Au Musée de Pontarlier |
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EXPOSITION "A LA CONQUETE DES SOMMETS"
Paysages français et suisses du 19e au 21e siècle
Au Musée des Ursulines
Du 20 novembre 2019 au 22 mars 2020
À travers plus de 80 œuvres, le musée des Ursulines retrace l’engouement pour la peinture des sites de montagne à partir du début du XIXe siècle et jusqu’à aujourd’hui. Véritable point de rencontre d’artistes venus de Suisse et de France, le Cervin mais aussi le Mont Blanc deviennent des sujets d’expérimentation artistique à part entière. L’alpinisme, l’enthousiasme pour la découverte des sommets alpins et la peinture, constituent ainsi une passion partagée à l’origine de nouvelles amitiés artistiques.
SAVEURS DE L’AIN® |
Du 8 au 11 novembre 2019, Saveurs de l’Ain® ont vu les choses en grand pour sa participation au Salon de la gastronomie de Bourg-en-Bresse à Ainterexpo avec un stand XXL pour promouvoir l’ensemble de ses atouts !
Après avoir investi cette année le Salon International de l’Agriculture à Paris, puis organisé une manifestation populaire d’envergure sur ses terres, dans le cadre pittoresque de la cité médiévale de Pérouges et participé comme invité d’honneur au Festival de Valence en Gastronomie, Saveurs de l’Ain®, la nouvelle marque du patrimoine culinaire du département, lancée par Aintourisme en octobre 2018, a continué son show.
Les adhérents de Saveurs de l’Ain® se sont partagés pas moins de 1600 m2, et durant quatre jours, ils se sont activés au cœur du hall C du Salon de la gastronomie de Bourg-en-Bresse, avec toute la passion qui les anime. Les trésors de la plus grande ferme de l’Ain ont été dévoilés aux visiteurs gourmets et gourmands, à travers les produits d’excellence et les savoir-faire qui font la richesse de la gastronomie de notre territoire.
Après avoir investi cette année le Salon International de l’Agriculture à Paris, puis organisé une manifestation populaire d’envergure sur ses terres, dans le cadre pittoresque de la cité médiévale de Pérouges et participé comme invité d’honneur au Festival de Valence en Gastronomie, Saveurs de l’Ain®, la nouvelle marque du patrimoine culinaire du département, lancée par Aintourisme en octobre 2018, a continué son show.
Les adhérents de Saveurs de l’Ain® se sont partagés pas moins de 1600 m2, et durant quatre jours, ils se sont activés au cœur du hall C du Salon de la gastronomie de Bourg-en-Bresse, avec toute la passion qui les anime. Les trésors de la plus grande ferme de l’Ain ont été dévoilés aux visiteurs gourmets et gourmands, à travers les produits d’excellence et les savoir-faire qui font la richesse de la gastronomie de notre territoire.
SUR LES PAS DE
V. HUGO, A. DE LAMARTINE ET G. COURBET,
TROIS GRANDS HUMANISTES
DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Par Colette de Lucia (texte et photos)
A l’occasion de trois Bicentenaires, la Bourgogne-Franche-Comté a décidé de célébrer trois grands hommes de génie qui se sont fortement engagés dans de nobles causes en influençant non seulement leur époque mais aussi la nôtre: Victor Hugo, Alphonse de Lamartine et Gustave Courbet. Comment? En allant visiter les lieux marqués de leurs empreintes. Alors, en route, partez vous aussi sur les pas de ces trois grands visionnaires, épris de liberté et d’avancement social et découvrez la force de leurs œuvres. Et ce, selon un très bel itinéraire en Bourgogne-Franche-Comté!
La maison familiale de Lamartine
A commencer par Milly, rebaptisée aujourd’hui Milly-Lamartine (71960) pour visiter la maison familiale de Alphonse de Lamartine, de son vrai nom Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, fils d’un noble campagnard bourguignon. L’imposante et belle grille en fer forgé, qui protège la maison d'enfance de Lamartine où avec sa famille il a emménagé à sept ans, s’ouvre pour nous accueillir.
C'est là, dans cette demeure du XIIIe siècle que le poète et homme politique a vécu son enfance et une partie de son adolescence auprès de sa tendre et affectueuse mère. D’ailleurs, Lamartine restera toute sa vie très attaché à Milly et à ses paysages de vignobles. Plus tard, il en deviendra héritier et donc propriétaire terrien avec le titre de Seigneur. Noblesse oblige! Ses propriétés étaient constituées, pour l’essentiel, de vignobles.
Les pièces de la maison sont restées telles qu’elles étaient à l’époque, avec leurs meubles et tout l’agencement originel. Tant et si bien qu’à déambuler à travers ce décor à la fois champêtre et rococo, on peut se dire que le fantôme de Lamartine n’est pas loin. Dans une pièce de la maison, on aperçoit une toile le représentant vêtu à la mode de l’époque, très élégant, le jeune diplomate.
En fait, sa véritable nature le portait davantage à faire preuve de générosité envers les pauvres et les indigents des alentours auxquels, comme le faisait sa mère, il offrait des victuailles et quelque argent très régulièrement dans les sabots déposés à l’entrée de la demeure. La famille était très estimée, très appréciée de tous. Hélas, ruiné, Lamartine devra vendre bien plus tard, en 1860, cette propriété familiale, non sans un extrême déchirement. Du jardin, on aperçoit le vignoble et le petit bois où le jeune Lamartine aimait tant avec quelques autres gamins aller jouer et gambader toute la journée, en prenant soin de loger dans sa besace une miche de pain et un morceau de fromage de chèvre.
A commencer par Milly, rebaptisée aujourd’hui Milly-Lamartine (71960) pour visiter la maison familiale de Alphonse de Lamartine, de son vrai nom Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine, fils d’un noble campagnard bourguignon. L’imposante et belle grille en fer forgé, qui protège la maison d'enfance de Lamartine où avec sa famille il a emménagé à sept ans, s’ouvre pour nous accueillir.
