin dans les maisons des riches bourgeois amateurs d’objets précieux et extraordinaires. C’est ce que montrent les inventaires d’héritage et de patrimoine. Ainsi, lorsqu’Elsbeth Burger se maria, en 1546, elle amena dans sa dot, outre 26 gobelets divers et variés, une «noix de muscade» (comme on appelait alors la noix de coco) taillée en coupe. Et à sa mort en 1572, le Zurichois Jakob Sprüngli, maître de guilde très en vue, laissa un trésor d’orfèvrerie très parlant, avec, là encore, une coupe sculptée dans une noix de coco. En quelles occasions les utilisait-on? Sur ce point, on ne peut que spéculer. Mais il s’agissait à coup sûr d’objets ornementaux et d’une preuve de prestige. Ont-elles véritablement sauvé un jour leur propriétaire de l’empoisonnement? Malheureusement, aucun écrit n’en atteste. Mais on peut supposer qu’à elle seule, la foi dans le potentiel protecteur de la noix de coco devait procurer à leurs possesseurs un surcroît de sérénité.

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Rebecca Sanders, conservatrice au Musée national suisse.

EXPOSITION AU MAH, GENEVE

10/8/2020

 

GILBERT ALBERT
Le joaillier qui aimait la nature
s'est terminée le 15 novembre 2020
Musée d’art et d’histoire

Durant l'été 2020, le Musée d’art et d’histoire à offert à admirer une exposition de toute beauté pour rendre hommage à Gilbert Albert, décédé en septembre 2019. En 2016, la fondation de cet illustre joaillier genevois a fait don d’une centaine de pièces au MAH, à contempler, à côté d'autres bijoux de créateurs, qui, comme lui, se sont inspirés de la nature.

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Digne héritier de l'Art Nouveau et précurseur du bijou d’auteur contemporain par l'usage de nouveaux matériaux, le style de feu le joaillier genevois Gilbert Albert (1930-2019) s'est inspiré de la Nature.

L’exposition en préparation par le Musée d’art et d’histoire devait présenter un corpus inédit de quelque cent colliers, bracelets et autres broches dont la Fondation Gilbert Albert lui en avait fait don en 2016. Mais avec le décès du maître, survenu le 30 septembre 2019, cette joyeuse fête d’anniversaire à l'occasion des nonante ans de l’artiste, et de septante ans de carrière, s'est transformée en un hommage posthume.

Mais davantage qu’une rétrospective, cette exposition veut inscrire le travail de Gilbert Albert dans l’histoire du bijou moderne, mettre en lumière le caractère unique de ses oeuvres et évoquer sa forte personnalité. 

C'est donc dans la première salle palatine qu'il vous est donné d'admirer cette magnifique exposition qui retrace sa carrière, une carrière qui s'inscrit dans l'histoire du bijou moderne, et qui met en lumière son travail de pionnier tout en vous invitant à explorer ce lien unique avec la nature et ses œuvres au caractère puissant, des collections «naturalistes» (cristaux, coraux, fossiles, pierres brutes et fines, scarabées, entre autres, ainsi qu’à des pièces fortes de la bijouterie moderne qui sont désormais conservées au MAH.

"Celles-ci situeront la production de Gilbert Albert parmi des sources d’inspiration évidentes ou plus subtiles. Car si le maître, témoin critique de la société, est connu pour ses «coups de griffe» et ses «billes interchangeables», la déclinaison de ses «écritures» (or perlé, froissé, ciselures naturelles ou empreintes...) offre une vision renouvelée de la parure, à la fois baroque et savante. L’exposition s’appuie sur un important corpus donné au musée en 2016 par la Fondation Gilbert Albert."

