Echappées belles dans les terres |
Au hasard de sa visite, le voyageur est parfois saisi de l'étrange « syndrome de Stendhal » : une décompensation psychique de l'esprit qui bouleverse tant. Florence regorge de beautés. Parmi les plus spectaculaires, la Galerie des Offices est l'un des plus beaux musées du monde qui regroupe une collection d'oeuvres de la Renaissance à couper le souffle. La visite des églises est presque obligatoire, même les plus petites regorgent de trésors somptueux. Malgré l'afflux de touristes, la ville est très agréable à parcourir. Terre d'histoire et d'art, Florence est un lieu romantique, incontournable lors d'un voyage en Italie. |
ITALIE DU SUD
Des montagnes verdoyantes des Abruzzes aux eaux turquoises et chaudes des mers Tyrrhénienne ou Adriatique, en passant par les forêts de Calabre, l'Italie du Sud regorge de merveilles. Cette région mal-aimée allie pourtant à la fois le charme d'une nature généreuse, le foisonnement architecturale à un passé flamboyant. Villes incontournables, Rome, Naples, Pompéi… sont les témoins de la richesse historique de ce sud italien. Egalement destination gourmande, les fruits de mer, la pasta et l'huile d'olive sont à l'honneur pour retrouver les vraies saveurs d'une cuisine méditerranéenne. En s'enfonçant davantage dans ce pays façonné par des traditions ancestrales et un art de vivre typique, le voyageur découvrira une destination authentique. Un vrai dépaysement. |
TURIN, PIEMONT
Turin est aujourd'hui une valeur sûre de l'Italie du Nord. Les Jeux olympiques de 2006 ont ouvert la voie du renouveau urbain et culturel turinois : depuis, la ville, qui a fêté ses 150 ans en 2011, n'en finit pas de se réinventer. Le Lingotto, ancienne usine Fiat transformée en centre artistique signé Renzo Piano, le nouveau métro ou le Musée égyptien rouvert en 2015 après des travaux pharaoniques dynamisent une cité aux deux visages : à la fois conservatrice et chrétienne - parmi les plus actives d'Italie, n'abrite-t-elle pas la relique du Saint-Suaire, mais aussi avant-gardiste, Turin n'est autre la capitale mondiale du slow food et accueille tous les deux ans le Salon du goût, grand messe internationale du bien manger. Turin est à l'image du Piémont, région de hautes cimes et de lacs mythiques, une ville gourmande et généreuse !
NAPLES ET LA CÔTE AMALFITAINE
Voyager dans le temps effleure peut-être celles et ceux qui, du coin de l'oeil, couvent un planisphère ou une mappemonde... Naples et la côte amalfitaine présentent dans ce domaine quelques-unes des plus remarquables échappées.
Palazzo resale - photo ©Hugo Canabi - Iconotec
Dominée par son volcan massif, le Vésuve, dont les diverses éruptions rappellent à chacun les forces telluriques, et bordée par son non moins superbe golfe méditerranéen, Naples ne pouvait que se forger l'une des âmes les plus singulières et étonnantes d'Europe, savant mélange d'attachement à la terre et d'ouverture d'esprit. Il convient ici d'évoquer un peuple rebelle à l'identité extrêmement forte qui puise loin au coeur de racines mêlées, témoignages successifs de tous ceux qui ont ardemment voulu Naples. Grecs, Romains, Barbares, Normands, Angevins et Espagnols se sont, en effet, succédé à la tête d'un royaume qui ne deviendra italien qu'en 1860 lors de l'unification de la péninsule. Comment, une fois sur place, ne pas ressentir la vitalité débordante de ses habitants et l'éblouissante beauté d'un patrimoine culturel unique ? Comment ne pas admettre la magie des lieux mais également reconnaître la face sombre de Naples, travaillée par la pauvreté et la violence ? Cet univers souterrain et hermétique, qui sans jamais le dire irrigue l'ensemble de la société, se reflète aussi dans une ferme croyance en l'invisible couplée à une réelle ferveur religieuse, bien éloignée du schéma rationnel classique, au croisement entre superstition et mythe. Entrez dans la danse pour un spectacle inoubliable, entre les sites archéologiques de Pompéi et Herculanum, les îles enchanteresses de Capri, Ischia et Procida, les magnifiques villages côtiers de Positano et Amalfi et les énigmatiques Champs Phlégréens. Le tout bercé par un soleil aussi généreux que la gastronomie locale, qui là encore fait honneur à une certaine idée de la dolce vita.