C'est là, dans cette demeure du XIIIe siècle que le poète et homme politique a vécu son enfance et une partie de son adolescence auprès de sa tendre et affectueuse mère. D’ailleurs, Lamartine restera toute sa vie très attaché à Milly et à ses paysages de vignobles. Plus tard, il en deviendra héritier et donc propriétaire terrien avec le titre de Seigneur. Noblesse oblige! Ses propriétés étaient constituées, pour l’essentiel, de vignobles.
Les pièces de la maison sont restées telles qu’elles étaient à l’époque, avec leurs meubles et tout l’agencement originel. Tant et si bien qu’à déambuler à travers ce décor à la fois champêtre et rococo, on peut se dire que le fantôme de Lamartine n’est pas loin. Dans une pièce de la maison, on aperçoit une toile le représentant vêtu à la mode de l’époque, très élégant, le jeune diplomate.
En fait, sa véritable nature le portait davantage à faire preuve de générosité envers les pauvres et les indigents des alentours auxquels, comme le faisait sa mère, il offrait des victuailles et quelque argent très régulièrement dans les sabots déposés à l’entrée de la demeure. La famille était très estimée, très appréciée de tous. Hélas, ruiné, Lamartine devra vendre bien plus tard, en 1860, cette propriété familiale, non sans un extrême déchirement. Du jardin, on aperçoit le vignoble et le petit bois où le jeune Lamartine aimait tant avec quelques autres gamins aller jouer et gambader toute la journée, en prenant soin de loger dans sa besace une miche de pain et un morceau de fromage de chèvre.
Plus tard, nous allons visiter au sommet d’une colline le château de Pierreclos, superbe château avec vaste terrasse et jardin. De là haut, nous avons un panorama à 360° sur la Bourgogne. Il se visite, mais surtout il propose un hébergement dans des chambres modernes avec vues imprenables, et petit-déjeuner buffet. Nous y faisons une dégustation gratuite de leurs vins. Blancs naturellement ! Dans la chapelle, nous y trouvons des fresques murales très jolies à contempler, et dans une des tours, nous pouvons lire quelques extraits des œuvres d’Alphonse de Lamartine à l’époque où le jeune homme était oisif et séducteur, évoquant sa vie amoureuse et tumultueuse, en bon voisin. Nous ne sommes pas déçus de ce lyrisme-là.
Château de Pierreclos - Photo © Colette de Lucia
Musée de Mâcon et découverte de l’exposition temporaire consacrée à Lamartine
Après vingt minutes de route, nous arrivons à Mâcon. Cette ville qui l’a vu naître est la plus méridionale de la Bourgogne: elle se situe le long d’un fleuve qui servait depuis l’Antiquité de principale voie navigable pour relier le Nord au Sud, et donc y faire du commerce. Ces douces collines couvertes de vignobles et ses vallées romantiques ont certainement nourri l’inspiration précoce du jeune Alphonse de Lamartine, né un 21 octobre 1790, en pleine tourmente révolutionnaire, dans une maison proche du couvent des Ursulines de Mâcon.
Et c’est justement vers ces lieux que nous nous dirigeons et où, durant toute l’année 2019, il sera rendu un vibrant hommage à cette grande figure politique qu’était Lamartine, également poète, romancier, dramaturge prosateur, et dont on commémore, cette année, le 150e anniversaire de sa mort. En effet, lors de son décès, survenu en 1869, cela a été un tel événement national qu’un élan extraordinaire d'hommages lui ont été rendu par la presse, ses amis et toutes ses relations artistiques et parlementaires, pour lui ériger une statue.
Principal représentant du courant libéral et progressiste, notamment dans son histoire des Girondins (1847), cet ancien diplomate et remarquable homme de lettres a eu le courage de s’opposer au régime de Louis-Philippe. S’en est suivi la Révolution, puis la Proclamation de la Deuxième République de février 1848 à laquelle il a participé en tant que membre du Gouvernement provisoire et Ministre des Affaires étrangères. Il en a été l’âme et le chef d’orchestre et au lendemain de celle-ci, le 23 avril 1848, il s’est fait élire triomphalement à l’Assemblée nationale constituante. Pourtant, bien que son rôle politique ait été déterminant, il a connu une vieillesse d’une infinie tristesse, entre huissiers et chagrins. Aujourd’hui, il ne faut pas oublier que c’est aussi à Lamartine que l’on doit notre drapeau national et qu'il a été un fervent abolitionniste de l'esclavage.
Après vingt minutes de route, nous arrivons à Mâcon. Cette ville qui l’a vu naître est la plus méridionale de la Bourgogne: elle se situe le long d’un fleuve qui servait depuis l’Antiquité de principale voie navigable pour relier le Nord au Sud, et donc y faire du commerce. Ces douces collines couvertes de vignobles et ses vallées romantiques ont certainement nourri l’inspiration précoce du jeune Alphonse de Lamartine, né un 21 octobre 1790, en pleine tourmente révolutionnaire, dans une maison proche du couvent des Ursulines de Mâcon.
Et c’est justement vers ces lieux que nous nous dirigeons et où, durant toute l’année 2019, il sera rendu un vibrant hommage à cette grande figure politique qu’était Lamartine, également poète, romancier, dramaturge prosateur, et dont on commémore, cette année, le 150e anniversaire de sa mort. En effet, lors de son décès, survenu en 1869, cela a été un tel événement national qu’un élan extraordinaire d'hommages lui ont été rendu par la presse, ses amis et toutes ses relations artistiques et parlementaires, pour lui ériger une statue.
Principal représentant du courant libéral et progressiste, notamment dans son histoire des Girondins (1847), cet ancien diplomate et remarquable homme de lettres a eu le courage de s’opposer au régime de Louis-Philippe. S’en est suivi la Révolution, puis la Proclamation de la Deuxième République de février 1848 à laquelle il a participé en tant que membre du Gouvernement provisoire et Ministre des Affaires étrangères. Il en a été l’âme et le chef d’orchestre et au lendemain de celle-ci, le 23 avril 1848, il s’est fait élire triomphalement à l’Assemblée nationale constituante. Pourtant, bien que son rôle politique ait été déterminant, il a connu une vieillesse d’une infinie tristesse, entre huissiers et chagrins. Aujourd’hui, il ne faut pas oublier que c’est aussi à Lamartine que l’on doit notre drapeau national et qu'il a été un fervent abolitionniste de l'esclavage.
