FESTIVAL LES ATHÉNÉENNES
DU 6 AU 14 JUIN 2019 / 9E ÉDITION / SPIRITUALITÉ?
OÙ ? A l’Alhambra, le Temple de la Madeleine et l’Abri
Programme époustouflant: Les Athénéennes, festival de musique classique, jazz et créations, qui auront lieu du 6 au 14 juin 2019, dans trois lieux emblématiques genevois, l’Alhambra, le Temple de la Madeleine et l’Abri promettent d'être éblouissantes. Répartie sur huit soirées, cette 9e édition compte vingt-deux concerts dont sept créations et trois ciné-concerts, réunissant plus de cent cinquante artistes. La thématique autour de laquelle se tient ce Festival est la spiritualité: En effet, la programmation, aussi exigeante qu'éclectique qu'ont concocté les directeurs et fondateurs du festival, Audrey Vigoureux, Marc Perrenoud et Valentin Peiry, fait la part belle aux projets inédits, aux découvertes et aux métissages musicaux, dans un esprit d'éclectisme, attirant tous les publics pour leur offrir à tous des moments d’exception!
" La soirée d’ouverture s’annonce magistrale, avec la venue du grand pianiste Nicholas Angelich, lauréat des Victoires de la musique 2019 en tant que soliste de l’année. Il jouera avec l’Orchestre de Chambre de Genève, le Chœur Spirito et Jacques Tchamkerten, sous la direction de Pierre Bleuse, l’un des chefs d’orchestre les plus prometteurs de sa génération. Autres événements incontournables : le retour de Gérard Depardieu, qui lira des textes de Saint Augustin, accompagné par le trio Rondeau-Chemirani-Dunford ; ou encore le projet «Itineraire» du Quatuor Voce, entouré de Kinan Azmeh, Vincent Segal et Kevin Seddiki. Côté jazz, le festival accueillera Yaron Herman en trio et Émile Parisien en quartet; enfin, les concerts d’ensembles suisses parmi les plus intéressants du moment : Orchestre Tout puissant Marcel Duchamp XXL, Stade, l’Orage, Baumon&Favre, Twoflow, Kuma ou Red Sun."
C. de Lucia
" La soirée d’ouverture s’annonce magistrale, avec la venue du grand pianiste Nicholas Angelich, lauréat des Victoires de la musique 2019 en tant que soliste de l’année. Il jouera avec l’Orchestre de Chambre de Genève, le Chœur Spirito et Jacques Tchamkerten, sous la direction de Pierre Bleuse, l’un des chefs d’orchestre les plus prometteurs de sa génération. Autres événements incontournables : le retour de Gérard Depardieu, qui lira des textes de Saint Augustin, accompagné par le trio Rondeau-Chemirani-Dunford ; ou encore le projet «Itineraire» du Quatuor Voce, entouré de Kinan Azmeh, Vincent Segal et Kevin Seddiki. Côté jazz, le festival accueillera Yaron Herman en trio et Émile Parisien en quartet; enfin, les concerts d’ensembles suisses parmi les plus intéressants du moment : Orchestre Tout puissant Marcel Duchamp XXL, Stade, l’Orage, Baumon&Favre, Twoflow, Kuma ou Red Sun."
C. de Lucia
FOCUS SUR LA PROGRAMMATION SOIRÉE ÉVÉNEMENT
Gérard Depardieu & Jasmin Toccata Après son vibrant hommage à Barbara en 2018, Gérard Depardieu revient aux Athénéennes pour une lecture de textes de Saint Augustin, extraits des « Confessions ».
