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EXPOSITION A AUBUSSON

7/7/2019

 

LE MUR ET L'ESPACE
Séismes dans la tapisserie aux Biennales internationales de Lausanne 62-69
A Aubusson, Centre culturel et artistique Jean-Lurçat 
Jusqu'au 6 octobre 2019

Photo
La Cité internationale de la tapisserie et la Fondation Toms Pauli de Lausanne proposent une exposition internationale consacrée aux premières Biennales de Lausanne (1962 – 1969) et au séisme que ces manifestations provoquèrent dans l’art de la tapisserie, puis sa métamorphose en Europe et dans le monde.

Des œuvres venues du monde entier (Canada, Royaume-Uni, Pologne, États-Unis, Suisse) et qui souvent n’ont pas été revues depuis les années 1960, retracent les quatre premières biennales et en montrent les grands mouvements. Entre montée en puissance de femmes créatrices et installations textiles en trois dimensions, ces biennales provoquent la sidération!

Le Mur et l’Espace a réuni quelque 35 œuvres de grand format issues de prestigieuses collections européennes et nord-américaines. Ces créations – Abakanowicz, Adams, Brennan, Delaunay, Giauque, Le Corbusier, Picasso, Rousseau-Vermette, Yoors, etc. – à découvrir ou redécouvrir, sont les exemplaires mêmes accrochés aux cimaises du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne durant les années 1960. La collection XXe siècle de la Fondation Toms Pauli est illustrée par cinq œuvres, Buić, Chevalley, Jobin, Lindgren et Lurçat, ayant marqué les visiteurs des Biennales.

Cathédrale psychédélique, monumentale architecture tissée conçue par les Suisses Arthur et Claire Jobin, sera présentée durant toute la durée de l’exposition dans le hall d’accueil de la Cité internationale de la tapisserie.

Co-commissariat : Giselle Eberhard Cotton, directrice de la Fondation Toms Pauli, Lausanne, et Bruno Ythier, conservateur de la Cité internationale de la tapisserie à Aubusson.


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AUBUSSON, DEPARTEMENT DE LA CREUSE

3/7/2019

 

Aubusson, ville pittoresque
La Cité internationale de la Tapisserie 
Par Colette de Lucia (Texte & Photos)

Aubusson, célèbre commune creusoise en région Nouvelle-Aquitaine, possède le charme des lieux authentiques. Labellisée « Plus Beaux Détours de France » et capitale de la tapisserie, elle a su préserver et valoriser un riche patrimoine et de fabuleux trésors au sein de la  Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson qui attire une foule d’amateurs de tapisserie et de nombreux touristes. A votre tour, laissez-vous gagner par l’attrait d’une visite qui ne manquera pas de vous enchanter.

La richesse du patrimoine d’Aubusson et son authenticité 
​
Située au sud du département la Creuse et arrosée par sa rivière la Creuse et de son affluent la Beauze, Aubusson, de l’occitan auvergnat Au Buçon,  se trouve au pied de la tour de l’horloge, ancienne tour de guet avec une belle vue. Cette ville de caractère abrite la désormais célèbre Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson, qui retrace sur 1600 m2 d’exposition six siècles d’humilité, de patience, de créativité et surtout, d’un immense labeur,  des anonymes du XVe siècle aux célèbres Braque ou Le Corbusier du XXe siècle, qui ont fait d’Aubusson, la capitale  de la tapisserie en basse-lisse. Sans manquer d’y remarquer une nouveauté: l’œuvre de Clément Cogitore, prix Marcel Duchamp.​
PhotoTapisserie réalisée selon œuvre picturale - Photo © Colette de Lucia
Inaugurée en 2016, la nouvelle Cité internationale de la Tapisserie à Aubusson a été bâtie sur l’emplacement de l’ancienne Ecole nationale d’Art décoratif d’Aubusson, réhabilitée par l’agence Terre-neuve. Son architecture est radicalement moderne, afin d’évoquer le monde de la tapisserie représentant une identité forte autour de la couleur, symbole d’énergie et de renouveau.

Au sein de cette Cité, il vous est donné de contempler, selon un parcours chronologique allant du  XVe au XXe siècle. une splendide sélection de tapisseries, superbement mise en scène grâce à des décors mythologiques, bibliques, historiques ou littéraires. Vous retrouverez ainsi des tapisseries d'artistes, tels ceux de Jean Lurçat, Toffoli ou Le Corbusier. Toute la chaîne des métiers y est représentée: filateur, tapissier, teinturier, lissier, restaurateur… Vous pourrez y contempler à loisir les tapisseries du monde entier: Amérique du sud, Amérique du Nord, Mahgreb, Delta du Nil, Proche-Orient et Asie. La tapisserie d’Aubusson s’inscrit au sein d’une technique textile universelle employée par tous les peuples de notre Terre à un moment ou à un autre de leurs propres histoires. 

PhotoOeuvre de Tolkien - Photo © Colette de Lucia
La Cité est aussi un espace de formation, de documentation et de création qui continue à faire vivre la tapisserie d'Aubusson, celle-ci ayant été inscrite au Patrimoine immatériel de l'Unesco en 2009. Une vingtaine  d’ateliers, de galeries et de manufactures, en effet, y produisent toujours des tapisseries murales, des tapis de sols et autres objets d’arts. Et surtout, on n y fait la part belle du savoir-faire de la tapisserie d’Aubusson par le biais d’une riche documentation audio-visuelle et d’objets qui racontent l’histoire de tous les Mains d’Aubusson, des professionnels, filateurs et autres restaurateurs.

