Cette exposition "Félix Ziem - Saisir la lumière", conçue par le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Paris Musées, et qui se tient du 17 décembre au 21 avril 2024, présente une sélection de cent peintures, aquarelles et dessins issus en grande partie de la donation faite par Ziem en 1905 au Petit Palais. Ce peintre des ciels méditerranéens et d'un Orient des Mille et Une Nuits, Félix Ziem fut un artiste nomade, inclassable et excentrique. Fils d'un tailleur d'habits émigré de Pologne, Félix Ziem choisit d'abord d'étudier l'architecture aux Beaux-arts de Dijon avant de rompre brusquement avec l'école et avec son père. Il débute sa longue et prolixe carrière dans les années 1840 en découvrant, ébloui, la Méditerranée puis Venise. Grand voyageur, ami des peintres de Barbizon, admirateur du Lorrain et de Turner, Ziem occupe une place originale dans l'art du XIXe siècle. Il a su séduire une large clientèle qui aimait rêver de Venise ou de Constantinople devant ses toiles. Le Palais Lumière est fier de présenter les œuvres de Félix Ziem en 1905 du Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Au soir de sa vie, parce qu'il se préoccupait de la pérennité de son œuvre, Félix Ziem a réuni les peintures et aquarelles les plus significatives pour lui, afin d'en faire don à ce tout jeune musée. Cet ensemble provient du fonds d'atelier qui accorde un intérêt important aux esquisses et révèle la part la plus secrète de ce peintre dont la production pléthorique a fini par gâcher la spontanéité. Les œuvres du peintre, ici évoquées, ont été inspirées par sa quête d'une nature idéale, lui qui était indifférent à la grande vague réaliste de l'époque, vague qui vint bouleverser l'art du paysage dans la seconde moitié du XIXe siècle. Exposition qui se tient au Palais Lumière, Quai Besson, 74500 Évian-les-Bains Téléphone : 04 50 83 15 90 ELLA MAILLART |
Cette exposition consacrée à la gravure en clair-obscur, appelée aussi camaïeu ou chiaroscuro, présente jusqu'au 29 mai 2023 une technique de gravure sur bois en couleurs, qui ainsi module la lumière sur un fond d'ombre, en créant des contrastes propres à suggérer le relief et la profondeur. C'est du grand Art ! |
Cette belle exposition met en lumière une quarantaine d’artistes et de photographes, de la «Belle Époque» à la seconde guerre mondiale, des artistes voyageuse dont les itinéraires ont emprunté les routes de l’ailleurs, du continent africain à l’Orient lointain.
AVEC LA MER DU NORD...
de Léon Spilliaert
jusqu'au 29 mai 2023
Dans son superbe écrin de verdure, plongeant sur la haute ville de Lausanne, la Fondation de l’Hermitage abrite, depuis le 27 janvier 2022 jusqu'au 29 mai 2023, une belle et grande rétrospective de l’un des artistes les plus importants de la création belge du début du 20e siècle : Léon Spilliaert (Ostende 1881-Bruxelles 1946). " Autodidacte, formé au contact de la littérature de son temps et persuadé de son destin d’artiste élu, Spilliaert est l’auteur d’une œuvre d’une profonde originalité, baignée d’interrogations métaphysiques et de culture flamande, et réalisée presque exclusivement sur papier." Plongez dans son univers, c'est voyager dans un monde à part!
LES MAÎTRES DE L'IMAGINAIRE
Au MAH à Genève jusqu'au 9 janvier 2023
De 11h à 18h du mardi au dimanche et de 12h à 21h le jeudi
Depuis l’automne, les quatre cabinets dédiés aux œuvres sur papier présentent la collection de la Fondation Les Maîtres de l’Imaginaire, réservées au Cabinet d’arts graphiques en 2021. Cette belle collection compte plusieurs centaines de dessins originaux d’illustres artistes, connus pour leurs illustrations de livres pour enfants, en Europe et aux États-Unis, parmi eux, citons Étienne Delessert, Roberto Innoncenti, Gary Kelley, Jörg Müller, Eleonore Schmid. Vous y découvrirez notamment une belle sélection de dessins, collages, pastels ou photographies qui convient les visiteurs à un voyage dans des univers oniriques à souhait. Ces illustrations de contes d’Andersen ou des frères Grimm, de romans du XIXe siècle ainsi que celles de contemporains révèlent toute la richesse artistique de cette littérature dévolue à la jeunesse. Courrez-y vite pour les admirer!
Colette de Lucia
Colette de Lucia
LES ARPENTEURS DU RÊVE
Dessins du musée d’Orsay
cette exposition s'est achevée le 1e novembre 2022
par Colette de Lucia
Le Palais Lumière a eu l'insigne honneur de présenter jusqu'au 1e novembre 2022, des œuvres de toute beauté, issues de la riche collection d’environ 55'000 dessins dont plusieurs centaines de carnets et de pastels, dessinés par plus de 6 000 artistes différents, du musée d’Orsay. C'est donc une opportunité rare ! Une superbe exposition selon un parcours réparti en cinq sections : regards intérieurs ou figures du rêve et de la rêverie ; expériences oniriques du paysage ; par monstres et merveilles ; au fil des pages, et dessins inspirés par la musique.