Lors d’une rencontre et discussion avec Jean-Paul II en 2000, Gérard Depardieu découvre les écrits de Saint Augustin qui le bouleversent, font écho à son propre vécu et lui apportent des réponses à des questionnements intimes. Il ressent en lui naître l’envie de les partager, une envie qui se concrétise en 2003, lors de sa rencontre avec André Mandouze, historien, universitaire et exégète le plus réputé de l'œuvre de Saint Augustin. Ensemble, ils récitent des morceaux choisis des « Confessions » devant des milliers d’auditeurs, d’abord à Notre-Dame de Paris, puis au Temple de l'Oratoire du Louvre, à Bordeaux, à Strasbourg et en Italie. Aux Athénéennes, Gérard Depardieu se fera une nouvelle fois l’interprète de ces mots émouvants.
Programme profond et méditatif évoluant entre le monde baroque et la musique modale orientale, créé et interprété par le célèbre claveciniste Jean Rondeau, le percussionniste Keyvan Chemirani et le luthiste Thomas Dunford, Jasmin Toccata s’invitera entre les lectures de Gérard Depardieu, comme un temps de respiration, permettant introspection et réflexion. A travers leurs improvisations rythmées et hypnotiques, les trois musiciens virtuoses apporteront à cette soirée événement une couleur chaleureuse, sensuelle et archaïque. Ensemble de musique traditionnelle syrienne, Sham Trio avait en 2018, le temps d’un after-show, électrisé le troisième étage de l’Alhambra et subjugué l’auditoire. Programmé cette année en prélude de cette soirée événement, ce concert est à lui seul la promesse d’un coup d’envoi captivant.
MUSIQUE CLASSIQUE
Nicholas Angelich, l’OCG, le Chœur Spirito, Jacques Tchamkerten & Pierre Bleuse
Cette 9e édition s’ouvrira avec deux œuvres éblouissantes : la 36ème symphonie de Mozart, puis les « Trois petites liturgies de la Présence Divine » de Messiaen, composée pendant la seconde guerre mondiale et très rarement présentée à Genève. Elles seront interprétées par le pianiste virtuose Nicholas Angelich, qui jouera avec l’Orchestre de Chambre de Genève et le Chœur Spirito, ainsi que Jacques Tchamkerten aux Ondes Martenot, sous la direction de Pierre Bleuse.
Polyphonie des Motets de Bach & « The Rothko Chapel » de Morton Feldman
Lieu d’histoire et de recueillement, le Temple de la Madeleine était l’écrin rêvé pour accueillir une soirée placée sous le signe des musiques spirituelles. L’ensemble vocal genevois Les Argonautes, entouré de l’altiste Isabel Villanueva, du percussionniste Louis Delignon, de Marjorie Saunier, joueuse de célesta, et du violoncelliste Marc Alomar, jeunes musiciens très prometteurs, y joueront deux magnifiques partitions : la luxuriante polyphonie des Motets de Bach, ancrée dans la tradition luthérienne et « The Rothko Chapel », œuvre du compositeur américain Morton Feldman, en hommage au peintre Rothko, succession de tableaux contemplatifs et lumineux dont l’enchaînement organique semble suspendre la temporalité.
Rencontres de musique de chambre
Deux soirées seront consacrées à la musique de chambre. A l’Alhambra tout d’abord, avec une rencontre inédite entre solistes exceptionnels réunis pour l’occasion, le pianiste Iddo Bar-Shai, la violoniste Alissa Margulis, le violoncelliste Alexander Buzlov et l’altiste espagnole Isabel Villanueva. Ils interpréteront un répertoire de chambre visionnaire dans lequel résonneront des œuvres de Janáček et Mozart. Au Temple de la Madeleine, le Quatuor Bela et Audrey Vigoureux joueront quant à eux des œuvres de Xenakis, Chostakovitch et Beethoven.