Vous y découvrirez ainsi la fameuse « millefleurs à la licorne », la plus ancienne tapisserie de la Marche, connue à ce jour, et vous mettrez en immersion totale, tant chaque tapisserie est magistralement bien mise en scène dans une évocation contextuelle et architecturale de leur origine, grâce à une scénographie inspirée des techniques de décors de théâtre, aussi splendides qu’étonnantes.

Et ce n’est pas tout: comme la plateforme de création contemporaine a vocation de présenter à la suite d’appels à projets depuis 2010 de nouvelles œuvres, de nouveaux accrochages se renouvelleront en fonction des tissages des œuvres lauréates, telles que les œuvres primées « Peau de Licorne » de Nicolas Buffe, « Confidentialité de Bina Baitel, « Les Nouvelles Verdures d’Aubusson » de Quentin Vaudo, etc.​

PhotoMadame Chantal Chirac - Photo © Colette de Lucia
Voua serez également conquis par son artisanat diversifié et les musées environnants à découvrir absolument. Tel le Musée du Carton qui a ouvert ses portes dans le quartier de la Terrade. Créé par Chantal Chirac, antiquaire et restauratrice émérite de cartons, celle-ci nous a aimablement présenté sa riche collection. Cette passionnée de créations de tapisseries et de carton en a rassemblé un grand nombre, très opportunément, qu’elle expose dans plusieurs parties de son atelier. De magnifiques scènes parmi ces œuvres ont été inspirées de grands peintres classiques, comme Watteau, Fragonard ou Boucher.

Un autre espace à visiter, pour compléter votre connaissance de cet univers de la Tapisserie, est la Maison du Tapissier. Dans ce bâtiment à tourelles du XVIe siècle, vous serez transporté dans un autre siècle. Dans un atelier de tissage, vous êtes invité en effet à investir les lieux à remonter dans le temps pour découvrir tout un savoir-faire, celui du peintre cartonnier, du bureau du marchand tapissier jusqu’au tisseur, à grand renfort de démonstrations sur des métiers de basse lisse.

PhotoMusée du Carton à Aubusson - Photo © Colette de Lucia
Une ville pittoresque à souhait
Cette capitale de la tapisserie, qui ne cesse d'enrichir et de renouveler l'art, abrite aussi un centre historique aux charmantes ruelles bordées de maisons en granit et d'édifices ornés de tours rondes, d’échauguettes et de tourelles. Au détour de ses ruelles escarpées, vous ne manquerez pas d’admirer, passé le pont de la Terrade, le quartier de la Terrade, un pâté de maison très romantique où logeaient lissiers et teinturiers autrefois.

Construite à la confluence de la Creuse et de quatre de ses affluents, Aubusson doit en effet ses activités à cette rivière dont les tanneurs, puis les tapissiers ont de tout temps utilisé l'eau pure. Allez donc flâner dans ses ruelles ou le long de la Creuse. Dans la partie médiévale, témoin d’un riche passé, vous pourrez contempler en vous baladant des maisons blotties les unes contre les autres, des toitures pointues, ainsi que des maisons à tourelles, la Tour de l’horloge, les vestiges du château, le pont et le châtelet de la Terrade, l’église Sainte-Croix et la roseraie le long de la Creuse qui font d’Aubusson une ville pittoresque à souhait.

Et à l’heure du repas, vous pourrez faire une halte gourmande dans l’un des nombreux restaurants qui proposent un art de vivre français de qualité, formateur de l’identité forte du pays d’Aubusson, tout comme son offre généreuse d’hébergement. Enfin, vous pourrez également visiter le Site du Chapitre, qui abrite les ruines d’un château du XIe siècle et d’où vous pourrez contempler un magnifique panorama embrassant toute la Vallée de la Creuse, de la ville d’Aubusson et de ses méandres, et ce en allant grimper sur ses hauteurs. Le cœur de la ville est, de fait, dominé et protégé par un feston verdoyant agrippé à ses collines escarpées, et la vue est impressionnante de beauté!

© Colette de Lucia

 ​Informations utiles
A voir aussi : la Vallée des impressionnistes dans la Creuse et Crozant (reportage de C. de Lucia).

Pour tous renseignements touristiques: www.tourisme-creuse.com

Hôtels, restaurant et guides (maison du tapissier…) : Office de tourisme d’Aubusson, 63 Rue Vieille - 23200 Aubusson: http://www.aubusson-felletin-tourisme.com/

Cité internationale de la Tapisserie d'Aubusson, www.cite-tapisserie.fr
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Gare de desserte : La Souterraine (+ car)

Guide du Petit Futé : Périgord Dordogne

PETIT FUTE: LES PLUS BEAUX MUSEES DE FRANCE

21/6/2019

 

INDISPENSABLE GUIDE POUR LES AMATEURS DES
PLUS BEAUX MUSEES DE FRANCE

Photo
La France possède de multiples musées, présentant différentes facettes d'un patrimoine immense. Musées grandioses avec ses sculptures, ses peintures, ses artistes de tout temps qui grâce à ces écrins de culture rappelle à notre mémoire leurs chef d'oeuvres. Mais aussi musées militaires, de l'industrie ou de l'artisanat où chacun peut revivre et comprendre l'histoire de France.