Achille Laugé,
le néo-impressionnisme
dans la lumière du Sud !
à la Fondation de l'Hermitage jusqu'au 30.10.22
Jusqu'au 30 octobre 2022, il vous est donné de découvrir une grande rétrospective de l'œuvre du peintre français Achille Laugé (1861-1944), une première en Suisse.
Cérémonie de remise d'une coiffe huli
par le chef Mundiya Kepanga
Désireux d'offrir une coiffe huli au MEG, le chef papou Mundiya Kepanga a eu le plaisir de voir cet événement célébré en grande pompe au MEG. Le Musée, en effet, a voulu le remercier dignement en conviant un large public intéressé par les questions environnementales, pour cette remise de la précieuse parure en tant que nouvelle acquisition, et ce, en sa présence ainsi qu'en celle du réalisateur Marc Dozier (également son traducteur).
Au Musée nationale suisse, château de Prangins
Exposition qui s'est terminée le 19 juin 2022
Accrochage - Impressions végétales
Sandrine de Borman et Patricia Laguerre
Après trois résidences au Château de Prangins et une passion toujours intacte pour les végétaux, les deux artistes présentent leurs créations réalisées avec les plantes du Potager ainsi qu’avec celles du parc et alentours.
Plasticienne, Sandrine de Borman a questionné le monde végétal pour nous inviter à le regarder différemment. En dévoilant des tatakizomés et en martelant le végétal sur un support tout en fabriquant aussi des impressions de végétaux sur papier sans encre ajoutée, appelées phytopressions, elle a convié les visiteurs à pénétrer dans un monde imaginaire.
Fascinée par le processus du dévoilement, quant à elle, la photographe Patricia Laguerre a utilisé le cyanotype – un procédé photographique du 19e siècle – pour réaliser des images monochromes bleues cyande végétaux, qui nous apparaissent par l’effet des rayons solaires, pour nous enchanter. Cette artiste aux diverses facettes, célèbre la lenteur, ce qui a ravi les visiteurs.
Colette de Lucia
Plasticienne, Sandrine de Borman a questionné le monde végétal pour nous inviter à le regarder différemment. En dévoilant des tatakizomés et en martelant le végétal sur un support tout en fabriquant aussi des impressions de végétaux sur papier sans encre ajoutée, appelées phytopressions, elle a convié les visiteurs à pénétrer dans un monde imaginaire.
Fascinée par le processus du dévoilement, quant à elle, la photographe Patricia Laguerre a utilisé le cyanotype – un procédé photographique du 19e siècle – pour réaliser des images monochromes bleues cyande végétaux, qui nous apparaissent par l’effet des rayons solaires, pour nous enchanter. Cette artiste aux diverses facettes, célèbre la lenteur, ce qui a ravi les visiteurs.
Colette de Lucia
Au Musée d’art et d’histoire de Genève
s'est exposée une fabuleuse collection de Surimono,
autrement dit des estampes japonaises d'une grande rareté
Par Colette de Lucia
Cette fabuleuse exposition, intitulée «Surimono», était due à Christian Rümelin, ancien conservateur en chef du Cabinet d’arts graphiques qui a fait l'honneur au Musée de les présenter dès le 18 mars 2022, date de son ouverture.
Elle s'inscrivait dans le sillage d'une exposition consacrée au kabuki en 2014, car le MAH, riche d'un fonds d'estampes japonaises à travers une centaine de ces surimono, autrement dit des œuvres imprimées sur des feuilles luxueusement travaillées et offertes lors de réunions, de fêtes, ou destinées à marquer une grande occasion. Leur faible tirage ainsi que leur somptueuse technique d’impression en font des objets très précieux.
Elle s'inscrivait dans le sillage d'une exposition consacrée au kabuki en 2014, car le MAH, riche d'un fonds d'estampes japonaises à travers une centaine de ces surimono, autrement dit des œuvres imprimées sur des feuilles luxueusement travaillées et offertes lors de réunions, de fêtes, ou destinées à marquer une grande occasion. Leur faible tirage ainsi que leur somptueuse technique d’impression en font des objets très précieux.
CD “A Ride to Heaven”
Alain Le Grand & Juan Galeano
Aventure, Amour, Liberté, tels seraient quelques-unes de ses caractéristiques… Dans cet album qui lui est dédié à titre posthume, Alain Le Grand est l’auteur éclairé de tous les textes, lesquels mettent bien en lumière ses traits de personnalité. Brillant, créatif, discret, gentil et généreux, doté d’un grand sens de l’humour, Alain Le Grand n’était pas seulement un auteur-compositeur, c’était aussi un homme d’affaires respecté, doublé d’un aventurier intrépide, mais aussi un analyste politique, homme d’affaires, coach, écrivain musicien, compositeur et interprète, doté d’un grand sens de l’humour…
Alain Le Grand a mené un long et dur combat pendant quatre ans, après avoir été diagnostiqué d’une leucémie lymphoïde chronique. Juste avant l’apparition du Covid-19, il était convenu qu’il jouerait, chanterait et enregistrerait les chansons qu’il avait écrites. Malheureusement, la pandémie de Covid-19 a empêché qu'il atteigne cet objectif. Et c’est en hommage à Alain, que son épouse, Maria Elvira Pardo – Le Grand, a décidé de produire cet enregistrement de dix de ses textes.