CRÉATIONS
Les créations, chères aux Athénéennes, sont au nombre de sept cette année. En prélude au merveilleux Octuor de Schubert, une œuvre de Raphaël Merlin, violoncelliste du célèbre Quatuor Ébène, interprétée par les violonistes Pierre Fouchenneret et Shuichi Okada, et l’extraordinaire trompettiste David Guerrier, entre autres ; un quintette pour piano et cordes, en création suisse, composé par le pianiste de jazz valaisan établi à Berlin, Yannick Délez, ainsi qu’un quintette pour cuivres, création mondiale du compositeur vaudois Richard Dubugnon, interprété par le Geneva Brass Quintett ; à mentionner également les compositions du Quatuor Voce, « Itinéraire », passionnant voyage à seize cordes, du Brésil à l’Indonésie, en passant par Cuba, l’Iran et l’Egypte ; enfin, les incontournables ciné-concerts, au nombre de trois cette année, d’époques et de styles différents, allant du burlesque de Chaplin, en passant par les expérimentations d’artistes dadaïstes, aux créations vidéos psychédéliques d’Odeta TV. Pour leur donner vie, les compositions du pianiste et compositeur Karol Beffa, grand spécialiste du genre, celles du groupe jazz-funk Organic Flower, ainsi que celles du multi-claviériste virtuose de l’électronique Pierre Audétat.
JAZZ
Yaron Herman Trio
Après un premier concert en quartet en 2013, le pianiste virtuose Yaron Herman, connu pour ses reprises étonnantes de Radiohead et Police et ses collaborations avec Michel Portal, Hugh Coltman ou Matthieu Chedid, revient cette année en trio. Accompagné du contrebassiste Sam Minaie et de son ami fidèle - et jumeau rythmique - Ziv Ravitz, il présentera son nouvel album, « Songs of Degrees », paru en février 2019 sur le mythique label Blue Note. Un concert très attendu, mêlant jazz, pop et musique traditionnelle israélienne, entre transe organique, improvisation déchaînée et mélodies atmosphériques imparables.
Émile Parisien Quartet
Pour sa deuxième apparition aux Athénéennes, le saxophoniste soprano Emile Parisien se produira aux côtés du pianiste Julien Touéry, du contrebassiste Ivan Gélugne et du batteur Julien Loutelier. Le quartet, qui fête ses 15 ans, présentera son cinquième album, « Double Screening », sorti sur le label Act en 2018. Ce concert de jazz contemporain s’annonce magnétique.
Flash Pig
Puisant son inspiration dans les œuvres de compositeurs comme Keith Jarrett, Jan Garbarek, Paul Motian, Charlie Hadeno ou Wayne Shorter, mais aussi de musiciens phares de la scène new-yorkaise actuelle comme Mark Turner ou Brad Mehldau, le quartet Flash Pig, qui commémore ses dix années d’existence ainsi que la sortie d’un 3ème album, « Year of the Pig », proposera un concert de jazz contemporain décomplexé et très groovant.
Gauthier Toux Trio feat. Christophe Panzani
Élu « Révélation française de l’année » 2018 par Jazz Magazine, le prolifique pianiste français Gauthier Toux proposera une version en trio de son album « The Colours You See », sorti en 2018 sur le label anglais Naim records. Il sera accompagné de Maxence Sibille à la batterie et de Simon Tailleu à la contrebasse, avec qui il travaille depuis 4 ans, ainsi que, en « special guest », du saxophoniste Christophe Panzani, pour qui il a eu un véritable coup de cœur musical.
SCÈNE SUISSE À L’HONNEUR
Quelques-uns des artistes et ensembles suisses les plus intéressants du moments se relaieront sur les différentes scènes. Parmi eux, l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp en format XXL, avec ses quatorze musiciens, qui fera retentir percussions africaines, sonorités post-rock et pop symphonique ; Jukebox, l’excellent live disco à quatre mains du pianiste Florian Favre et de Simon Baumon, batteur de Stephan Eicher ; l’Orage, ensemble du batteur Nelson Schaer et sa transe continentale ; Stade, duo électronique que forment le pianiste Pierre Audétat et le batteur Christophe Calpini, géniaux héritiers des expérimentations électriques de Miles Davis ; Twoflow, le nouveau projet de Cesare Pizzi, des Young Gods, et de Jean-Lou Steinmann, création consistant en un mashup de musique et d’images ; Red Sun, quintette créé par le violoniste indo-suisse Baiju Bhatt, mêlant jazz, rock et musique indienne ; Kuma, quartet de jazz formé par Arthur Donnot, Matthieu Llodra, Fabien Ianonne et Maxence Sybille ; et enfin Les Zezettes Swing, joyeux ensemble formé en 2016, qui propose un répertoire de chansons amusantes, gaillardes, engagées ou poétiques.