Ce nouveau guide présente les 100 plus beaux musées de France, autant d'invitations à découvrir ou redécouvrir un patrimoine à la fois unique et diversifié. Une sélection riche et étendue, aussi bien par l'époque - préhistoire, Moyen Age, Renaissance ou période contemporaine, … - que par les collections : automobile, beaux-arts, céramique, image…

​Une empreinte indélébile laissée par des archives et des pièces uniques à la portée de tous ! L'auteur : Michel Doussot est un journaliste spécialisé dans les domaines de la culture et du tourisme, Michel Doussot a visité et visite toujours de nombreux musées et galeries, en France comme à l'étranger, lors de reportages effectués pour des publications spécialisées ou généralistes. Il a écrit plusieurs guides de voyage et a collaboré à la rédaction d'ouvrages encyclopédiques.

VALLEE DE LA CREUSE ET CROZANT

4/6/2019

 

Sur les pas des impressionnistes
La vallée  de la Creuse
Entre Berry et Limousin
Par Colette de Lucia  (texte & photos)

La vallée des peintres a été une source d’inspiration inépuisable à d’innombrables impressionnistes, qui ont immortalisé, de 1830 à 1930, les paysages de Crozant et de ses alentours devant lesquels ils se sont extasiés, saisissant sur leurs toiles la lumière jouant à travers les brumes ou se reflétant dans l’eau vive des deux rivières - la Creuse et la Sédelle - de cette contrée enchanteresse !
Aux confins de l’Indre, au nord-ouest de la Creuse, entre le Limousin et le Berry,  les paysages sont d’une richesse insoupçonnée et suscitant une émotion pure. Exactement ce que recherchaient les impressionnistes de l’Ecole de Crozant dont le chef de fil était Armand Guillaumin, l’un des premiers à avoir foulé cette terre d’une beauté sauvage. cette nature qui, mariée aux éléments - vent, pluie, brouillard… - vibre intensément.

Ces peintres étaient des artistes très sensitifs, capables de s’émouvoir et de s’émerveiller devant des paysages, s’empressant de les peindre dans leur réalité. Le pleinarisme, ce mouvement artistique né sous l’influence des frères Dupré, Luis Cabat et Théodore Rousseau, qui ont séjourné  à l’Ouest, au village du Fay, a marqué les années 1850 à 1880, par des œuvres de bonne facture, très réalistes. Les innombrables peintres qui venaient dans cette vallée merveilleuse, dans un esprit d’émulation, pour confronter leurs œuvres, ont été désignés « l’école de Crozant » en 1864 .

​De la course folle des nuages jusqu’aux aspérités de chaque roche ou falaise, nimbée de teintes chaudes, rien ne leur échappait: que ce soit les vestiges de la forteresse médiévale de Crozant, le sentier escarpé de la fileuse jusqu’au rocher surplombant la croisée des deux rives de la Creuse et de la Sédelle, chargés de leur chevalet, toiles et boîte de peinture, ils choisissaient l’endroit propice où, saisis d’une émotion , ils allaient peindre les variations et capturer l’instant présent.
​Les falaises, les bruyères mauves et roses qui emplissaient l’espace n’ont eu de cesse de faire des émules. et quelque quatre-cent artistes pleinaristes, désertant leurs ateliers, sont venus ainsi hanter tous les recoins de cette région, dont Claude Monet, Francis Picabia et tant d’autres, qui venaient s’installer à l’hôtel Lépinat, après un long voyage, pour peindre ce qu’ils voyaient, ce qu’ils ressentaient.  C’était pour eux une véritable expédition: même si l’arrivée du train à Saint-Sébastien en 1856 en facilitait l’accès, la liaison durait sept heures. L’hôtel aujourd’hui se visite. Il abrite le Centre d’interprétation du Patrimoine avec une exposition très vivante, qui retrace la vie de ces peintres durant leur séjour dans la fameuse vallée.

Encore aujourd'hui, il semble que l’ombre de George Sand plane sur cette région. C’est elle, en effet, qui est venue une première fois avec Chopin, visiter les vestiges de la forteresse médiévale de Crozant et l’a recommandée chaleureusement à ses amis et artistes peintres, tant ces ruines lui ont fait forte impression : « On ne sait donc qui a été plus hardi et plus tragiquement inspiré, en ce lieu, de la nature ou des hommes… » (extrait de ces écrits Le pêché de monsieur Antoine.) L’auteur de romans champêtres continua de venir se promener parmi ces ruines. Elle logeait à Gargilesse et a su attirer quelque 1850 intellectuels et artistes tous confondus dans la vallée de la Creuse, que l’on appelle désormais la vallée des peintres. « Crozant… nous y allons tous les ans… toutes les fois que nous y sommes nous crions du haut des tours ruinés, votre nom sept fois. » Lettre de G. Sand à Eugène Delacroix, 1845
Sur les pas des impressionnistes

​Allez donc contempler cette belle contrée sur les pas des impressionnistes: elle constitue une destination de rêve pour les amoureux de la nature et les convie à la balade. Votre périple peut prendre pour point de départ le ravissant petit village de Crozant.  Il s'agit de la forteresse de Crozant, juchée sur son promontoire rocheux, qui a été une ancienne place forte du Moyen-Age, au cœur des luttes entre Lusignan, Capétiens et Plantagenêt, et a été anéantie par Richelieu. Elle mérite vraiment le détour.