Afin d’ajouter une dimension musicale à ses magnifiques paroles, son épouse Maria Elvira Pardo – Le Grand a décidé de faire appel au célèbre producteur et artiste Juan Galeano, acclamé tant en Amérique latine qu’aux USA. Avec son groupe, Juan a joué dans certains des plus grands festivals du monde. Auréolé de 9 Latin Grammy Awards, Juan Galeano était l’artiste parfait pour exprimer les sentiments qui sous-tendent l’album.
De manière émouvante, cet artiste a composé et arrangé les paroles d’Alain Le Grand pour mettre en lumière son message fort. Un hommage à un homme remarquable.
Cette création n’aurait pu être réalisée sans la direction attentive de Maria Elvira Pardo Le Grand qui a tout mis en œuvre pour que ce superbe album voit le jour. Elle en a supervisé l’entier de sa réalisation afin d’honorer l’amour de sa vie. Illyria Pfyffer
Afin d’ajouter une dimension musicale à ses magnifiques paroles, son épouse Maria Elvira Pardo – Le Grand a décidé de faire appel au célèbre producteur et artiste Juan Galeano, acclamé tant en Amérique latine qu’aux USA. Avec son groupe, Juan a joué dans certains des plus grands festivals du monde. Auréolé de 9 Latin Grammy Awards, Juan Galeano était l’artiste parfait pour exprimer les sentiments qui sous-tendent l’album.
De manière émouvante, cet artiste a composé et arrangé les paroles d’Alain Le Grand pour mettre en lumière son message fort. Un hommage à un homme remarquable.
Cette création n’aurait pu être réalisée sans la direction attentive de Maria Elvira Pardo Le Grand qui a tout mis en œuvre pour que ce superbe album voit le jour. Elle en a supervisé l’entier de sa réalisation afin d’honorer l’amour de sa vie. Illyria Pfyffer
FEUILLES D'ÉVENTAILS, ENTRE EUROPE ET JAPON
une incursion dans l'art de l'élégance et de la beauté s'est tenue au Musée d’art et d’histoire
Cette belle exposition "Feuilles d'éventails, entre Europe et Japon" ayant trait à l'éventail, ce bel accessoire de mode, à la fois support artistique et sujet à de nombreuses représentations, qui a débuté le 1e octobre 2021 s'est achevée le 30 janvier 2022.
De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais. Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
De fait, dans trois cabinets du deuxième étage, réservés à cet effet, ont été présentés de magnifiques feuilles d’éventails, dessinées ou gravées, provenant de toute l'Europe du XVIe jusqu'à l’aube du XXe siècle, ainsi qu’un ensemble de jolies gravures et d’éventails japonais. Et en point d'orgue: une série exceptionnelle de huit feuilles peintes au XVIIIe siècle, dévoilées pour la première fois au public.
Eventails du 1e Cabinet - Droits réservés MAH
Cette belle exposition a voulu mettre en évidence les influences croisées de l'art de l'éventail entre Europe et Asie, art qui connut son apogée au XIXe siècle avant de tomber dans l'oubli. En effet, il y a eu tout un engouement européen pour cet accessoire, dont les formes les plus répandues (brisé et plié) proviennent d’Extrême-Orient.
Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Certains exemplaires, par le choix de matières précieuses ainsi que par la délicatesse, la précision de leurs fabrication constituent de véritables chefs d'œuvres de l'art pictural. Car il est indéniable que les éventails, bien qu'objets utilitaires, présentent une dimension artistique incontestable, à l'instar des plus belles œuvres d'art, et peuvent même avoir une visée politique dans certains cas, selon leurs artisans et les motifs représentés.
Eventails - Photos : Colette de Lucia
D'évidence, ces splendides éventails sont de merveilleux objets d'apparat, des compléments vestimentaires indispensables pour se montrer. Ce bel accessoire de mode que les belles dames affectionnaient et affichaient ostensiblement étaient de formes variées - brisé, plié, ballon, plein vol...- et confectionnés avec des matériaux nobles variant au gré des tendances et des modes et au fil des siècles, tels les plumes, dentelle, parchemin...
Colette de Lucia
Colette de Lucia
Musée d’art et d’histoire
2, rue Charles-Galland - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre
Site Internet :
mahmah.ch Blog : mahmah.ch/blog
Collection en ligne : mahmah.ch/collection
Facebook : facebook.com/mahgeneve
Twitter : @mahgeneve
Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia
2, rue Charles-Galland - 1206 Genève
Ouvert de 11h à 18h
Fermé le lundi
Entrée libre
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Photos : droits réservés au MAH & à Colette de Lucia
Un lézard punk à la crête bleu électrique séduit les femelles et fait bondir notre connaissance de la biodiversité
Photomontage : Philippe Wagneur, Muséum Genève
En Asie du Sud-Est, hotspot de la biodiversité mondiale, trois nouvelles espèces de lézards très colorées ont été découvertes par une équipe internationale. Un magnifique exemple de l’importance cruciale de la recherche en systématique pour mieux connaître et protéger une biodiversité encore loin d’avoir révélé tous ses secrets..