Pour perpétuer la mémoire de Lamartine
L’imposant bâtiment du XVIIe siècle qui abrite le musée des Ursulines présente une exposition temporaire, intitulée « Perpétuer la mémoire » mettant en lumière cette double figure de Lamartine selon un parcours thématique à travers quatre salles. Dans l’espace consacré au poète, sont réunis des témoignages de sa carrière d’écrivain et d’homme public et les hommages rendus par la ville de Mâcon à l’homme engagé. Car Lamartine a été l’une des figures emblématiques du nouveau Pôle Mémoriel du Grand Est qui a regroupé vingt hauts-lieux de la Route Des Abolitions de L’Esclavage.
Au rez-de-chaussée, se trouvent dans la dernière salle de multiples documents et livres édités ainsi qu'aux objets lors des différentes manifestations organisées pour commémorer le Bicentenaire de la naissance de Lamartine. Le point d’orgue de l'exposition est la présentation des œuvres de l'ensemble des sculpteurs et des architectes qui concouraient pour proposer une statue de l'homme de lettres et de l'homme politique : dessins, statues de plâtre, plans...
Quant à l’exposition permanente, qui ne manque pas d’intérêt, loin s’en faut, elle vous permettra de faire une véritable incursion dans la Bourgogne d'antan. Vous y découvrirez au rez-de-chaussée des collections archéologiques régionales, de la préhistoire au Moyen Age; au 1er étage, des objets de la vie mâconnaise, liés aux travaux de la vigne ou autres. Et dans les salles du 2e étage, vous pourrez y admirer des créations artistiques sur les cinq derniers siècles de notre ère.
L’imposant bâtiment du XVIIe siècle qui abrite le musée des Ursulines présente une exposition temporaire, intitulée « Perpétuer la mémoire » mettant en lumière cette double figure de Lamartine selon un parcours thématique à travers quatre salles. Dans l’espace consacré au poète, sont réunis des témoignages de sa carrière d’écrivain et d’homme public et les hommages rendus par la ville de Mâcon à l’homme engagé. Car Lamartine a été l’une des figures emblématiques du nouveau Pôle Mémoriel du Grand Est qui a regroupé vingt hauts-lieux de la Route Des Abolitions de L’Esclavage.
Au rez-de-chaussée, se trouvent dans la dernière salle de multiples documents et livres édités ainsi qu'aux objets lors des différentes manifestations organisées pour commémorer le Bicentenaire de la naissance de Lamartine. Le point d’orgue de l'exposition est la présentation des œuvres de l'ensemble des sculpteurs et des architectes qui concouraient pour proposer une statue de l'homme de lettres et de l'homme politique : dessins, statues de plâtre, plans...
Quant à l’exposition permanente, qui ne manque pas d’intérêt, loin s’en faut, elle vous permettra de faire une véritable incursion dans la Bourgogne d'antan. Vous y découvrirez au rez-de-chaussée des collections archéologiques régionales, de la préhistoire au Moyen Age; au 1er étage, des objets de la vie mâconnaise, liés aux travaux de la vigne ou autres. Et dans les salles du 2e étage, vous pourrez y admirer des créations artistiques sur les cinq derniers siècles de notre ère.
Visite de la Maison Victor Hugo à Besançon
Le lendemain, nous faisons cap sur Besançon, la capitale du Doubs pour visiter la désormais la célèbre Maison Victor Hugo. C’est en septembre 2013 que cette Maison natale a ouvert ses portes. Accessible à tous, pédagogique et attractive, la maison Victor Hugo n’a pas été conçue pour être un musée ordinaire, mais pour constituer un espace vivant, de réflexion. Elle a pour vocation d’être un lieu de mémoire de l’homme engagé dans son siècle et pour l’avenir, afin de faire revivre - symboliquement s’entend - l’illustre auteur. Et surtout, elle célèbre ses engagements et ses principaux combats.
C’est dans cette maison que le poète est né un 26 février 1802 au 140 Grande rue, actuelle place Victor Hugo, là même où d’autres célébrités y ont vu le jour, tels les frères Lumières en 1862 et 1864 et Charles Nodier, en 1780. Au rez-de-chaussée se trouvait la Pharmacie Jacques ou Baratte.
Cette maison a retrouvé sa plaque commémorative d’origine, apposée sur la façade, et le retour du mobilier de l’ancienne pharmacie, au terme de travaux de rénovation. A l'intérieur, on y découvre, au rez-de-chaussée, des hommages rendus par les Bisontins à Victor Hugo, évoqués en 1880, sur décision du Conseil municipal, et grâce aux liens qu’il a su tisser avec sa chère ville natale. En effet, Victor Hugo a entretenu des relations étroites avec beaucoup de Franc-Comtois, notamment Charles Nodier, le grand défenseur des Romantiques dont faisaient partie Victor Hugo et Alphonse de Lamartine.
Le lendemain, nous faisons cap sur Besançon, la capitale du Doubs pour visiter la désormais la célèbre Maison Victor Hugo. C’est en septembre 2013 que cette Maison natale a ouvert ses portes. Accessible à tous, pédagogique et attractive, la maison Victor Hugo n’a pas été conçue pour être un musée ordinaire, mais pour constituer un espace vivant, de réflexion. Elle a pour vocation d’être un lieu de mémoire de l’homme engagé dans son siècle et pour l’avenir, afin de faire revivre - symboliquement s’entend - l’illustre auteur. Et surtout, elle célèbre ses engagements et ses principaux combats.
C’est dans cette maison que le poète est né un 26 février 1802 au 140 Grande rue, actuelle place Victor Hugo, là même où d’autres célébrités y ont vu le jour, tels les frères Lumières en 1862 et 1864 et Charles Nodier, en 1780. Au rez-de-chaussée se trouvait la Pharmacie Jacques ou Baratte.
