OPERA DES NATIONS, GENEVE

​Ballet du Grand Théâtre de Genève
WAHADA (La promesse)
Création mondiale d'Abou Lagraa
À l’Opéra des Nations s'est achevé en beauté!
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C'est une grande première mondiale pour Abou Lagraa, avec Wahada (La promesse), un ballet du Grand Théâtre de Genève, dirigé par Philippe Cohen, sur la grandiose Messe en ut mineur de Wolfgang A. Mozart ! En effet, le Grand Théâtre est ravi d'accueillir ce talentueux chorégraphe franco-algérien pour cette belle création mondiale, à la fois pluridisciplinaire et sensuelle, qui se donnera du 27 novembre au 2 décembre à l'Opéra des Nations.

Danse métissée d'orientalisme
Abou Lagraa, actuellement en résidence à Annonay, se trouve à la la tête de sa compagnie La Baraka. Une compagnie qu'il dirige avec passion et audace, pour promouvoir une danse contemporaine, empreinte de classicisme, métissé d’un orientalisme complètement assumé. Ex artiste associé de la Maison de la Danse à Lyon, en 2015-2016, où la saison s'est d'ailleurs ouverte avec sa propre création Le Cantique des Cantiques, cet Ardéchois de naissance, de parents d'origine algérienne, se souvient avoir dû cacher à son père qu’il prenait des cours de danse, au début. Il a étudié par la suite au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Lyon avant de créer en 1997 sa propre compagnie La Baraka, qui a été ensuite reçue en résidence à Sceaux et Annecy, entre autres.

Une certaine sensualité dans le mouvement
Pour cette création, Abou Lagraa travaille avec les 22 danseuses et danseurs de la scène lyrique romande, sur une scénographie de Quentin Lugnier, des costumes dessinés par Paola Lo Sciuto et des lumières signées Marco Giusti. Ce chorégraphe émérite est apprécié en tant qu'artiste audacieux qui revendique une certaine sensualité dans le mouvement, en allant chercher chez les danseurs les forces qu’ils portent en eux, afin qu'ils révèlent une forme de "poésie incarnée et sensible".

« Soutenu magistralement par la Messe en ut mineur, le chorégraphe développe une danse articulée entre fluidité, abandon, virtuosité et harmonie. Une danse en partage qui propose un voyage spirituel où les corps deviennent musique, portés par la lumineuse Messe de Mozart. Wahada est donc la promesse d’une respiration commune, d’un souffle harmonieux, où la liberté des corps agit comme un baume qui nous enivre par sa simplicité. La promesse d’un poème écrit sur les corps des danseurs. » commente Philippe Cohen.

Colette de Lucia