NUITS DE L’ABRI
Pour leurs « Nuits de l’Abri », Les Athénéennes s’associent au Wunderbar et au Collectif Ceres. Le vendredi 7 juin l’équipe du Wunderbar distillera son état d’esprit très festif dans les murs de l’Abri et y invitera un DJ aux sonorités disco et world. Le vendredi 14 juin, journée de la Grève des Femmes, c’est le dynamique Collectif Ceres qui investira les lieux avec une installation végétale et un bar à Mastíkha, élixir anisé grec. Les artistes y créeront une zone autonome temporaire, brèche dans laquelle s’engouffrer le temps d’une soirée, promesse d’un voyage unique dans un univers où l’harmonie entre les êtres s’épanouit et rayonne.
ALHAMBRA, TEMPLE DE LA MADELEINE, L’ABRI
Depuis 2017, Les Athénéennes ont pris leurs quartiers au cœur de la cité, aux abords de la vieilleville, en investissant trois lieux d’exception : l’Alhambra, somptueuse salle « Art Nouveau », classée monument historique, dotée d’une jauge de 750 places ; le Temple de la Madeleine, l’une des plus anciennes églises de Genève réputée pour son acoustique ; l’Abri, espace culturel pour jeunes talents. Le festival crée ainsi pendant quelques jours un périmètre de fête effervescent propice aux rencontres et aux échanges conviviaux et spontanés.
L’Alhambra et le Temple de la Madeleine accueillent les principaux concerts programmés. Le bar situé au troisième étage de l’Alhambra reçoit les after-shows, proposant sonorités hip-hop, électro jazz, cosmic groove, ou électro trip-hop, ainsi qu’un spectacle de cabaret swing. L’Abri se mue quant à lui en club de fête pour prolonger les réjouissances, et danser jusqu’au bout de la nuit.
LES AFFICHES 2019 - SPIRITUALITÉ EN IMAGES
Francesca Reyes-Cortorreal, graphiste pour le festival, fait découvrir à Audrey Vigoureux, Marc Perrenoud et Valentin Peiry les travaux de son amie Axelle Snakkers. C’est un coup de cœur, et l’évidence d’une collaboration pour mettre en images la thématique de la spiritualité insufflée à l’édition 2019. L’artiste plasticienne, basée à Genève, enthousiasmée par l’idée d’une collaboration, met à leur disposition trois de ses œuvres, trois variations d’une même idée, qui forment un triptyque porteur de sens pour le festival.
Axelle Snakkers puise son inspiration actuelle dans la symbolique du cercle. Cette forme exprime l’une des lois du vivant, celle qui nous relie tous les uns aux autres. Le cercle, dans son évocation du principe sacré, invite le spectateur à se connecter à lui-même dans un mouvement d’introspection. Les tracés verticaux, fluides et rythmés qui le traversent créent un effet de vibration sensible. Comme le son qui touche en profondeur, ces gouaches invitent à l’écoute et à la rencontre en toute légèreté. Elles font écho aux dimensions d’infini et de mystère qui surgiront des propositions musicales du festival.
Gérard Depardieu & Jasmin Toccata Après son vibrant hommage à Barbara en 2018, Gérard Depardieu revient aux Athénéennes pour une lecture de textes de Saint Augustin, extraits des « Confessions ».