Cette maison a retrouvé sa plaque commémorative d’origine, apposée sur la façade, et le retour du mobilier de l’ancienne pharmacie, au terme de travaux de rénovation. A l'intérieur, on y découvre, au rez-de-chaussée, des hommages rendus par les Bisontins à Victor Hugo, évoqués en 1880, sur décision du Conseil municipal, et grâce aux liens qu’il a su tisser avec sa chère ville natale. En effet, Victor Hugo a entretenu des relations étroites avec beaucoup de Franc-Comtois, notamment Charles Nodier, le grand défenseur des Romantiques dont faisaient partie Victor Hugo et Alphonse de Lamartine.
Au premier étage, l’exposition s’articule autour de quatre thématiques, chères au cœur du grand homme: la liberté d’expression, l’injustice-l’égalité-la misère à éradiquer, l’enfance-l’éducation (dans la chambre du petit Victor), la liberté des peuples-la République dans le salon. La scénographie est toujours la même: on peut lire des paragraphes, des phrases, des extraits de lettres ou d’ouvrages ayant trait aux combats humanistes incessants qu’a livré Victor Hugo, pionnier dans les diverses actions humanitaires et les grands enjeux sociaux, idéologiques et politiques qui sont toujours d’ailleurs à l’ordre du jour, et perpétués par Reporters sans frontières pour la liberté d’expression, ATD Quart Monde pour lutter contre la misère, Unicef pour les droits de l’enfant et Amnesty International pour la liberté des peuples.
Premier poète à avoir fait entrer l’enfance dans la poésie, Victor Hugo est aussi l’un des premiers romanciers à lui avoir donné un statut héroïque. Le petit Gavroche entraîne ainsi le lecteur, durant des chapitres entiers, dans les méandres de sa vie d’enfant des rues. Ces enfants martyrs comme Cosette ou Gavroche sont nombreux dans l’œuvre de Victor Hugo. Par leur innocence et leur vulnérabilité, ils dénoncent la barbarie des grands. L’enfant a aussi le pouvoir de sauver l’adulte égaré, de lui rendre son âme. Dans Les Misérables, c’est à la fuite de Petit Gervais que pour la première fois Jean Valjean retrouve une part de son humilité perdue au bagne: « Alors son cœur creva et il se mit à pleurer. C’était la première fois qu’il pleurait depuis dix-neuf ans. », peut-on y lire sur un des panneaux de la Maison Victor Hugo.
Premier poète à avoir fait entrer l’enfance dans la poésie, Victor Hugo est aussi l’un des premiers romanciers à lui avoir donné un statut héroïque. Le petit Gavroche entraîne ainsi le lecteur, durant des chapitres entiers, dans les méandres de sa vie d’enfant des rues. Ces enfants martyrs comme Cosette ou Gavroche sont nombreux dans l’œuvre de Victor Hugo. Par leur innocence et leur vulnérabilité, ils dénoncent la barbarie des grands. L’enfant a aussi le pouvoir de sauver l’adulte égaré, de lui rendre son âme. Dans Les Misérables, c’est à la fuite de Petit Gervais que pour la première fois Jean Valjean retrouve une part de son humilité perdue au bagne: « Alors son cœur creva et il se mit à pleurer. C’était la première fois qu’il pleurait depuis dix-neuf ans. », peut-on y lire sur un des panneaux de la Maison Victor Hugo.
Gustave Courbet ou l’Art d’être libre
Dans l'après-midi, nous rejoignons Ornans qui a vu naître Gustave Courbet le 10 juin 1819. Cet illustre peintre était certes un peintre de génie, mais aussi un révolutionnaire, un être épris de liberté: liberté de peindre comme il l’entendait, liberté de penser, de s’exprimer et même, de transgresser. C’est de cette liberté-là dont le département du Doubs, qui commémore cette année le Bicentenaire de sa naissance à Ornans, s’est inspiré pour insuffler à l’année 2019 « l’art d’être libre »,
Et ce, à grand renfort d’expositions, de concerts, colloque, conférences, spectacles qui continueront de se succéder toute l'année. « Le projet ainsi élaboré consiste à rendre hommage non seulement au génie de l’artiste, mais aussi à faire découvrir au plus grand nombre la complexité et la richesse d’une personnalité hors du commun, ancrée dans une époque dont il s’est fait le guide » précise le musée Courbet. Et surtout, visitez ce Musée qui vous permet au travers de ses tableaux de percer le secret de ce lien intime qui l'unissaitt aux paysages des vallées de la Loue et du Lison, peints dans leur réalité !
A Ornans, à votre tour, plongez dans l’univers de ce chef de l’Ecole Réaliste, Cette petite cité comtoise de caractère, surnommée la « petite Venise verte » est vraiment si jolie! Puis, allez vous promener dans la vallée de la Loue. C’était là que Courbet puisait inlassablement son inspiration. Il existe au cœur de ce pays une balade à faire dans une nature généreuse et belle. Vous pourrez y admirer à loisir falaises, cascades, rivières et forêts. Et chemin faisant, vous découvrirez les reproductions des tableaux du maître dans les lieux dont il était fortement attaché.
Dans l'après-midi, nous rejoignons Ornans qui a vu naître Gustave Courbet le 10 juin 1819. Cet illustre peintre était certes un peintre de génie, mais aussi un révolutionnaire, un être épris de liberté: liberté de peindre comme il l’entendait, liberté de penser, de s’exprimer et même, de transgresser. C’est de cette liberté-là dont le département du Doubs, qui commémore cette année le Bicentenaire de sa naissance à Ornans, s’est inspiré pour insuffler à l’année 2019 « l’art d’être libre »,
Et ce, à grand renfort d’expositions, de concerts, colloque, conférences, spectacles qui continueront de se succéder toute l'année. « Le projet ainsi élaboré consiste à rendre hommage non seulement au génie de l’artiste, mais aussi à faire découvrir au plus grand nombre la complexité et la richesse d’une personnalité hors du commun, ancrée dans une époque dont il s’est fait le guide » précise le musée Courbet. Et surtout, visitez ce Musée qui vous permet au travers de ses tableaux de percer le secret de ce lien intime qui l'unissaitt aux paysages des vallées de la Loue et du Lison, peints dans leur réalité !