En Asie du Sud-Est, hotspot de la biodiversité mondiale, trois nouvelles espèces de lézards très colorées ont été découvertes par une équipe internationale. Un magnifique exemple de l’importance cruciale de la recherche en systématique pour mieux connaître et protéger une biodiversité encore loin d’avoir révélé tous ses secrets..
La magnifique exposition " Hans Emmenegger (1866 – 1940) "
A PRIS FIN LE 31 OCTOBRE 2021
FONDATION DE L’HERMITAGE - Route du Signal 2 - Lausanne - Plus d'infos
Exposition unique à la Fondation de l’Hermitage, située sur les hauteurs de Lausanne, avec en point d'orgue une importante rétrospective d'un peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940), digne des plus grands, une grande première en Suisse romande.
En effet, la Fondation de l’Hermitage qui a vocation à dévoiler les oeuvres de peintres, notamment parmi les impressionnistes, a eu la grande joie de présenter une centaine de tableaux de Hans Emmenegger, ce peintre peu connu du grand public romand et ce, malgré les efforts de la communauté culturelle suisse alémanique.
Cette merveilleuse exposition a donné à voir une bonne centaine d'oeuvres de ce peintre talentueux, fin observateur de la nature dont il était tant épris et d’une originalité stupéfiante, tant dans le traitement insolite de ses paysages que dans celui de ses natures mortes, tout en faisant preuve d’une grande audace dans ses compositions. Il figure certainement parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération.
En effet, la Fondation de l’Hermitage qui a vocation à dévoiler les oeuvres de peintres, notamment parmi les impressionnistes, a eu la grande joie de présenter une centaine de tableaux de Hans Emmenegger, ce peintre peu connu du grand public romand et ce, malgré les efforts de la communauté culturelle suisse alémanique.
Cette merveilleuse exposition a donné à voir une bonne centaine d'oeuvres de ce peintre talentueux, fin observateur de la nature dont il était tant épris et d’une originalité stupéfiante, tant dans le traitement insolite de ses paysages que dans celui de ses natures mortes, tout en faisant preuve d’une grande audace dans ses compositions. Il figure certainement parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération.
Hans Emmenegger Am Gardasee [Solitude] | Au bord du lac de Garde [Solitude], 1902 huile sur toile, 61,5 x 81 cm Collection privée, Zurich | Hans Emmenegger Jurazeit | Période jurassique, 1895 huile sur toile, 66,5 x 93,5 cm Kunstmuseum Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Kanarienvogel, vom Betrachter weg in die Dunkelheit fliegend | Canari en vol s’éloignant de l’observateur dans l‘obscurité, 1927 huile sur toile, 49,5 x 69 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne |
Qui est-il ?
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
En bref, Hans Emmenegger a débuté sa formation à l’école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884), la poursuit à l’Académie Julian, à Paris, puis dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme. Là, dans cette effervescence artistique, il se lie d’amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il va rencontrer Max Buri avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, il va hériter du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il va y demeurer et y travailler jusqu’à sa mort. A noter, dans les années 1895-1896, il passera un second hiver à Munich pour y pratiquer la gravure avec Albert Welti et s’initier à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Subjugué par le talent d’Arnold Böcklin, il
va séjourner à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Hans Emmenegger Letzte Strahlen der Abendsonne auf dem Sustenspitz | Dernier rayon du soleil au couchant sur le Sustenspitz, sans date huile sur toile, 40 x 67 cm Collection privée | Hans Emmenegger Schneeschmelze | Fonte des neiges, 1908-1909 huile sur toile, 111 x 162,7 cm Kunstmuseum Luzern, Depositum der Stadt Luzern photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Sonnige Weide | Pâturage ensoleillé, 1904 huile sur toile, 54,5 x 73,5 cm Collection d’art de la Confédération, Office fédéral de la culture, Berne photo droits réservés |
Un artiste hors normes
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Au début du 20e siècle, Hans Emmenegger décide de s’affranchir de l’influence de Böcklin pour développer son propre langage artistique en se consacrant à ses thèmes favoris – intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges,
ombres portées ou reflets à la surface de l’eau. Un style figuratif nouveau, qui " plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique.
Grâce à de subtils agencements d’aplats de couleur et à de puissants contrastes d’ombre et de lumière,
une grande tension se dégage de ses compositions." Aux abords des années 1910, Emmenegger va s'intéresser à la question de la représentation du mouvement et livrera des toiles inspirées de la
chronophotographie, non sans rappeler les expérimentations des artistes futuristes.
Hans Emmenegger Haus,von oben gesehen | Maison vue d’en haut, 1918 huile sur toile, 27,5 x 27,5 cm Collection privée photo © SIK-ISEA, Zurich | Hans Emmenegger Hochwacht, 1904 huile sur toile, 55 x 100 cm Collection privée photo © Andri Stadler, Lucerne | Hans Emmenegger Sonnenschein im Walde | Rayon de soleil en forêt, 1906 huile sur toile, 55 x 81,5 cm Monique et Peter Sommer photo © Andri Stadler, Lucerne |
Un artiste engagé dans le milieu artistique
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."
Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.
Colet te de Lucia
Ce bel artiste s'est illustré en tant que président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et est devenu membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. "Philatéliste et
collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri,
Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu’un ensemble de photographies, de minéraux et de
fossiles."
Dialogue avec d'autres peintres / carte blanche à l’ECAL
La prodigieuse modernité de l’oeuvre d’Hans Emmenegger est admirablement scénographiée en faisant dialoguer cette centaine de tableaux avec les oeuvres de ses mentors, amis et contemporains tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours qui vous est donné d'admirer est aussi émaillé d’oeuvres d’artistes contemporain·e·s, tous inspiré·e·s par Hans Emmenegger, comme Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À voir aussi absolument, outre toute les salles, dans le parc de l’Hermitage la carte blanche confiée à l’ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, qui a mis en résonance l’oeuvre d’Emmenegger avec les travaux de
photographes de la nouvelle génération.
Colet te de Lucia
ALAIN LE FOLL, MAÎTRE DE L'IMAGINAIRE
DU 26 JUIN 2021 AU 2 JANVIER 2022
au Palais Lumière d’Évian - Dépliant pour votre parcours
Né en 1934 et décédé en 1981, à l’âge de 46 ans, Alain Le Foll a été et est encore, malgré la brièveté de sa carrière, considéré comme l’un des plus grands dessinateurs français des années 1960-1970. Ses dessins destinés à la publicité et à l’illustration, ont contribué à façonner l’univers visuel de cette période. Parallèlement à ces travaux de commande, Alain Le Foll a développé une oeuvre personnelle, privilégiant le dessin et la lithographie.
Dessin pour C’est le Bouquet, ouvrage de Claude Roy illustré par Alain Le Foll, paru chez Delpire en 1964
Dessin à l’encre 28,2 x 33,8 cm, Collection particulière
Dès 1958, Alain Le Foll s’orienta vers une carrière de graphiste. Lié à Peter Knapp et Jean Widmer, il participa à plusieurs campagnes publicitaires. On se souvient de celle pour l’eau d’evian, l’eau vraie qui a donné lieu à un film d’animation d’Alexandre Alexeieff. La geisha imaginée par Alain Le Foll pour la campagne Obao, bain de mousse à la japonaise a longtemps été l’emblème de cette marque.
Les bannières recouvrant les façades des magasins du Printemps ont été des événements publicitaires marquants. Alain Le Foll noua également une collaboration avec Robert Delpire qui avait créé une maison d’édition et une agence de publicité.
Dessin à l’encre 28,2 x 33,8 cm, Collection particulière
Dès 1958, Alain Le Foll s’orienta vers une carrière de graphiste. Lié à Peter Knapp et Jean Widmer, il participa à plusieurs campagnes publicitaires. On se souvient de celle pour l’eau d’evian, l’eau vraie qui a donné lieu à un film d’animation d’Alexandre Alexeieff. La geisha imaginée par Alain Le Foll pour la campagne Obao, bain de mousse à la japonaise a longtemps été l’emblème de cette marque.
Les bannières recouvrant les façades des magasins du Printemps ont été des événements publicitaires marquants. Alain Le Foll noua également une collaboration avec Robert Delpire qui avait créé une maison d’édition et une agence de publicité.
Parallèlement, Alain Le Foll se consacra à l’illustration. Il collabora avec de nombreux magazines en France et à l’étranger, dont Elle : il illustra aussi bien les rubriques habituelles de la revue que des feuilletons hebdomadaires.
Il travailla aussi pour l’édition : en 1964, il signa les dessins de " C’est le bouquet !" , un album édité par Robert Delpire qui a marqué l’histoire de l’édition enfantine.
Il travailla aussi pour l’édition : en 1964, il signa les dessins de " C’est le bouquet !" , un album édité par Robert Delpire qui a marqué l’histoire de l’édition enfantine.
En 1969, parut chez le même éditeur, l’histoire de Sindbad le marin écrite par Bernard Noël ornée de planches en noir et blanc. Il dessina aussi des motifs de tissus, des céramiques, des pochettes de disques, des papiers peints.
Ci-contre: Alain Le Foll. Champinolle at top/of Hill. 1972-1976. Dessin d’illustration pour Alerte à Champignolle de Huguette Chausson, non paru. Encre de Chine, plume, gouache ou lavis, crayon sur papier teinté vert tilleul, 33,2 x 25,3 cm (Collection particulière)
Commissariat
Céline Chicha Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France
Horaires
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi et mardi 14h-18h).
Ouvert le mardi matin tin pendant les vacances scolaires.
Possibilité de vis pendant les vacances scolaires.
Possibilité de visites commentées groupes :
sur RV : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.
Céline Chicha Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France
Horaires
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi et mardi 14h-18h).
Ouvert le mardi matin tin pendant les vacances scolaires.
Possibilité de vis pendant les vacances scolaires.
Possibilité de visites commentées groupes :
sur RV : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.