Colette de Lucia

EXPOSITION PERMANENT, MIR,GENEVE

4/6/2020

 

Exposition permanente au MIR à Genève
Découvrir la Réforme de 1517 à nos jours
​Rouvert selon l'horaire habituel soit du mardi au dimanche, de 10:00 à 17:00, Lundi: fermé

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Le MIR (Musée international de la Réforme) présente l’histoire de la Réforme protestante dont Martin Luther et Jean Calvin furent notamment les déclencheurs. Plus de 600 objets, livres, manuscrits, tableaux, gravures ou films répartis dans 14 salles soulignent les évolution de ce mouvement qui transforma durablement le christianisme européen puis mondial. Genève en fut une des villes fondatrices au 16e siècle.
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Le Musée est lauréat du Prix du Musée 2007 du Conseil de l’Europe. Cette prestigieuse distinction est attribuée tous les ans, depuis 1977, à une institution offrant une contribution remarquable à la connaissance du patrimoine culturel européen. Ce prix a pour but d’encourager une meilleure compréhension de la riche diversité des cultures européennes. Il est décerné par la Commission de la culture, de la science et de l’éducation de l’Assemblée parlementaire sur la base de recommandations formulées par le comité du Forum Européen du Musée.

Le Musée est situé à la Cour Saint-Pierre, dans la très belle Maison Mallet construite au 18e siècle sur l’emplacement du cloître de Saint-Pierre où fut votée la Réforme à Genève en 1536.
Le Musée constitue avec le site archéologique, la cathédrale, ses tours et l’auditoire Calvin, une offre culturelle unique à Genève: l’Espace Saint-Pierre.
Pour solliciter un ou guide qui conduira votre visite, veuillez remplir le formulaire Visites guidées

EXPOSITION MAH

4/6/2020

 

LE MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE DE GENEVE
A ROUVERT SES PORTES DEPUIS LE 21 MAI

Depuis le 21 mai, le Musée d'art et d'histoire de Genève a eu le plaisir de rouvrir ses portes au public. Pour accompagner les visiteurs dans les salles, il propose deux nouveaux parcours audio Coups de coeur des médiateurs et médiatrices et Invitation au voyage à télécharger gratuitement sur smartphone : soundcloud.com/mahgeneve/sets (ou directement sur le compte souncloud.com/mahgeneve puis cliquer sur playlists). Chaque oeuvre se repère au sol par un autocollant facilement identifiable : un coeur ou une valise. 
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Ces deux programmes audio font plus que contourner le risque sanitaire que représente le système de prêt des appareils d’écoute ; ils se démarquent surtout du format classique des audioguides, lesquels visent à fournir un maximum d’information en trois minutes. En une minute, une minute et demie, les commentaires courts et enlevés visent droit au but. Enregistrés avec les moyens du bord par les médiateurs et médiatrices culturel(le)s confinés, ils n’en sont pas moins riches d’informations, soigneusement sélectionnées pour faire observer les détails signifiants, ressentir les ambiances, remettre l’oeuvre dans son contexte et découvrir les mythes ou les anecdotes qui s’y rattachent.

Dans Coups de coeur de médiateurs et médiatrices, plusieurs professionnels de musée partagent sur un ton complice leur affection pour un objet. Partant de l’étage des Beaux-Arts pour finir dans les salles archéologiques, ce parcours révèle la magie et le pouvoir de séduction de plus d’une vingtaine d’oeuvres : cette jolie palette à maquillage en forme d’éléphant, les délicates sonorités du clavecin Stirnemann ou encore la sensuelle étreinte de Vénus et Adonis d’Antonio Canova gagnent une nouvelle dimension.

Dans Invitation au voyage, les visiteurs sont transportés dans le temps et l’espace et se retrouvent à emboîter le drôle de pas de Senedjemib en Égypte, à plonger dans les eaux turquoises des Cyclades, à admirer le panorama d’Istanbul, à prendre un verre de vin espagnol pour l’apéritif ou redécouvrir des lieux emblématiques de l’histoire suisse comme Morat… tout cela grâce au pouvoir évocateur d’un bas-relief égyptien, d’une élégante statuette en marbre ou d’une amphore antique. Une évasion bienvenue après cette période de restrictions !