A Ornans, à votre tour, plongez dans l’univers de ce chef de l’Ecole Réaliste, Cette petite cité comtoise de caractère, surnommée la « petite Venise verte » est vraiment si jolie! Puis, allez vous promener dans la vallée de la Loue. C’était là que Courbet puisait inlassablement son inspiration. Il existe au cœur de ce pays une balade à faire dans une nature généreuse et belle. Vous pourrez y admirer à loisir falaises, cascades, rivières et forêts. Et chemin faisant, vous découvrirez les reproductions des tableaux du maître dans les lieux dont il était fortement attaché.
Plein feu à la Ferme de Flagey
Nous quittons Ornans pour nous rendre à la Ferme Courbet à Flagey. Après la rénovation et le réaménagement du Musée départemental de Gustave Courbet, en 2008, ce fut le tour de la ferme familiale de Flagey, la propriété de la famille paternelle de Gustave Courbet, jusqu’en 1910. Aujourd’hui, elle appartient au Département du Doubs. Depuis son ouverture en 2009, elle est devenue, avec ses nombreuses expositions temporaires, un lieu culturel à part entière, et l'on fête cette année 2019 ses dix ans, en proposant une programmation exceptionnelle au fil de l'année.
Le décor de cette ferme est à fois d’époque et moderne pour pouvoir accueillir des artistes contemporains et des classes scolaires. Mais pas que. Tous les visiteurs sont les bienvenus. Ils ont à leur disposition tout pour mieux appréhender l’histoire de Gustave Courbet et de sa famille avec laquelle il partageait sa vie, allant d’Ornans à Flagey. Au Café de Juliette, on peut consulter des tas d’ouvrages hyper intéressants, soit en se prélassant sur une belle terrasse, avec vue sur le jardin fleuri à souhait, soit dans un fauteuil ou au coin d’une table du bistrot.
C'est grâce aux forces vives du Doubs que toutes sortes de festivités peuvent s’y dérouler, pour célébrer en beauté son enfant terrible. Ce Bicentenaire rend ainsi hommage à la fois à l’amoureux de la nature, de son pays, à l’humaniste, au génie créatif de ce peintre, au voyageur impénitent, à l’épicurien et à son action courageuse qui lui a valu l’exil à la Tour-de-Peilz, en Suisse, pour avoir, en tant qu'élu républicain, été l'acteur principal de la Commune de Paris en 1871 et d'avoir renversé la Colonne Vendôme à Paris, où il séjournait à l'époque.
On salue avec respect cette forte personnalité, engagée en diable et dont il est devenu le chef de file. Tous les mois de cette année 2019, grâce au Département du Doubs qui a mis en œuvre ce projet à dimension nationale, mais aussi régionale, vous pourrez profiter de nombre de célébrations festives et populaires et d’autres plus amplement, répondant ainsi au plus grand nombre.
Nous quittons Ornans pour nous rendre à la Ferme Courbet à Flagey. Après la rénovation et le réaménagement du Musée départemental de Gustave Courbet, en 2008, ce fut le tour de la ferme familiale de Flagey, la propriété de la famille paternelle de Gustave Courbet, jusqu’en 1910. Aujourd’hui, elle appartient au Département du Doubs. Depuis son ouverture en 2009, elle est devenue, avec ses nombreuses expositions temporaires, un lieu culturel à part entière, et l'on fête cette année 2019 ses dix ans, en proposant une programmation exceptionnelle au fil de l'année.
Le décor de cette ferme est à fois d’époque et moderne pour pouvoir accueillir des artistes contemporains et des classes scolaires. Mais pas que. Tous les visiteurs sont les bienvenus. Ils ont à leur disposition tout pour mieux appréhender l’histoire de Gustave Courbet et de sa famille avec laquelle il partageait sa vie, allant d’Ornans à Flagey. Au Café de Juliette, on peut consulter des tas d’ouvrages hyper intéressants, soit en se prélassant sur une belle terrasse, avec vue sur le jardin fleuri à souhait, soit dans un fauteuil ou au coin d’une table du bistrot.
C'est grâce aux forces vives du Doubs que toutes sortes de festivités peuvent s’y dérouler, pour célébrer en beauté son enfant terrible. Ce Bicentenaire rend ainsi hommage à la fois à l’amoureux de la nature, de son pays, à l’humaniste, au génie créatif de ce peintre, au voyageur impénitent, à l’épicurien et à son action courageuse qui lui a valu l’exil à la Tour-de-Peilz, en Suisse, pour avoir, en tant qu'élu républicain, été l'acteur principal de la Commune de Paris en 1871 et d'avoir renversé la Colonne Vendôme à Paris, où il séjournait à l'époque.
On salue avec respect cette forte personnalité, engagée en diable et dont il est devenu le chef de file. Tous les mois de cette année 2019, grâce au Département du Doubs qui a mis en œuvre ce projet à dimension nationale, mais aussi régionale, vous pourrez profiter de nombre de célébrations festives et populaires et d’autres plus amplement, répondant ainsi au plus grand nombre.
Le château de Joux, forteresse militaire
Ce troisième jour annonce bientôt la fin de ce voyage. Nous partons, au matin, pour nous diriger vers le château de Joux, en train cette fois-ci. Avec sa position stratégique à la croisée de routes commerciales et de frontières mouvantes, ce site ne pouvait qu’être très disputé. Un château y a été bâti : ses fortifications lui ont permis de se protéger du dehors… et de retenir, plus tard, des forçats au-dedans !
Au Moyen-âge, à cinq kilomètres de la ville actuelle de Pontarlier, cette forteresse de pierre a été édifiée, grâce au péage, voire au racket, instauré par les seigneurs locaux. Après ceux-ci, une ribambelle d’illustres personnages en sont devenus propriétaires : les Comtes de Bourgogne, les Habsbourg, Charles Quint, Philippe IV d’Espagne, Louis XIV, et même des Autrichiens et des Suisses au XIXe siècle ! Vauban, quant à lui, est intervenu au Château de Joux dès 1674 et il y a fait construire une partie du donjon de la troisième enceinte, tout en réaménageant la grosse tour d'artillerie, en faisant creuser des fossés et un puits de cent mètres de profondeur. Et finalement, il a fait édifier une quatrième enceinte et des casernements pour des centaines de soldats. Au XVIIIe siècle, ceux-ci ont été remplacés par des opposant politiques comme Mirabeau.
