POUR LE CENTENAIRE DE LA MORT DE FERDINAND HODLER
UNE TOMBE RENOVEE !
Pour célébrer le centenaire de la mort du célèbre peintre Ferdinand Hodler, le Musée d’art et d’histoire et l’administration du cimetière Saint-Georges ont eu pour mission de rénover la tombe de l’artiste. En effet, depuis sa dernière restauration en 2007 - à la demande du Conseil Administratif de la Ville -, elle nécessitait un nettoyage de sa surface et un colmatage des joints des différents éléments pierreux.
Il faut savoir qu'en 1919, au cours de la réalisation de la tombe, on avait réservé une fenêtre au-dessus de la dalle destinée à recevoir une œuvre de l'artiste. Cette œuvre fut confiée à son élève Albert Schmidt, lequel copia l’une des versions de Chant lointain, l'œuvre originale de Ferdinand Hodler.
Il faut savoir qu'en 1919, au cours de la réalisation de la tombe, on avait réservé une fenêtre au-dessus de la dalle destinée à recevoir une œuvre de l'artiste. Cette œuvre fut confiée à son élève Albert Schmidt, lequel copia l’une des versions de Chant lointain, l'œuvre originale de Ferdinand Hodler.
Gauche : Ferdinand Hodler, Chant lointain, 1906.
Huile sur toile, 140 × 120 cm, Kunstmuseum Saint-Gall.
Droite : Albert Schmidt, Copie de Chant lointain, 1919.
Huile-fresque sur toile déposée sur Pavatex, 121 x 141 cm ©MAH, inv. 1993-0032
Huile sur toile, 140 × 120 cm, Kunstmuseum Saint-Gall.
Droite : Albert Schmidt, Copie de Chant lointain, 1919.
Huile-fresque sur toile déposée sur Pavatex, 121 x 141 cm ©MAH, inv. 1993-0032
En 1962, elle était en bien mauvais état de conservation, ce qui motiva son retrait et l'on mit en lieu et place une seconde copie, réalisée par le peintre-restaurateur du Musée d’art et d’histoire, Paul Zimmermann.
Cinquante-cinq ans plus tard, les intempéries et variations hygrométriques ont eu raison de cette copie. On pouvait apercevoir un gauchissement du support en fibres de bois Pavatex, des pertes de matière picturale et une altération complète de ses tonalités, raisons pour lesquelles on enleva cette copie de la tombe.
Alors, deux options se présentaient: soit on restaurait et traitait la première version d’Albert Schmidt soit on réalisait une nouvelle copie de l’œuvre. La première option fut adoptée, finalement. Ce choix judicieux permettait ainsi de préserver l'unité visuelle des deux copies conservées, comme cela avait été prévu, voici un siècle, lors de la réalisation de la tombe. Son pouvoir d’évocation demeure intact. Bravo!
Colette de Lucia
Cinquante-cinq ans plus tard, les intempéries et variations hygrométriques ont eu raison de cette copie. On pouvait apercevoir un gauchissement du support en fibres de bois Pavatex, des pertes de matière picturale et une altération complète de ses tonalités, raisons pour lesquelles on enleva cette copie de la tombe.
Alors, deux options se présentaient: soit on restaurait et traitait la première version d’Albert Schmidt soit on réalisait une nouvelle copie de l’œuvre. La première option fut adoptée, finalement. Ce choix judicieux permettait ainsi de préserver l'unité visuelle des deux copies conservées, comme cela avait été prévu, voici un siècle, lors de la réalisation de la tombe. Son pouvoir d’évocation demeure intact. Bravo!
Colette de Lucia