EXPOSITION, LAUSANNE

18/2/2020

 

 LE CANADA ET L'IMPRESSIONNISME
NOUVEAUX HORIZONS
DU 24 JANVIER AU 24 MAI 2020 - INFOS PRATIQUES
FONDATION DE L'HERMITAGE, 2 ROUTE DU SIGNAL, LAUSANNE, BILLETERIE
Par Colette de Lucia

La Fondation de l’Hermitage, Lausanne, en collaboration avec le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, présente une extraordinaire et nouvelle exposition, intitulée Le Canada et l’impressionnisme - Nouveaux horizons - qui se tient depuis le 24 janvier jusqu’au 24 mai 2020 et au cours de laquelle il nous est donné d’apprendre comment les peintres canadiens ont découvert l’impressionnisme à la fin du XIXe siècle en France, et comment ils ont réinterprété, dans un style nouveau et au travers de sujets spécifiques aux contrées canadiennes, ce Nouvel Art, opérant une  véritable mutation picturale. ​
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Robert Pilot, Waiting for the Ferry , 1927. Huile sur toile, 46 × 61 cm. Collection privée, Toronto. Uberscan par Colourgenics.
L’aventure artistique des jeunes peintres canadiens débute à Paris, la ville lumière qui leur offre d'étudier auprès des plus grands maîtres de la capitale mondiale des beaux-arts. Impressionnés par l’audace visuelle des œuvres de Monet, Renoir et Pissarro, ils puisent, comme eux, leur inspiration dans l’instant présent d’atmosphères et de la foisonnante vie moderne. Certains décideront de rester en Europe tandis que d'autres, de retour au Canada, vont surprendre le public par leur peinture impressionniste. Leur style est incomparable: novateur, il représente des personnes occupées à leur tâche quotidienne ou la magnificence des paysages, dans des œuvres aussi frappantes qu’attirantes.

« Vibrantes et chromatiques, les œuvres des Impressionnistes canadiens suscitent aujourd'hui une large réaction de la part de nos sens. ... Bien que l'apparition de sujets ruraux et urbains ne soit pas entièrement nouvelle dans L'art Canadien, la puissante gamme d’images impressionnistes illustrant les efforts humains dans la vie, la construction et la culture d'un nouveau monde a généré un nouveau chapitre… ». C’est ainsi que d’entrée de jeu s’exprimait la conservatrice principale de L'Art Canadien à la Galerie et Commissaire de cette nouvelle et superbe exposition : Katerina Atanassova.
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Clarence Gagnon Le train en hiver, v. 1913-14 huile sur toile, 56 x 71 cm Collection Donald R. Sobey Photo MBAC
​En effet, cette somptueuse exposition est originale: tout à la fois parce qu’elle nous fait découvrir le Canada et en même temps, les esprits créatifs de ses Impressionnistes qui, pour la plupart, sont restés trop longtemps dans l’ombre hors des frontières de leur beau pays. Et voilà que la Fondation de l’Hermitage, une fois encore, se fait leur Ambassadrice et comble ainsi cette lacune, comme l’a expliqué Katerina Atanassova: « C’est un chapitre manquant dans l'histoire de l’Impressionnisme mondial qui devait être exploré et expliqué au public à l'étranger et à la maison. Bien que reconnus individuellement pour leurs réalisations sur la scène artistique canadienne, les contributions des Impressionnistes canadiens dans leur ensemble restent insuffisamment contextualisées. Cette exposition vise à combler ces lacunes »