Toussaint-Louverture, abolitionniste convaincu
Dans une cellule, située au rez-de-chaussée du donjon, c’est Toussaint-Louverture (1743 - 1803), quiy a été emprisonné, en 1802, sur ordre de Napoléon Bonaparte, et ce, pour s’être opposé au rétablissement de l’esclavage des Noirs. Cet ancien esclave, devenu gouverneur de l’île de Saint-Domingue (actuelle Haïti) est décédé quelques mois plus tard, après avoir été privé de feux dans la cheminée et plongé dans le noir absolu, sans nourriture et sans eau, ou très peu, alors qu’il était déjà très malade. Aujourd’hui cette cellule accueille d’innombrables visiteurs qui viennent rendre hommage à cette abolitionniste convaincu, l’égal de grandes figures tels que Martin Luther King ou Nelson Mandela, tous trois symbolisant l’émancipation de tous les peuples.
Et voilà, ce voyage guidé s’achève sur cette note de résistance à l’infamie, car, comme l’a écrit Aimé Césaire, père du mouvement de la négritude, titulaire du Grand Prix international Toussaint Louverture qui lui a été décerné par l’Unesco: « Quand Toussaint Louverture vînt, ce fût pour prendre à la lettre la Déclaration des Droits de l’Homme, ce fût pour montrer qu’il n’y a pas de race paria, qu’il n’y a pas de pays marginal, qu’il n’y a pas de peuple d’exception. ».
© Colette de Lucia
Ce troisième jour annonce bientôt la fin de ce voyage. Nous partons, au matin, pour nous diriger vers le château de Joux, en train cette fois-ci. Avec sa position stratégique à la croisée de routes commerciales et de frontières mouvantes, ce site ne pouvait qu’être très disputé. Un château y a été bâti : ses fortifications lui ont permis de se protéger du dehors… et de retenir, plus tard, des forçats au-dedans !
Au Moyen-âge, à cinq kilomètres de la ville actuelle de Pontarlier, cette forteresse de pierre a été édifiée, grâce au péage, voire au racket, instauré par les seigneurs locaux. Après ceux-ci, une ribambelle d’illustres personnages en sont devenus propriétaires : les Comtes de Bourgogne, les Habsbourg, Charles Quint, Philippe IV d’Espagne, Louis XIV, et même des Autrichiens et des Suisses au XIXe siècle ! Vauban, quant à lui, est intervenu au Château de Joux dès 1674 et il y a fait construire une partie du donjon de la troisième enceinte, tout en réaménageant la grosse tour d'artillerie, en faisant creuser des fossés et un puits de cent mètres de profondeur. Et finalement, il a fait édifier une quatrième enceinte et des casernements pour des centaines de soldats. Au XVIIIe siècle, ceux-ci ont été remplacés par des opposant politiques comme Mirabeau.
Toussaint-Louverture, abolitionniste convaincu
Dans une cellule, située au rez-de-chaussée du donjon, c’est Toussaint-Louverture (1743 - 1803), quiy a été emprisonné, en 1802, sur ordre de Napoléon Bonaparte, et ce, pour s’être opposé au rétablissement de l’esclavage des Noirs. Cet ancien esclave, devenu gouverneur de l’île de Saint-Domingue (actuelle Haïti) est décédé quelques mois plus tard, après avoir été privé de feux dans la cheminée et plongé dans le noir absolu, sans nourriture et sans eau, ou très peu, alors qu’il était déjà très malade. Aujourd’hui cette cellule accueille d’innombrables visiteurs qui viennent rendre hommage à cette abolitionniste convaincu, l’égal de grandes figures tels que Martin Luther King ou Nelson Mandela, tous trois symbolisant l’émancipation de tous les peuples.
Et voilà, ce voyage guidé s’achève sur cette note de résistance à l’infamie, car, comme l’a écrit Aimé Césaire, père du mouvement de la négritude, titulaire du Grand Prix international Toussaint Louverture qui lui a été décerné par l’Unesco: « Quand Toussaint Louverture vînt, ce fût pour prendre à la lettre la Déclaration des Droits de l’Homme, ce fût pour montrer qu’il n’y a pas de race paria, qu’il n’y a pas de pays marginal, qu’il n’y a pas de peuple d’exception. ».
© Colette de Lucia
COUNTRY BREAK EN BOURGOGNE DU SUD
L'éloge de la lenteur, du slow tourisme serait-il revenu à la mode? Revenir aux sources, à la campagne, semble être tendance ? En créant des Country Break originaux, authentiques et insolites à seulement 1h35 de Paris, 45 minutes de Lyon ou 2h25 de Marseille, la Bourgogne-Franche-Comté vous offre une destination campagne de rêve en tout cas!
Avec l'été, on ressent un besoin irrésistible de rompre avec un quotidien plutôt urbain. Respirer, prendre son temps, mais surtout, privilégier les rencontres, la découverte ou encore l’expérience, la campagne sud bourguignonne est le terrain de jeu naturel des amateurs de vivre mieux. Echantillons de parenthèses équilibrées où l’on redécouvre ses sens...
De gauche à droite : Abbaye saint-Philibert de Tournus, le cloître de l'Abbaye saint-Philibert de Tournus, Photos © Alain DOIRE / Bourgogne-Franche-Comté Tourisme ; Vaches charolaises à Oyé © Dominique FAYARD/SMPCB
CÔTE D'OR 2019 - 2020
GUIDE EDITE PAR LES EDITIONS PETIT FUTE
Tirant son nom des coteaux de vignes étincelant sous le soleil d'automne, la Côte d'Or est une terre d'immenses richesses. Au-delà du patrimoine culinaire connu et reconnu (notamment ses AOC), ce fut le théâtre de la reddition gauloise, et de la remise des armes de Vercingétorix à César, à Alésia, où aujourd'hui le vaste MuséoParc rend compte de tout le déroulement du siège de la ville.
La Côte d'Or a aussi un important héritage de l'ère médiévale, en particulier ses abbayes cisterciennes. Pour les plus sportifs, de nombreux sentiers permettent de découvrir à pied ou à vélo les charmes de la campagne et des cours d'eaux du département, le long des vignobles.