L'équipe de rédaction du Petit Futé
Naples et la côte amalfitaine paru aux éditions du Petit Futé
En savoir plus en un CLIC
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Goûtez aux joies du ski dans un cadre de rêve
A CORTINA D'AMPEZZO DANS LES DOLOMITES
Station de ski de renommée internationale, Cortina d'Ampezzo, située au nord de la Vénétie, à 44km seulement de la frontière autrichienne, offre un décor naturel absolument extraordinaire, au coeur des Dolomites avec vue sur le Mont Cristallo, mais aussi des services hôteliers de très grande qualité et des installations à la pointe du progrès. A noter, Cortina d'Ampezzo est l'une des douze stations du réseau international "Best of the Alps" regroupant les lieux de vacances les plus célèbres de l'arc alpin.
La saison de ski à Cortina d'Ampezzo débute en décembre et se prolonge jusqu'aux derniers jours d'avril. Le domaine skiable se décompose en cinq secteurs tous reliés entre eux soit par des remontées mécaniques soit par des services de navettes/bus : Faloria-Tondi, Cristallo, Tofana, Falzarego-Cinque Torri et Socrepes-Pocol. Au total Cortina d'Ampezzo propose environ 140km de pistes sur 1715 mètres de dénivelé (entre 1224 et 2939m d'altitude).
Le domaine skiable de Cortina s'adresse aussi bien aux débutants qu'aux skieurs confirmés mais on notera toutefois que 67% des pistes sont rouges ou noires (donc plutôt à destination des skieurs aguerris). Pour la pratique du ski de fond, Cortina d'Ampezzo propose 75 km de tracés de toutes difficultés. La piste la plus longue (plus de 30 km) relie Cortina à Dobbiaco le long de l'ancienne voie ferrée. Cortina dispose également d'un stade olympique (où l'on pratique le patin à glace) et d'une piscine couverte.
Sa renommée, Cortina d'Ampezzo l'a doit également aux événements qu'elle organise chaque année parmi lesquels figurent: - la Coupe du Monde féminine de ski (sur la piste située sous le sommet imposant de la Tofana à 3243 m d'altitude) - la Dobbiaco-Cortina (une compétition internationale de ski de fond de 42 km dont l'arrivée se situe au centre de Cortina) - des compétitions de Polo sur neige (sur le lac glacé de Misurina) - des championnats de Curling (dans l'enceinte de l'"Illy Curling Center") Enfin, Cortina d'Ampezzo offre une vie nocturne animée. On y trouve 5 discothèques, un piano-bar et une grande diversité d'endroits où l'on peut boire du vin et de la bière en bavardant entre amis. On compte également environ 80 restaurants dont 20 d'entre eux au moins sont très célèbres aussi bien pour la cuisine locale que pour la gastronomie italienne en général.
Outre l'accès direct en voiture (via les autoroutes A27 et A22), Cortina d'Ampezzo est également très bien desservi grâce aux différents services de transferts directs en bus depuis les aéroports de Trévise, Venise et Vérone.
Le domaine skiable de Cortina s'adresse aussi bien aux débutants qu'aux skieurs confirmés mais on notera toutefois que 67% des pistes sont rouges ou noires (donc plutôt à destination des skieurs aguerris). Pour la pratique du ski de fond, Cortina d'Ampezzo propose 75 km de tracés de toutes difficultés. La piste la plus longue (plus de 30 km) relie Cortina à Dobbiaco le long de l'ancienne voie ferrée. Cortina dispose également d'un stade olympique (où l'on pratique le patin à glace) et d'une piscine couverte.
Sa renommée, Cortina d'Ampezzo l'a doit également aux événements qu'elle organise chaque année parmi lesquels figurent: - la Coupe du Monde féminine de ski (sur la piste située sous le sommet imposant de la Tofana à 3243 m d'altitude) - la Dobbiaco-Cortina (une compétition internationale de ski de fond de 42 km dont l'arrivée se situe au centre de Cortina) - des compétitions de Polo sur neige (sur le lac glacé de Misurina) - des championnats de Curling (dans l'enceinte de l'"Illy Curling Center") Enfin, Cortina d'Ampezzo offre une vie nocturne animée. On y trouve 5 discothèques, un piano-bar et une grande diversité d'endroits où l'on peut boire du vin et de la bière en bavardant entre amis. On compte également environ 80 restaurants dont 20 d'entre eux au moins sont très célèbres aussi bien pour la cuisine locale que pour la gastronomie italienne en général.
Outre l'accès direct en voiture (via les autoroutes A27 et A22), Cortina d'Ampezzo est également très bien desservi grâce aux différents services de transferts directs en bus depuis les aéroports de Trévise, Venise et Vérone.