La visite dévoile, sur cinq décennies, une bonne centaine de peintures de 35 artistes canadiens majeurs, issues de collections publiques et privées réputées au Canada et de par le monde. Regroupées en huit sections, ces œuvres retracent le parcours des peintres canadiens, depuis leur initiation à l’impressionnisme jusqu’à leur réinterprétation de ce mouvement. Un projet inédit donnant à admirer au public européen toute l’originalité de la création canadienne du début du XXe siècle, une chance formidable, rendue possible grâce au soutien exceptionnel d’importants musées, spécifiquement ceux du Canada, et de collections particulières.
Venus résider en France pendant leurs études ou au hasard de leurs voyages à travers l’Europe, ces artistes canadiens se sont donc inspirés des impressionnistes français  pour interpréter leurs propres visions de cette peinture impressionniste, en capturant des scènes, des émotions appartenant à un univers éphémère. À leur retour au pays, bon nombre de ces artistes, nourris par ce mouvement international, ont inventé une peinture impressionniste de leur cru, née d’émotions vives, saisissant la lumière et la beauté de paysages admirables du Grand Nord, offrant ainsi une « impulsion cruciale à l’émergence de la peinture moderne canadienne. »
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H. Mabel May, Tricot , c. 1915, huile sur toile, 91,4 × 102,2 cm. Collection de Pierre Lassonde. © Succession de H. Mabel May
L'exposition fait aussi la part belle aux œuvres phares d'artistes féminines de premier ordre, comme Mary Bell Eastlake, Emily Carr, Prudence Heward et Sophie Pemberton, en exposant leur œuvres dans une section entièrement dédiée aux représentations de femmes, à l’envi… « C’était un thème populaire pour de nombreux artistes canadiens qui ont appliqué des stratégies impressionnistes pour révéler l'intemporalité et l'universalité du sujet féminin, tout en explorant les qualités de lumière et d'atmosphère dans leur environnement immédiat », tenait à faire remarquer Katarina Atanassova. Et d’ajouter: « Que ce soit dans des intérieurs domestiques, comme dans le canapé Chintz D'Helen McNicoll, ou dans des décors extérieurs, comme dans le tricot de H. Mabel May, leurs représentations offraient une interprétation diverse d'une vie vécue en harmonie avec la nature. »

Colette de Lucia
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Helen McNicoll, Sunny September, 1913. Huile sur toile. Photo MNBAQ, Idra Labrie

LAUSANNE, VAUD

28/1/2020

 

Pour célébrer les JOJ Lausanne 2020,
Le Musée Olympique était entièrement gratuit et le public au rendez-vous !

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​Du 6 au 26 janvier, près de 40'000 visiteurs se sont imprégnés de l’olympisme en (re)découvrant l’exposition permanente ainsi que deux expositions temporaires. Nos coaches pédagogiques n’ont pas chômé ! Ils ont transmis avec passion les valeurs olympiques à plus de 12'800 enfants venus avec leur classe.

Bon nombre d’athlètes internationaux ont également lâché leurs équipements sportifs entre les compétitions et profité d’une visite au Musée Olympique. Le Musée est très heureux d’avoir contribué au succès de cette magnifique édition des Jeux de la Jeunesse d’hiver Lausanne 2020.

​Avec 320’000 visiteurs en 2019, Le Musée Olympique enregistre une fréquentation historique record depuis sa création en 1993. 60% de la clientèle provient de l’international, principalement de la France, la Chine et des États-Unis. Le Musée reste également très ancré dans le cœur des locaux, qui n’hésitent pas à revenir.

Et maintenant, direction Tokyo 2020 avec l’exposition SPORT X MANGA :
Dès le 2 avril, Tokyo 2020 et la culture japonaise s’emparent de tout le site du Musée avec des expositions, événements, afterworks, ateliers et plein d’autres surprises.

EXPOSITION, EVIAN-LES-BAINS

10/12/2019

 

Lumière ! Le cinéma inventé
Du 23 novembre 2019 au 6 septembre 2020
Au Palais Lumière, Evian 

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Après Paris, Bologne et Lyon, c’est tout naturellement la Ville d’Evian qui accueille, dans le merveilleux écrin du Palais Lumière, "L’exposition Lumière ! Le cinéma inventé", laquelle est consacrée aux pionniers lyonnais du cinéma, Louis et Auguste Lumière, et à leurs inventions vedettes dans l'univers de l’image. Cette belle exposition fait ainsi écho à l'exposition qui leur a été consacré en 2006 dans les espaces des anciens thermes, voisins de la villa  qu'avait acquis Antoine Lumière dans le passé.

