DU  13 AU 30 MARS, LE THÉÂTRE ALCHIMIC 10 RUE INDUSTRIELLE, CAROUGE
VOUS PRÉSENTE LA VÉNUS À LA FOURRURE - UNE CRÉATION SIGNÉE DAVID IVES
ma, me, ve, sa, di à 19h00 - je à 20h - lu relâche - Durée du spectacle 1h20

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Cette pièce de David Ives a connu un immense succès à Broadway avant de devenir un film culte réalisé par Roman Polanski, portant le même titre. Son succès repose sur sa complexité psychologique, explorant les thèmes des désirs sexuels refoulés et des pulsions inassouvies. Par ailleurs, elle illustre parfaitement le mouvement #MeToo en mettant en lumière le harcèlement exercé par un metteur en scène sur une actrice auditionnant pour le rôle principal de sa nouvelle pièce : *LA VÉNUS À LA FOURRURE*. Cependant, les événements ne se déroulent pas comme prévu.

Le metteur en scène Thomas Novachek, épuisé après une journée infructueuse d’auditions, est sur le point de renoncer lorsqu’il est interrompu par Vanda, qui s'exclame : « Toc, toc, toc, j’arrive trop tard ? ». À ses yeux, elle apparaît délurée, vulgaire et écervelée. Elle se présente en déclarant : « Je suis la Vénus ». Intrigué mais sceptique, Thomas se demande qui est cette femme audacieuse qui prétend incarner la déesse de l’amour. Bien qu'il ne souhaite pas l’auditionner, Vanda refuse de partir, et pour abréger la situation, il finit par lui donner la réplique.

L’audition se transforme alors en un duel intellectuel et charnel. Les jeux de domination, avec des renversements de rôles, révèlent le plaisir du pouvoir et le pouvoir du plaisir, plongeant Thomas dans une spirale vertigineuse. Rapidement, il perd toute certitude sur son identité, son environnement et la véritable nature de Vanda.

En explorant les méandres du désir, *LA VÉNUS À LA FOURRURE* s’affirme comme une œuvre incontournable. Elle interroge, avec une acuité remarquable, la dynamique du pouvoir de séduction et de domination, ainsi que l’ambiguïté des relations humaines qui en découlent. L’auteur, David Ives, né en 1950, est un dramaturge américain renommé qui a marqué le paysage théâtral par son style audacieux et sa capacité à sonder les profondeurs de la psyché humaine.

Né en 1950, David Ives, l'auteur, est un talentueux dramaturge, reconnu en Amérique. Par son style audacieux et remarquable, il s'est singularisé et a marqué de son empreinte le paysage théâtral d'aujourd'hui, notamment en explorant tous les aspects de la psyhé humaine.

Colette de Lucia

l y aurait une jeune femme ayant grandi à la campagne en Suisse romande, loin des scènes et du milieu artistique. Il y aurait des textes, qui patiemment attendaient qu’elle les découvre. Puis il y a eu le moment de la rencontre avec la langue du théâtre, son horizon, ses questions sur la Vie. Formée comme comédienne au Conservatoire de Genève, puis à la mise en scène à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon) et à l’Académie de La Comédie- Française, Maryse Estier s’enracine dans le monde du plateau avec patience et passion. Elle a fondé sa compagnie, qu’elle engage auprès de textes forts, ceux que l’on dit « classiques », comme les contemporains, et fait montre, création après création, de son immense talent. Ainsi de ce Feydeau et de son Dindon, pièce en trois actes et en prose représentée pour la première fois à Paris le 8 février 1896 au Théâtre du Palais Royal, dont les quiproquos et rebondissements ne cessent de nous ravir, dont l’amour, sens dessus dessous, y joue son plus grand rôle, et dont la fantaisie tonitruante, sous son regard, nous promet plus qu’un nouveau rendez-vous : une redécouverte.
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Dès le 4 mars, Felipe Castro partagera "son" Voyage au bout de la nuit, l'une des plus grandes oeuvres de la littérature française.

"Ce qui guide ma démarche, ce qui en est au cœur, c’est le Céline d’avant 1936. C’est son humanisme, son antimilitarisme. C’est la dénonciation des horreurs dont sont capables les hommes. À hauteur d’homme, justement. À hauteur de tripes. C’est la beauté de la langue. L’extraordinaire usage qu’en fait Céline pour être au plus près des hommes, de leur souffrance, de leur complexité. C’est la tendresse."   
Felipe Castro

EN DEUX MOTS…
​Bien plus qu’une simple critique de la guerre, dans ce premier roman paru en 1932, c’est à l’égard de l’humanité entière que Céline exprime sa perplexité et son mépris : braves ou lâches, colonisateurs ou colonisés, Blancs ou Noirs, Américains ou Européens, pauvres ou riches. Si l’oeuvre fit scandale à sa sortie, Voyage au bout de la nuit reste peut-être le plus grand roman de la littérature française. Production Les Amis – Le Chariot

​[…] le sexe n’empêche pas l’amour, et l’amour n’empêche pas le sexe… enfin ça peut paraître paradoxal.
Je ne sais pas bien où mettre ce mot, moi, chez Céline. J’en préfère un autre, qui a l’air tout petit, mais qui est immense, qui est « tendresse ». Et, au fond, ces deux livres là, c’est ça, ce sont des trous noirs où ça se travaille, ça travaille, ça travaille au corps. L’amour, la mort, la tendresse, la solitude… deux ou trois petites choses essentielles au delà desquelles on ne peut pas tellement aller, qui nous collent à la peau quand on commence d’être et quand on finit. Et entre les deux, on s’arrange avec ça.