31e édition de la Fête de la musique à GenèveBilan positif pour la 31e édition de la Fête de la musique à Genève, qui a tenu sa promesse de remettre la fête au cœur de son programme. Après deux années singulières, la Fête de la musique, événement phare organisé par la
Ville de Genève, clôt sa 31e édition avec succès. De la Place de Neuve, en passant par les Bastions et la Vieille-Ville, la foule était dense et heureuse de vivre ces trois jours de fête. Trente scènes, - treize en intérieur et dix-sept en plein air, dans les cours, parcs et promenades -, en accès libre et ouvertes à tous et toutes, ont vu se produire plus de 500 propositions artistiques, montrant ainsi la diversité et la qualité du panorama culturel à Genève. Cette édition a réaffirmé l’importance des collaborations et des partenariats avec les institutions, les écoles de musique et les acteurs et actrices culturel-le-s. En proposant des cartes blanches à Radio Vostok, au Conservatoire de Musique de Genève, au Conservatoire populaire de Genève ou à Corner 25, la programmation a pu mettre en avant des artistes et groupes émergents, comme lors de la soirée Tremplin du Vernier sur Rock, vendredi sur la Place de Neuve. Autre carte blanche très remarquée, celle proposée à la Fête de la danse pour voir se produire trente compagnies et écoles de danse genevoises, le dimanche, avec une déferlante de styles : hip-hop, jazz, urbain, contemporain, libre et claquettes. De très belles rencontres musicales ont eu lieu durant ces trois jours de la Fête de la musique, avec notamment des projets mêlant textes et musiques, sous la bannière des « Mots et des notes ». La Maison Rousseau et Littérature a accueilli plusieurs de ces projets, donc celui de la Cappella Mediterranea, pour une balade à travers un programme de madrigal italien construit autour des poèmes de Pétrarque et L’Arioste entre autres, et sous la direction de Carles Dorador. Autre rencontre, celle initiée par le comité de programmation de la Fête de la musique, entre Arman Rashidi, musicien iranien, et Ephraim Salzmann, du Haut-Valais. Une résidence de trois jours et un concert unique dans la Cour du MAH vendredi leur a permis de mêler leurs folklores, aux sons du Hackbrett et du Santour, deux cithares cousines à cordes frappées. Les journées du samedi et du dimanche ont été particulièrement fréquentées par les familles, venues participer aux ateliers d’initiation aux diverses musiques, et aux contes musicaux. Les activités en famille ont rapidement affiché complet, avec des embouteillages de poussettes devant le chapiteau de Bastions Rocailles, ou du Manège en Ville, démontrant l’intérêt pour la pratique musicale, la participation et l’échange que ce type de programmation peut offrir. Au Manège en Ville, nouveau lieu qui abrite plusieurs structures dédiées à l’enfance, l’Ensemble Contrechamps a profité des différents espaces pour proposer un Pierre et le Loup raconté à la contrebasse, et la réalisation avec les enfants d’une grande fresque au son de la musique contemporaine. Cette édition où la foule s’est pressée en masse aura vécu trois grands moments XXL. Tout d’abord, celui du concert des chorales des écoles primaires de Saint-Jean et du Seujet. 300 enfants et un ensemble d’instruments à vent du Conservatoire populaire ont pris place sur les marches du Grand Théâtre pour un tour de chant fort en émotions ! Quasi simultanément s’est jouée une flash mob en grand format, sur les marches de la Cathédrale, cette fois, et comprenant plus de 200 élèves d’instruments à cordes, pour célébrer les 90 ans du Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre. Et le soir du samedi, une proposition signée du Festival Electron a transformé la Place de Neuve, coupée de toute circulation, en dancefloor à ciel ouvert, aux sons électroniques des DJ perchés sur le balcon du Grand Théâtre. La 31e édition a tenu son engagement en replaçant la fête au cœur de son offre artistique et a fait souffler un vent de liberté durant ces trois jours. Un tel déploiement, avec trente scènes, des stands de nourriture et boissons, et un grand nombre de concerts et spectacles, a un certain impact sur l’environnement, c’est pourquoi un bilan carbone a été mené par la Ville de Genève, pour cette édition. Ce bilan, qui s’inscrit pleinement dans le Plan d’action climat et environnement du Département de la culture et de la transition numérique, et plus largement dans la Stratégie d’urgence climatique de la Ville, permettra de réfléchir à des changements dans la manière de gérer certains secteurs de la manifestation, pour continuer à proposer de tels événements festifs en péjorant le moins possible notre avenir. La Fête de la musique reste le rendez-vous culturel incontournable pour les artistes amateur-e-s et professionnel-le-s et le public, rendu possible par des collaborations exemplaires, les services municipaux et cantonaux, les partenaires culturels, les mandataires et toutes les associations qui y contribuent. La musique bat son plein jusqu’à 22h ce soir, avec les derniers concerts jusqu’à 21h, et annonce une saison estivale radieuse. L’application Genève en été, en ligne dès les premiers jours de juillet, délivrera toutes les propositions culturelles à Genève, et alentours. Cette application est à télécharger gratuitement sur App Store et Google Play. Les commentaires sont fermés.
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Septembre 2024
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