Dans cette formidable exposition, le visiteur se sent tout de suite immergé au cœur de la créativité de la famille Lumière, découvrant tour à tour cet univers particulier, que ce soit du programme de la première séance publique du Cinématographe à la diffusion exhaustive des 1422 films Lumière dans un couloir immersif, de la maquette du site originel des usines Lumière à des jouets optiques du XIXe siècle, entre affiches, Autochromes et vues panoramiques ou en relief. 
Le fil conducteur de l’exposition est l’épopée du Cinématographe au travers de cette prouesse technique extraordinaire qu'est à la fois le point d’aboutissement de tentatives antérieures et l’acte fondateur d’une pratique artistique qui révolutionne encore aujourd’hui notre vision du monde.

Dès 1896, Antoine Lumière fait l'acquisition, outre ses diverses propriétés et terrains dont notamment l’Hôtel de Paris et Beau Rivage,  à Evian d'une villa inachevée. Cette somptueuse Villa Lumière a été terminée en 1898 et elle est restée le lieu de villégiature privilégié pour Antoine et sa famille jusqu’en 1924, avant de devenir l’hôtel de ville d'Evian à partir de 1927.
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Evian, grâce à Antoine Lumière qui a laissé une belle empreinte architecturale à cette ville d'eau, Evian a été également un lieu de tournage de dix films du Cinématographe Lumière entre 1896 et 1900. Et le visiteur aura plaisir de s'attarder à admirer, lors de cette exposition, toutes la filmographie d'Antoine Lumière au sous-sol. 
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Cette exposition a été conçue et produite par l’Institut Lumière en 2015 avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), de la Métropole de Lyon, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de la Ville de Lyon, de la Région Ile-de-France, du musée des Confluences de Lyon et la contribution de BNP Paribas, Chopard, Corniche Pictures, Renault Trucks et In Extenso Experts-Comptables. Commissariat : Thierry Frémaux et Jacques Gerber - Scénographie : agence N.C 

LANCY, GENEVE

6/12/2019

 

"MÉCANIQUES DISCURSIVES"
DE FRED PENELLE ET YANNICK JACQUET
À LA FERME DE LA CHAPELLE ET DANS LE CADRE DU FESTIVAL DE LANCY EN LUMIÈRES
JUSQU'AU 18 DECEMBRE

Le duo Fred Penelle et Yannick Jacquet qui expose à La Ferme de la Chapelle "Mécaniques discursives" jusqu'au 18 décembre participe à la troisième édition du festival Lancy en Lumières. Cet évènement populaire et poétique investit le quartier des Palettes. Le grand immeuble de l'Etoile servira d'écran à des projections XXL tous les jours de de 18h à 22h.
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Lancy en Lumières emmène l’art multimédia dans l’espace public. La Ville de Lancy invite le public à redécouvrir l’architecture urbaine sous un angle nouveau. Pour cette troisième édition, le quartier des Palettes et son emblématique Etoile, bâtiment des années 1960, sont à l’honneur. Regroupées sous la bannière thématique KosmoPalettes, les trois installations du festival tourneront en continu chaque soir. Les artistes invitent le public à lever les yeux vers le ciel, grâce à des collages et projections sur l'Etoile et à un dôme – planétarium à ciel ouvert – installé sur l'esplanade d’Espace Palettes.
Spectacle de feu le 5 décembre
Le lancement de Lancy en Lumières aura lieu avec un spectacle de feu le jeudi 5 décembre à 18h30. Les danseuses d’Apsara, la compagnie Lumen Création et les musiciens de Pavillon inaugureront le festival avec une verrée offerte par la Ville de Lancy.

Première installation, celle du duo créatif Fred Penelle et Yannick Jacquet dont les Mécaniques Discursives confrontent la gravure sur bois aux technologies de création numérique et animeront les murs de l'Etoile pour l’occasion.

L'artiste François Moncarey, qui ramène les étoiles au centre de la cité avec son dôme Konstellation, recréera virtuellement notre paradis perdu.

L'installation Présence, par Zep, qui dessine des arbres depuis 30 ans, est animée par Nicolas Senjaric. Un gigantesque chêne, projeté sur l'Etoile, nous parle et nous invite à faire silence en présence de la nature.