Le site a été réhabilité depuis quelques années. De son promontoire, on y embrasse du regard un panorama verdoyant à souhait et l’on peut admirer la forteresse et les ruines des tours du Renard, de la Chapelle, Colin et Isabelle, dont les silhouettes fantomatiques se détachent sur un vallon verdoyant.  Ce
 paysage de la Creuse qui a inspiré l’écrivain George Sand et le peintre impressionniste, Armand Guillaumin. A voir aussi: l’église du XIe siècle, le pont Charraud, sur la voie de St-Jacques de Compostelle. 

​De là, il est possible d'emprunter un long chemin de 3,8 km ou de faire deux parcours, nettement plus courts, l’un - appelé La palette de Crozant: c'est une promenade rapide dans le village en 15 mn, indiquée par des panneaux typiques de l’école de Crozant. 
​​Il  est impossible de résister au charme de ces lieux. Aujourd’hui, la vallée des peintres attire à nouveau les artistes qui viennent saisir sur leur toile ces paysages grandeur nature, par les sentiers, chemins, vallées, falaises restés authentiques et incroyablement pittoresques. Plusieurs sentiers sont conseillés, tel le Sentier des peintres, formant une courte boucle, jalonnée de tableaux se référant aux œuvres du maître incontesté des impressionnistes, Claude Monet dont on célèbre cette année le 130e anniversaire de sa venue.

​Rendu célèbre grâce au tableau Paysage, le rocher de la Fileuse que l’on doit au peintre Armand Guillaumin et qui se trouve au Petit Palais à Paris, le site de Saint Plantaire est remarquable. Par un sentier, nommé la Fileuse, vous pourrez aller contempler les flancs escarpés de la vallée de la Creuse, autrefois, couvertes de landes d’ajoncs et de genêts, et du haut des falaises a-pic du rocher de la Fileuse, admirer des kilomètres à la ronde, un panorama éblouissant sur le confluent de la Creuse et de la Sédelle avec, découpée en toile de fond, la forteresse de Crozant. 
PhotoSentier des peintres - photo © Colette de Lucia



La légende des Fileuses
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Ces paysages grandeur nature, saisissant de beauté, rayonnant de majesté, vous pouvez les visiter. Là-haut, rêvez au temps jadis, au sommet du Rocher de la Fileuse, le paysage le plus emblématique de la contrée, l’esprit des lieux s'y prête à merveille. A ce propos, Huguette Leanier en 2002 dans "Confluents" raconte une  légende savoureuses: " Les Fileuses, vous pouvez les rencontrer, si vous passez là-haut, le soir quand la brume monte de la rivière. Elles cherchent leurs troupeaux, depuis longtemps disparus, ou tentent de filer des lambeaux de brouillard. Au temps où le château dressait fièrement ses murailles et ses tours entre Creuse et Sédelle, chaque printemps, les jeunes bergères se réunissaient, chacune avait sa quenouille et son fuseau. Elles se plaçaient tout au bord du rocher, faisaient tourner leur fuseau et le laissaient descendre vers les eaux cumultueuses de la Creuse. Le fil de laine s’allongeait s’allongeait et tournant et tournant, le fuseau, minuscule au fond du précipice, venait toucher l’eau. Le plus difficile restait à faire, le remonter sans casser le fil. La bergère qui réussissait cet exploit était proclamée reine des Fileuses, on la couronnait de fraîches jonquilles et le châtelain, qui avait observé la scène du hauts des remparts, la fiançait au plus beau, au plus gentil de ses valets...".  

Après vous être imprégnés de couleurs et de lumière au travers de ces balades enchanteresses, à l'heure du repas, vous pourrez faire une halte gourmande à l'Auberge de la Vallée, nichée au cœur du village de Crozant, sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

​Le chef Sébastien Proux y concocte une cuisine de saison à partir de produits frais de la région, extrêmement savoureuse.
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PhotoStéphane Nougier Photo © C. de Lucia
Et le soir venu, vous pouvez loger à l'Hôtel Nougier et déguster un dîner gastronomique préparé par Stéphane Nougier. Elu "Table distinguée" par la Fédération Internationale des Logis, la table de ce chef talentueux vous réjouira les papilles.

​Dans cette belle demeure du XIXe siècle, agrémentée d'un beau jardin en fleurs et d'une piscine, vous y ferez le meilleur des séjours. Le restaurant connaît une pérennité: Depuis trois générations, les cuisiniers se succèdent derrière les fourneaux et régalent leurs convives. La cuisine de Stéphane Nougier est raffinée. Il s'est inspiré de saveurs méridionales pour réaliser de bons mets, à base de poissons et de légumes auxquels il associe des épices, le tout servis dans un cadre de rêve!
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© Colette de Lucia


Adresses utiles
Pour tous renseignements touristiques: www.tourisme-creuse.com
​
Crozant: Office de tourisme - 05 55 89 24 61 - destination-ouestcreuse.com
La Souterraine : OT 05 55 89 23 07 - destination-ouestcreuse.com
La Forteresse de Crozant: 05 55 89 09 05 - www.forteresse-crozant.com
Hôtel Lépinat, 5 rue Armand Guillaumin à Crozant : 05 55 63 01 90
Hôtel Nougier - 05 55 63 50 56 - www.hotelnougier.fr
Auberge de la Vallée - ​http://www.laubergedelavallee.fr/