Entre culture et terroir,
goûtez aux richesses de la Calabre :
la bergamote et les oignons de Tropea
Photos et texte: Colette de Lucia
A l’initiative de la CCIS, nous avons accompli, nous, presse spécialisée, un joli périple en Calabre, du 20 au 23 octobre dernier, à la découverte des voies de la Bergamote et l’un des trésors de son terroir : l’oignon rouge de Tropéa. C’est donc à la pointe de la péninsule, entre mer et terre, que je vous entraîne sur nos pas, pour découvrir à votre tour cette destination idéale pour goûter au caractère authentique de ses rivages mythiques, de son terroir vivant et de sa Dolce Vita en toutes saisons.
A l’initiative de la CCIS, nous avons accompli, nous, presse spécialisée, un joli périple en Calabre, du 20 au 23 octobre dernier, à la découverte des voies de la Bergamote et l’un des trésors de son terroir : l’oignon rouge de Tropéa. C’est donc à la pointe de la péninsule, entre mer et terre, que je vous entraîne sur nos pas, pour découvrir à votre tour cette destination idéale pour goûter au caractère authentique de ses rivages mythiques, de son terroir vivant et de sa Dolce Vita en toutes saisons.
Eté comme hiver, le bleu du ciel se confond à l’envi avec les mers tyrrhénienne et ionienne qui bordent les côtes calabraises, qui furent jadis empruntés par Ulysse qui en a affronté tous les périls, tels les effroyables monstres de Charybde et de Scylla au large du détroit de Messine, jusqu’aux chants fantastiques des sirènes auxquels il a su résisté, au large de Capo Vaticano. C’est cette terre à la fois secrète et sauvage, que les Calabrais ont su fièrement préserver leurs us et coutumes, une Dolce Vita et une authenticité propre à cette belle région de l’extrême sud, toujours baignée de lumière et de soleil.
Restée longtemps méconnue, la région calabraise constitue en effet une destination rêvée pour couler des jours heureux, à non seulement contempler une nature magnifiquement protégée, là, à l’extrémité sud de la botte, isolée du reste du pays par le massif du Pollino, avec un relief de massifs alignés successivement jusqu’à la Sicile, mais pour aussi visiter l’héritage culturel de premier ordre que leur ont légués la Grèce et la Rome antiques, des villes de Sybaris, Locri ou Crotone, qui furent naguère de puissantes et grandes cités.
Restée longtemps méconnue, la région calabraise constitue en effet une destination rêvée pour couler des jours heureux, à non seulement contempler une nature magnifiquement protégée, là, à l’extrémité sud de la botte, isolée du reste du pays par le massif du Pollino, avec un relief de massifs alignés successivement jusqu’à la Sicile, mais pour aussi visiter l’héritage culturel de premier ordre que leur ont légués la Grèce et la Rome antiques, des villes de Sybaris, Locri ou Crotone, qui furent naguère de puissantes et grandes cités.
SIGNA MARIS
POUR UNE ITALIE DU SUD ENCHANTERESSE
Signa Maris, voilà un projet fabuleux que le Ministère de la Culture et du Tourisme d’Italie propose pour promouvoir le patrimoine culturel, les richesses naturelles et la gastronomie des régions méridionales de l’Italie. Cette toute nouvelle stratégie se fonde sur l’idée que tous les ports de plaisance de toute l'Italie du Sud, à savoir la Calabre, la Campanie, les Pouilles et la Sicile, représentent des destinations de rêve et de toute beauté!
Ainsi, Signa Maris invite les touristes venant par bateau de faire des haltes pour découvrir les traditions locales et admirer sa culture. Signa Maris a observé qu'il y avait des mouvements importants de visiteurs qui arrivaient dans ces ports méditerranéens. Dans ce vaste réseau de ports de plaisance, ces touristes potentiels pourraient grâce à Signa Maris visiter les alentours, le Beau Pays et se laisser guider.
Car les côtes sont d'une beauté époustouflante. Ce projet met de la sorte en avant les services disponibles dans les ports, tout en proposant aussi des itinéraires qui invitent à la découverte et à l'exploration de ces régions. Tous y trouveront leur compte, qu'ils soient passionnés d’histoire ou qu'ils soient férus de vestiges de la civilisation grecque ou étrusque à Salerne, de paysages enchanteurs, comme ceux de l’île de Capri, de faune marine comme celle qui se trouve dans la Péninsule Sorrentine, de dolce vita comme celle dont on peut jouir dans la baie de Naples ou sur la la côte d’Amalfi. Il suffit pour cela d'aller sur le site de Signa Maris.