Les Giacometti, Segantini, Amiet, Hodler, et leur héritage
Au Palais Lumière, Evian
Jusqu’au 30 mai 2021
Le territoire des Grisons, canton suisse situé au cœur de l’arc alpin, a été depuis belle lurette une terre d’accueil et une extraordinaire source d’inspiration pour de nombreux artistes. C'est dans l'écrin majestueux du Palais Lumière à Evian que tous les férus d'art pourront découvrir cette splendide exposition qui leur permettra de découvrir des artistes suisses majeurs de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle ainsi que des œuvres qui retracent une féconde restitution de ces paysages, œuvres dont une partie d’entre elles demeurent inconnues du grand public: c'est donc de ce point de vue, une grande première!
Découvrez donc ces paysages splendides du début du XXème siècle, des paysage vus au travers du regard d’artistes émérites. Cette exposition s’articule autour du personnage fédérateur de Giovanni Giacometti pour ensuite se ramifier en de multiples thématiques, notamment pour présenter les liens et échanges personnels, artistiques et amicaux, entre Giovanni Giacometti et Giovanni Segantini, qui fut son maître et qui peignit sur le même territoire, ainsi qu'avec deux de ses contemporains, Cuno Amiet et Ferdinand Hodler, pour qui la découverte de ces paysages montagnards fut l'opportunité d’évolution stylistique et d’émulation créatrice entre eux. A telle enseigne que Giacometti, Amiet et Hodler seront les dignes représentants du renouveau de la peinture helvétique au début du XXème siècle.
Ce quatuor d’artistes constitue le noyau dur autour duquel l’exposition se déroule pour explorer le bel héritage qu’ils ont transmis de ce territoire des Grisons, notamment à travers d’autres figures de l’art moderne, puis de la création contemporaine, liées à ces espaces alpins et admirer ainsi les œuvres de peintres comme Alberto Giacometti, Andrea Garbald, Albert Steiner, Joseph Beuys, Rémy Zaugg, Kurt Sigrist, Hannes Vogel, Franz Wanner, Florio Puenter et Dominik Zehnder. La scénographie interroge nos propres perceptions dans cette "montagne fertile" à l'aide d’installations sonores qui sert de fil conducteur, comme autant telle une « voix off » de cinéma, dans l'univers des frères Lumière et de celui des peintres suisses, magiciens de la lumière.
Colette de Lucia
Découvrez donc ces paysages splendides du début du XXème siècle, des paysage vus au travers du regard d’artistes émérites. Cette exposition s’articule autour du personnage fédérateur de Giovanni Giacometti pour ensuite se ramifier en de multiples thématiques, notamment pour présenter les liens et échanges personnels, artistiques et amicaux, entre Giovanni Giacometti et Giovanni Segantini, qui fut son maître et qui peignit sur le même territoire, ainsi qu'avec deux de ses contemporains, Cuno Amiet et Ferdinand Hodler, pour qui la découverte de ces paysages montagnards fut l'opportunité d’évolution stylistique et d’émulation créatrice entre eux. A telle enseigne que Giacometti, Amiet et Hodler seront les dignes représentants du renouveau de la peinture helvétique au début du XXème siècle.
Ce quatuor d’artistes constitue le noyau dur autour duquel l’exposition se déroule pour explorer le bel héritage qu’ils ont transmis de ce territoire des Grisons, notamment à travers d’autres figures de l’art moderne, puis de la création contemporaine, liées à ces espaces alpins et admirer ainsi les œuvres de peintres comme Alberto Giacometti, Andrea Garbald, Albert Steiner, Joseph Beuys, Rémy Zaugg, Kurt Sigrist, Hannes Vogel, Franz Wanner, Florio Puenter et Dominik Zehnder. La scénographie interroge nos propres perceptions dans cette "montagne fertile" à l'aide d’installations sonores qui sert de fil conducteur, comme autant telle une « voix off » de cinéma, dans l'univers des frères Lumière et de celui des peintres suisses, magiciens de la lumière.
Colette de Lucia
Les portraits réciproques
Il vous sera ainsi donné de contempler Hodler, Segantini, Giacometti et Amiet qui ont qui pratiqué l’autoportrait, sujet « classique » de la peinture. Mais ils ont aussi développé tout un jeu de portraits en miroir, se représentant les uns les autres dans diverses situations. Ces portraits réciproques sont à l’évidence l’occasion de rendre hommage au maître, comme Giacometti ou Amiet représentant respectivement Segantini ou Hodler sur leur lit de mort.
Ces portraits sont aussi l’expression d’une complicité entre deux artistes étroitement liés : Giacometti et Amiet se peignent réciproquement dans leur petit appartement parisien pendant leurs études à l’Académie Julian. Amiet représente son ami Ferdinand Hodler et vice versa.
Il vous sera ainsi donné de contempler Hodler, Segantini, Giacometti et Amiet qui ont qui pratiqué l’autoportrait, sujet « classique » de la peinture. Mais ils ont aussi développé tout un jeu de portraits en miroir, se représentant les uns les autres dans diverses situations. Ces portraits réciproques sont à l’évidence l’occasion de rendre hommage au maître, comme Giacometti ou Amiet représentant respectivement Segantini ou Hodler sur leur lit de mort.