LOIRE, SANCERRE, BERRY, SOLOGNE

31/5/2019

 

LA LOIRE EN BERRY
SANCERRE ET LA SOLOGNE

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Guide Sancerre - Sologne - La Loire en Berry - Editions Petit Futé, édité en 2018.
Petit Futé édite ce printemps un petit guide touristique merveilleux sur Sancerre, la Sologne et la Loire en Berry, le pays de mon enfance, là où la moitié de ma famille y vit. Sous le titre de Sancerre-Sologne, la Loire en Berry, Petit Futé fait l'éloge du pays Sancerre Sologne et du pays Loire Val d’Aubois. Des atouts qui sans nul doute vont vous séduire.

A votre tour, partez à la découverte du Pays de Sancerre et de la Sologne et laissez vous séduire par son riche patrimoine et son terroir avec ses vins, visitez ses collines couvertes d'un  vignoble de grande renommée, sa nature superbe, avec notamment la Réserve naturelle du Val de Loire, remarquez ses trésors cachés à travers les vestiges et monuments aux quatre coins de la région.

Pour les plus sportifs, faites l'expérience d'une des nombreuses activités, randonnées pédestres, équestres, balades fluviales le long du fleuve et promenade à vélo le long de la Loire. Pour vous, le Petit Futé a sélectionné les meilleures adresses pour vous permettre de choisir un séjour de rêve entre patrimoine naturel, culturel, et gastronomique dans le Sancerrois.


Colette de Lucia

REPORTAGE A SARLAT, DORDOGNE

21/5/2019

 

Si Sarlat vous était contée…
Par Colette de Lucia

Lovée au cœur du Périgord noir, une contrée merveilleuse dominant les vallées de la Vézère et de la Dordogne, il est une cité médiévale authentique, une destination au charme à nul autre pareil: c’est Sarlat. Une ville d'art et d’histoire exceptionnelle, qui abrite sous de vieilles pierres un patrimoine architectural dont elle a su préserver l'immortelle harmonie. Ce qui fait d’elle l’une des plus belles villes de France et, sans doute également, l’une des plus attractives, grâce aux nombreux et beaux événements qu’elle organise chaque année et qui en fait un haut-lieu gastronomique et culturel.
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Paysage des alentours de Sarlat - photo © Sarlat tourisme
Le Périgord noir dont Sarlat-la-canéda, plus communément appelée Sarlat, est sa capitale, doit son nom au sombre feuillage de ses chênes verts et de ses châtaigniers qui couvrent une grande partie du pays. Même si, pour certains, la couleur noire évoque surtout la truffe, ce véritable trésor de la nature. Incroyable mais vrai, les paysages alentours sont restés intacts depuis la Préhistoire. Epoque durant laquelle cette région, constituée de plateaux et de colline calcaire entaillés par les deux vallées de la Dordogne et de la Vézère, s’est distinguée des autres régions par son étonnante concentration de sites préhistoriques, qui fait du Périgord un lieu de passage obligé pour tous les amateurs venant contempler plusieurs milliers de gisement et près de la moitié des grottes ornées de France, sur des périodes allant de 300 000 à 10 000 ans avant J.-C.

C'est par une route bucolique à souhait dans la région sud-est du département de la Dordogne qu'on arrive à Sarlat, la ville qui recèle un très bel ensemble de bâtiments médiévaux, parfaitement conservés. « Sarlat » vient du latin « serrum » ou « colline » et « fatum » ou large exprimant à la perfection ce site, où se blottit, maison contre maison, la jolie cité, au creux d’une étroite cuvette, « modelée dans les sables et les calcaires du crétacé par le modeste ruisseau de la Cuze ».
PhotoPlace du Marché à Sarlat - photo © Sarlat tourisme
La ville a obtenu en juin 2002 du Ministère de la Culture et de la Communication le label Ville et Pays d'art et d'histoire, un label décerné à tous les territoires français qui s'engagent à mener une démarche active de valorisation du patrimoine et de sensibilisation à l'architecture. Cette haute marque de distinction est venue récompenser toutes ses actions de réhabilitation de l'architecture sarladaise, entreprises à partir des années 1950 et selon la politique culturelle menée par le service du patrimoine et des musées, créé par la mairie en 1991.

Les origines de cette cité médiévale restent incertaines. On peut supposer que Sarlat a été bâtie autour d’une l’abbaye du IXe siècle, ou bien, pour avoir trouvé des traces humaines remontant au paléolithique, a-t-elle été construite en ces temps plus reculés? Ce dont on est sûr, c’est qu’à partir de vestiges gallo-romains qui ont été exhumés, c’est qu’il y avait une présence humaine en ces lieux, bien avant le Moyen-Age.

Sarlat constituait une cité-relais entre les deux sièges épiscopaux importants de Cahors à Saintes à l’époque médiévale, qui se situe du IXe au XIIe siècle. Son abbaye a été construite au IXe siècle et a été à son apogée au XIIème siècle, après qu’on l’eut agrandie et que l’on y ait déposé les reliques de Saint Sacerdos, évêque de Limoges. Aujourd’hui, encore cent moines habitent dans l’enceinte de l’abbaye de Sarlat.