Car les côtes sont d'une beauté époustouflante. Ce projet met de la sorte en avant les services disponibles dans les ports, tout en proposant aussi des itinéraires qui invitent à la découverte et à l'exploration de ces régions. Tous y trouveront leur compte, qu'ils soient passionnés d’histoire ou qu'ils soient férus de vestiges de la civilisation grecque ou étrusque à Salerne, de paysages enchanteurs, comme ceux de l’île de Capri, de faune marine comme celle qui se trouve dans la Péninsule Sorrentine, de dolce vita comme celle dont on peut jouir dans la baie de Naples ou sur la la côte d’Amalfi. Il suffit pour cela d'aller sur le site de Signa Maris.
ENSORCELEUSE SICILE
Par Colette de Lucia
De Palerme à Trapani, ce sont des siècles d’histoire qui se sont inscrites dans les pierres baignées d’une lumière intense, ce sont des calanques couleur émeraude, une belle nature sauvage, des temples grandioses et des cités pleines de vie. Venez, je vous invite à faire un petit tour au Nord-Ouest de la plus grande île de la Méditerranée, j’ai nommée : la Sicile.
Des siècles et des siècles contemplent cette île à nulle autre pareille. A la croisée de toutes les civilisations, entre Orient et Occident, Palerme garde à jamais l’empreinte des civilisations phénicienne, grecque, romaine, arabe, normande, autrichienne et espagnole qui, les unes après les autres, l’ont marquée, l’influençant jusque dans leurs us et coutumes et l’inscrivant dans la pierre et l’architecture, pour la rendre tout à fait unique et ensorcelante par ses milles contrastes.
Remontons dans le temps, voulez-vous ? D’origine grecque, Palerme – sa capitale - était considérée comme un havre de sécurité universelle. On y parlait le grec ancien. Mais la ville, extrêmement convoitée, va passer successivement aux mains des Romains, puis à celles des Vandales qui ont fondé leur empire à Carthage, en Tunisie, et qui l’envahissent à plusieurs reprises, puis de nouveaux à celles des Romains, en 535. Sous l’empire Byzantin, elle connaît une période prospère pendant deux siècles avant d’être sous la domination musulmane au IXe siècle, devenant ainsi leur capitale, qu’ils baptisèrent « Al-Madinah Balharm ». Elle a influencé et laissé sa belle empreinte dans les arts et dans l’architecture de la ville, et ce pour toujours.
Sous la domination normande, dès 1072, Roger II de Sicile fait bâtir de magnifiques monuments. Et puis, en 1194, Palerme passe à d’autres mains, celles des Hohenstaufen. Frédéric II, pour asseoir son pouvoir, construit des bâtiments fastueux. La vie culturelle s’active sous son règne et grâce à lui et à Conrad IV de Hohenstaufen, les cultures grecque, musulmane et latine cohabitent harmonieusement et font de Palerme, à l’époque, l’une des plus brillantes capitales du Saint Empire romain germanique. Arrêtons sur cette note d’histoire, car justement, le point de départ de notre visite sicilienne est à Palerme. Alors allons la découvrir. Nous en apprendrons plus sur place.
Remontons dans le temps, voulez-vous ? D’origine grecque, Palerme – sa capitale - était considérée comme un havre de sécurité universelle. On y parlait le grec ancien. Mais la ville, extrêmement convoitée, va passer successivement aux mains des Romains, puis à celles des Vandales qui ont fondé leur empire à Carthage, en Tunisie, et qui l’envahissent à plusieurs reprises, puis de nouveaux à celles des Romains, en 535. Sous l’empire Byzantin, elle connaît une période prospère pendant deux siècles avant d’être sous la domination musulmane au IXe siècle, devenant ainsi leur capitale, qu’ils baptisèrent « Al-Madinah Balharm ». Elle a influencé et laissé sa belle empreinte dans les arts et dans l’architecture de la ville, et ce pour toujours.
Sous la domination normande, dès 1072, Roger II de Sicile fait bâtir de magnifiques monuments. Et puis, en 1194, Palerme passe à d’autres mains, celles des Hohenstaufen. Frédéric II, pour asseoir son pouvoir, construit des bâtiments fastueux. La vie culturelle s’active sous son règne et grâce à lui et à Conrad IV de Hohenstaufen, les cultures grecque, musulmane et latine cohabitent harmonieusement et font de Palerme, à l’époque, l’une des plus brillantes capitales du Saint Empire romain germanique. Arrêtons sur cette note d’histoire, car justement, le point de départ de notre visite sicilienne est à Palerme. Alors allons la découvrir. Nous en apprendrons plus sur place.