Lors d’une rencontre et discussion avec Jean-Paul II en 2000, Gérard Depardieu découvre les écrits de Saint Augustin qui le bouleversent, font écho à son propre vécu et lui apportent des réponses à des questionnements intimes. Il ressent en lui naître l’envie de les partager, une envie qui se concrétise en 2003, lors de sa rencontre avec André Mandouze, historien, universitaire et exégète le plus réputé de l'œuvre de Saint Augustin. Ensemble, ils récitent des morceaux choisis des « Confessions » devant des milliers d’auditeurs, d’abord à Notre-Dame de Paris, puis au Temple de l'Oratoire du Louvre, à Bordeaux, à Strasbourg et en Italie. Aux Athénéennes, Gérard Depardieu se fera une nouvelle fois l’interprète de ces mots émouvants.
Programme profond et méditatif évoluant entre le monde baroque et la musique modale orientale, créé et interprété par le célèbre claveciniste Jean Rondeau, le percussionniste Keyvan Chemirani et le luthiste Thomas Dunford, Jasmin Toccata s’invitera entre les lectures de Gérard Depardieu, comme un temps de respiration, permettant introspection et réflexion. A travers leurs improvisations rythmées et hypnotiques, les trois musiciens virtuoses apporteront à cette soirée événement une couleur chaleureuse, sensuelle et archaïque. Ensemble de musique traditionnelle syrienne, Sham Trio avait en 2018, le temps d’un after-show, électrisé le troisième étage de l’Alhambra et subjugué l’auditoire. Programmé cette année en prélude de cette soirée événement, ce concert est à lui seul la promesse d’un coup d’envoi captivant.
MUSIQUE CLASSIQUE
Nicholas Angelich, l’OCG, le Chœur Spirito, Jacques Tchamkerten & Pierre Bleuse
Cette 9e édition s’ouvrira avec deux œuvres éblouissantes : la 36ème symphonie de Mozart, puis les « Trois petites liturgies de la Présence Divine » de Messiaen, composée pendant la seconde guerre mondiale et très rarement présentée à Genève. Elles seront interprétées par le pianiste virtuose Nicholas Angelich, qui jouera avec l’Orchestre de Chambre de Genève et le Chœur Spirito, ainsi que Jacques Tchamkerten aux Ondes Martenot, sous la direction de Pierre Bleuse.
Polyphonie des Motets de Bach & « The Rothko Chapel » de Morton Feldman
Lieu d’histoire et de recueillement, le Temple de la Madeleine était l’écrin rêvé pour accueillir une soirée placée sous le signe des musiques spirituelles. L’ensemble vocal genevois Les Argonautes, entouré de l’altiste Isabel Villanueva, du percussionniste Louis Delignon, de Marjorie Saunier, joueuse de célesta, et du violoncelliste Marc Alomar, jeunes musiciens très prometteurs, y joueront deux magnifiques partitions : la luxuriante polyphonie des Motets de Bach, ancrée dans la tradition luthérienne et « The Rothko Chapel », œuvre du compositeur américain Morton Feldman, en hommage au peintre Rothko, succession de tableaux contemplatifs et lumineux dont l’enchaînement organique semble suspendre la temporalité.
Rencontres de musique de chambre
Deux soirées seront consacrées à la musique de chambre. A l’Alhambra tout d’abord, avec une rencontre inédite entre solistes exceptionnels réunis pour l’occasion, le pianiste Iddo Bar-Shai, la violoniste Alissa Margulis, le violoncelliste Alexander Buzlov et l’altiste espagnole Isabel Villanueva. Ils interpréteront un répertoire de chambre visionnaire dans lequel résonneront des œuvres de Janáček et Mozart. Au Temple de la Madeleine, le Quatuor Bela et Audrey Vigoureux joueront quant à eux des œuvres de Xenakis, Chostakovitch et Beethoven.