C'est à partir du XIIe jusqu’au XIIIe siècle que cité sarladaise a vécu une parenthèse florissante du Nord au Sud. On y a fait construire l’église Sainte-Marie qui attira à cette époque tout le clergé et les hauts dignitaires, politiques et socio-économiques. On y a dressé une première enceinte et dès ce moment, les bourgeois et autres consuls sont venus s’y installer. Bien vite, ils ont revendiqué toutes sortes de privilèges et imposé leurs coutumes, défiant ainsi l’abbé. C’est au XIIIe siècle que Sarlat s'est protégée de l'assaillant par des remparts et qu'elle a fait florès avec quelque cinq-mille âmes dans l’enceinte de la cité.

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Maison médiévale à Sarlat - photo © Colette de Lucia
​Puis, du XIVe au XVe siècle, la population s’est peu à peu accrue: en 1317, l’abbaye ayant été désignée, par le pape d’Avignon Jean XXII, siège d’un évêché. Pour encadrer ces nombreux habitants, s’en sont suivis des tensions entre l’abbé et les moines. On a dû amputer une partie du territoire de la Dordogne jusqu’à la Vézère, territoire faisant partie du diocèse de Périgueux, et on l’a découpé en sept archiprêtrés et 278 paroisses. Mais comme les temps étaient durs, les travaux de l’abbaye, si importants pourtant, ont dû attendre la fin de la guerre de Cent-Ans.

C’est en 1317 que les Anglais ont débarqué en France et ils se sont dispersés de toutes parts. Sarlat a alors renforcé sa cité pour se protéger. Elle a été une première fois assiégée en 1360, et elle a dû abandonner son grand sud-ouest au Roi d’Angleterre Edouard III. Charles V, roi de France a appelé à la désobéissance. Et tandis que toutes les villes du Périgord lui ont rendu cet hommage, Sarlat, quant à elle, a préféré se ranger du côté des plus forts, les Anglais ! Elle a été assiégée par trois à quatre-mille Français. Pillages,épidémies, misère, ruines, troubles divers s’en sont suivis. Pour se défendre, il lui en aura coûté cher. A la suite, elle a décidé de devenir plus offensive et a ainsi réussi à devenir, malgré tout, une place importante, convoitée par le Royaume.

Au XVIe siècle, après une Guerre de Cent Ans, Sarlat, avide de confort et de réussite sociale, a vécu le Grand Siècle, une époque où l’on a bâti de nombreux édifices religieux et civils. C’est une aubaine pour Sarlat, qui a vécu sous l’influence des idées humanistes italiennes. Et ce, jusqu’à ce que Sarlat vive à nouveau les guerres de religion. Stoïque, elle est restée fidèle au catholicisme, ce qui lui a valu d’être assaillie à plusieurs reprises. Ces sursauts meurtriers mettent à mal la cité. A la suite d’une brève occupation protestante, les catholiques ont eu le dessus. Sarlat a gardé, selon l’ordonnance des rues et la disposition des monuments la trace de cet enfermement en ses remparts pour la protéger durant des siècles.
PhotoMaison de Etienne de la Boétie à Sarlat - Photo © Colette de Lucia
En ce temps-là, Etienne de La Boétie a marqué la cité de son empreinte humaniste. Né en 1530 place du Peyrou, face au palais épiscopal, dans la maison qui porte aujourd’hui son nom, ce remarquable philosophe n’avait que 18 ans lorsqu’il a écrit le « Discours de la servitude volontaire », une introduction avant-gardiste à la démocratie moderne. Il était l’ami de toujours de Michel de Montaigne et c’est lui qui a été désigné comme émissaire, en 1560,  afin de calmer les esprits entre protestants et catholiques durant les guerres de religion. Il est mort jeune, dans sa 33e année, sans avoir pu assister à la fin des conflits.

Tout le XVIIe siècle jusqu’en 1789, la ville  été de nouveau ravagée par les guerres. A l’initiative de l’évêque Louis II de Salignac, de 1602 à 1639, qui voulait favoriser l’installation de nouveaux ordres durant la Contre-Réforme, Sarlat a été reconstruite et rénovée. L’urgence était surtout de remettre en bon état les édifices religieux avec l’arrivée massives de gens d’église et notamment des Jésuites. La Fronde a interrompu brusquement cet élan. Vaille que vaille, quelques évêques, cependant, ont continué de restaurer des monuments et ont lancé des chantiers. Sous la révolution française, malheureusement, nombre de monuments religieux et même civils ont énormément souffert. On a vendu, jusqu’en 1796 des terres, des couvents, des églises. Sarlat était impuissante, faute de moyens.

Dès le XIXe siècle, la cité, protégée par ses murailles et formée d’un lacis de ruelles va connaître un grand remaniement pour appliquer une politique de salubrité. En 1836, on décide de percer une route départementale, ce qui fut fait de 1837 à 1865, et on l'a baptisée la rue de la République - plus communément appelée « La Traverse ». Sous le Second Empire, ce sont les canalisations de la Cuze qui ont été installées. Enfin, avec la révolution industrielle, on a fait construire une gare qui a été inaugurée en juillet 1882. Avec le chemin de fer, Sarlat a connu un essor économique et rural jusqu’à la fin du XIXe siècle. Comme le reste de la France, les agriculteurs ont intensifié leur production, notamment le tabac. Les commerçants et métiers du tertiaire également.