Lancy en Lumières : du 5 au 18 décembre 2019, de 18h à 22h, Avenue des Communes-Réunies 62, 72 et 73, CH- 1212 Grand-Lancy
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"Mécaniques discursives" à La Ferme de la Chapelle jusqu'au 18 décembre 2019, du mardi au dimanche de 14h à 18h, Route de la Chapelle 39, CH-1212 Grand-Lancy

MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE, GENEVE

1/12/2019

 

Coup de vieux :
l’arbre des papillons vieillit de 100 millions d’années ! 
Accès à l’article scientifique 

L’origine des papillons (Lepidoptera), ordre d’insectes qui compte à ce jour 160'000 espèces décrites, est beaucoup plus ancienne qu’on ne le pensait jusqu’ici. C’est ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheuses et chercheurs internationale comprenant un entomologiste du Muséum d’histoire naturelle de Genève et venant de paraître dans la prestigieuse revue PNAS. 
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Cette étude, fondée sur une approche moléculaire, a permis de reconstituer l’arbre évolutif le plus complet et le plus robuste jamais établi à ce jour pour ce groupe d’insectes. Une des grandes surprises des analyses publiées ce jour est de révéler que les papillons sont apparus il y a environ 300 millions d’années (Carbonifère), soit 100 millions d’années (!) plus tôt que ne le pensaient jusqu’ici les entomologistes. Cette étude suggère que les Lépidoptères se sont diversifiés en même temps que les plantes à fleurs (Angiospermes). Les premiers papillons se nourrissaient probablement de plantes non vasculaires telles que les mousses (Bryophytes) avant de pouvoir se nourrir de nectar et leurs chenilles des feuilles de plantes à fleurs dès le Trias. Les résultats de ces travaux confirment que les papillons de jours sont en réalité des papillons de nuit ayant évolué vers un mode de vie diurne leur permettant de se nourrir du nectar des plantes à fleurs plus accessible le jour que la nuit. 
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MUSEUM D'HISTOIRE DES SCIENCES, GENEVE

29/11/2019

 

Nouvelle exposition du Musée d’histoire des sciences de la Ville de Genève
Au Musée d'histoire des sciences, Parc de la Perle du Lac 128, rue de Lausanne
Le théâtre des expériences​
Du 27 novembre 2019 au 21 février 2020

En avant-première du bicentenaire du Muséum d’histoire naturelle de la Ville de Genève en 2020, le Musée d’histoire des sciences nous propose de remonter le temps de deux siècles avec sa nouvelle exposition Le théâtre des expériences, présentée du 27 novembre 2019 au 21 février 2021. 
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De manière interactive et ludique, l’exposition rend hommage au grand savant genevois Marc-Auguste Pictet (1752 – 1825), plus particulièrement à ses talents hors norme en matière d’enseignement des sciences. Pour ce savant et forte personnalité, c’est par la démonstration et l’expérience que doit s’enseigner la physique et ce n’est pas uniquement auprès des étudiants de l’Académie mais aussi auprès de chacun-e qu’elle demande à être enseignée.

Plus de 130 objets, instruments ou dispositifs de démonstration précieusement conservés dans les collections du Musée et ayant tenu un rôle dans les cours et démonstrations de Physique expérimentale dispensé durant 40 ans par Marc-Auguste Pictet sont présentés. Un grand nombre d’entre eux reprennent vie au moyen de répliques et dispositifs interactifs spécialement conçus pour l’exposition.

Des cycles de conférences, des présentations d’expériences en direct pour les groupes ou les classes sont également proposés, ceci toujours dans l’esprit du savant. La physique de démonstration telle que prônée par l’illustre genevois ne proposait pas uniquement des démonstrations scientifiques spectaculaires, mais aussi et surtout des moments de vie intense à partager de manière collective. 
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CHÂTEAU DE PRANGINS

9/11/2019

 

SWISS  PRESS PHOTO 2019
SE POURSUIT JUSQU'AU 23 FEVRIER 2020
Le meilleur du photojournalisme suisse et mondial

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​Les photos de presse sont plus que de simples images. Prises sur le vif et pourtant toujours bien construites, elles invitent à réfléchir à des problématiques majeures de société. Les meilleurs clichés de 2018 seront exposés au Château de Prangins – Musée national suisse dès le 8 novembre.