Ces portraits sont aussi l’expression d’une complicité entre deux artistes étroitement liés : Giacometti et Amiet se peignent réciproquement dans leur petit appartement parisien pendant leurs études à l’Académie Julian. Amiet représente son ami Ferdinand Hodler et vice versa.
Les Grisons, un territoire prisé par les artistes
Rappelons, pour mémoire, qu'en janvier 1887, " alors qu’à Paris le groupe des Impressionnistes vient de faire scission, le jeune Giovanni Giacometti – il a alors 18 ans – débute sa formation artistique à l’Akademie der Bildenden Künste de Munich. Il y rencontre Cuno Amiet, peintre suisse originaire de Soleure, du même âge que lui, avec qui il se lie d’amitié. Tous deux poursuivent à partir de la fin de 1888 leurs études à Paris, en particulier à l’Académie Julian. Giacometti fera ensuite découvrir sa terre natale, le Bregaglia, territoire des Grisons, à son ami, lui-même proche de Ferdinand Hodler. Les Grisons accueillent également à cette époque le peintre d’origine italienne Giovanni Segantini, d’abord en 1886 à Savognin, puis en 1894 à Maloja, trait d’union entre la haute vallée de l’Engadine et la vallée de Bregaglia, qui s’enfonce vers l’Italie et le lac de Côme. Mais la fascination des lieux, la beauté des paysages et le sentiment de liberté auront attiré et inspiré bien des artistes, penseurs, écrivains ou cinéastes comme Theodor Adorno, Sigmund Freud, Friedrich Nietzsche, Jean Cocteau, Jean Genet, André Gide, Hermann Hesse, Thomas Mann, Marcel Proust, Rainer Maria Rilke, Olivier Assayas, Claude Chabrol…"
Giacometti, Hodler et les représentations alpines
Après la mort de Segantini en 1899, Giovanni Giacometti s’éloigne progressivement du style divisionniste, notamment sous l’influence des peintres Cuneo Amiet et Ferdinand Hodler, qui le rejoignent régulièrement dans les Grisons. Entre 1900 et 1910, il évolue vers une peinture moins naturaliste, plus synthétique, avec des couleurs plus audacieuses. Toute sa vie, il s’attachera inlassablement à restituer la magie de la lumière, comme dans Soleil d’hiver près de Miaoja (19269.
Pour Hodler, le séjour en Engadine sera l’occasion de poser les prémices d’une nouvelle technique de composition qu’il nomme parallélisme, dans laquelle l’image est symétrique par rapport au milieu du tableau. Le photographe Albert Steiner (1877-1965) reprendra cette technique à son compte.
Après la mort de Segantini en 1899, Giovanni Giacometti s’éloigne progressivement du style divisionniste, notamment sous l’influence des peintres Cuneo Amiet et Ferdinand Hodler, qui le rejoignent régulièrement dans les Grisons. Entre 1900 et 1910, il évolue vers une peinture moins naturaliste, plus synthétique, avec des couleurs plus audacieuses. Toute sa vie, il s’attachera inlassablement à restituer la magie de la lumière, comme dans Soleil d’hiver près de Miaoja (19269.
Pour Hodler, le séjour en Engadine sera l’occasion de poser les prémices d’une nouvelle technique de composition qu’il nomme parallélisme, dans laquelle l’image est symétrique par rapport au milieu du tableau. Le photographe Albert Steiner (1877-1965) reprendra cette technique à son compte.
A noter, la mise en perspective des œuvres de « La Montagne fertile », présentées à Évian, a été rendue possible grâce à d’importants prêts consentis par des musées suisses (Aarau, Coire, Lausanne, Saint-Moritz, Soleure, Stampa, Vevey, Winterthour, Zurich), par des collections publiques et privées (Stiftung für Kunst Kultur und Geschichte Winterthour, Fondation Cuno Amiet Aarau, Fondation Giacometti Paris, Fondation Marguerite et Aimé Maeght Saint-Paul de Vence, FRAC Lorraine Metz) et par des artistes."
Commissariat
Commissariat scientifique : M. Corsin VOGEL, artiste, originaire des Grisons, docteur en acoustique musicale de Sorbonne Université, Paris, et professeur associé à l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière et au Conservatoire National de Musique et Danse.
Commissariat général : M. William SAADE, conservateur en chef honoraire du patrimoine, conseiller artistique du Palais Lumière à Evian.
Scénographie : M. Corsin VOGEL, auteur de plusieurs oeuvres et installations artistiques en hommage à la famille Giacometti (Tra Stampa et Paris, atelier Giacometti, et Sotto l’Atelier, Stampa, 2016 ; Borgonovo via Paris, Coire, 2007 ; Charbon de vie, 2003), ainsi qu’à Giovanni Segantini (Tryptique Nach dem Sturm, Segantini-Museum, St. Moritz – Den See sehen, Sala Segantini, Savognin – Sieh noch hört man den Sommer, Atelier Segantini, Maloja, avec Hannes Vogel, 2013 ; Voglio sentire le mie montagne, Pontresina, 2011). Scénographe de l’exposition Paysages sonores, Maison du Parc du Haut-Jura, Lajoux, 2019.