CRÉATIONS
Les créations, chères aux Athénéennes, sont au nombre de sept cette année. En prélude au merveilleux Octuor de Schubert, une œuvre de Raphaël Merlin, violoncelliste du célèbre Quatuor Ébène, interprétée par les violonistes Pierre Fouchenneret et Shuichi Okada, et l’extraordinaire trompettiste David Guerrier, entre autres ; un quintette pour piano et cordes, en création suisse, composé par le pianiste de jazz valaisan établi à Berlin, Yannick Délez, ainsi qu’un quintette pour cuivres, création mondiale du compositeur vaudois Richard Dubugnon, interprété par le Geneva Brass Quintett ; à mentionner également les compositions du Quatuor Voce, « Itinéraire », passionnant voyage à seize cordes, du Brésil à l’Indonésie, en passant par Cuba, l’Iran et l’Egypte ; enfin, les incontournables ciné-concerts, au nombre de trois cette année, d’époques et de styles différents, allant du burlesque de Chaplin, en passant par les expérimentations d’artistes dadaïstes, aux créations vidéos psychédéliques d’Odeta TV. Pour leur donner vie, les compositions du pianiste et compositeur Karol Beffa, grand spécialiste du genre, celles du groupe jazz-funk Organic Flower, ainsi que celles du multi-claviériste virtuose de l’électronique Pierre Audétat.
JAZZ
Yaron Herman Trio
Après un premier concert en quartet en 2013, le pianiste virtuose Yaron Herman, connu pour ses reprises étonnantes de Radiohead et Police et ses collaborations avec Michel Portal, Hugh Coltman ou Matthieu Chedid, revient cette année en trio. Accompagné du contrebassiste Sam Minaie et de son ami fidèle - et jumeau rythmique - Ziv Ravitz, il présentera son nouvel album, « Songs of Degrees », paru en février 2019 sur le mythique label Blue Note. Un concert très attendu, mêlant jazz, pop et musique traditionnelle israélienne, entre transe organique, improvisation déchaînée et mélodies atmosphériques imparables.
Émile Parisien Quartet
Pour sa deuxième apparition aux Athénéennes, le saxophoniste soprano Emile Parisien se produira aux côtés du pianiste Julien Touéry, du contrebassiste Ivan Gélugne et du batteur Julien Loutelier. Le quartet, qui fête ses 15 ans, présentera son cinquième album, « Double Screening », sorti sur le label Act en 2018. Ce concert de jazz contemporain s’annonce magnétique.
Flash Pig
Puisant son inspiration dans les œuvres de compositeurs comme Keith Jarrett, Jan Garbarek, Paul Motian, Charlie Hadeno ou Wayne Shorter, mais aussi de musiciens phares de la scène new-yorkaise actuelle comme Mark Turner ou Brad Mehldau, le quartet Flash Pig, qui commémore ses dix années d’existence ainsi que la sortie d’un 3ème album, « Year of the Pig », proposera un concert de jazz contemporain décomplexé et très groovant.
Gauthier Toux Trio feat. Christophe Panzani
Élu « Révélation française de l’année » 2018 par Jazz Magazine, le prolifique pianiste français Gauthier Toux proposera une version en trio de son album « The Colours You See », sorti en 2018 sur le label anglais Naim records. Il sera accompagné de Maxence Sibille à la batterie et de Simon Tailleu à la contrebasse, avec qui il travaille depuis 4 ans, ainsi que, en « special guest », du saxophoniste Christophe Panzani, pour qui il a eu un véritable coup de cœur musical.