Cette année encore, le Château de Prangins présente les meilleures photos de presse publiées dans le monde. Les expositions Swiss Press Photo et World Press Photo ont lieu en même temps, mettant à l’honneur le travail des photojournalistes aux quatre coins du globe. Images d’actualité politique, économique, environnementale ou sportive, elles sont bien plus que le souvenir d’un instant. Elles nous font réfléchir sur les enjeux qui se cachent derrière les questions de société dont elles traitent.
Le cliché qui a remporté le Swiss Press Photo 2019 l’illustre à merveille. Signé Stefan Bohrer, il montre un incendie qui s’est déclaré dans une entreprise de logistique dans le port de Bâle. Ce n’est pas simplement cet événement qui suscite une émotion et fournit matière à discussion, mais les badauds qui contemplent la scène comme s’ils assistaient à un spectacle et notamment l’un d’eux qui s’empresse de faire un selfie. John Moore, lauréat du World Press Photo 2019, a lui aussi capturé un instant bien particulier. À la frontière du Texas, une petite fille assiste en pleurs au contrôle de sa mère par les autorités américaines. Aux États-Unis, cette image a soulevé un débat houleux sur la manière d’agir des autorités: de nombreux parents ont en effet été séparés de leurs enfants lors de leur tentative de passer illégalement la frontière.
 
Les deux expositions permettent aux visiteurs de revoir les événements marquants de l’année écoulée et leur donnent matière à réflexion, tout en promouvant la liberté d’expression.

BIBLIOTHEQUE DE LA CITE, GENEVE

8/11/2019

 

Un dimanche pas comme les autres
à la Bibliothèque de la Cité à Genève

Photo
Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autres. Découvrez ce qu'il y a à faire et à découvrir le dimanche 10 novembre.

Avec l’ouverture dominicale, la bibliothèque municipale de la Cité invite le public à venir y passer un dimanche pas comme les autreset de prendre tout son temps pour profiter d’espaces accueillants où s’installer confortablement et lire, découvrir, se rencontrer ou simplement passer un moment convivial en famille. Le tout en profitant des mêmes prestations (accueil, conseils, inscriptions, prêt, etc.) que durant les autres jours d’ouverture de la semaine.

Informations pratiques
  • En partenariat avec le Geneva International Film Festival (GIFF)
  • 14h. Durée environ 2heures.
  • Familles dès 8 ans.
  • Sur inscription sur le site de l'agenda de la bibliothèque de la Cité

Coordonnées
Bibliothèque de la Cité
Place des Trois-Perdrix 5
1204 Genève
Tram: 12,14 (arrêt Bel-Air)
Bus: 2, 10, D, 4, 5, 7, 19, 36

EXPOSITION, GENEVE

5/11/2019

 

Paul Eliasberg
​Paysages de l’âme

AU
CABINET D’ARTS GRAPHIQUES DU
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE, GENÈVE
DU 
1ER NOVEMBRE 2019 AU 2 FÉVRIER 2020 

Photo

​Trois ans après le don exceptionnel d’œuvres sur papier de Paul Eliasberg (1907-1983), le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire rend hommage à l’artiste d’origine allemande à travers une sélection de ses plus belles feuilles. Figure marginale de l’art européen du XX
e siècle, Eliasberg a pour sujet de prédilection les paysages et l’architecture qu’il traite de manière singulière, entre figuration et abstraction. 
​
En 2016, le Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire recevait un ensemble de quatre- cent-cinquante-et-une œuvres sur papier de Paul Eliasberg, par le biais de la fille de l’artiste, Danielle. Constitué d’aquarelles, de dessins à l’encre et d’estampes, ce généreux don est venu combler une lacune dans les collections du Musée d’art et d’histoire ; jusque-là, Hans Hartung était le seul représentant des artistes d’origine allemande installés en France. 


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