 Avec Forces, les chorégraphes Aszure Barton et Sharon Eyal délivrent un puissant doublé chorégraphique à travers deux œuvres emblématiques de leur répertoire, à découvrir sur la scène du BFM. 12, 14 & 15 juin 2024 — 20h - 16 juin 2024 — 15h Bâtiment des Forces Motrices Durée : approx. 1h40 avec un entracte inclus 1ère partie 30 min. - Entracte 25 min. - 2ème partie 45 min.
Invitées chacune à recréer avec le Ballet du Grand Théâtre, une de leurs pièces les plus emblématiques, BUSK d'Aszure Barton et STRONG de Sharon Eyal, les deux chorégraphes d'avant-garde nous réservent avec Forces un programme particulièrement attendu sur la scène du BFM.
Dans une quête sans fin pour refléter les complexités de l'expérience humaine, la sagesse inhérente du corps en opposition à l'esprit intellectuel, la Canadienne Aszure Barton nous invite dans BUSK, créé en 2010 pour le Baryshnikov Arts Center de New York, à apprécier la fragilité de l'expérience humaine, à en observer le déploiement, plaçant les danseurs dans un esprit collectif aux structures chorégraphiques stratifiées et complexes, avant de les libérer chacun dans leur propre individualité. La chorégraphe, invitée à collaborer avec les institutions les plus prestigieuses, telles que la Martha Graham Dance Company et dont les œuvres ont été interprétées, entre autres, sur la scène du Palais Garnier, du Lincoln Center de New York et du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, composera avec les danseurs et danseuses du Ballet du GTG, cette recherche placée sous la bande son du compositeur et musicien américain Moondog. Ancienne danseuse de la Batsheva Dance Company, Sharon Eyal a fondé sa propre compagnie L E V à Tel-Aviv avec Gai Behar en 2013. Trépidation, solitude, force et résilience sont les quatre caractéristiques qui dominent la chorégraphie de STRONG, créée avec le Staatsballett Berlin en 2019, une œuvre qui porte les mouvements caractéristiques et la musique distinctive de ses pièces : une bande-son techno alternée par la batterie et la basse conçue par le compositeur Ori Lichtik, alors que les lumières et le mouvement projettent une expérience extatique pour dix-sept danseurs envoûtés. Sa composition trouve sa force dans le groupe, mais aussi dans l'aliénation et la solitude, alliant les ingrédients qui sont sa marque de fabrique, minimalisme et passion. Les commentaires sont fermés.
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