PhotoSarlat - photo © Colette de Lucia
Le XXe siècle, quant à lui, a été marqué par la première guerre mondiale: le 1e août, un ordre de mobilisation est donné à Sarlat. Quelque trois-cents hommes ont été mobilisés. On a fixé le 110e régiment d’infanterie à Sarlat-même. C’est ainsi que la cité a accueilli les premiers réfugiés et a mis à disposition ses deux  hôpitaux, tandis que les campagnes se sont dépeuplées, à cause des levées et des denrées rationnées.

Durant l’entre-deux guerres, Sarlat qui compte environ 30’000 habitants s’essouffle. Elle assiste impuissante à un exode rural, son activité économique se réduit. C’est la crise industrielles des années 30. On encourage l’immigration en France et c’est ainsi que des Bretons viennent s’y installer. Un fait marquant pourtant: bien que l’économie stagne, la vie culturelle, en revanche, s’intensifie.

A la seconde guerre mondiale, les hommes sont mobilisés à l’aube du 1e septembre 1939. Les exodes de la population sont devenus massifs, une première, puis une seconde fois. Après 1940, Sarlat a accueilli les réfugiés de l’Alsace et la Lorraine. L’année suivante, début 1941, elle est devenue une terre de résistance, face à l’occupant allemand. Deux réseaux de résistance - Combat et Alliance - ont formé l’armée secrète - AS - dans tout le Périgord noir. Sarlat n’a retrouvé la paix qu’en août 1944, quand les Allemands ont quitté définitivement la ville occupée. Durant quatre ans, elle aura vécu la peur et la douleur de la perte de 318 morts, sans compter les 156 déportés.

PhotoMarché de Sarlat durant la Fête de la Truffe et Académie culinaire du foie gras en janvier 2019 - photo © Colette de Lucia
Enfin, en 1952, Sarlat a connu une effervescence culturelle, avec le Festival du Théâtre de Sarlat, sous l’égide de Jacques Boissarie. Jean Vilar va donner une seconde vie à la vieille cité en l’utilisant comme décor de ses pièces. Années après années, ce festival acquiert une telle renommée que, grâce à Henri de Ségogne et grâce à la loi Malraux de 1962, on réhabilite les espaces publics et le bâti ancien. Et c’est ainsi que Sarlat a détenu le record pour la densité de monuments classés et inscrits. On est allé jusqu’à mettre en lumière par un véritable metteur en scène toute la cité, pour illuminer ses belles façades. Il faut découvrir cette ville, de nuit, c’est magique!

Mais ne vous y trompez pas, Sarlat ne constitue pas qu’un simple décor, si magnifique soit-il. Elle n’a de cesse en effet d’organiser au fil des ans jusqu’à aujourd’hui des événements majeurs, tels que la Fête de la Truffe et Académie culinaire du foie gras (janvier), Sarlat Fest’oie (mars), Chasse aux œufs de Pâque (avril), les journées du terroir (mai), La Ringueta (ma), Festival des Arts en folie (mai), Sarlat Swing’it (juin), Festival des Jeux du Théâtre (juillet- août), Journées du Patrimoine (septembre), Journées du goût et de la Gastronomie (septembre), Festival du Film (novembre), Marché de Noël (décembre), les grands marchés du foie gras et Fête de la truffe (en décembre).

Que ce soit à l’occasion de l’une de ces manifestations festives et gourmandes, ou délibérément pour visiter cette région superbe, il vous est donné de visiter la ville selon un circuit nourri d’anecdotes savoureuses et de découvrir la richesse de son patrimoine, architectural, culturel, gastronomique et bien sûr, historique, car cette longue histoire de Sarlat a laissé son empreinte dans tous ces domaines. Ce circuit vous donnera à contempler, depuis l’office du tourisme de Sarlat, le Palais épiscopal, la cathédrale Saint Sacerdos, la chapelle Saint Benoît, le Jardin des Enfeus, la Lanterne des Morts, le Présidial, l’Hôtel de Grézel, l’Hôtel de ville, l’église Sainte Marie, l’Hôtel de Gisson, celui de Vassa et de Plamon, etc. Il y a pléthore d’œuvres à découvrir, comme des "porches, murailles, pavés et arcades de pierre ocre".

Enfin, en prenant de la hauteur, par l'ascenseur panoramique, conçu par Jean Nouvel, l'enfant du pays, vous pourrez contempler à 360° tous les toits de Sarlat, un panorama - ô combien - pittoresque! En face, vous pourrez également admirer un autre ouvrage de Jean Nouvel: l'ancienne église Sainte Marie convertie en marché couvert et dotée de gigantesques portes, inauguré en 2013.

Sans oublier que Sarlat, avec Montignac, Lascaux, Font-de-Gaume, les Eyzies, le Bugue, Limeuil, Terrasson et Saint-Cyprien constituent les hauts lieux de cette contrée extraordinaire que vous pourrez admirer au détours des routes, le long de la vallée de la Dordogne, ainsi que ses châteaux merveilleux comme celui de Montfort, Beynac, Castelnaud ainsi qu'une kyrielle de gentilhommières et de sites extrêmement pittoresques.