Guide touristique Petit Futé CÔTE D'OR édition 2019/2020
JURA - MASSIF JURASSIEN
Tirant son nom des coteaux de vignes étincelant sous le soleil d'automne, la Côte d'Or est une terre d'immenses richesses. Au-delà du patrimoine culinaire connu et reconnu (notamment ses AOC), ce fut le théâtre de la reddition gauloise, et de la remise des armes de Vercingétorix à César, à Alésia, où aujourd'hui le vaste MuséoParc rend compte de tout le déroulement du siège de la ville.
La Côte d'Or a aussi un important héritage de l'ère médiévale, en particulier ses abbayes cisterciennes. Pour les plus sportifs, de nombreux sentiers permettent de découvrir à pied ou à vélo les charmes de la campagne et des cours d'eaux du département, le long des vignobles.
Guide touristique Petit Futé "Jura - Massif jurassien", 9.45€
FLÂNERIES À DOLE
ENTRE CHARME ET AUTHENTICITÉ
Chargée d’histoire, une histoire millénaire qui s’inscrit dans les textes du XIe siècle, la cité de Dole constitue une véritable « maison forte » rattachée au Comté de Bourgogne, s’imposant d’ailleurs à celui-ci en tant que capitale de la Franche-Comté pendant six siècles.
Pasteur, l’une des plus grandes célébrités scientifiques de tous les temps:. Sa maison natale s’est mue en musée, gardienne de la mémoire de sa vie et de ses découvertes.
Sans oublier ses nombreuses places et lieux de promenade, notamment au détour de ses rues que Marcel Aymé a évoqué dans ses romans, faisant ainsi revivre ses nombreuses facettes, son caractère authentique et ses légendes.
© Colette de Lucia
Infos: séjours, hébergement, tourisme en un CLIC - Pays de Dole
Sans oublier ses nombreuses places et lieux de promenade, notamment au détour de ses rues que Marcel Aymé a évoqué dans ses romans, faisant ainsi revivre ses nombreuses facettes, son caractère authentique et ses légendes.
© Colette de Lucia
Infos: séjours, hébergement, tourisme en un CLIC - Pays de Dole
L'Espace des Mondes Polaires Paul-Emile Victor
Un univers de glace à Prémanon dans le Haut-Jura à découvrir
Par Colette de Lucia
À Prémanon, au coeur des Montagnes du Jura, dans la station des Rousses, l'Espace des Mondes Polaires Paul-Emile VICTOR, autrefois appelé Centre polaire Paule-Emile Victor, a ouvert ses portes début 2017, au terme de longs travaux.
Echappées belles à Dijon
Un beau voyage dans le temps
par Colette de Lucia (texte & photos)
Chargée d’histoire, Dijon est une de ces destinations de rêve qui conviennent à la balade. Des siècles d’histoire y ont laissé leur empreinte. Son patrimoine architectural et artistique est si riche que les touristes y affluent en toutes saisons. A votre tour, laissez-vous gagner, l'espace d'un week-end, par cette ville, en amoureux ou en famille, pour en découvrir tous les attraits.
Cette cité possède le charme des lieux authentiques. Dès que vous franchirez la Porte Guillaume – arc de triomphe du 18e siècle – de la Place Darcy, et que vous descendrez la rue de la Liberté pour pénétrer au cœur de la ville, vous serez saisi par le caractère pittoresque et la beauté de ce joyau bourguignon.
Après avoir posé vos bagages, par exemple à l’Oceania le Jura, un élégant hôtel du 19e siècle situé à quelques pas de la gare de Dijon et à peine six minutes à pied de la cathédrale de Dijon, alors quoi de mieux que de débuter votre séjour par le parcours de la Chouette, animal emblématique de la ville. Cette chouette se trouve sur l’un des flancs de Notre-Dame de Dijon et au fil du temps, elle est devenue un porte-bonheur. A telle enseigne, qu’à force de la caresser de la main gauche – celle du cœur – tout en faisant un vœu, elle s’est effacée et l’on a dû réparer l’outrage...
Après avoir posé vos bagages, par exemple à l’Oceania le Jura, un élégant hôtel du 19e siècle situé à quelques pas de la gare de Dijon et à peine six minutes à pied de la cathédrale de Dijon, alors quoi de mieux que de débuter votre séjour par le parcours de la Chouette, animal emblématique de la ville. Cette chouette se trouve sur l’un des flancs de Notre-Dame de Dijon et au fil du temps, elle est devenue un porte-bonheur. A telle enseigne, qu’à force de la caresser de la main gauche – celle du cœur – tout en faisant un vœu, elle s’est effacée et l’on a dû réparer l’outrage...
Bref, ce parcours, à l’aide d’une brochure que l’on peut se procurer à l’Office de tourisme de Dijon, vous permet de remonter le temps en vingt-deux étapes, chacune d’elles étant indiquée au sol par l’oiseau nocturne. Vous savourerez ainsi tout le charme de cette ancienne capitale des Ducs de Bourgogne, au travers de ses maisons à colombages, de ses hôtels particuliers et autres bijoux architecturaux, tels le Palais des Etats et des ducs de Bourgogne, Notre-Dame de Dijon – chef-d’œuvre du 18e siècle -, l’hôtel Voguë, Saint-Bénigne, la tour de Philippe le Bon, entre autres merveilles.
Et ce n’est pas tout : en trois autres boucles, soit quinze étapes supplémentaires, vous pourrez admirer d’autres facettes de Dijon, comme le quartier Jean-Jacques Rousseau, le quartier Zola ou le Puits de Moïse, notamment. L’Office du tourisme de Dijon a pensé aussi aux plus jeunes en proposant le parcours de la Chouette junior.
Cette belle ville d’Art recèle en effet beaucoup de trésors. Pour en retirer le meilleur, arpentez donc, accompagné d’un guide, les rues des Forges à la Place Darcy, pour en admirer de très belles maisons. Je gage que vous ne pourrez pas rester insensible à tant de beauté, car à la rue des Forges, vous pourrez contempler les belles façades de l’Hôtel Aubriot, dans les caves duquel un certain Guillaume Aubriot conservait des dépôts monétaires, puis celles de la maison Maillard – remarquable édifice Renaissance -, ainsi que celles de l’Hôtel Chambellan – somptueux logis du maire Henri Chambellan avec, côté cour, un joyau du gothique flamboyant.