SCÈNE SUISSE À L’HONNEUR
Quelques-uns des artistes et ensembles suisses les plus intéressants du moments se relaieront sur les différentes scènes. Parmi eux, l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp en format XXL, avec ses quatorze musiciens, qui fera retentir percussions africaines, sonorités post-rock et pop symphonique ; Jukebox, l’excellent live disco à quatre mains du pianiste Florian Favre et de Simon Baumon, batteur de Stephan Eicher ; l’Orage, ensemble du batteur Nelson Schaer et sa transe continentale ; Stade, duo électronique que forment le pianiste Pierre Audétat et le batteur Christophe Calpini, géniaux héritiers des expérimentations électriques de Miles Davis ; Twoflow, le nouveau projet de Cesare Pizzi, des Young Gods, et de Jean-Lou Steinmann, création consistant en un mashup de musique et d’images ; Red Sun, quintette créé par le violoniste indo-suisse Baiju Bhatt, mêlant jazz, rock et musique indienne ; Kuma, quartet de jazz formé par Arthur Donnot, Matthieu Llodra, Fabien Ianonne et Maxence Sybille ; et enfin Les Zezettes Swing, joyeux ensemble formé en 2016, qui propose un répertoire de chansons amusantes, gaillardes, engagées ou poétiques.
NUITS DE L’ABRI
Pour leurs « Nuits de l’Abri », Les Athénéennes s’associent au Wunderbar et au Collectif Ceres. Le vendredi 7 juin l’équipe du Wunderbar distillera son état d’esprit très festif dans les murs de l’Abri et y invitera un DJ aux sonorités disco et world. Le vendredi 14 juin, journée de la Grève des Femmes, c’est le dynamique Collectif Ceres qui investira les lieux avec une installation végétale et un bar à Mastíkha, élixir anisé grec. Les artistes y créeront une zone autonome temporaire, brèche dans laquelle s’engouffrer le temps d’une soirée, promesse d’un voyage unique dans un univers où l’harmonie entre les êtres s’épanouit et rayonne.
ALHAMBRA, TEMPLE DE LA MADELEINE, L’ABRI
Depuis 2017, Les Athénéennes ont pris leurs quartiers au cœur de la cité, aux abords de la vieilleville, en investissant trois lieux d’exception : l’Alhambra, somptueuse salle « Art Nouveau », classée monument historique, dotée d’une jauge de 750 places ; le Temple de la Madeleine, l’une des plus anciennes églises de Genève réputée pour son acoustique ; l’Abri, espace culturel pour jeunes talents. Le festival crée ainsi pendant quelques jours un périmètre de fête effervescent propice aux rencontres et aux échanges conviviaux et spontanés.
L’Alhambra et le Temple de la Madeleine accueillent les principaux concerts programmés. Le bar situé au troisième étage de l’Alhambra reçoit les after-shows, proposant sonorités hip-hop, électro jazz, cosmic groove, ou électro trip-hop, ainsi qu’un spectacle de cabaret swing. L’Abri se mue quant à lui en club de fête pour prolonger les réjouissances, et danser jusqu’au bout de la nuit.
LES AFFICHES 2019 - SPIRITUALITÉ EN IMAGES
Francesca Reyes-Cortorreal, graphiste pour le festival, fait découvrir à Audrey Vigoureux, Marc Perrenoud et Valentin Peiry les travaux de son amie Axelle Snakkers. C’est un coup de cœur, et l’évidence d’une collaboration pour mettre en images la thématique de la spiritualité insufflée à l’édition 2019. L’artiste plasticienne, basée à Genève, enthousiasmée par l’idée d’une collaboration, met à leur disposition trois de ses œuvres, trois variations d’une même idée, qui forment un triptyque porteur de sens pour le festival.
Axelle Snakkers puise son inspiration actuelle dans la symbolique du cercle. Cette forme exprime l’une des lois du vivant, celle qui nous relie tous les uns aux autres. Le cercle, dans son évocation du principe sacré, invite le spectateur à se connecter à lui-même dans un mouvement d’introspection. Les tracés verticaux, fluides et rythmés qui le traversent créent un effet de vibration sensible. Comme le son qui touche en profondeur, ces gouaches invitent à l’écoute et à la rencontre en toute légèreté. Elles font écho aux dimensions d’infini et de mystère qui surgiront des propositions musicales du festival.