Colette de Lucia


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PETIT FUTE

20/5/2019

 

UN PRECIEUX GUIDE POUR DECOUVRIR
LE PATRIMOINE RELIGIEUX DURANT LES VACANCES

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Ce guide s'adresse aux personnes désireuses de profiter de leurs vacances ou week-ends pour découvrir le patrimoine religieux, vivre dans un environnement religieux, avoir des activités religieuses...

​Essentiellement axé sur le christianisme, ce titre référencera les hébergements (lieux d'accueil et de séjour tels que couvents, monastères et abbayes où il est possible d'effectuer une retraite ou de prendre part à des activités religieuses), les grands lieux du christianisme, les principaux évènements, rassemblements et pèlerinages, ainsi que les possibilités d'actions caritatives. Il recensera également les coordonnées des principaux organismes nationaux chrétiens.

GIVERNY

21/3/2019

 

Record de fréquentation ! 
A LA FONDATION CLAUDE MONET
Ouverture le 22 mars 2019

La fondation Claude Monet a accueilli cette année 696 636 visiteurs, soit 58 636 visiteurs de plus qu’en 2017 et 134 636 visiteurs de plus qu’en 2016, établissant 2018 en année record ! Les chiffres confirment le fort rayonnement international de la fondation. Si les Américains sont les étrangers les plus nombreux à venir visiter celle-ci, il est important de noter cette année la hausse significative des visiteurs chinois : 4,5% cette année contre 3,6% l’an passé.
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EDITIONS PETIT FUTE

6/3/2019

 

PARIS CITY BOOK

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La collection historique du Petit Futé a fait peau neuve et vous propose le CityBook : le livre de votre ville ! Il a adopté un format mini-magazine et vous propose des rencontres avec des interviews, des découvertes pour mieux vivre au quotidien et ses coups de coeur : des adresses insolites, d'autres qui viennent d'ouvrir et qui sont de véritables pépites en devenir.

​Des personnalités sont également mises à l'honneur et bien sûr, vous retrouvez la base d'un Petit Futé : les bons plans. Que ce soit pour ss'amuser, sortir, faire du sport ou prendre soin de soi en faisant du shopping, la ville est passée au peigne fin et vous en retrouvez le meilleur dans cette édition. Petit Futé, vous allez re-découvrir votre ville et vous aurez des bons plans et des expériences à partager !

TROPHEE JEAN ROUGIE A SARLAT

10/2/2019

 

10e Trophée Jean Rougié, Sarlat 
remporté par Nicolas Delacourt,
soutenu par son coach Frank Baruzier

Au cœur du Périgord noir, contrée magique et lumineuse, l'incroyable et belle capitale Sarlat, dont le patrimoine architectural est d'une valeur inestimable, organise depuis dix ans déjà un bel événement: le Trophée Jean Rougié !
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Dans ce haut lieu de la gastronomie, s’est disputé en effet ce 10e Trophée Jean Rougié. Pour cette édition 2019, huit jeunes étudiants en cuisine sélectionnés dans toute la France étaient en lice pour relever le défi de réaliser, comme figures imposées, une recette froide et une recette chaude à partir de foie gras et de truffe. Et ce, sous le regard avisé d’un jury des plus prestigieux, composé des meilleurs chefs, tous lauréats de Bocuse, Meilleur Ouvrier de France et étoilés Michelin, avec pour président, Michel Guérard, chef trois fois étoilés du restaurant Les Près d’Eugénie, à Eugénie-les-Bains, et Meilleur Ouvrier de France
 
C’est Nicolas Delacourt, un jeune de 18 ans, qui a remporté haut la main, en janvier dernier, ce 10e trophée Jean Rougié, trophée organisé par La ville de Sarlat ainsi que les Maisons Rougié et Pebeyre.
 
Au matin même, a débuté le marathon, au sein du Centre culturel, où ont été aménagés pour l’occasion des box derrière lesquels nos huit concurrents ont cuisiné sans relâche tout au long de la journée, avec le soutien de leur coach et sous l’œil expert de Jean-Luc Danjou, Meilleur Ouvrier de France, à la fois directeur du concours et directeur de l’école de foie gras Rougié de Pau.
 
Pour cette épreuve, Jean Luc Danjou avait exprimé le souhait de valoriser à la fois le professeur et son élève. Et le lauréat Nicolas Delacourt, soutenu par son professeur Franck Baruzier, ont formé un si beau tandem, complice et motivé, qu’ils se sont distingués dès le matin, pour en fin de journée avoir l’extrême plaisir de gravir la marche la plus haute du podium. 
 
Chaque lauréat a été récompensé. Du premier au huitième, tous ont reçu un robot Kitchen Aid, une veste offerte par Bragard, un set de couteaux et un stage à l’école du foie gras offerts par Rougié, des truffes offertes par la société Pebeyre, un abonnement à la revue YAM, du vin offert par l’Interprofession des Vins de Bergerac et Duras, du champagne offert par Chai Papin, des livres de cuisine, du chocolat Valrhona.
 
Le vainqueur, quant à lui, est reparti, en plus, avec le trophée en cuillères d’argent offert par la ville de Sarlat et réalisé par l’artiste Gérard Bouvier qui restera dans son établissement toute l’année 2019. Bravo Nicolas Delacourt !
 
 
Colette de Lucia


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