Cette visite guidée est signée Dijon découverte. C’est l’une des nombreuses thématiques de visites que propose l’Office de Tourisme de Dijon. Car elles sont légion : vous n’aurez que l’embarras du choix parmi elles : Dijon au fil du temps, le Puits de Moïse, Saveurs et Piquant, le Palais des Etats, les ducs de Bourgogne, les hôtes particuliers, le Dijon médiéval et ainsi de suite.
Et ce n’est pas tout : en trois autres boucles, soit quinze étapes supplémentaires, vous pourrez admirer d’autres facettes de Dijon, comme le quartier Jean-Jacques Rousseau, le quartier Zola ou le Puits de Moïse, notamment. L’Office du tourisme de Dijon a pensé aussi aux plus jeunes en proposant le parcours de la Chouette junior.
Cette belle ville d’Art recèle en effet beaucoup de trésors. Pour en retirer le meilleur, arpentez donc, accompagné d’un guide, les rues des Forges à la Place Darcy, pour en admirer de très belles maisons. Je gage que vous ne pourrez pas rester insensible à tant de beauté, car à la rue des Forges, vous pourrez contempler les belles façades de l’Hôtel Aubriot, dans les caves duquel un certain Guillaume Aubriot conservait des dépôts monétaires, puis celles de la maison Maillard – remarquable édifice Renaissance -, ainsi que celles de l’Hôtel Chambellan – somptueux logis du maire Henri Chambellan avec, côté cour, un joyau du gothique flamboyant.
Cette visite guidée est signée Dijon découverte. C’est l’une des nombreuses thématiques de visites que propose l’Office de Tourisme de Dijon. Car elles sont légion : vous n’aurez que l’embarras du choix parmi elles : Dijon au fil du temps, le Puits de Moïse, Saveurs et Piquant, le Palais des Etats, les ducs de Bourgogne, les hôtes particuliers, le Dijon médiéval et ainsi de suite.
Des musées entièrement gratuits
Patrimoine culturel à nul autre pareil, Dijon est aussi une cité riche d’un passé glorieux dont elle a décidé de faire la part belle. C’est ainsi qu’en un jour seulement, il peut vous être donné de visiter quelques musées, tous entièrement gratuits, comme le musée des Beaux-Arts ou le musée Magnin. Ce dernier est sans doute le plus bel Hôtel particulier du 18e siècle à Dijon. Il a été créé par Jeanne et Maurice Magnin, tous deux collectionneurs, passionnés de peintures et de dessins, qui décidèrent d’installer dans leur demeure familiale les œuvres nordiques, italiennes et françaises du 16e au 19e siècle, qu’ils avaient acquis au fil du temps. Plus tard, des collections de meubles et objets d’arts sont venues compléter leurs collections. Cela forme un ensemble ravissant.
Après vous être bien imprégné du charme de ces lieux, de ces trésors au Musée des Beaux-Arts, de ces maisons à colombages, blotties les unes contre les autres, côtoyant des hôtels particuliers, vous pourrez, sous l’œil vigilant de votre accompagnateur, vous essayer à une balade en segway – un mode de locomotion quelque peu futuriste.
Patrimoine culturel à nul autre pareil, Dijon est aussi une cité riche d’un passé glorieux dont elle a décidé de faire la part belle. C’est ainsi qu’en un jour seulement, il peut vous être donné de visiter quelques musées, tous entièrement gratuits, comme le musée des Beaux-Arts ou le musée Magnin. Ce dernier est sans doute le plus bel Hôtel particulier du 18e siècle à Dijon. Il a été créé par Jeanne et Maurice Magnin, tous deux collectionneurs, passionnés de peintures et de dessins, qui décidèrent d’installer dans leur demeure familiale les œuvres nordiques, italiennes et françaises du 16e au 19e siècle, qu’ils avaient acquis au fil du temps. Plus tard, des collections de meubles et objets d’arts sont venues compléter leurs collections. Cela forme un ensemble ravissant.
Après vous être bien imprégné du charme de ces lieux, de ces trésors au Musée des Beaux-Arts, de ces maisons à colombages, blotties les unes contre les autres, côtoyant des hôtels particuliers, vous pourrez, sous l’œil vigilant de votre accompagnateur, vous essayer à une balade en segway – un mode de locomotion quelque peu futuriste.
Circuit dans le vignoble
Enfin, pour achever en beauté votre séjour, après vous être repu de balades et visites, avoir repéré les animaux cachés, appelés aussi « bestiaire dijonnais », humé l’air ambiant, dégusté de bons petits plats bourguignons à l’une des terrasses, devenues célèbres depuis que les festivals d’été « Garçon la note » s’y déploient, de juillet à août, au cœur de la cité, allez donc contempler d’autres horizons, ceux du vignoble de Bourgogne. Car oui, c’est là, aux portes de cette jolie cité que s’étend la route des Grands crus, surnommés ici les « Champs Elysées de Bourgogne ». Là, vous pourrez contempler à loisir de magnifiques paysages et des vignes à perte de vue, avec, trônant là au beau milieu du vignoble de la Côte de Nuits, un château !
© Colette de Lucia
Enfin, pour achever en beauté votre séjour, après vous être repu de balades et visites, avoir repéré les animaux cachés, appelés aussi « bestiaire dijonnais », humé l’air ambiant, dégusté de bons petits plats bourguignons à l’une des terrasses, devenues célèbres depuis que les festivals d’été « Garçon la note » s’y déploient, de juillet à août, au cœur de la cité, allez donc contempler d’autres horizons, ceux du vignoble de Bourgogne. Car oui, c’est là, aux portes de cette jolie cité que s’étend la route des Grands crus, surnommés ici les « Champs Elysées de Bourgogne ». Là, vous pourrez contempler à loisir de magnifiques paysages et des vignes à perte de vue, avec, trônant là au beau milieu du vignoble de la Côte de Nuits, un château !
© Colette de Lucia