Palerme, entre mer et montagnes
Au fil des siècles, et par succession de princes envahisseurs, l’identité de cette ville s’est modelée, avec une fierté teintée de fatalisme, héritage hispano-arabe. Ce tour panoramique de cette chatoyante et mystérieuse Palerme se fait en triporteurs. Eh oui ! A bord de ces engins à trois roues, typiquement italiens (du Sud), fumants et pétaradants à qui mieux mieux, nous voilà, moi et mon petit groupe, arpentant le dédale des rues de la capitale, cahin-caha... La guide qui nous accompagne commente par l’intermédiaire d’un interphone sans fil.
Palerme est à la confluence de plusieurs mondes: ici, des bâtiments miteux côtoient des Palais majestueux, comme celui de l’incontournable Palais des Normands que nous avons la chance de pouvoir visiter. Là, nous visitons la Chapelle palatine, édifiée pour Roger II, et qui constitue aujourd’hui l’un des plus beaux joyaux de la ville, de par ses mosaïques superbes, toutes d’or revêtues. Halte tout d'abord dans le magnifique jardin du Palais de Normand. Puis, nous arrivons devant le parvis de la belle cathédrale de Palerme, qui jouxte le Palais. Bâtie à l’époque de la Sicile normande, elle se dresse devant nous. Nous pénétrons dans ce parfait exemple architectural, de style à la fois gothique et catalan qui a subi beaucoup d’ajouts architecturaux et de transformations de styles qui constituent à elle seule un symbole de son histoire. L’édifice y abrite notamment la sépulture de Constance d’Aragon, épouse de Frédéric II, et de Roger.
Palerme, c’est aussi une cité d’Art et de traditions. Je vous livre ici une belle découverte, faite en discutant avec un Sicilien dans la langue de Dante Alighieri: en effet, j'ai appris par cet aimable Palermitain que le plan de Palerme était en forme de croix chrétienne, et qu'à partir du cœur historique, il forme un premier axe, qui suit la course du soleil, lequel remonte à l’époque des Phéniciens. Le second axe a été taillé au cordeau par les Espagnols, sous le règne du tout-puissant Charles Quint. Et les deux axes se subdivisent en quatre quartiers identiques, et constituent de véritables médinas, construites sous la domination arabe. Ce mélange de cultures me fascine ! Et il est palpable, tant au niveau de l'architecture qu'au travers de leurs modes de vie et coutumes.
Au fil des siècles, et par succession de princes envahisseurs, l’identité de cette ville s’est modelée, avec une fierté teintée de fatalisme, héritage hispano-arabe. Ce tour panoramique de cette chatoyante et mystérieuse Palerme se fait en triporteurs. Eh oui ! A bord de ces engins à trois roues, typiquement italiens (du Sud), fumants et pétaradants à qui mieux mieux, nous voilà, moi et mon petit groupe, arpentant le dédale des rues de la capitale, cahin-caha... La guide qui nous accompagne commente par l’intermédiaire d’un interphone sans fil.
Palerme est à la confluence de plusieurs mondes: ici, des bâtiments miteux côtoient des Palais majestueux, comme celui de l’incontournable Palais des Normands que nous avons la chance de pouvoir visiter. Là, nous visitons la Chapelle palatine, édifiée pour Roger II, et qui constitue aujourd’hui l’un des plus beaux joyaux de la ville, de par ses mosaïques superbes, toutes d’or revêtues. Halte tout d'abord dans le magnifique jardin du Palais de Normand. Puis, nous arrivons devant le parvis de la belle cathédrale de Palerme, qui jouxte le Palais. Bâtie à l’époque de la Sicile normande, elle se dresse devant nous. Nous pénétrons dans ce parfait exemple architectural, de style à la fois gothique et catalan qui a subi beaucoup d’ajouts architecturaux et de transformations de styles qui constituent à elle seule un symbole de son histoire. L’édifice y abrite notamment la sépulture de Constance d’Aragon, épouse de Frédéric II, et de Roger.
Palerme, c’est aussi une cité d’Art et de traditions. Je vous livre ici une belle découverte, faite en discutant avec un Sicilien dans la langue de Dante Alighieri: en effet, j'ai appris par cet aimable Palermitain que le plan de Palerme était en forme de croix chrétienne, et qu'à partir du cœur historique, il forme un premier axe, qui suit la course du soleil, lequel remonte à l’époque des Phéniciens. Le second axe a été taillé au cordeau par les Espagnols, sous le règne du tout-puissant Charles Quint. Et les deux axes se subdivisent en quatre quartiers identiques, et constituent de véritables médinas, construites sous la domination arabe. Ce mélange de cultures me fascine ! Et il est palpable, tant au niveau de l'architecture qu'au travers de leurs modes de vie et coutumes.