Giovanni Giacometti, Wintersonne bei Maloja (détail), 1926 ©Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte, Winterthour.
En regard de l’exposition
Concert, conférence, ateliers, stages… retrouvez toute l’actualité en regard de l’exposition ! En savoir plus →
Renseignements complémentaires : 04 50 83 15 90
Horaires
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi, mardi 14h-18h) et les jours fériés.
Ouvert le mardi matin pendant les vacances scolaires.
Possibilité de visites commentées groupes :
sur RV du lundi au vendredi : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.
Commissariat
Commissariat scientifique : M. Corsin VOGEL, artiste, originaire des Grisons, docteur en acoustique musicale de Sorbonne Université, Paris, et professeur associé à l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière et au Conservatoire National de Musique et Danse.
Commissariat général : M. William SAADE, conservateur en chef honoraire du patrimoine, conseiller artistique du Palais Lumière à Evian.
Scénographie : M. Corsin VOGEL, auteur de plusieurs oeuvres et installations artistiques en hommage à la famille Giacometti (Tra Stampa et Paris, atelier Giacometti, et Sotto l’Atelier, Stampa, 2016 ; Borgonovo via Paris, Coire, 2007 ; Charbon de vie, 2003), ainsi qu’à Giovanni Segantini (Tryptique Nach dem Sturm, Segantini-Museum, St. Moritz – Den See sehen, Sala Segantini, Savognin – Sieh noch hört man den Sommer, Atelier Segantini, Maloja, avec Hannes Vogel, 2013 ; Voglio sentire le mie montagne, Pontresina, 2011). Scénographe de l’exposition Paysages sonores, Maison du Parc du Haut-Jura, Lajoux, 2019.
Giovanni Giacometti, Wintersonne bei Maloja (détail), 1926 ©Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte, Winterthour.
En regard de l’exposition
Concert, conférence, ateliers, stages… retrouvez toute l’actualité en regard de l’exposition ! En savoir plus →
Renseignements complémentaires : 04 50 83 15 90
Horaires
Ouvert tous les jours 10h-18h (lundi, mardi 14h-18h) et les jours fériés.
Ouvert le mardi matin pendant les vacances scolaires.
Possibilité de visites commentées groupes :
sur RV du lundi au vendredi : 04 50 83 10 19 / 04 50 83 15 90.
CHEFS-D'ŒUVRE DE LA COLLECTION BEMBERG
DU 2 MARS AU 30 MAI 2021
La Fondation de l’Hermitage a le privilège de dévoiler une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection privée de Georges Bemberg (1915-2011). Né dans une famille allemande installée en Argentine au milieu du 19e siècle, l’illustre collectionneur et homme de lettres a réuni, tout au long de sa vie, un ensemble de peintures, de dessins et d’objets d’art comptant parmi les plus importants de son temps.
Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.
Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…).
L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.
Nouvelle exposition au musée Barbier-Mueller
Steve McCurry & Musée Barbier-Mueller Wabi-sabi,
la beauté dans l’imperfection
du 15 décembre 2020 – 15 juin 2021
Portes ouvertes les 15 et 16 décembre à cette occasion
À l'initiative de Caroline et Stéphane Barbier-Mueller, le célèbre photographe américain Steve McCurry a développé une exposition avec le musée Barbier-Mueller qui explore la philosophie du wabi-sabi (la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes) à travers trente de ses œuvres associées à des objets du musée sélectionnés sur des critères formels. A cette occasion se tiendront des portes ouvertes les 15 et 16 décembre.
Le musée Barbier-Mueller a invité le célèbre photographe Steve McCurry à élaborer une exposition qui reflète deux valeurs qu’ils partagent, leur ouverture sur l’humanité et leur forte sensibilité à la beauté. Steve McCurry explore la philosophie du wabi-sabi (la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes) à travers trente de ses œuvres. Le musée Barbier-Mueller associe aux images de l’artiste des objets de ses propres collections sélectionnés sur des critères formels. Proposant un nouveau regard sur le travail d’une des voix pionnières de la photographie, cette juxtaposition engendre des échos non seulement esthétiques mais aussi narratifs.
Le musée Barbier-Mueller a invité le célèbre photographe Steve McCurry à élaborer une exposition qui reflète deux valeurs qu’ils partagent, leur ouverture sur l’humanité et leur forte sensibilité à la beauté. Steve McCurry explore la philosophie du wabi-sabi (la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes) à travers trente de ses œuvres. Le musée Barbier-Mueller associe aux images de l’artiste des objets de ses propres collections sélectionnés sur des critères formels. Proposant un nouveau regard sur le travail d’une des voix pionnières de la photographie, cette juxtaposition engendre des échos non seulement esthétiques mais aussi narratifs.
Avec l’Île du Rhône, la magie de Noël
prend ses quartiers au cœur de l’île Rousseau
La magie de Noël aura bel et bien lieu à Genève, avec un concept exclusif et éphémère, l’Île du Rhône, qui ouvrira ses portes ce jeudi 10 décembre dès 17h. A l’occasion des fêtes de fin d’année, Du Rhône Chocolatier et son partenaire l’Hôtel des Bergues ont imaginé un concept unique, qui réchauffera les cœurs et les papilles.
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